Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: leeloo

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 45 chapters

Published: 04-03-04

Last update: 19-10-07

 

Comments: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Chapter 19 :: Chapitre 19

Published: 18-06-04 - Last update: 19-04-05

Comments: Kikoo mes anges^^ lollll merci pour vos reviews mes chéries (bon kei, tu feras partis de mes chéries loll ta po le choix) !!! Vous me faite mourir de rire^^ loll Merci ma Aya (bomb a head^^), ma Tamia, mon Keitaro( chiiiiii^^), ma Natsu, ma Kary, ma sek (miroir^^), ma kairi (fermière^^), ma Mopsime (je vais réfléchir à une éventuelle prescription de ma fics loll), ma Ginie (bisous à ton magnifique ti ange^^) et ma Littlebee ! (^_~) Ca fait du bien de savoir que ça vous plait ! C'est dû a ma connerie génétique ! Redoubler d'un rhume ça atteint des sommets ! lolll Je vous adore et vous kiss très très fort ! Bonne lecture !^^

 


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Non loin du cat’s eye… Mick et Ryo continuaient leur course à travers les rues adjacentes du quartier. Ils coururent longtemps avant que le prédateur attrape finalement sa proie et la soulève par le col de sa veste.  

 

-Miiiiiick ! Arrêêêêête !!!! Lâche moiii !!!  

 

-Espèce de vaurien !!! Tu voulais me refiler ça ?! C’est quoi ce monstre ?! Hein ?!  

 

Mick était vraiment très en colère. La pression qu’exerçaient ses doigts autour de la nuque de Ryo laissait des traces blanches. Il ne relâcha pas sa prise pour autant. Tentant de détendre quelque peu son assaillant, Ryo s’expliqua d’une voix saccadée :  

 

-Je t’assure… elle a pas l’air comme ça… mais… mais elle est très douce et très sérieuse… maintenant lâche moi, s’il te plait…  

 

Altruiste, Mick le reposa au sol. De toute manière, user de la force face à Ryo, c’était comme posséder une selle sans cheval… ça ne servait à rien du tout, à part à calmer quelques peu ses nerfs et modérer son impulsivité.  

 

-Elle est peut-être douce, sérieuse, conciliante, aimante et tout ce que tu veux mais elle est énorme ! Où est-ce que t’as encore été pêcher ça, toi ? A l’Okinawa expo aquarium (musée océanographique) ? Et elle fait des numéros de voltige aussi ? (non, ça c’est Marineland Mick… tu t’égares…)  

 

Ryo s’adossa à la façade d’un immeuble et se fourra une main dans les cheveux…  

 

-Argh Mick… je n’en peux plus… je t’assures, j’abandonnes...  

 

Son interlocuteur haussa un sourcil.  

 

-Qu’est ce qui t’arrive ? Ressaisis toi ! Je te signal que c’est moi qui devrait me plaindre, pas toi ! Quand je pense que t’as essayé de me l’a…  

 

-Aide moi Mick… par pitiiiiier !!!!!!!!!  

 

Ryo s’était jeté aux pieds de son ami, les mains jointes. Mick l’étudia un instant. C’est vrai qu’il avait l’air mal en point. D’épaisses cernes se distinguaient nettement sous ses yeux noirs et son teint (malgré les différents masques de Mai) se rapprochait de celui d’un fantôme. Ryo lui expliqua qu’il ne dormait pas beaucoup. Depuis un mois, il passait ses heures nocturnes à guetter les faits et gestes de Mai, qui essayait en vain de le rejoindre dans son lit. Il avait tout tenté : la fuite, les pièges, les grenades, l’enfermement dans le placard, dans la salle de bain, dans les toilettes, dans la salle de tire, dans la chambre de Misaki même ! Mais rien n’empêchait la jeune femme de le poursuivre et d’arriver à sa cible… Et ce n’était pas tout, en plus de ses visites, ou plus exactement de ses harcèlements nocturnes, elle avait prit plaisir à fouiller dans ses placards, reniflant et dérobant les caleçons de celui-ci… Pauvre Ryo… évidement, il fallait l’aider, pensa Mick. Il était au bord de la fatigue et de la crise de nerf. Et comble de tout, son alter ego avait prit une sacrée dérouillée. C’était bien la première fois que Ryo était prit à son propre jeu…  

 

Mick cligna ses paupières et esquissa un rictus compatissant. Il entoura de ses mains celles de son ami.  

 

-Ryo… commença-t-il.  

 

-Mick ?  

 

-Démerde toi !  

 

Avec une tape amicale sur l’épaule de son vis-à-vis, il se retourna et partit, laissant Ryo à genoux sur le trottoir, la bouche entrouverte pour protester :  

 

-Argh… tu es cruel…  

 

-Ryouneeeeeet ?!? appela Mai non loin de là. Attendez moiiii !!! J’arriiiive !!!  

 

-Raaahhh… c’est pas vrai ! hurla-t-il. Miiick !!!! Prends moi avec toi !!!!! Miiiiick !!! Me laisse pas !!!  

 

A quelques mètres de là, sur le pas de la porte d’entrée du café, se tenaient Miki, Saeko et Falcon. Ils riaient de bon coeur devant la scène tragi-comique que leur offrait ces trois là. Cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas laissé libre court à leurs éclats de rires. Comme l’avait prévut Saeko, la vie monotone de Ryo s’était parée de quelques rayons de soleil. Car Mai, malgré ses grands airs de femme «sans gêne» qui respiraient la bonne humeur avait, sans trop le vouloir, rajouté un zest de gaieté à ce moment là, au plus grand damne de Ryo, évidement !  

 

_____  

 

Quelques heures plus tard, Ryo rentra chez lui, accompagné par Mai, bien entendu. Cette journée lui paraissait bien longue, il était fatigué. Presque la totalité de l’après midi à tenter de la fuir l’avait mit sur les rotules. A la fin, il fini par capituler. Il était près de seize heures maintenant, et Misaki n’allait pas tarder à sortir de l’école.  

 

Il jeta sa veste sur le dossier d’une chaise lorsque son regard fut interpellé par le clignotement répétitif du répondeur. Il s’approcha et enclencha la lecture du message. C’était la directrice de l’école de Misaki. Elle sollicitait sa présence dans son bureau dans la journée même. Ryo s’intrigua d’abord, il se demandait ce qu’elle pouvait bien lui vouloir, ensuite il grogna. Il concéda qu’il n’avait pas le temps pour ce genre de chose. Tout ce qu’il voulait dans la minute, c’était un bon bain chaud. Mais à l’heure actuelle, ce fameux bain était un luxe (tient, c’est pas une marque de savon ça ?), car il savait très bien que Mai ne le laisserai pas tranquille pendant ses ablutions… mais celle-ci avait entendu une partie du message et le supplia de se rendre avec elle chez la directrice. Ryo réfléchit rapidement… S’afficher en public dans l’enceinte de l’école en sa compagnie lui était tout bonnement inconcevable. Il réfuta sa demande, prétextant un douloureux mal de tête. Mais la jeune femme le menaça en s’approchant de lui dangereusement, ses mains réputées baladeuses lui frôlèrent le bas du ventre et lui provoqua un sursaut.  

 

-Me touchez paaaaaaaaaas !!!!!!! se défendit-il, une jambe en l’air pour protéger sa partie basse. C’est bon, c’est bon… on y va… continua-t-il, défaitiste, fallait juste me demander gentiment, c’est tout !!!  

 

Sous cette forme de torture, il reprit sa veste et l’enfila prestement. Mai sourit et le suivit au dehors…  

 

_____  

 

Le trajet jusqu’à l’école était de courte durée, et fort heureusement d’ailleurs, car Ryo ne pouvait en supporter d’avantage. Les bavardages incessants, les moqueries et les ricanements, il en avait plus qu’assez.  

 

Le trottoir qui longeait la façade de l’établissement était horriblement long lui… les parents d’élèves étaient nettement alignés contre la barrière qui bordait la chaussée, attendant impatiemment la sortie de leur descendance, fatigués par leur journée de travail. Soudain, les regards de ceux-ci divergèrent vers eux. Certain s’arrêtaient même de parler à leur passage, les jugeant des pieds à la tête… Ryo ne comprenait pas leurs attitudes. Certes, il était en compagnie d’une femme pas tout à fait comme les autres, d’habitudes c’était elle qu’on dévisageait et non lui… mais là, c’était le contraire… Il regarda Mai. Apparemment elle se posait les mêmes questions que lui, vu le ton qu’affichait son visage. Il lui commanda d’attendre Misaki et se fondit entre les portes du bâtiment pour disparaître de la vision de tous.  

 

Une fois à l’intérieur, il trouva la loge de la conciergerie et demanda son chemin jusqu’au bureau du proviseur. Un petit homme d’une soixantaine d’années lui indiqua la direction à suivre. Ryo le remercia et emprunta un premier couloir. Il longea une série de classe, puis une autre… de petits bancs en bois longeaient les couloirs enveloppés de mille et une couleurs. Au dessus d’eux, des portes manteaux accueillaient de touts petits manteaux douillés, des moufles et des cartables. La magie de Noël apparaissait déjà en ce mois de novembre sur les dessins que quelques élèves avaient accrochés par ci par là, avec fierté. Le monde des enfants et tout ce qui les entourait était quelque chose que Ryo n’avait jamais connu. Et pourtant il ressentit un léger pincement au cœur lorsque ses doigts frôlèrent une aquarelle déposée auprès d’un cartable, non loin de lui. Il caressa la texture de la peinture légèrement craquelée et sourit. Il releva la tête alors qu’au loin résonnaient le chant des élèves qui récitaient leur leçon… il ferma les yeux un moment, soupira et puis les rouvrit. Tant de choses s’étaient bousculés autours de lui ces derniers temps… il avait besoins de repos.  

Mais cet instant là, cet instant magique à écouter les rires mélangés au chant des enfants qui se promenaient le long des couloirs et chatouillaient ses oreilles lui fit le plus grand bien. Il aurait aimé avoir une vie comme tout à chacun… il aurait aimé connaître ce sentiment grisant d’être parent. De pouvoir contempler son reflet dans les yeux de son enfant. Le plus beau miroir du monde… le seul qui ne vous ment jamais.  

Mais s’accorder ce miracle, il ne le pouvait pas. Et la seule femme digne de le lui offrir était partie pour toujours… et cela faisait presque deux ans…  

Il se releva après un bon moment et se dirigea vers la salle où les voix des enfants chantonnaient. Là il s’arrêta devant la porte vitrée et contempla l’intérieur. De petits bambins de trois ou quatre ans à peine étaient debout, en rang. Certains se tenaient la main, d’autres se bousculaient et puis d’autres encore étaient sages et écoutaient patiemment leur maîtresse. Il se rapprocha un peu plus près de la vitre et colla son visage contre celle-ci… Un petit garçon l’aperçut et le pointa du doigt.  

 

-Maîtresse ?! Qu’est-ce qu'il fait le monsieur ?  

 

La maîtresse en question, jeune et belle se retourna dans la direction de Ryo. Elle fut d’abord stupéfaite et écarquilla les yeux, ensuite un cri lui échappa. Les enfants, effrayés par le comportement de la jeune femme en firent autant. Elle referma le livre qu’elle tenait entre ses mains et s’approcha de ses élèves en les incitant à reculer au fond de la classe. La porte vitrée se mit à trembler. Elle n’allait pas tarder à voler en éclat si Ryo ne se décidait pas à calmer ses ardeurs, notamment son mokkori qui était au garde à vous. De la buée se déposait sur la vitre à chacune de ses expirations et de la bave s’écoulait de sa bouche. Il ravala derechef lorsqu’il sentit quelque chose taper sur son épaule.  

 

-Monsieur ? Excusez moi ?  

 

Il se retourna sur le vieil homme qui lui avait indiqué le chemin tout à l’heure. Cette vision lui fit l’effet d’une douche glacée et mit un bémol à son excitation.  

 

-Monsieur… continua-t-il, cordialement, vous vous êtes trompez de chemin. C’est par ici, je vous prie.  

 

Ryo grogna. Il se retourna une dernière fois sur la porte de la classe et dit adieu à la belle maîtresse avec une larme à l’oeil. Il suivit le concierge jusqu’à une petite salle d’attente au fond du couloir. Celui-ci le pria de s’asseoir en attendant que la directrice le reçoive. Quelques minutes s’écoulèrent avant que Ryo ne pénètre à l’intérieur de son bureau et s’installe en face de celle-ci. C’était une femme d’un certain age, cinquante années peut-être. Elle était de très petite taille et possédait un air un peu revêche avec son tailleur étroit et son chignon sévère.  

 

-Monsieur Saeba… commença-t-elle. Si je vous ai demandé de venir prestement aujourd’hui, c’est pour une situation que je juge assez grave…  

 

Ryo fronça les sourcils et prit le risque de croiser les bras pour se sentir plus à l’aise lorsque celle-ci ouvrit l’un de ses tiroirs et en sortit un magazine. Elle le déposa sur le bord de la table en face de Ryo qui aussitôt se pencha au dessus et manqua de s’étrangler.  

 

-Je suppose que ceci est à vous… continua-t-elle en croisant ses mains sur son bureau. Je déplore votre attitude envers votre fille, monsieur Saeba. Ce genre de lecture n’a rien à faire dans cet établissement et encore moins dans les mains innocentes de mes élèves !  

 

Ryo vira au rouge. Il fondit instantanément sur son fauteuil et voulut disparaître dans l’instant. Que pouvait-il lui répondre ? Que ceci n’était pas a lui ? Elle lui rirait au nez, pour sûr, et ne manquerait pas de sortir ses griffes et lui faire regretter l’achat de ces pages érotiques…  

 

-Mais je… je… bégaya-t-il, je ne comprends pas ce que ça fait là… j’vous assure…  

 

-Il suffit ! Et cessez de mentir pour tenter de vous disculper, je vous prie ! Misaki elle-même m’a affirmé que vous lui avez mit dans les mains ! Libre à vous de lire ce genre d’infamie, cependant, ce que je ne tolère en aucun point c’est que vous en fassiez profiter votre fille ! Quel manque de tact et d’éducation !  

 

-Mais… je…  

 

-Ne vous en déplaise ! J’ai déjà prévenu la police de votre comportement que je trouve inqualifiable, d’autant plus que Misaki en a fait découvrir son contenu à tout l’établissement, ce qui vous inculpe une seconde fois ! Nonobstant, tout ceci n’est qu’un avertissement, la prochaine fois, je vous ferais arrêter et userais de mes plus hautes relations pour vous retirez la garde de votre fille !  

 

-Mais ce n’est pas ma fiiiillle !!! hurla Ryo avant d’arracher un morceau de sa veste avec les dents. Ce n’est pas ma fiiiiiiiiiillllle !!!!!!!!!!!  

 

Cette fois-ci s’en été trop pour lui. Il se leva sans prendre congé et ouvrit la porte avec fracas. La sonnerie avait déjà sonné. Les enfants se bousculaient dans les couloirs pour aller rejoindre leurs parents qui les attendaient dehors. Ryo sortit de l’école sans prêter attention à Mai qui attendait encore la sortie de Misaki.  

 

Plus tard lorsqu’il franchit la porte de chez lui, il monta directement sur le toit et s’alluma une cigarette. Il avait besoins de fumer pour se calmer. Pourquoi Misaki lui avait-elle fait ça ? Comment avait-elle fait pour trouver l’un de ses magazines pornos, subtilement dissimulés dans les recoins de l’appartement ? Seule Kaori savait où il les cachait… elle seule. Il expira la seconde bouffée avant d’en inspirer une autre et de s’accouder à la balustrade. Voilà pourquoi tous les regards s’étaient retournés sur lui tout à l’heure. La plupart des parents devaient être au courant de cette affaire. Il toussa et se gratta la tête. La première chose à savoir c’était pourquoi Misaki avait raconté que c’était lui qui lui avait donné ce magazine. Et pour cela, il redescendit à l’appartement. Arrivé au salon il découvrit Mai, toute seule… elle pleurait. Elle lui tendit un morceau de papier qu’il lu d’une seule traite.  

 

-Qui vous a donné cela ? demanda-t-il, tout à trac.  

 

-C’est… commença-t-elle en sanglotant. C’est l’un des petits camarades de Misaki qui me l’a apporté en sortant de l’école.  

 

-Il était seul ?  

 

-Oui. Il me l’a juste donné et il s’est enfui… je n’ai pas eu le temps de lui demander quoi que se soit d'autre… ohhhh Ryo… gémit-elle en s’affalant à terre, en pleure. Je sais qui me l’a enlevé… je sais qui m’a prit mon bébé…  

 

Il s’agenouilla auprès d’elle et entoura ses épaules de ses bras. Il retourna le morceau de papier. Il s’agissait en fait d’une photographie. Il avait tout comprit…  

 

 

 


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