Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: saintoise

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 21 chapitres

Publiée: 18-02-06

Mise à jour: 16-08-06

 

Commentaires: 267 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Qui n'a jamais eu envie de partir vers un pays lointain, avec pour seul bagage, l'amour qu'on a tout au fond de soi ? La vie n'est rien sans le sourire d'un enfant. Kaori et Ryo en feront l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le soleil d'Afrique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sous le soleil d'Afrique

 

Chapitre 10 :: Disparitions

Publiée: 21-04-06 - Mise à jour: 21-04-06

Commentaires: Hello ! Tout d'abord un grand merci à toutes mes fidèles lectrices à qui je fais un énorme bisou et que je remercie du fond du coeur pour toutes leurs gentilles reviews : Chibiusa, Eden, Moon, Grifter, Nanou, Laëti, Océane, Minisoleil, Kithawke, Pitite ainsi que Lovely, Lorely et Milène. c'est très encourageant pour écrire la suite. Voici, mon chap 10, j'espère qu'il vous plaira autant que les autres, j'ai toujours peur de vous décevoir. N'hésitez donc pas à me laisser vos commentaires pour que je puisse avoir vos impressions à la lecture de ce chapitre.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

La veillée s’annonçait longue et Kaori préféra se coucher tôt pour être en forme afin de reprendre ses cours de soutien du lendemain. Depuis son lit, elle entendait les animateurs s’occuper de la soirée. Ryo y assistait également. Et les enfants étaient subjugués par le conte qui leur était raconté ce soir.  

 

C’est vers 22h30 que Ryo la rejoignit endormie et ferma la porte à double-tour. Adossé contre le mur, les bras croisés sur la poitrine, les manches de son tee-shirt relevées, il regardait son ange dont la respiration était régulière. Elle était menacée et elle l’ignorait, heureusement qu’il la surveillait de très près. Il se doutait bien que le danger venait d’Aaron et qu’il fallait donc prendre tout ceci avec beaucoup de sérieux. Un tel psychopathe mettait toujours ses plans à exécution. Il regagna son lit et tira le rideau blanc pour garder un œil sur sa protégée pendant la nuit, puis il s’allongea, sa main sur son torse tenant fermement son magnum. Ses yeux se fermèrent mais même dans son léger sommeil, tous ses sens étaient aux aguets, comme un chasseur guettant sa proie. Quiconque avec une aura meurtrière serait rentré dans cette chambre serait mort sur le coup.  

 

Un bruit, comme un craquement de branches réveilla notre nettoyeur avant l’aube. A l’affût, Ryo se leva précipitamment mais silencieusement pour ne pas alerter Kaori qui n’avait rien entendu. Il ouvrit doucement leur porte et la referma derrière lui. Pourtant tout était calme à l’extérieur. Mais il avait un mauvais pressentiment. Il inspecta les lieux mais ne vit rien de suspect. Il faisait confiance à son instinct et savait pertinemment que quelque chose était arrivé. Ses yeux remarquèrent un petit bout d’étoffe posé à terre. Il se baissa pour le ramasser. C’était un ruban rose qu’il reconnut instantanément, et vit en image la petite tête de Nakou tressée avec ces mêmes rubans. Aussitôt, son sang se glaça. Il se dirigea d’un pas vif vers les chambres des enfants et rentra dans celle où Nakou et Tiébélé étaient censés être et dormir. Il vit les petites têtes enfouies dans les oreillers. Son regard parcourut toute la pièce et s’arrêta sur le lit de Tiébélé. L’enfant était là, mais la couche voisine était vide.  

 

Nakou avait été enlevée et il n’avait rien entendu. Tellement absorbé dans la protection de son amour, il n’aurait jamais pensé qu’une telle chose se serait produite et qu’il arriverait trop tard. Mais, il n’avait senti aucun danger, et il ne pensait pas que la petite fille s’était levée seule pour se promener ou faire une fugue. Mais pourquoi kidnapper cette fillette ? Dans quel but ? Comment l’homme avait-il fait pour passer devant la garde qui était dressée tout autour de l’orphelinat ? Il avança jusqu’au grand portail de l’entrée et les vit gisant par terre, endormis.  

« Du gaz soporifique » pensa-t-il en sentant les dernières odeurs qui flottaient encore dans l’air.  

Il les réveilla tout en leur tapotant la joue.  

- Que s’est-il passé ? demanda-t-il lorsque ces derniers furent ranimés.  

- Je ne me rappelle plus, répondit faiblement l’un deux. Il était cagoulé.  

C’est avec un regard noir que Ryo retourna dans sa chambre pour avertir Kaori ainsi que les autres membres de l’association.  

 

Il réveilla sa partenaire.  

- Réveille-toi, mon ange.  

Elle ouvrit ses paupières qui papillotèrent un moment avant de s’ouvrir complètement.  

- Ryo, que se passe-t-il ?  

- Nakou a été enlevée.  

- Mon Dieu Non ! Pourquoi Ryo ? Pourquoi s’en prendre à elle ?  

Il s’attendait à son affolement et essaya de la calmer le mieux possible. Il s’assit au pied de son lit et la prit par les épaules.  

- Je ne sais pas pourquoi ils s’en sont pris à elle, lui dit-il en interceptant le regard paniqué de son ange, mais je suis persuadé qu’on ne lui voulait aucun mal.  

- Il faut la chercher ! s’écria-t-elle, elle n’est peut-être pas loin.  

Ryo acquiesça de la tête. Quant à Kaori, elle se leva à la hâte et c’est en fine nuisette qu’elle l’accompagna pour réveiller tous les autres membres de l’association.  

La tension se fit alors palpable au sein du petit orphelinat et tout le monde se mit à la recherche de Nakou. Sans succès.  

 

Le jour pointait son nez et Tiébélé se réveilla. Il s’étonna de ne pas voir sa sœur couchée dans le lit voisin du sien. Il courut dehors pour la chercher et s’angoissa quand il ne la vit pas. Il hurla son prénom au beau milieu de la cour, ce qui alerta Kaori qui se précipita vers lui :  

 

- Calme-toi Tiébélé, on va la retrouver, je te le promets, le rassura-t-elle, très peu convaincue de ses propres mots.  

- Où elle est ? s’enquit le petit garçon.  

- Je ne sais malheureusement pas où se trouve ta soeur, répondit-elle honnêtement. Mais fais-nous confiance, on la retrouvera vite.  

- Ce sont des méchants qui l’ont enlevée ?  

 

Les yeux au bord des larmes, il ne put retenir plus longtemps ses sanglots et se jeta dans les bras de la jeune femme qui ne voulait pas répondre à cette question pour ne pas l’effrayer davantage, et lui caressait le dos. Elle-même se demandait pourquoi Nakou avait été enlevée, si ce n’était peut-être pour l’atteindre elle.  

- Je veux qu’elle revienne ! Articula faiblement Tiébélé.  

 

Ryo et les autres membres discutaient de cette tragique disparition.  

- Comment a-t-on pu l’enlever aussi facilement ? s’étonna Alexandra, les gardiens auraient du voir quelque chose.  

- On les a endormi avec du gaz soporifique, répondit Ryo. Je les ai déjà questionnés.  

Alexandra regarda attentivement cet homme qui semblait si concentré. Ce qu’il était bizarre tout de même. Il pouvait être loufoque ou pervers, mais à d’autres moments comme celui-là, il se montrait si sérieux, avec un regard si acéré, ténébreux et dangereux, qu’il la faisait frissonner rien que le regardant. Ses paroles étaient tranchantes On aurait dit qu’il se préparait à affronter l’adversaire et tout portait à croire que ce dernier n’y survivrait pas. Elle avait énormément du mal à le reconnaître. C’est alors qu’elle se hasarda à poser une question :  

 

- Qui êtes-vous au juste Monsieur Saeba ?  

 

Surpris, il la regarda avec un regard si noir qu’il la fit sursauter…  

 

- Je suis ici pour sauver ce pays et son Président d’une terrible machination.  

Tous poussèrent un cri d’effroi.  

- Vous faites parti du FBI ? demanda-t-elle alors.  

 

Ryo lui fit non d’un signe de tête.  

 

- Je préfère vous taire ma profession, mais une chose est certaine, ceux qui oseront s’en prendre à moi ou à ceux de mon entourage le paieront très cher. Mais ne vous inquiétez plus et continuez les activités normalement. Des amis à moi ne devraient pas tarder à arriver. Nous nous chargerons de retrouver Nakou.  

 

Le petit groupe se plia alors automatiquement aux exigences de Ryo, lui faisant aveuglément confiance sans vraiment comprendre pourquoi.  

Les mains dans les poches, il sortit de cette pièce où on lui posait beaucoup trop de questions et vit Tiébélé dans les bras de Kaori. Il décelait toute la douleur et la détresse de ces deux corps unis en un seul. Les flamboyants de la cour paraissaient perdre toutes leurs couleurs chatoyantes et étaient devenus ternes. On aurait dit qu’ils pleuraient avec eux. Même les rayons du soleil semblaient recouverts d’un voile de tristesse.  

Elle sécha alors les larmes du petit garçon ainsi que les siennes.  

- Il faut que tu manges. Je suis sûre que Nakou va bien là où elle est. Va rejoindre les autres au réfectoire.  

La tête basse, Tiébélé suivit ses conseils.  

 

Elle priait intérieurement pour que ses propres paroles soient vraies.  

 

- Tu ferais bien d’aller manger toi aussi !  

La voix de Ryo s’était faite beaucoup plus douce en s’adressant à elle, qu’il y avait quelques secondes, avec le reste du groupe.  

- Oh Ryo, je n’ai pas le cœur à manger. Je sais bien que cet enlèvement est de ma faute et je m’en veux terriblement.  

- Tu racontes n’importe quoi.  

- N’essaie pas de me ménager ! reprit-elle. C’est Aaron qui l’a enlevée dans le but de se venger de moi et de ma soi-disant insolence à son égard. Ca ne peut être que lui !  

 

Elle avait entièrement raison et il le savait, il n’y avait pas une autre hypothèse plus probable que celle-là.  

 

- Tu m’as dit qu’il était complètement fou, et s’il lui faisait du mal ? Oh Ryo, il faut à tout prix la retrouver, je me proposerai en échange de Nakou. Je suis sûre que c’est ce qu’il attend.  

- Il en est hors de question ! Tu crois que je vais te laisser prendre de tels risques. Si tel est le cas, il ne s’en prendra pas à elle. De toutes façons, il ne l’a pas enlevée dans le but de lui faire du mal. Crois-moi, mon instinct me dit qu’on va vite la retrouver.  

Incrédule, elle regarda son partenaire, quand le portable de celui-ci sonna.  

 

- Mick ! Vous êtes arrivés ! Quelle rapidité ! Je ne peux pas quitter l’orphelinat pour venir vous chercher, il va falloir vous débrouiller seuls pour nous rejoindre.  

Ryo lui expliqua brièvement où se situait le campement et l’informa également du fait que c’était un internat pour la visite des hauts fonctionnaires d’Etat transformé en urgence en orphelinat, peut-être le trouverait-il plus facilement.  

Il ne voulait en effet pas quitter l’orphelinat, surtout Kaori, et était persuadé qu’Aaron n’allait pas tarder à se manifester.  

 

Si Mick et Falcon étaient arrivés, il devait en être de même pour les soldats que Saëko lui avait envoyé. Il prit alors contact avec le Président qui lui confirma ses pensées. Plusieurs hommes étaient venus en renfort du Moyen-Orient ainsi que des Etats-Unis, et il remercia une fois de plus Ryo pour ses judicieux conseils et lui promit de faire très attention.  

Quant à Kaori, elle se montra soulagée de la venue des deux autres nettoyeurs. Son cœur se regonfla d’espoir de retrouver Nakou saine et sauve.  

 

En attendant leur arrivée, Ryo la poussa à prendre son petit-déjeuner, ne souhaitant pas la voir tomber inconsciente une nouvelle fois. Elle enleva alors sa fine nuisette pour mettre une tenue plus correcte et se dirigea vers le réfectoire.  

 

Quelques minutes après, alors que le soutien scolaire devait reprendre malgré la disparition de Nakou, un gros 4X4 fit son entrée dans la cour et s’arrêta entre deux palmiers. Falcon et Mick descendirent du véhicule.  

Les enfants ne bougèrent plus en voyant l’imposante stature d’Umibozu (ndb : tu m’étonnes ! Pauvres petits choux ! Ils vont être traumatisées mdr) et plusieurs se regroupèrent aux pieds de Kaori et des autres « maîtresses ».  

- Il ne faut pas avoir peur, expliqua Kaori, ils sont venus pour nous aider à retrouver Nakou. Ils sont très gentils.  

 

Mick aperçut sa belle au loin et s’apprêtait à lui sauter dessus comme au Japon lorsqu’une main le retint par le col.  

- Ne recommence pas tes bêtises, sinon je te tire une balle entre les deux yeux. Et je te surveille ! M’as-tu bien compris ?  

Ryo ne comptait pas lui laisser la moindre petite opportunité de sauter sur son ange. Elle était à lui seul désormais.  

Kaori se dégagea doucement de l’étreinte des enfants et s’avança vers ses amis.  

 

- Je vous remercie d’être là. La situation empire et j’avoue que je ne comprends pas tout. Les gardes vous ont-ils laissé rentrer sans problèmes ?  

- Ces minables à l’entrée ! grommela Falcon, ce sont des poules mouillées ces types !  

Mick pouffa de rire et expliqua que Falcon leur avait fait peur et qu’ils avaient pu franchir le portail sans encombres.  

- C’est guère rassurant, conclut Kaori.  

- Tu peux commencer ta classe, lui dit Ryo affectueusement, nous allons nous occuper de tout.  

 

Elle acquiesça de la tête tout en lui adressant un sourire. Ces marques d’affection n’échappèrent pas le moins du monde à Mick qui s’empressa de poser une question à son ami :  

- Ne me dis pas que Kaori et toi … ?  

- Ca ne te regarde pas ! coupa Ryo  

- Remarque, rien d’étonnant à cela, dans un endroit aussi paradisiaque, il fallait bien s’y attendre ! Tu as succombé ? Allez, tu peux bien en parler à ton meilleur ami !  

- Toi, un ami, tu n’hésiterais pas à lui mettre le grappin dessus si tu avais le champ libre !  

- Alors j’ai raison, notre grand nettoyeur n° 1 du Japon s’est enfin déclaré à celle qu’il aime !  

 

Mick sautillait de joie.  

 

- Tais-toi où je te fais mordre la poussière !  

- C’est pas bientôt fini tous les deux ! Ryo, tu ferais bien de tout nous expliquer.  

 

La grosse voix de Falcon leur permit de reprendre leurs esprits.  

 

Ils s’assirent à l’ombre d’un palmier sur un banc.  

Ryo prit alors la parole et leur livra le récit des aventures qu’ils avaient vécues dès leur arrivée. Il décrivit l’attitude d’Aaron et de Bridget ainsi que la colère de Kaori face à de tels individus, qui étaient d’ailleurs partis de leur plein gré pour mener leur plan à exécution, prendre le contrôle du Burkina Faso. Et, d’après les renseignements de Saëko, cette guerre qui s’étendait à tout le pays et qui devrait frapper la capitale, serait conduite par un chef sous les ordres de ces monstres, et que par ailleurs, Aaron était un dangereux psychopathe, déjà enfermé pour plusieurs meurtres aux Etats-Unis. Il leur parla également du masque, symbole de la mort, posé sur le lit de Kaori, de l’incident de l’infirmière Alexandra que des individus avaient volontairement poussé dans la mare aux crocodiles et pour finir, la disparition de Nakou.  

 

- Je vois, fit Falcon, ce sont vraiment des vermines pour s’en prendre à une gosse.  

- Je pensais qu’Aaron aurait pris contact avec moi par rapport à Nakou mais toujours rien, expliqua Ryo. Je suis sûr que Bridget et lui mijotent quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Si seulement j’avais un petit indice.  

 

Soudain, des crissements de pneus se firent entendre à l’entrée de l’orphelinat. Les trois nettoyeurs se précipitèrent à l’entrée du bâtiment. Une portière claqua et la voiture redémarra à toute allure. Ryo, magnum en main, n’eut malheureusement pas le temps de tirer sur la voiture en fuite ou de récupérer le numéro d’immatriculation. Nakou était là, sur le trottoir. On l’avait jetée hors de la voiture. Ryo vit ce petit corps fragile étendu sur la chaussée et sanglotant. Il s’abaissa pour la prendre dans ses bras. Elle était saine et sauve, mais ses yeux rougis montraient qu’elle devait pleurer depuis longtemps. Il la porta à l’intérieur de l’orphelinat. C’est alors que d’autres cris se firent entendre, puis le bruit d’une deuxième voiture qui redémarrait en trombe.  

 

- Ca vient de la classe de Kaori, hurla Falcon.  

 

Les cris avaient brusquement cessé. En s’approchant vers la salle de classe, ils aperçurent plusieurs fenêtres cassées et tous les enfants évanouis à terre. Kaori avait disparu.  

Mick entra brusquement dans la salle de cours.  

- Mick, sors de là, c’est du gaz soporifique ! s’écria Ryo.  

La petite fille dans ses bras, il n’avait pas pu aider son ami au plus vite et le nettoyeur s’affala sur le sol. mais Falcon, un mouchoir sur le nez, rentra dans la salle et récupéra sous ses bras tous les enfants qu’il ramena au grand air. Il fit de même avec Mick lorsque tous les petits furent évacués.  

 

Nakou pleurait de plus belle dans les bras de Ryo et avait la tête enfouie dans le cou de son protecteur. Elle n’arrivait pas à se calmer et tremblait de tous ses membres. Ce dernier serra les dents, tout en essayant de garder son calme, pour ne pas l’affoler davantage.  

- L’enlèvement de Nakou était un leurre pour que notre attention soit rivée sur elle, et lorsqu’ils nous l’ont ramenée devant l’orphelinat, d’autres se chargeaient de kidnapper Kaori.  

Falcon posa alors une main apaisante sur l’épaule de son ami.  

- On va la retrouver, lui dit-il.  

 

Plusieurs minutes après, Mick se réveilla suivit des enfants. Ils étaient tous encore un peu sonnés. Tiébélé reconnut tout de suite Nakou dans les bras de Ryo et se jeta sur eux, heureux de retrouver sa sœur, et la couvrit de bisous. Puis, il s’immobilisa soudain en repensant à ce qui s’était déroulé dans la salle de classe.  

 

- Kaori nous racontait une jolie histoire puis des hommes ont brisé les fenêtres et l’ont enlevée. Ils étaient plusieurs, je voulais l’aider mais je ne pouvais plus bouger et puis je me rappelle plus.  

 

Ryo lui adressa un grand sourire rassurant et essaya de dédramatiser la situation par rapport à ce jeune garçon qui avait enduré assez de choses dures dans sa courte vie.  

- Tu es courageux mon bonhomme, c’est bien, lui dit-il. Tout se passera bien pour elle. En attendant, prends soin de ta petite sœur.  

Il déposa Nakou tout près de lui et se dirigea vers sa chambre. Il fut suivi de près par Falcon et Mick qui trouvèrent le nettoyeur en train d’astiquer son arme. Perdu dans ses pensées, il ne les vit pas arriver.  

- As-tu le moindre indice de l’endroit où elle pourrait être ? lui demanda Mick. Tu crois que la petite ne pourrait pas nous aider ?  

- Nakou est trop perturbée et il est hors de question qu’on l’embête avec nos questions. Cette petite a déjà beaucoup trop souffert. De toutes façons, ils devaient être tapis non loin de l’orphelinat, attendant le moment propice pour enlever Kaori. Et il ne fait aucun doute que ce plan machiavélique vient d’Aaron. Cet homme est très dangereux, il est capable du pire. Il nous faut faire vite pour la retrouver.  

 

Derrière son calme apparent, Ryo tremblait de peur de perdre son ange. Il avait compris que sans elle, la vie n’était rien. Ils venaient tout juste de s’avouer leur amour après tant d’années, et avaient partagé des moments uniques et si beaux dans un cadre tellement magnifique. Il n’y avait rien de mieux au monde que ce lien qui les unissait. Elle était sa lumière, et sans elle, il avait l’impression de retomber dans l’obscurité dans laquelle il était resté bien trop longtemps... Etait-il donc si vulnérable face à celle qu’il aimait, qu’il était incapable de prendre soin d’elle et de la protéger ? La douleur des sentiments qu’il ressentait à cet instant était terriblement forte, et si intense qu’elle accélérait les battements de son cœur. Et il s’en voulut de ne pas avoir su éviter le piège tendu par Aaron.(ndb : j’aime beaucoup ce passage)  

« - Ne t’inquiète pas mon cœur, pensa-t-il, je te garantie qu’on va te retrouver et te sauver, ils ne te feront aucun mal.».  

 

Une explosion à l’extérieur de l’orphelinat les alerta aussitôt et sortit Ryo de son trouble.  

- Que se passe-t-il encore ? s’indigna Mick.  

 

Ils coururent vers l’entrée et là, sous leurs yeux, le massacre avait commencé. L’immeuble en face de l’orphelinat avait sauté. Le corps de plusieurs malheureux gisaient à terre, d’autres agonisaient. Des coups de feu se faisaient maintenant entendre dans la ville ainsi que des hurlements de personnes. Les sonneries des ambulances s’approchaient indiquant que les secours étaient dores et déjà sur place.  

Les soldats qui gardaient leur campement étaient sur le qui-vive, mais le pire restait à craindre si une bombe était lancée sur l’orphelinat.  

Falcon posa alors des pièges tout autour de l’enceinte pour empêcher les rebelles de s’approcher de trop près et en informa les gardes.  

Il fallait également protéger les enfants au plus vite.  

 

Ryo avait repéré un grand sous-sol aménagé sous les salles de classe où il valait mieux les abriter en attendant la fin des émeutes. Certes, ils y seraient un peu à l’étroit mais c’était suffisant et plus sûr. Aidé de Falcon et de Mick et dans un grand tintamarre, les enfants ainsi que les animateurs, infirmières et autres bénévoles, descendirent les marches jusqu’à ce sûr abri. Les enfants, croyant à un jeu, étaient tous excités et ne réalisaient pas le grand danger qu’ils courraient. Mais les membres de l’association étaient terrifiés. Ils se demandaient tous combien de temps ils seraient obligés de rester là. Tiébélé ne lâchait plus la main de sa sœur. Les larmes de Nakou avaient séché et son timide sourire revenait peu à peu. Elle ne tremblait plus. Séquestrée pendant quelques heures par ces hommes, se rendre dans ce sous-sol ne lui plaisait pas vraiment, mais elle faisait confiance à Ryo, et la chaleur que son grand frère lui transmettait lui redonnait un peu de courage.  

 

Ryo voulut se montrer rassurant en leur disant que tout se passerait bien.  

 

- Mick va rester avec vous en attendant que tout cela se termine, faites-lui confiance et ne sortez pas de là ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous vous adressez à lui, c’est bien compris ?  

- Mais vous Monsieur Saeba, s’enquit Alexandra, qu’allez-vous faire ?  

- Je pars à la recherche de Kaori et empêcher le Président de se faire enlever.  

- Je comprends, répondit-elle en baissant la tête, soyez prudents et revenez tous les deux sains et saufs.  

- Tout se passera bien et nous serons bientôt de retour.  

- Vous allez retrouver Kaori hein ? demanda tout à coup Nakou.  

 

Ryo s’agenouilla pour être à sa hauteur et lui répondit :  

- Je te le promets.  

 

Falcon approuva également de la tête. Mais tout au fond d’eux, ils n’étaient pas entièrement convaincus que leur mission se serait pas sans risque.  

 

 


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