Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: leeloo

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 45 chapters

Published: 04-03-04

Last update: 19-10-07

 

Comments: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Chapter 8 :: Chapitre 8

Published: 01-04-04 - Last update: 18-04-05

Comments: Opppaa @ vous toutes et tous ! Voilà le chapitre 8, tant attendu par certaine d'entre vous !Ouii... je sais je suis vilaine, j'arrête mes chapitres juste au moment fatidique, loll mais c'est normal ! C'est comme ça qu'on fait durer le plaisir :-) En tout les cas, j'espère que ce chapitre vous plaira autant que les autres ! Y a intérêt, paske cette fics est encore biiiennn longue, et vous n'êtes pas au bout de vos surprises ;-)... allez, j'arrête là les blabla, je vous laisse lire ! Un grand grand merci à Sophie, Miyukichan, Natsu et Indya pour leurs reviews !!! ;-) Merci de me soutenir ! Kiss kiss !

 


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Ryo passa la totalité de son appartement au peigne fin. Il espéra détecter quelques indices, mais rien. Rien ne laissait supposer que c’était un enlèvement. Mais il n’écarta pas cette possibilité pour le moment. Il préféra en être sur. Il décida donc de parcourir le quartier, questionnant chaque passant, accompagné de la photographie de Kaori, juste au cas où. Il passa en revu les moindres recoins de Shinjuku. Miki et Falcon, plus ou mois au courant de son doute, s’étaient mis à la tâche eux aussi. Ils fermèrent le café, pour le reste de la journée. Falcon parcourut le bord de mer tandis que Miki passa au travail d’Eriko. Ryo retéléphona ensuite à Saeko, afin de tout lui expliquer. Celle-ci commença immédiatement les recherches. Il tenta également de téléphoner à Iyumi… peut-être savait-elle quelque chose, par un hasard plus que miraculeux ! Il tenta le tout pour le tout. Mais non, rien… et il s’en était largement douté.  

 

-Où es-tu, Kaori ? demanda-t-il tout haut, faisant retourner sur lui quelques passants.  

 

Il décida de rentrer à l’appartement afin de s’assurer qu’elle ne s’y trouvait pas. Si c’était le cas, il réfléchirait… Il n’aurai plus que ça à faire, de toute façon.  

Quelques minutes plus tard, il arriva en bas de l’immeuble… aucune lumière donc pas de présence. Mais l’angoisse était bien là, elle. Il entra et monta rapidement. Chez lui, il ne constata rien de particulier, malheureusement…  

Réfléchissons, réfléchissons… mais réfléchir à quoi, finalement ? Il n’y avait pas l’ombre d’une preuve. Pas un mot non plus, hélas. Il consulta son répondeur… rien, également… Il s’assit lourdement sur un fauteuil. Il resta là. Dans le silence inhabituelle de l’endroit. Il se mit à l’imaginer… entrer comme une furie dans la pièce, une massue gigantesque plantée dans ses petites mains… il sourit et constata soudain que ça lui manquait…  

 

«tssss… imbécile… se dit-il, tu ne sais vraiment pas ce que tu veux… elle, elle est parfaite et toi tu es plus qu’imparfait. Tu as voulu la faire partir tout simplement parce que tu ne la mérite pas…»  

 

Il grogna et enfoui sa tête dans un coussin quand le téléphone sonna. Il se leva hâtivement et décrocha…  

 

-Oui, allo ?  

 

-Salut Ryo, c’est moi, Eriko…  

 

-Ah, salut Eriko…  

 

-J’ai appris la nouvelle, déclara-t-elle, accablée. Comme je l’ai dit à Miki, je ne l’ai pas vu, moi non plus. Je lui ai juste téléphoné dimanche. Ce jour là, elle m’a dit qu’elle viendrait certainement à l’enterrement…  

 

-Oui… elle est bien venue. Mais elle est partie précipitamment ce jour là… parce que tout ne s’est pas très bien passé…  

 

-Pas bien passé ? questionna-t-elle, perplexe.  

 

-Non… je t’expliquerai ça plus tard…  

 

-D’accord… déclara-t-elle simplement, avant de changer de sujet. Tu as demandé à Mick et Kasue ? Peut-être savent-ils quelque chose ?  

 

-Arf, zut, je les avais oubliés… je vais les appeler… je te rappel plus tard.  

 

-Très bien, j’attends ton coup de fil.  

 

Il raccrocha et reprit le combiné afin de composer le numéro du couple, mais la sonnerie de l’entrée retentit. La porte s’ouvrit sur Miki et Falcon… Il ne leur laissa presque pas le temps de franchir le seuil, qu’il les questionna impatiemment :  

 

-Alors ? Du nouveau ?  

 

-Non… malheureusement… répondit Miki, épuisée. Ni Falcon, ni moi… et pourtant, on a cherché… Eriko m’a dit qu’elle allait te passer un coup de fil…  

 

-C’est bon, c’est fait… répondit-il. Asseyez vous… moi en attendant, je vais essayer de téléphoner à Mick.  

 

Il s’exécuta. Il tomba sur Kasue et lui expliqua la situation. Comme il s’y attendait, elle ne savait rien, non plus. Au loin, il entendait Mick protester car il avait entendu plus ou moins qu’ils parlaient de Kaori…  

 

-Hein ? Quoi ? Kaori à quoi ? Réponds moi, Kasue ! questionna-t-il, affolé.  

 

-Roooo, Miiiick… lâche ça ! Tu vois bien que je parle… arrête ! cria Kasue en empêchant son compagnon de lui arracher le combiné des mains.  

 

-Donne moi ça !  

 

-Naaaann !!!! mais…  

 

-Arfff… déclara Ryo, dépité (corbeaux, kwac…. Kwac…) c’est pas vrai… voilà qu’il s’y met, lui maintenant… fallait s’en douter. Dit lui que c’est pas le moment !... Kasue ?! Tu es là ?  

 

-Donne moi ça, vite ! Je te préviens, je vais te mordre ! menaça-t-il.  

 

-Maiiiis… Ne touche pas ce téléphone ! se défendit-elle.  

 

-Ryo ?! Ryo ?! Qu’est-ce que tu lui as encore fait ? Tu vas voir !!! Espèce de… !!!  

 

SBOOOMMMM  

 

Ryo décolla instantanément son oreille du combiné et se frotta énergiquement celle-ci. Il ne s’avait pas ce que c’était ce bruit, mais ça a du lui faire mal… il soupira, compatissant…  

 

-Voilà !!! Ca t’apprendra ! déclara une Kasue victorieuse. Ryo ? Tu es toujours là ?  

 

-Oui, oui… bien sûr… dit-t-il avec son fameux sourire facétieux, pour rien au monde, j’aurai raccrocher avant que tu lui mette une bonne raclée… dommage que je n’étais pas là pour le voir !  

 

Kasue ricana.  

 

-Effectivement, et je suis fière du résultat. Mais il ne va pas tarder à reprendre conscience, je crois… alors je ne vais pas rester plus longtemps. Et pour Kaori, je vais aussi commencer des recherches, de mon côté… De toute manière, c’est la seule chose que l’on peut faire…  

 

-Merci, Kasue.  

 

Il soupira et termina là sa conversation. Il alla retrouver Miki et Falcon. Heureusement qu’ils étaient là, avec lui, aujourd’hui. A eux trois, ils chasseraient peut-être leurs idées noires. Il s’assit avec eux, le moral anéanti. Mais comme à son habitude, il ne le laissait rien transparaître de son état.  

 

_____  

 

 

Deux Jours plus tard…  

20h  

Appartement de CH  

 

Ryo était posté devant son miroir. Il arborait son plus beau costume. Couleur noir, chemise bleue nuit et cravate assortie.  

 

-Voyons voir… ai-je l’air d’un assistant, comme ça ?  

 

Il se contempla sous tous les angles. Il arrangea ses boutons de manchettes.  

 

-Mouais… et si l’autre la ramène en me traitant encore une fois de secrétaire, je lui fais manger son marteau.  

 

Il ferma les boutons de sa veste et sorti au troisième coup de klaxon de l’inspectrice qui s’impatientait en bas de l’immeuble. Il grimpa dans la Porsche rouge et salua sa conductrice.  

 

-Wouah ! s’écria Saeko, satisfaite. Tu es splendide !  

 

-Merci… et je te retourne le compliment ! répliqua-t-il en contemplant celle-ci, des pieds à la tête.  

 

En effet, Saeko était plus que divine, ce soir. Elle portait une magnifique robe longue en soie d’un rouge profond. Chaussures et sac à main, évidements assortis. Autour de son cou, ainsi qu’à son poignet était accrochée une magnifique parure en or massif, sertie de grenat couleur de sang. Elle constata que Ryo les contemplait avec interrogation. Il était sur le point d’ouvrir la bouche lorsqu’elle affirma :  

 

-C’est un prêt… juste pour attirer l’attention…  

 

-Eh eh… tu n’as pas besoins de bijoux pour attirer l’attention… déclara-t-il avec sa tête lubrique.  

 

-Commence pas avec ça, idiot ! N’oubli pas que l’on recherche un voleur…  

 

Ryo sourit.  

 

-Et tu comptes servir d’appât au poisson ?  

 

-En quelque sorte… peut-être essayera-t-il de me les voler, comme ça nous serons fixés sur son identité ! Mais pas question qu’il y arrive… continua-t-elle en changeant de ton, ces bijoux sont parfaitement authentiques, ils sont hors de prix et j’ai pas envie de les abîmer…  

 

Ryo s’étrangla.  

 

-De quoi ??? Tu… tu veux dire que tu portes des… ? Mais… mais tu es complètement malade ou quoi ???  

 

Saeko rit de bon cœur devant le visage soudain blafard de celui-ci et expliqua :  

 

-Ohhh… mais ne t’affole pas ! Tu me connais, non ? Et puis, j’ai entièrement confiance en toi ! S'il essai de me les prendre, tu ne le laisseras pas faire, n’est-ce pas ? interrogea-t-elle, charmeuse.  

 

-Tu rigoles ?! Débrouille toi toute seule ! Je prends pas en charge tes bijoux, moi ! C’est ton idée !  

 

BAAAAF  

 

-Aïe ! Eh ! Ne me frappe pas en conduisant ! Tu es dangeureuuuuse !  

 

-Dis, je te signal que tu es mon secrétaire ! Donc tu fais ce que je te dis de faire, c’est comprit ? s’écria-t-elle. Tu n’as pas le choix !  

 

-Quoi ? J’ai mal entendu, là… ton quoi ?  

 

Saeko sourit bêtement et continua, confuse :  

 

-Mon… mon assistant, bien sûr !  

 

-Ah ? J’ai cru entendre autre chose, moi !  

 

-Ah, ah ! T’as mal entendu, alors…  

 

-Mouais…  

 

Ils arrivèrent enfin à destination. Au loin, se dessinait une immense bâtisse du style colonial. Un véritable petit château. Saeko ralentit et s’arrêta pour mieux la contempler…  

 

-Oh, là là, regarde moi ça… déclara-t-elle, éblouie et non mécontente de changer de sujet.  

 

-Eh bien… dit-il en imitant son interlocutrice, c’est grâce aux bénéfices de ses vols, qu’Azakura s’est procuré cette splendide propriété ?  

 

-Pas du tout. J’ai consulté les archives de la police et j’ai ressorti son dossier. J’ai appris qu’avant d’être voleur, Azakura était un riche homme d’affaire. Il travaillait dans le pétrole. Importateur plus précisément. Aussi incroyable que ça puisse paraître, Il était très respecté dans le milieu, il n’avait rien d’un voleur, au contraire, il prônait la franchise et la droiture. Il était aussi un excellent enchérisseur. En aucun cas, il se permettait de louper une vente. Passionné par l’Egypte Antiques et tout ce qui en descellait, il collectionnait sans compter… Après avoir été arrêté par la police, il fut directement mit en examen. Il était suivit par plusieurs psychiatres. Tous ont affirmés qu’il était sain de corps et d’esprit. Les vols qu’il commettait n’étaient que pure passion, selon eux. Il aimait tellement les joyaux que cela en est devenu maladif. Mais il ne revendait pas ce qu’il dérobait, non, c’était juste pour sa collection personnelle. Il a été puni pour ses crimes, mais l’argent gagné par son travail, lui est honnête… donc la propriété que tu as devant toi est légitime.  

 

-Mmh… alors il a laissé tous ses biens à sa famille, si je comprend bien… Si Katsuragi habite là, c’est peut-être qu’il est l’un de ses membres, non ?  

 

-Non, il n’a rien à voir avec les Azakura. S’il habite là, c’est simplement pour son travail. Sur son lit de mort, Azakura lui a intimement demandé de continuer les achats aux enchères, à sa place. Il tenait à compléter sa collection, même dans sa mort.  

 

-Tenace, le vieux…  

 

-Ryo, je t’en prie…  

 

-Excuse moi… murmura-t-il, penaud.  

 

-En ce qui concerne sa famille… je sais qu’il a été marié et a eu deux enfants. Deux fils, plus précisément. Et une petite fille…  

 

-Ils habitent là ?  

 

-Je sais que l’un de ses fils est parti à l’étranger, il y a fort longtemps. L’autre habite dans le nord du Japon, et la petite fille, probablement avec son père et sa mère, je ne sais pas.  

 

-Bien… de toute manière, nous serons fixés quand nous y serons.  

 

Elle lui répondit par un hochement de tête avant de redémarrer la voiture. Ils arrivèrent devant un énorme portail en fer forgé. Une camera de surveillance plantée au sommet de l’un des deux piliers qui entouraient celui-ci. Saeko descendit la vitre de son véhicule pour appuyer sur le bouton d’interphone. Après quelques secondes, une voix se fit entendre, leur demandant leurs identités.  

 

-Mademoiselle Yokohama et Monsieur Sakira. Nous sommes attendu par Monsieur Katsuragi.  

 

Sans aucune réponse, le portail s’ouvrit lentement. La Porsche franchit les portes du domaine et s’engagea au pas dans l’allée bordée de chênes. Avec ses murs blancs et ses fenêtres illuminées, la demeure brillait tel un phare dans la nuit. Devant elle, Saeko coupa le contact et elle descendit de la voiture accompagnée de Ryo. Ils gravirent les trois marches du perron. Deux grosses lanternes entouraient l’imposante porte d’entrée. Sans même leur laisser le temps de sonner, un frêle petit homme leur ouvrit et les invita à entrer… 

 


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