Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: saintoise

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 21 chapitres

Publiée: 18-02-06

Mise à jour: 16-08-06

 

Commentaires: 267 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Qui n'a jamais eu envie de partir vers un pays lointain, avec pour seul bagage, l'amour qu'on a tout au fond de soi ? La vie n'est rien sans le sourire d'un enfant. Kaori et Ryo en feront l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le soleil d'Afrique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sous le soleil d'Afrique

 

Chapitre 7 :: Rencontre avec le Président et première menace

Publiée: 01-04-06 - Mise à jour: 01-04-06

Commentaires: Bonjour tout le monde. Voici mon nouveau chapitre. Merci du fond du coeur à toutes mes fidèles revieweuses. Bonne lecture.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

Pendant ce temps, Kaori s’était réveillée. Elle lézardait dans son lit et se demandait si ce qu’elle avait vécu cette nuit s’était réellement passé. Ses joues s’empourprèrent aux souvenirs des caresses de Ryo sur son corps. Elle s’en voulait de s’être braquée et se trouvait trop nulle.  

Elle n’avait pas du tout envie de se lever et aurait ainsi rêvasser toute la matinée, si deux petits mômes qu’elle connaissait bien maintenant n’avaient pas ouvert la porte de sa chambre avec fracas.  

- Moins de bruit voyons, leur dit-elle, vous allez réveiller le monstre qui dort juste à côté. Vous avez bien dormi tous les deux ?  

- Oui, dit Nakou en hochant la tête, mais y a personne qui dort à côté.  

- Comment ça, fit Kaori en se levant d’un bon de son lit et en regardant la couche de Ryo vide. Mais oui, vous avez raison, il s’est déjà levé ! Il a du partir tôt pour se rendre chez le Président.  

- Il va arriver à le persuader de ne pas nous faire adopter par ces familles ? demanda Tiébélé d’un air anxieux.  

- Il a intérêt, lui répondit la jeune femme, mais j’ai confiance en lui, et vous devriez en faire autant et ne plus avoir peur de quoi que ce soit.  

 

 

Les murs de la salle d’attente où se trouvait Ryo étaient parsemés de photos d’Afrique. Il regardait tour à tour ces mélanges de couleurs vives. Il ne comprenait pas pourquoi ce pays déjà si pauvre et pourtant si riche humainement, devait de surcroît affronter la démence de ce fou à lier Aaron Williams. Et tous ces hommes qui tuaient pour lui, ne voyaient-il pas que leur pays déjà dans la misère aurait du mal à se relever après autant de sang versé par tous ces massacres ? Tous ces hommes, ces femmes, ces enfants décimés pour le pouvoir. Ryo serra les poings. Il ne laissera pas Aaron mettre son plan à exécution. Il ne partira pas du Burkina en laissant tous ces orphelins derrière lui, dans le chaos le plus absolu.  

La petite porte par laquelle avait disparu le domestique s’ouvrit et ce dernier rentra.  

- Monsieur le Président va vous recevoir. Si vous voulez bien me suivre ?  

Ryo hocha la tête en signe d’approbation et le suivit jusqu’au bureau de son hôte.  

 

Le Président était un homme d’une petite stature et plutôt rondouillard sans beaucoup de cheveux. Mais son visage respirait la bonté et la gentillesse. Il reçut Ryo avec une bonne poignée de mains. Il fut tout de suite impressionné par l’étrange charisme qui provenait de son visiteur et était curieux de savoir ce que cet homme avait à lui dire.  

- Monsieur Saëba de l’association « Tout pour un Enfant », c’est ça ? J’ai plus l’habitude de m’entretenir avec Monsieur Williams. En quoi puis-je vous être utile ?  

- Monsieur le Président, j’ai peur que ce que j’ai à vous apprendre ne vous surprenne.  

- Asseyons-nous voulez-vous ? proposa-t-il  

- Bien, commença Ryo, Monsieur Aaron a quitté l’association hier soir.  

Devant l’air surpris du Président, Ryo commença son récit depuis sa récente arrivée avec Kaori au Burkina Faso pour s’occuper des enfants de l’orphelinat construit en urgence. Il lui détailla les comportements anormaux d’Aaron Williams et de Bridget Sharps face à la détresse des enfants.  

- Monsieur Williams souhaitait faire adopter deux gosses aujourd’hui même et je souhaiterai que vous interrompiez cette procédure parce que ces deux enfants sont frères et sœurs et devraient faire partis de famille différente. Et il n’est pas concevable de les séparer, j’espère que vous me comprenez.  

- Tout à fait Monsieur Saëba, et ce que vous me dîtes-là sur Monsieur Williams me choque. J’avais entièrement confiance en lui et si j’avais su que ces deux enfants étaient de la même famille, je n’aurais jamais accepté cette demande d’adoption. Je suis surpris en effet, parce que cet homme me semblait pourtant droit. Vous dîtes qu’il a quitté l’association depuis votre querelle d’hier soir ? C’est bien étrange de sa part. Je le croyais complètement impliqué dans cette association. Je vais tout de suite arrêter la procédure d’adoption de ces deux enfants.  

 

Le Président attrapa le combiné de son téléphone et composa un numéro.  

 

- Oui, bonjour, ici Le Président. Veuillez interrompre la procédure d’adoption de Tiébélé et de Nakou Combo sur le champ… Ils sont frère et sœur. Nous leur trouverons une famille qui veuille bien les adopter tous les deux ensemble ultérieurement. Prévenez également les familles qui s’attendaient à les recevoir aujourd’hui. Merci.  

Puis il raccrocha.  

 

- Et voilà, dit-il à Ryo d’un air satisfait et soulagé, c’est réglé. C’est honorable de votre part d’avoir fait cette démarche Monsieur Saëba. Nous aurions donc besoin d’un nouveau chef pour cette association qui veuille bien s’occuper du budget, des adoptions, des arrivées d’enfants, du recrutement de bénévoles, et je pense que vous feriez parfaitement l’affaire.  

- Vous savez, répondit Ryo gêné par tant de confiance venant du Président, je ne compte pas rester indéfiniment en Afrique.  

- Je sais, je sais, mais je vous confie ce poste en attendant de trouver quelqu’un qui pourra entièrement se consacrer à cet orphelinat. Dès que cette guerre sera finie, je compte construire un grand orphelinat pour tous ces enfants avec beaucoup plus de moyens et du personnel qualifié. En attendant, c’est toujours un endroit sous la protection du Gouvernement.  

- A propos de cette guerre Monsieur Le Président, intervint Ryo, Je me permets de vous prévenir qu’elle va bientôt remonter jusqu’à Ouagadougou. Pensez-vous être prêts à défendre la capitale ?  

- Pourquoi pensez-vous que ces émeutes arriveront jusqu’ici. Il est vrai que nous n’arrivons pas à arrêter ces rebelles qui sont de plus en plus nombreux, mais les choses se calmeront vite, croyez-moi  

- Ce sont plus que de simples émeutes. Ecoutez-moi, reprit Ryo en regardant le Président droit dans les yeux, vous êtes en danger. J’ai fait mes propres recherches sur Aaron Williams ainsi que sur Bridget Sharps et ils veulent le contrôle total de votre pays. Monsieur Williams est un ancien prisonnier qui voulait être gouverneur de l’Etat de Washington en Amérique, et pour y arriver, il a commis une série de meurtre.  

- Mais d’où tenez-vous ces renseignements ? s’étonna Le Président.  

- J’ai des contacts dans le milieu de la Police. Je ne sais pas où ils se cachent actuellement pour préparer leur plan diabolique mais ce sont eux qui tirent les ficelles de toutes cette guérilla qui va bientôt remonter jusqu’à vous. Vous devriez dores et déjà mettre votre armée sur le coup pour vous protéger vous, ainsi que tous les habitants. Ce sont des malades. De plus, permettez-moi d’autoriser la venue d’une armée militaire supplémentaire sur vos terres dès que le besoin s’en fera sentir. Il faudra sûrement renforcer la protection, j’espère que vous me comprenez et que votre réponse sera favorable.  

 

Un frisson de peur gagna Le Président. Il voyait bien que l’homme assis en face de lui ne rigolait pas et était au contraire plus que sérieux. Le regard de Ryo s’était assombri en prononçant ces dernières paroles, et le Président semblait y voir tout le danger qui l’attendait et fit alors entièrement confiance à cet homme. Il donna son accord d’un signe de tête.  

 

Ryo se leva de son siège et annonça au Président avant de partir :  

- Vous avez de la chance que je me sois rendu au Burkina Faso (nda : quelle modestie !) (ndb : tu m’étonnes ! comment il fait pour pas s’étouffer avec ? mdr). N’hésitez pas à me contacter à l’orphelinat dès que vous soupçonnerez quelque chose d’anormal. Je vous tiendrai informé si une armée devrait rentrer sur le territoire burkinabé.  

- Vous êtes un garde du corps ? s’enquit le Président.  

- En quelque sorte, répliqua Ryo tout en se dirigeant vers la sortie. Je vous remercie Monsieur le Président d’avoir bien voulu me recevoir. A très bientôt sûrement.  

- C’est moi qui vous remercie. Au revoir Monsieur Saëba.  

Ryo avait franchi le seuil de la porte.  

 

- Ce que cet homme est étrange, pensa le Président.  

Il préparerait sa garde pour sa protection et décida de convoquer tous ses ministres pour les informer de la guerre qui s’organisait. Une partie de son armée étant déjà sur le terrain, il ne lui restait que très peu d’hommes pour assurer la sécurité de la capitale. Cela n’allait pas être une partie de plaisir.  

 

Ryo regagna l’orphelinat. Il mit plus d’une heure à arriver à destination. Les rues étaient bombées de monde et le taxi-brousse qu’il avait emprunté était chargé à bloc. Il se demandait même comment il faisait encore pour rouler. L’autocar s’arrêtait n’importe où pour prendre des gens chargés comme des mulets. L’air à l’intérieur y était irrespirable. Il dut user d’une grande patience pour pouvoir en descendre.  

 

 

La matinée était déjà bien entamée à l’orphelinat et les choses avaient repris leurs cours lorsque Ryo y pénétra. De la classe de Kaori, on entendait les enfants chanter gaiement. Il se dirigea vers sa chambre pour se détendre un peu. Il sortit les clés de sa poche et vit que la porte était entrouverte. Persuadé que Kaori n’avait pas pu omettre de la fermer, il la poussa doucement.  

Une grande pagaille régnait dans la petite pièce. Ses bagages avaient été fouillés mais leurs armes étaient toujours à la même place, sous son matelas. De l’autre côté, les valises de Kaori étaient elles aussi défaites et ses tenues étaient éparpillées par terre. Mais un masque étrange en bois, posé sur son lit attira son attention. Il avait déjà vu ce masque-là quelque part. Il fronça les sourcils et se rappela : c’était sur le marché de Ouagadougou.  

 

- Ce masque, c’est le masque de la mort ! pensa-t-il tout haut.  

 

Quelqu’un avait forcé la serrure de leur chambre et avait cherché des renseignements sur le couple. Le message était clair dans l’esprit du nettoyeur. Kaori était en danger et cette personne qui les menaçait ne pouvait être qu’Aaron. Ce psychopathe voulait se venger d’eux et comptait s’attaquer plus particulièrement à Kaori. Ryo blémit sous la colère. Quiconque osait menacer sa partenaire, aurait à subir les foudres du nettoyeur et serait certainement châtier très sévèrement.  

Il devait absolument révéler à sa partenaire tout ce qu’il avait appris au sujet d’Aaron et de Bridget, et le plus tôt serait le mieux. Il rangea le désordre et décida de ne rien dire à Kaori au sujet de cette visite inopportune ainsi que du masque laissé sur son lit pour ne pas l’effrayer. Lorsqu’il regroupa les vêtements de Kaori, ses doigts effleurèrent une petite culotte toute en dentelle blanche et, c’est avec un rictus pervers sur les lèvres qu’il contempla le sous-vêtement. Il était tellement occupé à saliver devant le minuscule bout de tissu qu’il n’aperçut pas Kaori qui était rentrée et l’observait furieusement :  

 

- Non mais ça va pas ! On peut savoir ce qui te prend ? Tu ne changeras donc jamais hein ?  

Elle lui attrapa le cou sauvagement et le tordit dans tous les sens.  

- Alors ! Tu as fini de fouiller ma valise ? Je vais t’apprendre moi à respecter les affaires d’une femme !  

Le sang n’arrivait plus jusqu’à la tête de Ryo et ce dernier était tout blanc.  

- Tu te trompes, je te jure, parvint-il à articuler. (ndb : pour une fois qu’il ne ment pas…)  

- Tu as raison, prends-moi en plus pour une idiote !  

Excédée par le comportement de son partenaire, elle le lâcha et sortit fâchée de la chambre.  

« Quel crétin, pensait Kaori, en moins d’une minute il a gâché les merveilleux moments qu’on a passé ensemble la nuit dernière ».  

 

L’après-midi de cette journée était consacré à une visite à la mare aux crocodiles sacrés de Bazoulé, à 30 km de la capitale. Des célèbres personnalités se rendaient souvent près de ces sauriens pour se ressourcer. Kaori avait hâte de découvrir cet endroit protégé. Elle avait du mal à croire que des crocodiles pouvaient être inoffensifs. La classe s’était finie plus tôt ce matin-là, c’est ainsi qu’elle avait surpris Ryo le nez dans ses sous-vêtements. Encore rouge de colère, elle décida d’aller faire un tour dans la ville. Elle n’en n’avait encore jamais eu l’occasion. Elle s’apprêtait à sortir du campement protégé par des gardes quand une main l’attrapa.  

- Non attends-moi, ne sors pas toute seule.  

Ryo l’avait très vite rejoint.  

- Non laisse-moi, j’ai besoin de prendre l’air.  

- Je suis désolé pour tout à l’heure, je t’assure, s’excusa Ryo. Ne fais pas l’idiote, les rues ne sont pas sûres du tout dans la capitale et je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose. Ou bien je pars avec toi, ou bien tu restes ici, à toi de voir !  

 

Ryo se montrait intransigeant et ses mots avaient résonné comme un ordre qui ne laissait place à aucun échappatoire. Kaori remarqua l’inquiétude de son partenaire.  

- Mais, qu’est-ce qui se passe ? lui demanda-t-elle.  

- Rentrons, je vais tout t’expliquer.  

 

La tenant toujours fermement par la main, il l’emmena jusqu’à leur chambre. Une fois à l’intérieur, il vérifia que personne n’allait écouter leur conversation et ferma la porte.  

- J’ai des informations concernant Aaron et Bridget, lui dit doucement Ryo afin que ses renseignements ne s’ébruitent pas.  

Il lui raconta les informations que Saëko lui avait livré et lui tendit sa nouvelle arme qu’il avait acheté dans la capitale.  

- On ne sait jamais tu peux en avoir besoin, fit Ryo. Tu comprends, la bataille ne fait que commencer. Lorsqu’ils seront dans la capitale, il faudra faire face. Saëko devrait nous faire parvenir des milliers d’hommes en renfort. La situation est critique. De plus, nous pensons qu’ils en auront à la vie du Président. Je demanderai également à Mick et Falcon de nous rejoindre dès que le moment sera venu.  

 

Kaori écoutait bouche-bée, assise sur le lit de Ryo  

 

- C’est incroyable, fit-elle perdue dans ses pensées, comment Aaron a-t-il fait pour prendre la place de l’ancien Président de l’association ?  

- N’oublie pas que c’est un dangereux psychopathe, il peut rentrer dans la peau de n’importe quel personnage.  

- Et toi, tu l’avais senti depuis le début qu’il n’était pas sincère, n’est-ce pas ?  

Ryo hocha la tête.  

- Et moi, je n’ai rien vu venir ! dit Kaori dépitée, décidément, je ne m’améliorerai jamais.  

Ryo posa sa main sur la sienne. Ce contact pourtant si simple suffit à la faire rougir.  

- Tu t’es opposée à Bridget Sharps lorsqu’elle était méchante avec les enfants, et ça c’est déjà un très bon pressentiment. Et puis, la bonne nouvelle, c’est que Tiébélé et Nakou ne seront pas séparés.  

- Oh Ryo, c’est magnifique, je suis si contente. Je te remercie d’avoir fait ça pour eux.  

 

Pour en finir avec cette discussion, Ryo approcha son visage de celui de Kaori et déposa un baiser sur ses lèvres. Cramoisie et ne sachant plus du tout où se mettre Kaori se leva d’un bond et bafouilla une excuse bidon pour s’enfuir en courant de cette chambre où son cœur s’affolait encore une fois. Elle avait énormément de mal à maîtriser ses émotions et ne voulait pas que Ryo devine son malaise. Elle fit mine d’ouvrir la porte mais le nettoyeur, debout derrière elle, la dépassant d’une tête de son imposante stature, l’arrêta dans son geste et la referma lentement. Elle n’osa pas se retourner.  

- Kaori, fit-il, regarde-moi.  

Timidement, elle se retourna et le regarda dans les yeux.  

- N’aie pas peur de moi, je t’en prie.  

- Je n’ai pas peur, répondit-elle.  

 

Mais sa voix qui tremblait trahissait ses dires. Ryo s’approcha alors d’elle mais elle recula d’un pas comme si elle ne pouvait pas lui faire face. Elle ne savait pas elle-même pourquoi elle réagissait ainsi, mais ce qu’elle ressentait à ce moment-là était si fort qu’elle sentait ses jambes se dérober sous elle. Sa tête tourbillonna et elle se mit à vaciller. Et puis, c’est la pièce toute entière qui tourna. Son visage rosé devint livide et elle sentit tout son corps s’engourdir, puis le noir total. Elle tomba inconsciente dans les bras de Ryo.  

 

 


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