Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: saintoise

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 21 chapitres

Publiée: 18-02-06

Mise à jour: 16-08-06

 

Commentaires: 267 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Qui n'a jamais eu envie de partir vers un pays lointain, avec pour seul bagage, l'amour qu'on a tout au fond de soi ? La vie n'est rien sans le sourire d'un enfant. Kaori et Ryo en feront l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le soleil d'Afrique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sous le soleil d'Afrique

 

Chapitre 13 :: Sacrifice (2/2)

Publiée: 19-05-06 - Mise à jour: 23-05-06

Commentaires: Bonjour tout le monde. J'ai été hyper contente de mon nombre de reviews. ça a été un véritable bonheur pour moi et du coup, j'ai été hyper motivée et j'ai écrit deux autres chapitres. (ben oui, plus j'ai de reviews et plus je suis motivée). Je me dis parfois que même si c'est bien d'écrire juste pour le plaisir, que j'aime également voir que ce que j'écris plait. merci alors à : Sand, Messlat, Grifter, Laëti, Life, Zaza, Bender, Eriko, Laure, Kithawke, Océane, Eden, Lovely, Nanou et Chibi. Du coup, j'ai hyper peur de tous vous décevoir mais j'espère que ce chapitre vous plaira autant que le reste de la fic. Un coucou particulier à Tamia que je remercie pour sa disponibilité et ses conseils malgré son travail sur ses propres fics. Je vous fais pleins de grosses bises à tous. Et si ça vous plait pas, vous pouvez aussi me le dire, mais gentiment bien sûr.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

La salle s’était remplie de chants beaux et lugubres à la fois. Les voix des partisans de cette mascarade s’élevaient dans le temple et ces derniers espéraient que les Dieux entendraient leur vœu d’un monde meilleur pour eux.  

 

La grande prêtresse, munie d’une fiole remplie d’essence, dessina un cercle avec le liquide, tout autour de Kaori et du Président, craqua une allumette puis alluma le feu. Une fine ligne de flammes entoura subitement les deux prisonniers. Ce cercle signifiait que l’intérieur y était sacré et que les deux corps appartenaient dores et déjà aux divinités.  

 

Des braises furent disposées devant l’autel et un homme avança dessus et, à la grande stupéfaction de tous les adeptes qui assistaient au spectacle, cet homme ne semblait pas réagir à la douleur procurée par l’extrême des pierres. Peut-être était-il vraiment possédé ou tout simplement drogué pour ne pas souffrir. Il traversa cette étrange allée, mais quoi qu’il en était, son visage ne laissait transparaître aucun signe de calvaire, et, lorsqu’il arriva au bout de son brûlant chemin, ses pieds étaient intacts. Des ovations surgirent et le surhomme, martyre volontaire pour le bonheur des dieux, fut acclamé et porté par ses compatriotes.  

 

- Pff, fit Ryo agacé et pas le moins du monde impressionné et surveillant principalement son ange, n’importe qui peut marcher sur des braises même sans la moindre concentration. Quel pitre !  

 

Falcon grommelait également entre ses dents. Pour lui, toutes ces démonstrations n’étaient que mascarade et il n’attendait que le feu vert de Ryo pour pouvoir foncer dans le tas et arrêter cette funeste cérémonie.  

 

Les chants laissèrent leurs places aux rythmes cadencés des tambours. Plusieurs volontaires montèrent sur l’autel du temple et exécutèrent une danse frénétique face à leur Dieu, et toujours accompagnés par les chants de la salle. Leurs gestes se dessinaient sur les murs comme de longues ombres chinoises. L’atmosphère se faisait inquiétante. Au bout de quelques minutes, un des danseurs tomba soudain et fut saisit de spasmes violents. En transe, il semblait que le mal avait pris possession de son corps. Il fut bientôt suivi dans son délire par les autres danseurs. Ils furent portés et amenés à l’écart, derrière le grand rideau blanc.  

 

C’est le moment que choisit la grande prêtresse pour revenir sur le devant de la scène. Elle se mit à parler dans un dialecte que ni Ryo ni Falcon ne comprirent. Ils étaient bien les seuls apparemment à être dans l’ignorance puisque les fidèles s’étaient complètement calmés et l’écoutaient avec une attention démesurée. Seules ses étranges incantations raisonnaient dans ce semi-silence.  

 

Kaori qui entendait les prières vaudoues, et qui avait malgré elle assisté au spectacle, souhaitait du fond de son cœur que toute cette comédie s’arrête au plus vite, et que Ryo la délivre ainsi que le Président. Les battements de son cœur battaient à un rythme affolé. Elle avait moins peur depuis qu’elle savait Ryo tout près, mais elle tremblait aussi pour lui. Combien de fois lui avait-il sauvé la vie au détriment de la sienne ? Elle ne saurait les compter. Mais tout au fond d’elle, elle était certaine qu’un ange gardien veillait sur eux deux. Ils s’étaient déjà sortis de situations les plus folles et inimaginables et Kaori croyait de toutes ses forces en cet être céleste, sinon, comment expliquer que malgré tous les dangers qu’ils avaient traversés, ils étaient toujours vivants.  

Un soupçon de peur la parcourut tout à coup :  

«- Et si la chance devait tourner, si l’un de nous devait mourir ?  

 

Alors, du plus profond de son cœur, elle s’adressa à son séraphin, fidèle sentinelle de sa vie et de celle de son partenaire.  

 

«- Protège Ryo, je t’en supplie, je ne veux pas qu’il meure. Si tu as reçu l’ordre de l’emmener là-haut, prends ma vie à la place de la sienne ».  

 

Cette petite supplique lui remit du baume au cœur. Elle tourna la tête en direction du Président. Le teint de ce dernier était blafard, son visage vidé de toute expression. Ce dernier était loin de s’imaginer que le nettoyeur était tout prêt d’eux, et à cet instant précis, il se sentait plus proche de la mort que de la vie. Elle tenta de lui adresser un sourire réconfortant, mais le chiffon placé dans sa bouche l’en empêcha.  

 

La prêtresse se tut subitement. Ses mains empoignèrent le couteau, celui-là même qui avait déjà caressé le visage de Kaori quelques minutes auparavant.  

Et c’est alors qu’elle s’approcha de la jeune femme avec un rictus machiavélique tout en se positionnant de façon à ce que toute la salle puisse admirer la scène, et brandit son arme juste au-dessus du ventre de Kaori :  

 

- L’heure est venue pour toi de mourir en échange d’un immense bonheur pour le peuple burkinabé. Ton cœur sera offert aux dieux.  

 

Malgré toute la confiance qu’elle avait en son partenaire et le fait qu’il soit tout proche d’elle à cet instant, La jeune femme tremblait de tous ses membres. Etre à deux doigts de mourir, et qui plus est d’une manière si barbare, effaçait le plus minuscule espoir de vie. Elle ne pouvait détacher son regard de cette lame qui luisait et y sembla même y voir l’image de son frère qui lui souriait et qui l’attendait dans l’au-delà.  

« Si c’est vrai que tu m’attends frérot, si j’étais persuadée de te rencontrer dans cet autre monde, je n’aurais pas peur de mourir car on serait réunis pour toujours. Mais que deviendra Ryo si je te rejoins ? Il a besoin de moi ici et je ne veux pas le quitter, non, je ne veux pas ».  

 

Et puis, elle ferma instinctivement les yeux très forts, comme pour se préparer au coup fatal. La sorcière abaissa son poignard, visant la poitrine de sa victime.  

L’arme aiguisée n’eut même pas le temps d’effleurer la délicate peau de Kaori qu’elle fut propulsée au fin fond de l’autel et atterrit aux pieds de l’imposante statue, fétiche de toutes les personnes réunies dans le temple.  

 

Le coup de feu avait été tiré avec un silencieux et aucun des membres ne comprit immédiatement ce qui s’était produit.  

 

- Qui a osé ? S’écria alors la prêtresse.  

- Moi, répondit Ryo, se dévoilant aux yeux de toute la salle, le magnum à la main. Et je vous conseille d’arrêter tout de suite cette petite comédie, si vous ne voulez pas que mes balles se logent à divers endroits de votre corps. C’est valable pour vous aussi !  

Ces derniers mots s’adressaient à Aaron et Bridget.  

 

- Encore vous ! Vous regretterez votre audace ! Jura Aaron.  

 

Falcon apparut également, armé jusqu’aux dents.  

 

Tous les regards s’étaient maintenant tournés vers les deux nettoyeurs et les fidèles s’indignaient de cet acte qui avait détruit d’un seul coup tous leurs rêves. Le mécontentement, la fureur et la vengeance se lisaient maintenant sur leurs visages.  

 

- Tuez cet homme, ordonna Aaron aux hommes depuis l’autel  

 

C’est alors que Ryo s’adressa au peuple, tentant de leur expliquer la machination dont ils étaient victimes.  

 

- Ouvrez les yeux bon sang ! s’écria-t-il en colère en s’adressant à tous ces hommes qui les dévisageaient. Ne voyez-vous donc pas que vous vous êtes faits berner par cette crapule d’Aaron. Son seul but est de gouverner votre pays et de vous faire mener une existence pitoyable. Je vais vous dire moi, qui est Aaron Williams ! C’est un psychopathe, un fou, qui n’a aucune intention de vous offrir une vie meilleure. Arrêtez dès maintenant cette cérémonie qui n’a pas lieu d’être.  

 

- Ne l’écoutez pas ! S’exclama Bridget.  

 

- Taisez-vous, reprit Ryo, et dépêchez-vous de détacher ma partenaire ainsi que le Président sinon je ne vous louperai pas ! Le moindre faux pas et vous êtes morte. Je n’hésiterai pas à vous tuer.  

Tout en disant ces mots, il ajusta son magnum et la visa.  

 

Bridget serra les dents, elle n’avait pas vraiment le choix et avança doucement vers Kaori et le Président, enjambant la ligne de feu et s’approcha des deux prisonniers. Falcon tenait également en joug Aaron et la prêtresse.  

 

Alors qu’elle s’avançait d’un pas hésitant pour les délivrer, un des fous qui remplissaient le temple, décrocha une des nombreuses torches accrochées sur le mur et la jeta en direction de Kaori. Falcon eut le temps de tirer sur la main du fidèle, mais c’était trop tard, la torche avait été lancée et été tombée sur la table faite de bois de Kaori, à deux centimètres du corps de cette dernière.  

 

- Kaori, hurla Ryo, Noooon.  

 

Les africains s’agitèrent, déçus de voir leur rêve réduit à néant, et tous imitèrent alors ce geste. Ryo et Falcon sautèrent dans l’arène, déchargeant leurs armes sur plusieurs des hommes qui leurs barraient le passage pour les empêcher d’accéder à l’autel.  

 

Sous l’effet de la surprise, Bridget avait alors reculé de plusieurs pas et profité du chaos qui régnait pour filer en douce avec Aaron, pendant que Ryo et Falcon atteignaient avec beaucoup de difficultés et sous une pluie de torches les deux prisonniers.  

Les deux tables prenaient feu petit à petit, et c’est à temps que Ryo enleva les sangles qui retenaient son amour captive et la prit dans ses bras, au moment où un flambeau été propulsé juste au-dessus d’elle. Elle s’accrocha de toutes ses forces à lui et plongea sa tête au creux de son épaule. Il sentait qu’elle tremblait et ne comptait de toutes façons pas la lâcher.  

 

Falcon s’était occupé de délivrer le Président, lui aussi sain et sauf. La prêtresse eut un sort beaucoup moins heureux. Une des torches s’était abattue sur elle, et c’est sous ses cris de souffrance que son corps se consuma et qu’elle mourut.  

Ryo la regarda rejoindre l’enfer sans sourciller, implacable, sans la moindre pitié envers celle qui avait voulu tuer la personne la plus chère à ses yeux. C’était dans des pareils instants que Kaori sentait toute la puissance du nettoyeur, qu’elle se rendait compte combien son passé devait être chargé en atrocités en tout genre pour n’éprouver aucune émotion, même devant une telle mort. Elle n’avait pas peur de lui, non ce n’était pas ça car elle se sentait bien trop en sécurité dans ses bras, mais cette énergie si palpable qui se dégageait de lui était très impressionnante et paraissait le rendre invincible.  

 

- Il faut décamper de là au plus vite, déclara Falcon, avant que la salle ne s’embrase complètement.  

 

Ils partirent tous les quatre, plusieurs fidèles sur leurs talons. Falcon s’arrêta et se retourna pour leur faire face, tirant avec son bazooka. Le tir fit trembler les murs il virent l’autel s’effondrer.  

 

- Le temple s’écroule, s’écria Ryo, dépêchons-nous !  

 

Ils se précipitèrent le long des couloirs sinueux. Ryo qui avait déposé Kaori pour s’enfuir plus vite, la tenait néanmoins fermement par la main. Les murs tombaient derrière leurs pas. C’est à bout de souffle qu’ils arrivèrent derrière la chute d’eau et sautèrent vivement de l’autre côté. Il faisait nuit, mais la pleine lune ainsi que les étoiles leurs offraient une éclatante lumière.  

 

Kaori, s’arrêta alors, pour reprendre son souffle  

- Dépêche-toi, voyons ! Tu admireras le paysage plus tard ! lui fit Ryo en la tirant énergiquement. Ils vont nous rattraper.  

- De ce côté-là, rétorqua Falcon, je crois que nous sommes tranquille. Nous sommes certainement les seuls survivants. Le temple s’est complètement effondré. Nous devrions plutôt craindre un éboulement de terrain.  

 

Ils rejoignirent le petit pont de bois et passèrent de l’autre côté des chutes d’eau. Ils reprirent leur véhicule et s’éloignèrent à vive allure.  

 

Dans la voiture qui les ramenait à l’orphelinat, personne ne parlait. Le pire avait été évité de justesse. La prêtresse avait participé à sa propre perte, mais chacun avait en mémoire la fuite des deux criminels que sont Aaron et Bridget. Les deux nettoyeurs, trop occupés à protéger Kaori et le Président n’avaient malheureusement pas pu les en empêcher. C’est alors que le Président déclara :  

 

- Je ne saurais jamais comment vous remercier Monsieur Saëba, ainsi que vous, Monsieur Falcon, pour nous avoir retrouvés et sauvés la vie. Je vous en suis totalement reconnaissant. Vous pouvez me demandez tout ce que vous souhaitez et vous l’obtiendrez. Je vous en donne ma parole !  

 

- Le plus important, c’est que tous les enfants trouvent refuge dans un véritable orphelinat , avec des personnes compétentes pour les entourer, et puissent avoir également le droit de retourner dans une véritable école, répondit Ryo. Kaori et moi ne repartirons que lorsque nous serons sûrs que ces dispositions se mettront en place.  

 

- Nous en avons déjà discuté lorsque vous étiez venu me voir il me semble, et je vous avais promis que tout ceci se ferait dans les meilleurs délais. Vous n’avez pas d’autres exigences ?  

 

- Si, j’en ai une, qui regarde les deux enfants Tiébélé et Nakou. Notre souhait serait qu’ils soient adoptés dans une seule et même famille, il en va de soit, avant notre départ. Mais attention, je veux qu’ils rentrent dans une famille prête à les accueillir correctement et qui aime les enfants. De toutes façons, je me rendrais personnellement chez ces gens pour vérifier si les deux enfants y seront vraiment heureux.  

 

En entendant ces mots, Kaori fut submergée de bonheur et regarda son homme avec des yeux remplis d’admiration. Son côté nettoyeur s’était effacé et laissait place à quelqu’un de profondément humain.  

 

- Je m’inquiète maintenant pour mon pays, reprit le Président. Lors de mon enlèvement, il y avait déjà des sévères affrontements, pourvu que ma garde ait eu raison des rebelles.  

 

- Les tirs avaient cessé en fin de journée et votre armée semblait sortir vainqueur de ce combat, lui répondit Ryo. Restez optimiste. Nous étions plus nombreux qu’eux. Votre pays ne devrait plus tarder à retrouver la paix.  

 

- Tu oublies Aaron et Bridget, lança Kaori, ils se sont échappés du temple. Ne crois-tu pas qu’ils pourraient revenir à l’attaque ?  

 

- Pas dans l’immédiat, intervint Falcon, ils n’auront jamais le temps de remonter une armée. Et puis, au moindre coup bas, cette fois-ci, on ne les ratera pas, n’est-ce pas Ryo ?  

 

Ce dernier acquiesça d’un hochement de tête. Il était clair qu’il mourrait d’envie de revoir ces deux-là pour tout ce mal qu’ils avaient répandu dans le pays, pour tous ces hommes morts par leur faute, pour tous ces enfants orphelins, mais aussi et surtout, pour le mal qu’ils avaient fait à sa partenaire. Il était convaincu qu’Aaron et Bridget ne tarderaient pas à se montrer : trop psychopathes pour rester dans l’ombre, leur désir de vengeance serait plus fort que tout et tant qu’ils seraient encore en vie, Ryo ne baisserait pas sa garde.  

 

Ils atteignirent enfin la capitale. Les rues étaient calmes et désertées de tout vie humaine, plusieurs maisons brûlaient encore. Une ambulance circulait encore à la recherche de survivants. Falcon ramena le Président devant sa vaste demeure qui, fort heureusement n’avait pas été touchée. Il descendit de la voiture et remercia une dernière fois ses sauveurs et en leur disant qu’ils seraient toujours les bienvenus chez lui. Sa femme et ses enfants sortirent en pleurs de sa maison, tout heureux qu’ils étaient de le retrouver sain et sauf.  

 

Puis, ils arrivèrent devant l’orphelinat. Kaori, Ryo et Falcon s’inquiétaient pour les enfants et espéraient qu’il n’y avait pas eu de problèmes en leur absence. Les gardes n’étaient plus là et les pièges que Falcon avait tendu semblaient avoir servi. Le véhicule rentra doucement dans la cour. Mick les accueillit alors avec un large sourire.  

Kaori sauta à terre et courut vers lui, heureuse de le retrouver, sous l’œil plus que jaloux de Ryo.  

 

- Kaori, mon amour, ce que tu m’as manqué !  

- Ne commence pas Mick, ou sinon, c’est la massue ! Dis-moi plutôt comment vont les enfants. Est-ce que tout s’est bien passé ?  

- Oui, tout le monde va bien, calme-toi. Nous sommes remontés du sous-sol au début de la nuit, lorsque la guérilla avait définitivement cessé. Les enfants ont pensé que c’était un jeu. Tiébélé et Nakou n’ont pas cessé de penser à vous. Lorsqu’ils vous verront demain, ils seront fous de joie, c’est certain. Tout le monde dort et vous devriez en faire autant. Vous devez être exténués !  

 

Mick et Falcon prirent la chambre d’Aaron et Bridget. Ryo et Kaori se dirigèrent vers la leur. Il lui ouvrit la porte et, sitôt à l’intérieur il la prit dans ses bras, la serrant très fort contre lui. Kaori ne bougea pas. Aucun des deux ne parla, les mots étant superflus. Ils étaient simplement heureux d’être encore en vie pour pouvoir profiter au maximum de leur nouvelle relation.  

 

Fallait-il vraiment que tout soit toujours aussi compliqué ? Fallait-il tout connaître, tout vivre, tout endurer pour pouvoir prétendre à un bonheur sans failles ?  

Mais tous les deux savaient qu’il n’y avait rien de mieux dans ce monde que cet amour absolu qu’ils avaient l’un pour l’autre, et qu’importaient les obstacles, ils les franchiraient autant de fois qu’il le faudrait, et rien ni personne n’arriveraient jamais à les séparer.  

 

Après une bonne douche, ils rapprochèrent leurs deux lits, enlevèrent le drap blanc que Kaori avait placé dès leur arrivée pour conserver sa part d’intimité, et ajustèrent les moustiquaires.  

Elle posa sa tête sur son torse et respira profondément. Elle se sentait apaisée. Ryo la recouvra d’un bras et caressa ses cheveux. Les dernières heures qu’elle avait passées avaient du être atroce, mais il préférait ne pas lui poser de questions pour ce soir. Ils s’endormirent ainsi, exténués par cette trop longue journée.  

 

 


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