Chapter 23 :: Chapitre 23

Published: 16-07-04 - Last update: 20-04-05

Comments: Kikoooo @ tous^^ ! Bon, alors il fait beau, il fait chaud et mes hommes sont malades T_T... ils ont vraiment attendu le mois de juillet pour choper la crève.. fo le faire quand même... si j'en réchappe mes chers lecteurs(trices) vous pourrez me considérer comme une sainte... Sainte Leeloo paske je tiendrai du miracle... entre mon homme qui me colle dans la nuit pask'il a froid, ki m'eternu dans les cheveux et bave sur mon cousin... et mon fils ki... bah ki me bave dessus aussi, ouais ! Et ki se mouche plus dans ma main ke dans le mouchoir... arghhhh.. je veux pas être malaaaaaaaaaaaaaaade !!! :'(... vite dopage après MAJ... vi.. dopage... lolll merci à mes riviuveuses !^^:-p je cite : ma Joyce, ma Lady Gaby, ma Miyukichan, ma Mimochan, ma Mopsime, ma Kyomay, ma Lifetree, ma GAIA, ma Littlebee, ma Sek et ma Aya !!! gros big mega kisuuuuuu^^ eh vous êtes po o courant ? Pour ceux ki aime GTO, à partir du mois de septembre, c sur canal + vers 17h !!! Leeloo Joy^^ (ki cause décidément toujours trop...)@ +++

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Il fallut tout de même quelques minutes de promenade dans le jardin de la propriété pour que Ryo puisse canaliser sa colère, qu’il réussit, tant bien que mal à dissiper. Après cela, il alla rejoindre Takeniko qui l’attendait patiemment, assit tout au bout de la splendide table en bois massif qui trônait au beau milieu de la salle de repas.  

Le déjeuner commença dans le silence le plus total. Seul, le cliquetis des couverts en argents sur les plats en porcelaine faisait écho dans la pièce… Ryo n’aimait pas le climat qui embaumait l’endroit. Il était tendu et il sentait bien que son voisin voulait le questionner sur l’entretient qu’il avait eu avec sa belle fille… mais le flegme qu’exigeait son rang de bourgeois le forçait à rester noble et de ne pas être trop curieux… Ryo sourit nerveusement et reporta son regard sur Kaori qui les avait rejoint en cour de repas. Elle gardait les yeux baissés sur le contenu de son assiette, sans trop la toucher. Elle tournait et retournait un morceau de viande avec sa fourchette qu’elle eu, au bout d’un bon moment, du mal à porter à sa bouche.  

Assise face à son ancien partenaire sur la demande de son beau père, elle se sentait nerveuse et très mal à l’aise. Par chance, celui-ci décida soudain de rompre le silence. Elle soupira silencieusement, soulagée de ne plus supporter le regard du nettoyeur se fondre sur elle, par moment…  

-Monsieur Saeba… commença Takeniko, d’un ton neutre. Je voudrais régler cette histoire au plus vite, vous comprenez ? Je pense qu’il est préférable pour chacun d’entre nous de retrouver une vie normale…  

Ryo comprit parfaitement le sens de sa phrase. C’était certain, le vieil homme ne voulait pas qu’il s’éternise dans cette maison… et pour plusieurs raisons, dont une primordiale : Kaori. Takeniko n’était pas dupe, leur réaction à tous les deux dans le petit salon laissait transparaître une étrange relation. Ryo ne savait pas si elle avait parlé de sa vie passée à ses cotés… peut-être pas à son beau père, mais du moins à son époux…. Il ne savait pas du tout, et il jugea préférable de se taire pour le moment. Ce ne serait pas bon pour Kaori si sa nouvelle famille apprenait qu’elle avait été la partenaire d’un tueur à gage.  

-Très bien, concéda Ryo, sur le même ton.  

-Monsieur Saeba… je n’irai pas par quatre chemins… mon fils à été assassiné…  

Kaori se leva prestement. Sa lourde chaise grinça sur le parquet, créant une résonance stridente dans toute la pièce. Elle était soudainement devenue pâle…  

-Pardonnez moi, parvint-elle à articuler en s’éloignant de la table, j’ai… j’ai besoin de prendre l’air…  

Ryo la suivit du regard jusqu'à ce qu’elle disparaisse dans l’embrassure de la porte fenêtre qui menait au jardin. Takeniko soupira longuement et s’en voulut d’avoir été aussi catégorique dans ses propos car la jeune femme portait son petit fils, et cela assez difficilement. Elle avait déjà faillit le perdre lorsqu’elle apprit la mort tragique de son époux. Après ce choc, elle resta alité pendant plusieurs jours, attendant patiemment que son état et celui de l’enfant redeviennent stables… Ryo voulut se lever à son tour et la rejoindre dehors… sa pâleur subite ne lui plaisait pas mais Takeniko se racla la gorge comme pour lui rappeler qu’il n’était pas ici pour se préoccuper de l’état de santé de sa belle fille… Ryo se recala sur sa chaise, concédant à son tour qu’il devait rester ici et écouter ce qu’il avait à lui dire... et pour reprendre cour à la conversation il demanda :  

-Assassiné ? Vous avez des preuves de cela ?  

-Oui… affirma son interlocuteur, le regard porté sur le contenu de son verre. Mais… laissez moi reprendre depuis le début…  

Ryo acquiesça et croisa les bras sur sa poitrine tandis que son vis-à-vis se leva de sa chaise, fourra ses mains dans ses poches et avança tranquillement pour stopper son pas devant un grand buffet. Au dessus de celui-ci, une peinture. Elle représentait son fils, plus jeune que ce qu’il était sur la photographie prise avec Kaori. Celle que Ryo avait prit soin de détruire dans son accès de colère, une heure auparavant.  

-Liu recevait régulièrement des menaces de mort… continua Takeniko les yeux posés sur le tableau. Des menaces pour lui et pour sa famille. Cela faisait des années que cela durait, et cela faisait aussi partie intégrante de son métier… Tout avocats qui se respectent, reçoivent ce genre de menace. Liu avait donc pris tout cela à la légère, sans trop s’inquiéter de sa protection et celle de ses proches.  

-Il vous en avez parlé ?  

-Oui, bien sûr… mais sans trop s’attarder sur le sujet. Il ne voulait probablement pas m’inquiéter car j’aurais pris les devant pour mettre en œuvre les moyens nécessaires afin de les protéger…  

-Mhhh… je comprends… dit Ryo, le regard dans le vide…j’aimerais savoir quels genres de menaces il recevait ?  

-Cela dépendait. Parfois c’était des appels téléphoniques, d’autre fois des courriers…  

-Avez-vous gardé l’une de ses lettres ? demanda-t-il, les yeux plissés.  

-Non... malheureusement, soupira le vieil homme en revenant vers la table.  

Il s’accouda au dossier de sa chaise et continua :  

-Liu détruisait tout… messages, courriers… Comme je vous l'ai dit, il ne prêtait pas attention à tout cela. Il n’a même jamais voulut prévenir la police… malgré l’insistance de sa femme.  

Ryo sursauta. Il reçut comme un coup de couteau dans la poitrine. Décidément, jamais il ne se fera à l’idée que «la femme» dont il parlait, c’était Kaori… sa Kaori… Il eu l’impression que Takeniko remarqua son trouble et il sortit de sa torpeur. Son interlocuteur se tu l’espace d’un instant, considérant Ryo avec un regard interrogateur…  

-Que se passe-t-il entre ma belle fille et vous, monsieur Saeba ? demanda-t-il soudain.  

_____  

Malgré les flocons qui tombaient doucement et le froid qui balayait ses cheveux, Kaori resta là, à contempler ce paysage dont elle ne se lasserait jamais…  

Elle n’avait guerre envie d’entendre la discution morbide qui devait se dérouler entre Ryo et Takeniko... Elle préféra s’oxygéner d’air pur et ne plus penser à rien car depuis quelques temps, tout n’était plus très clair dans sa tête…  

Elle venait à peine de perdre son époux et quelques jours après son décès, elle apprenait que celui-ci n’était pas mort accidentellement... et pour couronner le tout, voilà que Ryo pointait le bout de son nez dans cette affaire…  

Ryo… maintenant qu’il était là, ses sentiments, qu’elle savait sûr et sincères à l’égard de son époux, n’étaient plus aussi garantis, soudainement…  

Elle marcha le long d’une allée de pins gelés par le froid, pour contourner une petite chapelle tout au bout de celle-ci. Elle poussa la lourde porte d’une main assurée et se faufila à l’intérieur. Elle frotta vigoureusement ses bras endoloris pour tenter de se réchauffer quelque peu et s’avança vers une grande stèle en marbre gris… là, elle ferma les yeux doucement et joignit ses mains sur son ventre… elle resta comme ceci un moment avant de les rouvrir et annoncer d’une voix douce :  

-Liu… je t’ai promis fidélité dans ta vie… je le serais aussi dans ta mort. Ne doute pas de moi…  

Elle mit ses derniers mots en suspens, sans doute pour mieux les prononcer, avant de reprendre sa prière…  

-…Merci de m’avoir tant donné, je te promets que je ne le gâcherai pas…  

Elle soupira longuement. C’était décidé à présent. Ryo était là, soit… et bien qu’il y reste. Elle ne s’occuperait pas de lui. Il était ici pour affaire, pas pour elle en particulier. Elle était juste «sa cliente» pour ainsi dire… et encore ! Tel qu’elle connaissait Ryo, et étant donné qu’elle était son ancienne partenaire, il ne la traiterait jamais comme une femme à part entière, et il se ferait pour sûr, un malin plaisir de le lui rappeler… même au bout de deux ans d’absence… c’était Ryo, et il ne changera jamais… jamais…  

-Ah, madame, vous êtes là !  

Kaori sursauta vivement avant de se retourner sur l’une de ses employées.  

-Madame Tohama… constata-t-elle en posant une main sur son cœur. Vous m’avez fait peur…  

-Pardonnez-moi, madame, déclara la vieille femme, confuse. Mais c’était juste pour vous prévenir que les petites sont prêtes.  

Le visage de Kaori s’illumina et son sourire effaça instantanément la frayeur qu’elle avait eu, tantôt.  

-J’arrive, déclara-t-elle en joignant le geste à la parole.  

Avant de refermer la porte de la chapelle, elle lança un dernier regard sur la tombe de son mari et murmura doucement :  

-De tout mon cœur…merci…  

_____  

Ryo posa un pied dehors. Il grelotta instantanément, mais il avait tout de même envie de prendre le frais à son tour… et surtout de revoir Kaori.  

Il avait eu du mal à se sortir des griffes de Takeniko. Ne sachant pas quoi répondre à la question du vieil homme, il lui dit tout simplement qu’il n’avait cas retourner cette demande à sa belle fille. Qu’elle sera plus amen de lui répondre… et il sortit après avoir prit congé, laissant Takeniko sans réponse.  

En revenant à la jeune femme…Il espérait la trouver dans le jardin… mais celui-ci était tellement immense et entièrement recouvert de blanc qu’il avait peur de s’y perdre. Il avança néanmoins et passa devant un petit bosquet avant de s’arrêter net. Il crû percevoir un léger bruit de pas s’avancer vers l’endroit où il se tenait. Il regarda derrière lui. Personne. Il se retourna et fit face à une petite femme âgée. Il sursauta à peine et lui sourit néanmoins, à la fois surprit et gêné par le regard interrogateur qu’elle lui offrait derrière ses lunettes cerclées.  

-Monsieur ? demanda-t-elle. Vous vous êtes perdu ?  

-Ah… euh… oui et non… en fait, je suis à la recherche de madame Takeniko… vous ne l’auriez pas vu par hasard ?  

La vieille femme sourit.  

-Oui ! Elle était avec moi à l’instant. Elle est dans la roseraie. Vous ne pouvez pas la louper… continua-t-elle en lui indiquant le chemin. Prenez juste à droite, là, continuez tout droit et vous y serez.  

-Bien. Merci… fit Ryo avant de prendre la direction indiquée.  

Facile à dire… la roseraie… comme s’il pouvait la trouver sans que les fleurs aient éclos. Heureusement qu’elle lui avait montré le chemin, car il n’était pas vraiment expert en horticulture… Il arriva donc devant celle-ci. Effectivement… cela n’avait vraiment pas l’air d’une roseraie du tout ! Ryo avait froid rien qu’à regarder le paysage… tout était verglacé, des plantes jusqu’au sol…  

-Ryo ?  

Il se retourna vivement. C’était Kaori… elle le regardait profondément, les yeux plissés, se demandant sans doute qu’est-ce qu’il faisait là.  

-Tu me cherchais ?  

Il ne répondit pas. Il n’était pas venu là pour lui parler. Il avait simplement envie d’être avec elle. Peut-être pour se rappeler autrefois, lorsqu’ils vivaient ensemble ? Il ne le savait pas vraiment… en tous les cas, le fait d’être en ce lieu, seul avec elle le rendait heureux et nerveux à la fois…  

La brise glaciale s'engouffrait dans leur vêtement et glissait sournoisement sur leur peau… mais ils n’avaient pas froid… bien au contraire. Kaori sentait toute la chaleur de son ancien partenaire fondre sur elle rien que par son regard. Elle se sentit soudain fiévreuse et décontenancé. Jamais auparavant il ne lui avait adressé un tel regard… il s’avança d’un pas. La raison voulait impérativement qu’elle recule mais son cœur lui intimait de ne pas bouger. Ne sachant pas que faire, elle ouvrit la bouche pour protester :  

-Garde tes distances avec moi, Ryo. Je t’ai déjà prévenu.  

Ryo souffla et parût surprit.  

-Je veux juste m’assurer que tu vas bien… rien de plus.  

-Je vais bien. Tu n’as pas besoin de t’approcher…  

Elle recula d’un pas, la raison ayant prit possession de son coeur et il s’arrêta net après ça. Il allait répliquer lorsqu’une voix l’interrompit :  

-Kaori… on peut y aller !  

Il se retourna sur celle-ci. C’était une jeune fille. Elle devait avoir guerre plus de quinze ans…  

-Oh… pardonnez moi… s’exclama-t-elle, gênée. Je ne voulais pas…  

-Non, laisse c’est rien Kina…la coupa-t-elle avec un léger geste de la main. Je te présente monsieur Saeba… déclara-t-elle ensuite, en se retournant sur l’intéressé. Il est ici pour affaire avec ton grand père.  

La jeune fille sourit.  

-Bonjour Monsieur Saeba. Bienvenu chez nous. Je m’appelle Kina. Je suis la première fille de Liu, l’ancien mari de Kaori… 

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