Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: saintoise

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 21 chapitres

Publiée: 18-02-06

Mise à jour: 16-08-06

 

Commentaires: 267 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Qui n'a jamais eu envie de partir vers un pays lointain, avec pour seul bagage, l'amour qu'on a tout au fond de soi ? La vie n'est rien sans le sourire d'un enfant. Kaori et Ryo en feront l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le soleil d'Afrique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sous le soleil d'Afrique

 

Chapitre 8 :: La mare aux crocodiles de Bazoulé

Publiée: 07-04-06 - Mise à jour: 07-04-06

Commentaires: Bonjour. Voici mon 8ème chapitre. J'espère que vous aimez toujours et que mes maj quotidiennes ne vous lassent pas trop. Merci à mes fidèles lectrices de toujours aussi bien me suivre, ça me fait vraiment trop plaisir, surtout avec cette petite review que vous me laissez gentiment à la fin de votre lecture, car ça fait chaud au coeur. Mon imagination a tendance à m'emmener assez loin je le reconnais, et ce n'est peut être pas toujours évident à lire car j'ai tendance à m'emballer. Mais je crois que je ne peux écrire que sur des sujets qui me tiennent réellement à coeur ou que j'aime particulièrement. J'espère que vous aimerez ce chapitre. Je souhaiterais également remercier ma super bêta Tamia qui se montre toujours disponible pour corriger mes chapitres et qui est toujours de bon conseil et adorable. Grosses bises à tous et bonne lecture.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

- Kaori, que se passe-t-il ? s’affola Ryo, Kaori !  

 

Il l’allongea sur son lit et se précipita dehors pour appeler une infirmière. Alexandra accourut vers Ryo et se plaça au chevet de Kaori suivie de Tiébélé et de Nakou. Elle prit son pouls.  

 

- Elle est faible. Son pouls est assez bas. Ce ne doit pas être bien grave. A-t-elle sauté des repas ?  

- Non, répondit Ryo, enfin, je ne crois pas.  

 

Alexandra alla chercher le nécessaire pour faire une rapide piqûre à Kaori et revint quelques secondes après.  

- Ca va l’aider à reprendre conscience et elle se sentira beaucoup mieux après, le rassura-t-elle en voyant la mine anxieuse de Ryo et des enfants.  

Kaori ouvrit les yeux et distingua tout d’abord faiblement Ryo puis vit les enfants.  

- Je ne comprends pas, fit-elle, que s’est-il passé ?  

- Tu es tombée dans les pommes, lui répondit Ryo soulagé qu’elle ait ouvert les yeux. Dis-moi, as-tu mangé correctement ces derniers jours ?  

- Oui, enfin moyennement, reconnut Kaori, les derniers repas ont eu du mal à passer je le reconnais.  

- Et puis avec toutes ces émotions et cette chaleur, si tu n’as pas bien mangé, ce malaise n’a rien d’étonnant, continua Ryo.  

- Elle s’en remettra vite, dit Alexandra en adressant un large sourire à Ryo (ce qui n’échappa pas à Kaori !).  

- Je pourrais faire la visite de la mare aux crocodiles prévue pour cet après-midi ? s’enquit Kaori.  

- Evidemment, mais il faudra récupérer et faire une bonne sieste avant d’y aller.  

- Oui, compte sur moi.  

- Ca va mieux ? demanda Tiébélé, on a eu peur Nakou et moi  

- Mais non voyons, ce n’était rien, je n’ai pas assez mangé voilà tout, je me rattraperai à midi, c’est promis. Mais, vous ne connaissez pas la bonne nouvelle ? leur fit malicieusement Kaori.  

 

Ils la regardèrent et comprirent tout de suite de quoi elle parlait.  

 

- C’est vrai ! Je reste ici avec Nakou !  

- Bien sûr que c’est vrai, répondit-elle, et c’est Ryo qu’il faut remercier pour ça !  

Timidement, Nakou s’approcha de cet homme qui lui paraissait souvent rigolo, mais si étrange parfois, et lui fit un bisou sur la joue.  

- Merci monsieur.  

Ryo fut touché par la simplicité de l’enfant et lui ébouriffa les cheveux.  

- Vous savez quoi, Kaori a besoin d’un peu de tranquillité, expliqua-t-il, on vous rejoint pour aller déjeuner dans un petit moment. Merci beaucoup Alexandra.  

 

L’infirmière sortit de la chambre en emmenant les deux enfants.  

 

Ryo resta au chevet de Kaori et lui prit la main.  

 

- Je vais prendre soin de toi dorénavant mon ange, lui dit-il.  

- Je me souviens vaguement de ce qui s’est passé avant que je ne m’évanouisse, tenta d’expliquer Kaori, et je voudrais m’excuser de ce comportement que tu dois trouver puéril. Ce n’est pas de toi dont j’avais peur. J’ai plutôt peur de ce que je ressens pour toi. C’est tellement fort Ryo. La vision des malheurs de Tiébélé et Nakou m’a beaucoup fatiguée. Je ne m’en étais pas rendue compte. J’ai l’impression de ne plus contrôler mes émotions.  

- Tu es si émotive. Gérer les sentiments n’est pas une chose facile. N’aie pas peur de ce que tu ressens pour moi, je saurai prendre grand soin de tout ce que tu m’offriras. Je ne reculerai plus moi non plus, tu peux me faire confiance. Ce pays, ces gens, tout ici m’a fait prendre conscience d’une chose.  

- Laquelle ? demanda la jeune femme impatiente de connaître la réponse.  

- Que j’ai été bien stupide d’attendre aussi longtemps pour te dire que je t’aime.  

- Ryo, moi aussi je t’aime.  

 

Elle avait dit ces mots tout doucement et elle le regardait avec ses grands yeux noisettes qui pétillaient d’amour. Son cœur débordait de joie et les larmes ne purent s’empêcher de couler. Ryo les essuya de ses mains qui entouraient son doux visage et il l’embrassa. Plus rien alors n’existait autour d’eux, plus rien ne comptait à ce moment-là que le présent. Kaori savoura chaque seconde, totalement abandonnée dans les bras de son premier et seul amour. C’est à ce moment-là qu’elle sentit une vague de désir l’envahir. Elle savait qu’elle était prête désormais à l’accueillir en elle, et, lorsque ce précieux moment arriverait, leur amour n’en sera que plus merveilleux. (ndb : roooo)  

 

Lorsque Ryo mit fin à son baiser, elle rouvrit les yeux. Il la regardait avec tellement de passion qu’elle se sentait fiévreuse. Elle caressa son visage, contourna ses lèvres de ses doigts et succomba à la tentation de l'étreindre à son tour. Elle s’agrippa alors à son cou et l’entraîna tout près d’elle. La puissante masculinité de Ryo se manifesta aussitôt, la rendant encore plus fébrile et insatiable.  

 

- Mon amour, l’interrompit Ryo, tu sais que j’aurais aimé rester ainsi avec toi aussi longtemps que possible, mais il est l’heure d’aller prendre des forces sinon, tu ne pourras pas faire la visite que tu espérais tant.  

A contre-cœur, elle l’approuva d’un signe de tête et le libéra doucement. Il déposa un baiser dans son cou et lui murmura dans l’oreille :  

- Ne t’inquiète pas, je compte bien reprendre là où nous nous sommes arrêtés dès que tu auras repris des forces.  

 

Kaori mit un pied par terre délicatement, Ryo la soutenant par la taille. Elle reprenait petit à petit ses couleurs.  

- Ca va mieux, je t’assure, tu peux me lâcher maintenant, lui dit-elle en lui souriant.  

 

Son repas descendit assez vite. Son appétit était revenu. Bien sûr, elle ne mangea pas autant que son goinfre de partenaire, mais suffisamment pour reprendre des forces. Elle ne s’était pas rendue compte qu’elle n’avait fait que grignoter depuis son arrivée. Puis, tout le monde devait se reposer pour la visite de la mare aux crocodiles. Les animateurs se chargeaient de coucher les petits monstres. Ryo et Kaori s’allongèrent côte à côté, les lits à une place renforçaient leur proximité, mais ni l’un ni l’autre ne tenta quoi que ce soit, chacun préférant laisser l’autre se reposer. L’extrême moiteur de ce début d’après-midi aida Kaori à sombrer dans un sommeil profond, la tête reposant sur le torse ferme et superbement sculpté de son homme.  

 

Ils restèrent ainsi plus d’une heure, Ryo les bras croisés derrière sa tête, écoutant la paisible respiration de sa partenaire. Il entendit alors les moteurs des bus qui rentraient dans l’enceinte de la cour et réalisa qu’il était l’heure de la sortie.  

- Kaori, fit-il doucement.  

- Hmmm.  

- C’est l’heure mon ange, tu veux toujours y aller ?  

- Oh oui alors ! j’ai trop bien dormi et je me sens en pleine forme ! Je ne vais pas rater ça !  

- Très bien, alors c’est parti.  

 

Ils se levèrent et rejoignirent les taxi-brousse. Ryo pria pour que rien ne vienne gâcher cet après-midi tout aussi attendu par les enfants que par le personnel. Il géra les derniers détails financiers avec les chauffeurs et tout ce petit monde prit la direction de Bazoulé. Le trajet dura un peu plus d’une heure, durant laquelle, cris, rires et chants d’enfants envahirent les bus, malgré une chaleur étouffante.  

 

A l’arrivée, ils avancèrent dans un paysage verdoyant et, au loin, on pouvait apercevoir le grand marécage. Des grands baobabs se dressaient, majestueux, imposant le respect. On aurait dit qu’ils avaient poussé là dans le but d'aviser les voyageurs qu’ils pénétraient dans un lieu sacré.  

Les cars stoppèrent les moteurs. Les animateurs surveillaient de très près les enfants et étaient très stricts avec eux. Même si ces crocodiles étaient sacrés et soi-disant inoffensifs, ils n’en restaient pas moins de redoutables prédateurs et il valait mieux rester prudent. Ils les comptèrent une dernière fois avant d’entamer la visite.  

 

Kaori et Ryo prirent chacun Tiébélé et Nakou par la main.  

Un guide s’approcha d’eux.  

- Monsieur Williams ? dit-il à l’attention de Ryo.  

- Non, moi c’est Ryo Saëba, je remplace Monsieur Williams, répondit Ryo, piqué au vif d’avoir été confondu par un traître tel qu’Aaron.  

- Très bien, nous pouvons commencer la visite. Si vous voulez bien me suivre.  

 

Le guide emmena le groupe au plus près de la mare. Tout le monde poussa un cri, même Ryo. Jamais de sa vie il n’avait vu pareil spectacle. Devant eux, baignant dans la vase, les crocodiles les guettaient. Seuls leurs gros yeux globuleux émergeaient, et ils étaient tellement nombreux qu’il ne pouvait pas les compter. Ils formaient un demi cercle ouvert sur la berge.  

- N’ayez pas peur, fit le guide voyant l’inquiétude de ses invités.  

- Pourquoi ces crocodiles sont-il sacrés ? s’enquit une animatrice.  

 

Le guide raconta alors l’histoire :  

 

« Il était une fois, un villageois de Bazoulé était parti à la chasse par une journée très chaude. L'homme chassa toute la journée sans eau. Le soir, il perdit connaissance, dû au manque d'eau, et tomba sur le sol pas très loin d'une mare. Après quelques instants, un crocodile surgit près de lui. Le caïman voyant l'homme gisant sur le sol prit sa queue humide et la porta sur les lèvres du chasseur. Voyant qu'il ne se réveillait toujours pas, le caïman retourna à la mare et replongea sa queue dans l'eau. La deuxième tentative fût la bonne et l'homme se réveilla. Le chasseur suivit le caïman qui le conduisit à la mare pour boire. Émerveillé par cette aventure, le chasseur repartit dans son village et raconta l'histoire. Les gens du village se firent une promesse : À partir de maintenant, nous ne mangerons plus de caïman. Ils deviendront sacrés pour nous ». (nda : je tiens à préciser que c’est une véritable légende).  

 

Les enfants ouvrirent des grands yeux, même s’ils étaient originaires de ce pays, ils n’étaient jamais venus voir ces crocodiles.  

 

Un villageois attacha plusieurs poulets morts au bout d’une corde qu’il laissa traîner sur la berge. Les crocodiles sortirent à une vitesse incroyable de leur mare pour engloutir ce frugale repas.  

C’est alors que le guide leur dit :  

- C’est bon, ils ont mangé, vous pouvez vous approcher un peu plus près, et vous pouvez même vous asseoir sur leur dos si vous le voulez !  

- Comment ! s’exclama Kaori, gardant fermement la main de Tiébélé dans la sienne.  

Nakou non plus, ne lâchait pas celle de Ryo.  

 

Un vaillant animateur tenta l’expérience et se mit à califourchon sur le caïman, qui ne bougea pas d’un centimètre (nda : si si c’est possible !), et quelques enfants téméraires imitèrent son geste.  

 

- Les crocodiles ne s’en sont jamais pris aux villageois ? demanda Kaori.  

- Non, répondit le guide, mais il faut faire tout de même attention lorsqu’on est en période de sécheresse, la mare tarie et nous n’avons pas toujours de poulets à leur donner. Parfois, les plus petits se font dévorer par les plus gros. Les crocodiles transportent même les enfants du village sur leur dos. Ce sont eux-même qui se sont installés dans cette mare, ils en avaient une beaucoup plus grande un peu plus loin, mais ils ont décidé de venir vivre tout près des habitants.  

- C’est incroyable ! fit-elle toujours pas décidée à s’asseoir sur l’un de ces monstres.  

 

Ryo se contracta soudainement, il ressentait une aura meurtrière. Il se retourna vivement et son œil de lynx distingua un corps caché derrière un immense baobab à plusieurs mètres du groupe. Kaori s’aperçut vite de son changement d’attitude. Le nettoyeur était aux aguets.  

 

- Tu ne bouges pas, lui ordonna-t-il.  

 

Effarée, elle le vit partir en direction de la petite hutte touristique qui servait d’accueil aux visiteurs et où la personne s’était précipitée lorsqu’elle s’était sentie démasquée. Ryo arriva à l’intérieur de la hutte et en scruta les moindres recoins. Il y avait bien quelques touristes, mais il ne ressentait plus la présence malveillante d’il y avait quelques secondes.  

C’est à ce moment-là qu’il entendit des cris venant de la berge. Il retourna vers le groupe affolé. Il vit alors le guide qui s’apprêtait à plonger dans l’eau trouble.  

 

- Ryo ! hurla Kaori, c’est Alexandra, elle est tombée dans la mare aux crocodiles.  

 

Il plongea aux côtés du guide, au milieu des sauriens. Dans cette vase, il le distinguait à peine. Il croisa un saurien et garda son sang froid. Il espérait vraiment à cet instant qu’ils étaient aussi inoffensifs qu’on les avait décrits. Au bout de quelques secondes, il retourna à la surface pour reprendre sa respiration et retourna au fond de la mare.  

 

C’est alors qu’il vit Alexandra gisant tout contre un énorme crocodile. Ce dernier bizarrement, semblait la pousser de son long museau vers le haut.. Ryo s’approcha et prit Alexandra avec lui et l’emmena à la surface. Tout en lui maintenant la tête hors de l’eau, il la transporta vers la berge aidé par le guide.  

Epuisés, ils arrivèrent sur la terre ferme. Alexandra avait bu la tasse et était inconsciente, Ryo décida alors de lui faire le bouche-à-bouche (nda : pour une fois qu’il a une telle occasion, il n’allait pas s’en priver !), tandis que Christine, une autre infirmière de l’équipe, lui faisait le massage cardiaque.  

Tous priaient pour qu’Alexandra revienne à la vie.  

Cette dernière prit tout d’un coup une grande bouffée d’air frais et cracha l’eau qu’elle avait gardé dans ses poumons.  

 

- Comment vous sentez-vous ? Interrogea Ryo. Que s’est-il passé ?  

- J’étais en retrait depuis un petit moment, je n’osais pas m’approcher des crocodiles, ils me faisaient peur. Et quelqu’un m’a alors poussée dans le marécage. Je n’ai pas eu le temps de voir la personne.  

 

Elle s’arrêta puis reprit :  

 

- Merci de m’avoir sauvé la vie monsieur Saëba.  

 

Préoccupé, Ryo ne répondit pas à Alexandra et l’aida à se relever. Qui s’en était pris à elle ? Et pour quelle raison ? L’homme qu’il avait suivi à l’intérieur de la petite hutte n’aurait pas eu le temps de retourner à la berge et de s’en prendre à l’infirmière. Ils étaient donc plusieurs. Celui qui avait poussé Alexandra dans la mare avait tenté de détourner l’attention de Ryo pour pouvoir s’échapper avec son complice et prendre de l’avance pour ne pas pouvoir être rattrapé. Les vrais problèmes montraient leur nez. A leur retour, il contacterait Umibozu et Mick.  

 

- Ca va Ryo ? Demanda Kaori, qui c’était à ton avis ?  

- Sûrement des hommes de main d’Aaron et Bridget, répondit-il.  

Au fond de lui, il savait pertinemment que ces hommes devaient avoir reçu des ordres pour s’attaquer à Kaori.  

 

Ryo restait très soucieux. Tous ces enfants étaient maintenant sous sa responsabilité et il craignait des représailles rapides.  

- Rassemble tout le monde Kaori, nous rentrons, et ne discute pas ! Ryo avait tranché et ses propos n’admettaient aucune réplique.  

 

Elle savait qu’il ne fallait pas discuter et que même si la visite n’était pas finie, avec le malheureux épisode d’Alexandra, tout le monde comprendrait aisément qu’il serait plus sage de rentrer pour que plus aucun incident ne se manifeste une deuxième fois.  

Les enfants furent très déçus de quitter ce magnifique endroit ainsi que les crocodiles qu’on disait si gentils. Ryo remercia le guide et les deux taxis-brousse prirent le chemin du retour.  

Notre nettoyeur s’installa à côté d’un des chauffeurs et scruta l’horizon. Il ne prononça pas un mot durant le trajet, l’air sombre, distant, mais concentré.  

 

Lorsqu’ils avancèrent dans la capitale, il fut soulagé de voir que la garde présidentielle s’était renforcée sur ses conseils, même si cette dernière ne lui semblait pas du tout suffisante pour contrer les attaques des rebelles.  

A leur arrivée, Ryo contacta Saëko et lui somma d’envoyer des troupes armées au Burkina Faso, et au plus vite pour assurer la protection de la ville et avertit le Président que la venue de soldats dont il lui avait parlé était imminente. Puis, il composa le numéro du Cat’s Eyes.  

 

- Allô !, c’était la grosse voix bourrue de Falcon  

- Falcon ! T’as l’air encore bien levé dis-moi ? ironisa Ryo  

- Qu’est-ce que tu veux ?  

- Je vais avoir besoin d’aide et le plus rapidement possible. Je suis au Burkina Faso.  

- Mais que fais-tu là-bas ?  

- Je te raconterai tout dès ton arrivée à l’aéroport de Ouagadougou. Préviens Mick aussi. La situation est très grave. Appelez-moi dès que vous serez sur place.  

- C’est d’accord.  

- A très bientôt alors .  

 

 


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