Chapter 34 :: Chapitre 34 (lol toujours aussi originaux mes noms de chap)

Published: 11-12-04 - Last update: 23-05-05

Comments: Kikoooo les zamours^^ et voilà enfin ma maj ! fiouf... vilaine Leeloo qui poste plus aussi régulièrement T__T ouais bin maintenant allez dire ça à mon Hades de mari, plus à moi lol (c'est la guerre sainte entre nous au sujet de qui aura l'ordi ce soir loll arf...) T'as qu'a arrêter ton tchatchage sur msn qui me dit ! T__T j'avoue qu'il a "un peu" raison lolll XD...bref passons aux remerciement : ma Joyce^^, ma Mopsime^^, ma Sabi^^, ma Mel^^, ma Mimochan^^, ma Anna-chan^^, ma Sekhmet^^, ma Cherychou^^ ! kisuuuu pour vos rivius les puces^^ Alors... parlons un peu de ce chap. Certain diront peut-être qu'il est assez violent entre les rapports Ryo/Kaori. Oui, c'est vrai, mais je pense qu'il faut ce qu'il faut avant de rédiger une bonne fin bien heureuse. J'aime pas lorsque tout est tout beau et tout rose du commencement jusqu'à la fin, la violence verbal dans ma fics résume en grande partie les sentiments que nos deux héros ont l'un pour l'autre, mais qu'ils n'osent pas avouer... et l'avoueront-ils un jour ? ah ah ah Dieu seul le sait... et moi-même lolll bah quoi ? chui en train de rajouter du suspens là ! Faites semblant d'avoir peu quand même lol^^ allez, je vous laisse parcourir mon chapitre et espérer que vous l'aimerez comme tous les précédents. Allez, kisssuuuuu @ tous^^

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Cette dernière déclaration résonna un moment aux oreilles de Kaori…  

Encore sous le choc, elle tourna lentement son visage vers «le héros». Celui-ci se sentit derechef étouffé par le poids brumeux de ses prunelles, tandis que Takeniko ainsi que toutes les autres personnes présentes dans cette pièce lui lançaient au contraire, des regards emplis d’estime et de remerciement. Il se contenta de sourire pour capter l’attention sur lui afin que personne ne rencontre le faciès haineux que lui adressait son ancienne partenaire à cet instant. Les jambes flageolantes, les mains moites, il éleva sa voix, timidement :  

-Je… ce n’est rien, rien du tout. J’étais là, j’ai fais de mon mieux… ne me remerciez pas, je vous en prie…  

-Monsieur Saeba, le coupa Takeniko, ne soyez pas modeste ! Vous venez d’accomplir un geste héroïque, allons, dis le lui, Kaori !  

Tous les visages se retournèrent vers l’intéressée qui fondit sur place, comme neige au soleil. Elle les regarda tour à tour. Ils ne voulaient tout de même pas qu’elle le remercie ! Pas ça ! Pas maintenant ! Alors qu’elle avait plutôt envie de l’étrangler !  

Elle entrouvrit ses lèvres légèrement afin de protester mais son regard croisa à nouveau celui de Ryo. Apparemment, il attendait la même chose… il n’y avait pas deux minutes qu'il suait à grosse goutte, au pied de son lit, s’attendant à une quelconque réaction violente de sa part et voilà que maintenant, il arborait un sourire en coin, parfaitement sûr de lui… Quelle audace ! Quelle manque de tact… quel bon acteur. Elle le reconnaissait bien là. Et elle se devait de jouer la femme effacée, ne faire passer aucune émotion, pour son bien à elle et celui de ses proches.  

C’était une sorte de torture dans laquelle il se plaisait dans le rôle du bourreau. Alors, il ne fallait pas qu’elle perde son sang froid, pas de scandale, pas de geste nerveux, Il voulait assurément qu’elle le surprenne, qu’elle reste sereine. Et bien soit, elle allait entrer dans son jeu, mais à condition que ce soit elle qui tienne les règles.  

Certes, ce n’était peut-être pas le cas pour le moment… mais… un jour…  

Sa famille, pendu à ses lèvres depuis plus d’une minute, attendait toujours qu’elle ouvre la bouche pour le gratifier, et c’est ce qu’elle fit, impassiblement :  

-Je vois… et bien, merci Monsieur Saeba.  

Il sourit et baissa son regard sur le sol, assurément satisfait tandis que la sage-femme qui avait aidé Kaori à accoucher entra dans la chambre, captant ainsi toute l’attention.  

-Madame Takeniko ! s’exclama-t-elle avec le sourire en s’approchant de la jeune femme afin de prendre sa température. Vous vous êtes bien reposée ce matin ?  

-Bien, je vous remercie.  

-Ca n’a pas été un accouchement bien facile mais voyez le résultat.  

Elle contempla le petit berceau avant de continuer…  

-Lorsque l’on voit ça, on oubli la douleur et tout le reste… et on recommence ! rajouta-t-elle pour finir en riant de bon cœur.  

-Eh bien, je vous laisse le soin de faire le prochain à ma place, la taquina Kaori, riant à son tour. Surtout que je sais pertinemment que se sera encore une fille ! Mon beau père va bientôt me réclamer un héritier… continua-t-elle en se retournant vers Takeniko, un sourire entendu sur les lèvres.  

-Non… se défendit celui-ci. Je suis très heureux de n’avoir que des petites filles. Si le monde n’était habité que de femme, il serait certainement plus doux. De plus, je suis très fier de retrouver chez elles les traits espiègles de mon fils mêlés à ceux délicats de ma belle fille…  

Kaori rougit légèrement tout en chuchotant un léger «merci» à l’égard du vieil homme puis se retourna vers la sage femme qui s’était plantée devant Ryo, une main qui se voulait rassurante tapotant son épaule.  

Derrière ce geste apparemment anodin, elle s’intrigua tout de même et fronça les sourcils.  

-Et vous monsieur ? demanda l’infirmière sur un ton enfantin, je vois que vous avez reprit des couleurs, c’est bien. Vous avez mangé quelque chose ?  

-Je… commença Ryo en se grattant la tête, je oui, à la cafétéria. Tout va bien, ça va mieux… eh eh.  

-Très bien, car vous étiez dans un tel état tout à l’heure que l’on a tous cru que l’on allait vous perdre ! Mais en attendant, bravo d’être resté à mes côtés. Beaucoup de papas n’y arrivent pas. Dommage que vous n’êtes pas resté debout assez longtemps pour couper le cordon…  

Takeniko haussa un sourcil, Kina en fit tout autant, tandis que la gouvernante regarda Kaori. Cette dernière avait les yeux vitreux, la bouche béatement entrouverte, mais qui réussi toutefois à répéter les quelques mots clés dictés par la sage-femme, sous forme de question :  

-Papa… ? Beaucoup de papas n’y arrivent pas ? Cordon… ? Quoi… ?  

Non non… elle devait probablement parler des hommes en général, pensa Kaori. Elle ne parlait sûrement pas de Ryo ! Il n’aurait tout de même pas osé se faire passer pour le père de son enfant ! Si ? Non… Elle le regarda, il était cramoisi. Elle allait devoir lui demander des comptes, et il avait intérêt à détenir d’excellents arguments. En attendant, Kina et Takeniko avaient l’air contrit, il fallait absolument faire disparaître ce fâcheux malaise et faire semblant de rien. Heureusement, la sage-femme continua ses éloges envers Ryo, ce qui les ramena tous à la réalité :  

-Madame Takeniko, continua-t-elle en se retournant vers Kaori. Vous avez là un mari exemplaire ! Il est simplement tombé, et c’est une conséquence plus ou moins normale à cause de l’odeur… (nda : en effet, on ne le dit jamais, mais l’odeur est très forte lors d’un accouchement, n’oubliez pas que l’enfant défèque dans le ventre de sa mère lol c’est bon vous pouvez allez vomir maintenant loll) et lorsque l’on voit la petite tête sortir, c’est toujours impressionnant…  

La sage-femme se tu un instant. Ses yeux souriant devinrent soucieux en contemplant les visages surpris de tous ses vis-à-vis…  

-Enfin… euh… bégaya-t-elle, confuse d’avoir prononcé ces dernières paroles aussi ouvertement, le principal c’est que tout se soit bien terminé… n’est-ce pas…  

-Mari ? répéta Kaori en fusillant du regard son ancien partenaire. C’est le comble…  

Elle croisa les bras sur sa poitrine, nerveusement. Son regard se perdit maintenant dans le vague…  

-Désolée, mais je suis fatiguée… termina-t-elle, froidement.  

-Te… bon, très bien, commença Takeniko après avoir compris que sa belle fille désirait être seule. On repassera plus tard, si tu le veux bien…  

Il ne reçut pas de réponse de la jeune femme, ce qui incita tout le monde à quitter la chambre rapidement, suivit de près par Ryo, subitement embarrassé par son propre manque de délicatesse envers la jeune femme. Avoir assisté à un instant miraculeux, intense et intime à la place de l’homme qui aurait dû être là était bien audacieux… Mais celui-ci n’était plus… tandis que lui, il existait encore.  

Certes, il était gêné devant elle, mais il ne s’en voulait pas pour autant. Il était content d’avoir pu partager ça avec elle, même si manifestement, ce n’était pas réciproque.  

En restant à ses côtés, il avait accompli ce qu’il avait promis à Hideyuki. D’être là, toujours... Il avait pensé bien faire, mais il s’était trompé…  

Sa Kaori. Son étrangère qu’il connaissait que trop bien malgré les réticences nouvelles qu’elle ressentait pour lui avait envie de l’égorger… et pour de bon cette fois.  

-Monsieur Saeba… ?  

La voix de la jeune femme s’éleva alors que Ryo s’apprêtait à passer le pas de la porte.  

-Restez un moment, si vous le voulez bien, j’aimerais vous parler…  

Il s’arrêta alors, avant de se retourner vers elle.  

Kaori fit signe à Kina qui s’était retournée en même temps que Ryo, de fermer la porte derrière elle. La jeune fille acquiesça de la tête et exécuta ce que sa belle-mère lui avait demandé.  

Les bras toujours croisés sur sa poitrine, la jeune maman le dévisagea un moment, dans le silence de la chambre. Il avait relevé ses yeux sombres sur elle, attendant patiemment qu’elle passe ses nerfs sur lui, comme il le présentait. Mais la foudre anticipée ne vint pas, bien au contraire, c’est avec une voix neutre qu’elle prononça :  

-Ryo… je voulais, avant toute chose, te dire de ne plus t’attendre à ce que je te saute dessus, comme autrefois. Je suis fatiguée… soupira-t-elle, et j’en ai marre de me battre avec toi. J’abandonne, tu comprends… ? Par ailleurs, je ne sais pas pourquoi tu t’es fait passer pour Liu mais…  

-Je t’arrête tout de suite, Kaori, la coupa-t-il, je n’ai en aucun cas eu l’intention de me faire passer pour qui que se soit… et encore moins pour Liu. Je suis Ryo.  

Elle sursauta et le dévisagea, mauvaise. Malgré ses résolutions à rester sereine par n’importe quel moyen, son ton monta d’un cran.  

-Oui… parfaitement. Tu es Ryo. Et c’est parce que tu t’appel comme ça que tu n’avais rien à faire à mes côtés ! Et tu n’as encore rien à faire ici, dans ma chambre… tu fais parti du passé, Ryo. Pour moi tu n’es rien d’autre qu’un fantôme !  

Ses dernières paroles atteignirent son cœur avant même de les avoir entendu. Son regard cilla et il frissonna d’effroi. Un fantôme ? Elle avait dit ça avec tellement d’ardeur, d’arrogance, de mépris qu’il voulait s’avancer vers elle, l’attraper par les épaules et lui faire regretter ce qu’elle venait de prononcer. Elle n’avait pas le droit de lui dire ça. Pas a lui !  

Malgré toutes ses erreurs, toutes les méchancetés qu’il avait pu proférer à l’époque, non, il ne méritait pas cela…  

-Désolé pour toi, mais ce qui a été fait, a été bien fait… commença-t-il, prenant sur lui-même pour ne pas s’énerver. Tu crois que je vais m’abaisser à te présenter des excuses ? C’est ce que tu veux entendre ? Pas la peine d’ouvrir en grand tes oreilles, parce que tu n’entendras rien.  

-Tu te trompes. J’attends aucune excuse de ta part… si mes souvenirs sont bons, je n’ai pas l’impression que ce mot fasse réellement parti de ton vocabulaire. En tous les cas, tu ne l’as jamais mis en pratique avec moi…  

Il ne répondit pas à sa remarque. Il se contenta de la regarder soupirer avant qu’elle continu sa diatribe, plus calmement…  

-Tout ce que je te demande, Ryo, c’est pourquoi as-tu osé rester avec moi alors que je ne t’ai rien demandé ! A cause de toi, je dois paraître neutre et faire semblant de ne pas te connaître devant ma famille, chose que je n’ai pas l’habitude de faire, car je ne suis pas une menteuse et tu le sais… C’est sûr, tout te paraît facile à toi, rien ne t’effraie, et encore moins lorsque ça ne te concerne pas. Mais c’est ma famille, Ryo. Mon présent et mon avenir. Ne gâche pas ce que j’ai réussi à construire ! Que tu sois là pour régler l’accident de Liu est une chose, mais participer à l’accouchement de notre fille en est une autre… Alors… dis moi pourquoi tu as inventé tout cela !?  

-Il y a dix ans, j’ai fais une promesse… commença-t-il avant que son interlocutrice ne lui coupe la parole avec un mouvement d’impatience.  

-Ne commence pas à mêler Hideyuki là dedans, s’il te plait ! C’est trop facile de te servir de lui pour me faire capituler ! Je ne suis plus la même, Ryo ! Entends-le bien, une fois pour toute ! Je…  

-Plus la même ?! la coupa-t-il à nouveau, le visage à la fois courroucé et interrogateur. Raconte ça à d’autre, Kaori ! Tout ce que tu essai de faire, c’est de te voiler la face parce que tu as peur d’affronter ton passé ! A priori, moi ! Comme tu l’as si bien avoué il y a un instant… ! Mais je vais te dire, ce n’est pas moi qui ai un problème, ce n’est pas à moi de rendre des comptes, mais bien à toi !  

-Qu’est-ce qu… ?  

-Oui… poursuivit Ryo, perdant peu à peu le semblant de sang froid qui se devait d’adopter. Avoue enfin ce qui te fait réellement peur, Kaori ! Est-ce le fait de me revoir ? D’être effrayée à l’idée de trahir avec moi ton défunt époux ou bien est-ce la mort de Jintaro qui pèse encore sur tes épaules ?!!  

Le cœur de la jeune femme manqua un battement alors que son regard bouillonnant de colère transperçât celui de son interlocuteur, qui était indubitablement identique au sien.  

Ses phrases acerbes, et malheureusement vraies, avaient éveillé en elle beaucoup trop de souvenir, beaucoup trop de douleur, beaucoup trop de sentiments…  

-Je te laisse un mois, Ryo… un mois pour boucler tes affaires et sortir de ma vie !!! Un mois !!!  

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