Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: leeloo

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 45 chapters

Published: 04-03-04

Last update: 19-10-07

 

Comments: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Chapter 14 :: Chapitre 14

Published: 11-05-04 - Last update: 19-04-05

Comments: Salut @ toutes et @ tous ! (^_~), voilà donc le chapitre 14, chapitre qui clôture l'affaire Azakura... et oui, on passe à autre chose maintenant^^ et non les filles, pas de Kaori à l'horizon lol que je suis méchante, je sais... mais c un mal pour un bien^^, patience ! Gros bisous à mes revieweuses^^ Miyukichan, Indya, Hatori et Ginie pour le chapitre précédent ! Sur ce, je vous souhaite une excellente lecture ! A vous les studios !

 


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Une semaine plus tard…  

 

Peu à peu, tout le monde se remettait de la terrible nouvelle que leur avait apporté Ryo. La vie, comme il l’avait dit, continuait son chemin… même sans elle. Eriko avait quitté la ville pour quelques jours, le temps de s’oxygéner l’esprit et se faire à l’idée qu’elle ne reverra jamais plus sa meilleure amie. Miki et Falcon se changeaient les idées en travaillant au café, tandis que Mick et Kasue, ne donnèrent pas signe de vie depuis ce jour.  

Malgré les protestations incessantes de Ryo, Saeko ne le quittait pas d’une semelle. Elle le suivait toute la journée et l’abandonnait à ses beuveries quotidiennes chaque nuit… Si c’était la seule façon pour lui de se changer les idées, pourquoi pas. Elle le laissait même se blottir dans les bras des femmes, sans protester. Voilà qui n’aurait certainement pas plus à Kaori… Elle le savait mais Ryo était moralement mal en point, et il lui fallait s’oublier quelque fois…  

 

_____  

 

 

Ce soir là… Ryo était de garde au musée. Une fois de plus de corvée, comme il se plaisait de le dire. Cependant, il n’était pas tout seul, un agent de Saeko était présent aussi pour assurer une relève lorsque l’un des deux prenait une pause. Quel roulement infernal, il avait hâte d’arriver au matin. Une fois son heure de répit terminée, Ryo reprit le flambeau et parcourut le musée de fond en comble. Un labyrinthe qu’il connaissait désormais par cœur, et il en avait marre de l’arpenter presque tous les jours… Maudite Saeko, pendant qu’elle se prélassait tranquillement chez elle, lui il était là… et pour elle en plus ! Jamais plus il accepterait l’un de ses travails, non, plus jamais ! Mais dans un sens, ce boulot, si ingrat soit-il lui permettait de ne pas trop broyer du noir, au moins il n’était pas tout le temps chez lui. A respirer l’odeur de la chambre de son ancienne partenaire, de s’abandonner sur son lit dont les draps n’avaient pas été changés depuis, et qui ne le seront probablement jamais. Il dormait là, à présent. C’était son nid, son repère, un endroit où il se sentait bien… mais si seul…  

Il arriva devant les escaliers qui menaient à l’étage supérieur. Il fallait qu’il fasse attention de ne pas frôler l’alarme qui se situait près de la dernière marche. A cause d’elle, son premier jour de garde fut une véritable catastrophe… en l’espace d’une demi-heure, le musée s’était transformé en quartier général de tous les commissariats et casernes de la ville. Evidement, lorsque l’on ne connaît pas les lieux, on se perd, on ne retient pas chaque endroit où se trouvent les alarmes, puis on commet des erreurs… et quelles erreurs ! Il avait réussi à surprendre un homme en pleine patrouille dans les galeries. Il n’était pas sensé savoir que ce fut le concierge du musée… il faut aussi préciser que Saeko avait «omis» de le lui présenter… Il n’eut pas trouvé d’autre moyen que de l’attaquer, et dans le noir de surcroît. Pauvre homme… il lâcha derechef la cigarette qu’il commençait à peine de fumer, laissant choir au passage l’allumette encore enflammée sur le vieux tapis qui ornait l’escalier. Il tomba à la renverse, sa tête heurtant la marche en question, ce qui déclancha l’alarme. Après cela, l’homme dévala l’escalier.  

Trop occupé à aller porter secours à celui-ci qui gisait à terre, Ryo ne remarqua pas que le tapis s’embrasait. La fumée nauséabonde qui s’en dégageait déclancha à son tour les détecteurs de fumée et alerta ainsi les pompiers…  

Comment expliquer tout cela à Saeko ? Elle ne le croira jamais…  

En effet, elle ne le cru pas du tout et ne se priva pas pour le corriger à sa manière.  

Pauvre de lui… il fallait donc qu’il fasse attention à cette satané marche.  

Il entra ensuite dans une vaste galerie qui se séparait en plusieurs petits couloirs une fois arrivé au bout. Là, il s’arrêta. Il avait entendu un bruit. Ryo avait l’ouie fine, si fine, qu’il percevait les sons mieux que quiconque (Ryo = The Sentinelle). Le bruit en question parvenait de la salle où était entreposé le fameux cœur de Cléopâtre… Il se colla aux parois et s’accroupit. Il tendit l’oreille une seconde fois avant d’avancer lentement vers le lieu en question. Il analysa parfaitement l’endroit où se dessinait une ombre bien distinct, faiblement éclairée par les quelques lumières indirectes de la vitrine qui mettaient en valeur le fameux bijou. Son voleur était là, devant lui, vêtu entièrement de noir, comme tous cambrioleurs qui se respectent. Ce voleur… son libérateur ! Il allait enfin pouvoir le pincer et quitter ce lieu maudit et morne… Effectivement, tout le monde sait qu’il détestait cet endroit, non pas seulement à cause du travail qu’il devait y accomplir, mais aussi pour l’ambiance morbide, froide et lugubre qui s’invitait chaque nuit lorsqu’il était de garde. Il en avait tout bonnement marre, et il bénissait presque l’arrivée de celui-ci…  

 

-Ahh… ! s’exclama-t-il en s’avançant vers lui, te voilà enfin… je peux te dire que tu t’es fais désirer !  

 

L’intéressé sursauta. Apparemment, il ne voyait rien car il se tourna, se retourna et contourna la vitrine à la recherche de la voix qui était sortie de nulle part … Alors Ryo alluma sa lampe de poche et la pointa au dessous de son visage.  

 

-Bouh !!!  

 

Le voleur lâcha un cri qui fit écho dans la salle. Il recula de quelques pas sans se retourner, et fut stoppé par une série de vitrines. Accolé à celles-ci, il n’osait plus bouger. Alors Ryo s’avança plus près.  

 

-Pardon de t’avoir effrayé, on ne corrige plus ces vilaines manières. Tu m’excuses ? Il faut que je fasse une dernière chose. Bouche toi les oreilles.  

 

Il dégaina son arme et tira dans une vitrine au hasard avant de pointer son revolver en direction de son interlocuteur.  

 

-L’alarme est maintenant déclenchée, la police sera là d’une minute à l’autre… en attendant enlève ton masque, monsieur le voleur au gant noir, que je vois enfin ton visage !  

 

Le voleur n’exécuta aucun mouvement. Il restait là, il ne bougeait pas d’un pouce. Il le regardait.  

 

-Faudrait-il que je l’enlève moi-même ? demanda Ryo avec moquerie.  

 

Il attendait une réponse, mais rien ne vint, le voleur ne pipait mot. Encore un peu et il se serait cru devant une des statues de marbre de ce vilain musée…  

 

-Je constate que oui…  

 

Il vida son chargeur sur la cagoule de sa victime, la déchirant par tous les endroits (oui oui, je répète que c’est Ryo, tout de même…). Celle-ci fini en lambeaux sur le parquet et dévoila enfin le visage du malfaiteur. De longs cheveux s’étendirent en cascade sur ses épaules. Tout en s’avançant, Ryo fronça les sourcils et plissa les yeux pour mieux cerner ses traits. Ils étaient délicats, doux, sublimes ! C’était une femme ! Il ne fallut que cinq centième de seconde à Ryo pour accomplir sa transformation lubrique, courir et bondir tout droit sur la demoiselle pour atterrir la tête éclatée dans les vitrines derrière celle-ci. (Hum… ce n’était pas la peine qu’il gaspille une balle pour déclancher l’alarme tout à l’heure…) La voleuse en profita pour s’échapper par les toits. Pas tout à fait remis du choc violent qu’il venait de subir, Ryo partit à sa poursuite. Ah ça non ! Il n’allait pas la lâcher ! Son voleur était là… et une femme de surcroît ! Il se sentait pousser des ailes d’un seul coup !  

 

Arrivée au sommet, suivit de près par Ryo, elle prit son élan et sauta sur le toit de l’immeuble voisin, et ainsi de suite, d’immeuble en immeuble et de toits en toits. Elle avait l’adresse d‘un chat, on aurait dit qu’elle flottait dans les airs tandis que Ryo, encore en pleine digestion de son sandwich acheté au distributeur automatique tout à l’heure, avait du mal à sauter comme un cabri… mais il arriva tout de même à la suivre jusqu’à la fin de sa course. Elle était prise au piège. Plus aucun immeuble devant elle pour la réceptionner… elle demeura dos à son chasseur qui s’arrêta à quelques pas d’elle, essoufflé. Au loin, résonnaient déjà les sirènes de police. Ricanement moqueur qui annonçait la fin de sa course. Elle ferma les yeux et sa voix s’éleva :  

 

-Bravo monsieur Sakira… vous avez gagné…  

 

Ryo sursauta. Il connaissait cette voix. Il reconnu la chevelure sombre. Elle connaissait son nom… Elle se retourna et mit un terme à ses réflexions.  

 

-Kimi !?  

 

Elle hocha la tête. Il demeura interdit. Certes, il l’avait suspecté, mais jamais il n’aurait cru que c’était elle le voleur. En détruisant sa cagoule tout à l’heure, il espérait découvrir Katsuragi, mais certainement pas elle. Elle… si belle et si jeune. Elle qui lui avait parût si chétive la première fois qu’il l’avait vu. Il devait sans doute y avoir une erreur… ce n’était pas possible, ce devait être un leur !  

 

-C’est mon grand père… il voulait que je continu à sa place. Il me l’a demandé… et je l’ai fait, pour lui.  

 

Ryo soupira. Ce n’était donc pas une erreur… Tout ce chemin pour enfin apprendre que c’était elle le coupable, alors qu’il y avait quelques jours à peine, il l’avait salué, il lui avait parlé, tenu sa main délicate et… et volé toute une collection de ses ravissants sous vêtements en fine dentelle… c’était presque impensable !  

 

-Je sais que s’en est fini pour moi, continua-t-elle. Mais je suis fière d’avoir réussi à accomplir ce qu’il voulait de moi.  

 

Elle sortit le bijou et le lança en direction de Ryo qui l’attrapa au vol.  

 

-Gardez-le ! Je n’en ai plus besoin, maintenant.  

 

-Tu as la tête bien plantée sur tes épaules pour ton âge, Kimi ! Il est vrai qu’en prison, tu n’en auras pas vraiment l’utilité !  

 

Ils se retournèrent sur Saeko qui venait de les rejoindre. Elle s’avança vers Kimi et lui passa les menottes avant de donner l’ordre à l’un de ses agents de l’embarquer.  

 

Ryo et Saeko étaient à présent seul sur le toit. Le quartier d’habitude désert, s’était tout d’un coup animé par les éclairages bleutés des sirènes et le moteur des véhicules de police qui ronronnait quelques étages plus bas. Ryo alla se pencher au dessus de la balustrade, l’air pensif.  

 

-C’est dommage… dit-il.  

 

-Quoi donc ?  

 

-Ce n’était pas elle qui était à condamner, c’était ce maudit Azakura !  

 

Saeko s’intrigua.  

 

-Pourquoi tu dis ça ?  

 

-Il a demandé à sa petite fille de commettre ses crimes. Il lui a fait prendre des risques. Et pas les moindres… c’était un monstre. Et maintenant, elle va croupir en prison, à cause de ce fou qui s’est servit de son innocence, en quête de sa propre gloire.  

 

 

Saeko ne répondit pas. Elle alla le rejoindre et s’accouda à côté de lui. Ce n’était pas l’une de ses réactions habituelles de s’exprimer comme cela…Se pourrait-il que Ryo ait hérité d’un cœur ? Depuis que Kaori est partie...  

 

-Tu sais ce que je regrette, Saeko ? demanda-t-il pour changer de sujet.  

 

-Non ? Dis moi ?  

 

-Je regrette de ne pas avoir botté le cul de ce cher Katsuragi quand j’en avais encore l’occasion ! Je pensais que c’était lui le coupable, je me le réservais pour plus tard, moi !  

 

Saeko rit de bon cœur. Bah en fin de compte, il ne changera jamais…  

 

-Rassure toi, Ryo, parvint-elle à articuler. Vu que Kimi logeait quelque fois à l’intérieur de la propriété, j’ai réussi à avoir un mandat. On va aller visiter un peu la pièce que tu nous as trouvé là-bas. Tout porte à croire que les bijoux sont là. Et on va en profiter pour lui demander des comptes…  

 

-Très bien, je compte sur toi pour lui faire passer un sale quart d’heure… dit-il avec un sourire narquois. Et si tu peux, essai de passer par les caves pour moi…  

 

-Les caves ? demanda-t-elle, stupéfaite. Pourquoi cela ?  

 

-Tu comprendras quand tu y seras… répondit-il avec sa tête de taré.  

 

-Bon… j’imagine le pire avec toi… en attendant je file, déclara-t-elle avec un clin d’œil, j’ai encore pas mal de boulot. Merci pour tout et à la prochaine !  

 

Avec un large sourire malicieux, il attrapa la jeune femme par le col de sa veste et la retint avec son index…  

 

-Attend un peu toi… pourquoi pars-tu si vite ?  

 

-Eh eh eh… ricana-t-elle, gênée. Je t’ai dit que j’avais du boulot…  

 

-Moui, moui, moui… ton boulot dans l’immédiat c’est de me suivre au premier hôtel du coin. Tu ne t’échapperas pas comme ça, ma chère Saeko, tu croyais que j’allais te laisser filer comme ça ? Sans payer ? Mmmh ?  

 

La jeune femme souffla. Elle ferma les yeux et réfléchi à plusieurs alternatives, mais aucune d’elles ne pouvaient fonctionner une fois de plus. Il fallait qu’elle invente encore n’importe quoi pour qu’il lui fiche la paix avec ses factures impayées… Comment pouvait-elle lui faire comprendre qu’il n’obtiendra jamais ce qu’il lui demande ? «Bah… c’est Ryo… et il ne comprendra jamais, se dit-t-elle » ! Après une longue insistance du nettoyeur, elle accepta tout de même de le suivre. Certes il était heureux, se disant que «cette fois-ci, c’est la bonne !», mais il déchanta très vite lorsqu’il fut, comme d’habitude, solidement attaché aux barreaux du lit de l’hôtel… tandis que Saeko s’échappait en se moquant de lui… une fois de plus !  

 

 

 


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