Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: leeloo

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 45 chapters

Published: 04-03-04

Last update: 19-10-07

 

Comments: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Chapter 22 :: Chapitre 22

Published: 08-07-04 - Last update: 19-04-05

Comments: Kikooo @ tous !!! Bon, juste là.. tout va bien, monacon télécon marche au poil loll ma Kary, vient les pulvériser avec moi si ça foire, à deux on fera "fuuuuusion" lolll. Alors pour le précédant chap... hum.. et oui ! C'est comme ça ! Kaori n'a pas attendu le bon vouloir de Ryo (eh oh, ça lui apprendra un ti peu !)... après tout sera dans la suite, que je vous laisse découvrir bien entendu^^. Alors mes amours de lecteurs(trices).. ne m'en voulez po trop... pleaaaase !^^ Merci beaucoup encore et toujours (je ne vous remercirai jamais assez) à mes rewieuveuses^^ : ma Kary^^, ma Yosei, ma Joyce (je vais t'ecrire un ti mail dans la semaine, merci de me suivre, smack), ma Littlebee (mais comment tu fais pour connaitre les patelins perdus autour de chez moi toi ? lollll^^), ma Mimochan^^, ma Life ! (ma fiiille lolll tu es super ma puce^^), ma Tamia (loll c marrant de couper les chapitres au bon endroit, hein ? loll nous sommes des sadiques^^), ma Miyukichan^^, et, bien évidement mon miroir, ma Sek d'amuuuuur !!! toi aussi t super, je t'aimeuuuuuuuuh !!! lolll et un spécial BIG POUTOUX à ma Kairi, ma Sophie, ma Ayumi, ma Miko, ma beauty, mon Kei ! Impossible de vous dire O combien g t heureuse de vous voir mes puces ! ^^ Merci à vous toutes pour être comme vous êtes... arf.. je suis amoureuse de tout le monde moi... c'est pas plus mal vous me direz : "faite l'amour, pas la guerre, un enfant c'est moins lourd à porter qu'une bombe !" @+++ mes anges !

 


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Le temps resta en suspend, quelques instants, quelques minutes, une éternité… Ryo crû un moment que son cœur avait cessé de battre… sa Kaori… elle était là, devant lui. Entièrement vêtue de noir pour porter son deuil dans la pénombre de l’endroit… il se rappela soudain de cette même image, semblable à celle qu’elle avait affiché lors de l’enterrement de Jintaro, il y avait bien longtemps maintenant… seulement, à défaut d’un tailleur noir, elle portait une robe longue et ample qui ne laissait rien transparaître de ses formes qu’il savait plus que sublimes.  

Elle ne bougeait pas mais elle le fixait. Il plissa légèrement les yeux pour s’apercevoir que ses cheveux, toujours aussi soyeux, étaient légèrement plus long que d’habitude et ses yeux… ses grands yeux si pétillants d’autrefois avaient abandonné son si doux visage pour laisser leur place à un regard terne et triste… Ryo sentit une vague d’amertume l’envahir car il ne savait pas que faire. Se lever et la saluer, lui parler où bien la prendre dans ses bras et l’embrasser… non, il ne savait pas. Alors il resta assit, là… à la contempler sans rien dire, sans même faire attention au feu qui crépitait bruyamment dans le vieil âtre du petit salon, ni aux gens de maison qui s’activaient dans toute la maisonnée pour vaquer à leur tâches journalière. Il ne voyait qu’elle et n’entendait que son silence.  

 

-Vous vous connaissez ? demanda Takeniko pour la troisième fois, attendant en vain une réponse.  

 

Ryo sortit de sa torpeur et cligna des yeux, rapidement. Il s’apprêta à répondre lorsque la voix de Kaori s’éleva :  

 

-Hiroshi… j’aimerai m’entretenir seule à seule avec monsieur… s’il vous plait.  

 

Devant le ton glacial de sa belle fille, le vieil homme abdiqua.  

 

-Très bien, dit-il, je vous attends dans la salle de repas…  

 

Kaori acquiesça simplement par un hochement de tête et reporta son regard sur Ryo. Takeniko sortit dans le couloir avant de refermer la porte derrière lui.  

Sans la quitter des yeux, Ryo se leva et s’approcha doucement. Peu à peu, chaque traits de son visage lui revinrent en mémoire et lui rappela O combien il l’aimait. Il soupira silencieusement et s’arrêta à quelques pas d’elle. Il ne savait pas vraiment quoi lui dire… il ne savait pas vraiment comment réagir. Elle ne lui laissa pas le temps de réfléchir qu’elle passa à côté de lui et se posta, face au large bureau puis alluma la petite lampe en étain posée sur l’un des quatre coins. Dos à lui, elle posa ses poings serrés sur le bureau et commença d’une voix coupante :  

 

-Qu’est-ce que tu fais là, Ryo ? Je t’avais pourtant demandé de ne pas me rechercher. Tu ne me respecteras donc jamais ? Pas même mes choix ?  

 

Ryo ferma les yeux et secoua lentement la tête et se retourna sur elle.  

 

-Ce n’est pas du tout ça, Kaori… tu te trompes, je n’ai jamais essayé de te retrouver. Takeniko m’a juste engagé…  

 

-Parfait… le coupa-t-elle, et pourquoi t’a-t-il engagé ? Pour me protéger peut-être ?  

 

-En quelque sorte, oui… répondit-il simplement.  

 

-Très bien, déclara-t-elle en croisant les bras. Et qui me protègera de toi ? Hein, dis moi ?  

 

Ryo s’intrigua et prit un ton légèrement plus détaché, à la limite de l’ironie.  

 

-Mais de quoi as-tu peur, Kaori ? Que je te saute dessus comme sur la plupart de mes clientes ?  

 

-Je ne suis pas ta cliente, Ryo et je ne le serai jamais, ne rêve pas, je…  

 

-Si tu l’es… la coupa-t-il, railleur.  

 

Kaori soupira, résignée…  

 

-Ryo… commença-t-elle, las, garde des sarcasmes pour toi, j’ai perdu l’habitude de les entendre.  

 

Rapidement, elle se retourna sur lui et releva ses épaules avec difficulté. Elle croisa son regard malicieux, qui soudain se fit blême. Il cessa de sourire et recula de quelques pas, espérant intérieurement qu’il avait mal vu, ou bien qu’il voyageait tout simplement en plein cauchemar et qu’il n’allait pas tarder à se réveiller. Elle compris parfaitement sa réaction et hocha la tête de haut en bas.  

 

-Oui, Ryo… comme tu peux le remarquer…je suis enceinte…  

 

Après cette affirmation qu’il aurait aimé ne pas entendre, il ne bougea plus. Tout son monde s’écroula encore une fois et sa Kaori, douce, innocente et vulnérable n’existait plus… il avait l’impression de se retrouver face à une étrangère… Il n’entendit rien de ce qu’elle lui racontait à cet instant, il était ailleurs, loin d’ici, très loin de cet endroit maudit qui lui avait enlevé tout son bonheur, en l’espace de quelques secondes. Il ne l’entendit même pas quitter la pièce en refermant la porte avec fracas. Il resta là. Seul. Il ne se sentait pas bien. Il s’avança vers la fenêtre et l’ouvrit pour respirer l’air froid de la neige qui commençait à tomber, silencieusement. Il inspira profondément et se demanda s’il devait rester ici, dans cette maison, enfermé avec la femme qu’il aime mais qui en avait aimé un autre. Un autre homme qui avait fait d’elle une femme, une future mère…  

 

Peu à peu, une imperceptible colère le submergea et le sortit de sa léthargie. Il serra son poing et commença vainement à arpenter la pièce pour essayer de se calmer…  

 

Il lui fallait se rendre à l’évidence, son bébé Kaori avait grandit, inexorablement. Et il n’avait pas été le témoin de sa métamorphose et en avait été encore moins l’auteur. A ce moment précis, une sombre douleur lui broya la poitrine et il eut envie de hurler, mais il ferma les yeux avec force et fourra son visage entre ses mains… pour la première fois de sa vie peut-être, il sentit quelques larmes faire surface après de longues années de refoulement. Sans trop les retenir, il en laissa s’échapper quelques unes et ravala les autres. A quoi bon pleurer maintenant que tout était perdu ? Ses stupides larmes la feront-elle redevenir ce qu’elle était auparavant ? Non, rien ne la ramènera.  

Et puis, tout ceci ne serait pas arrivé s’il n’avait pas joué l’indifférent avec elle. S'il lui avait enfin avoué se qu’il ressentait vraiment sans se cacher derrière des boutades incessantes qui n’ont fait que la blesser, encore et encore.  

 

Il se retourna sur le bureau et trouva la force se s’asseoir lourdement sur le fauteuil en cuir avant de poser son regard sur des photographies posées en face de lui. Il y en avait plusieurs, mais il ne les regardait pas vraiment… Il s’accouda sur le bureau et massa ses tempes douloureuses…  

 

Mais que croyait-il après tout ? Qu’espérait-il ? Que Kaori reste vierge pour lui ?  

 

Qu’elle se soit mariée peu lui importait car au fond de lui, Kaori lui appartenait, elle l’aimait lui et non un autre. C’était comme ça, et cela ne pouvait en être autrement ! Lorsque Takeniko l’avait annoncé comme étant sa belle fille, il reçut un choc, c’était indéniable. Mais un mariage pouvait ne pas être consommé, cela pouvait bien être qu’un mariage de convenance…  

 

Mais qu’avait-il imaginé là ? Comment avait-il pu évoquer une seule seconde que Kaori se serait mariée que par intérêt ou par profit ? Ou bien le contraire, que se soit son mari qui se serait servit d’elle pour combler le vide de son cœur…  

 

Et pour finir, quel homme pouvait-il rester de marbre face à elle ?  

 

Son regard s’attarda tout de même sur une photographie joliment encadrée d’or… c’était Kaori en robe blanche, simple mais raffinée, tenant délicatement un bouquet de rose rouge entre ses longues mains. A côté d’elle, un homme, assez beau, et tout aussi élégant la tenait par l’épaule… ils souriaient tout deux face à l’objectif. C’était probablement le jour de leur union… Kaori avait l’air heureuse… mais fatiguée. Son teint aussi pâle que son vêtement en apportait la preuve… Ryo souffla et ramena son regard sur l’homme qui l’accompagnait. Son époux qui avait posé ses mains sur elle, qui l’avait caressé et aimé pendant trop de nuit… cet homme à qui elle allait donner un enfant… ce rustre qui avait fait d’elle une veuve…  

 

Ilse leva prestement et crispa ses mâchoires. Il prît brusquement la photographie avant de la soulever à sa hauteur. Son regard devint aussi écarlate que le feu qui brûlait à quelques pas de lui. Il regarda l’homme qui souriait, tel un ange blond entre les mains du diable…  

 

-Tu peux être fier de toi… commença Ryo d’une voix troublée par la colère. Sans le vouloir, tu as détruit ma vie, complètement. Parce que ma vie à moi, ma seule et unique étincelle, c’était elle… Sache que si tu étais encore en vie, je t’aurais tué de mes propres mains…  

 

Après cela, il balança avec rage la photographie sur le sol qui s’éclata en plusieurs fragments…  

 

-Quand à toi, Kaori, continua-t-il sur le même ton, le regard à l’affût, je me charge de toi… tout particulièrement… et tu reviendras avec moi à Shinjuku… de gré ou de force.  

 

_____  

 

 

Kaori s’affala sur son lit. Elle avait besoin de se reposer et de réfléchir à tout ce qui venait de se passer. Ryo était là, en bas, non loin d’elle. Elle l’avait abandonné froidement et sans conditions dans le petit salon… elle était très en colère et il y avait de quoi ! Le mufle ! Même après ces deux années, il n’avait pas changé ! Toujours ses sempiternelles remarques désobligeantes et ce ton qui était et resterait toujours aussi machiavélique ! Elle avait abandonné sa vie d’autrefois, pour toujours, ce n’était pas pour la retrouver en compagnie de Ryo et dans sa maison, de surcroît. Cette maison qu’elle avait rebâtit de ses mains et avec celles de Liu, son mari. Cette demeure dans laquelle elle avait mit tout son coeur, toute sa force pour se construire une vraie famille, un refuge. Et maintenant voilà que son ancien partenaire venait la lui gâcher. Elle ne voulait plus le revoir, jamais. Mais le destin en avait décidé autrement et l’avait remit sur son chemin. Et qui plus ai, elle était devenue sa cliente ! Jamais, en l’espace des huit années passées à côté de lui, elle aurait imaginé une telle possibilité, et lui non plus d’ailleurs… mais pourtant.  

 

Elle avait hâte que toute cette affaire se termine, et le plus tôt serait le mieux pour qu’enfin Ryo reparte chez lui, à Shinjuku… un brin de nostalgie vint la tourmenter légèrement rien qu’à invoquer le quartier où elle habitait jadis. Elle repensa à l’appartement qu’elle partageait avec lui. Cet endroit qu’elle entretenait avec amour, se disant que c’était là qu’elle voulait finir sa vie en compagnie de l’homme qu’elle aimait. Elle se rappela les repas qu’elle lui mijotait pour qu’il soit bien. Les efforts qu’elle fournissait dans son travail pour qu’il soit fier d’elle. Les jolis vêtements qu’elle se forçait de porter pour qu’il la regarde. La voix qu’elle haussait quelquefois pour qu’il l’écoute. Les larmes qu’elle versait pour qu’il la prenne dans ses bras… à l’époque elle lui avait offert son cœur dans un écrin de cristal mais entre ses mains à lui, aussi puissante en force que craintives en amour, la pierre fondit et il brisa son coeur, lui prétextant que ce sentiment utopique ne faisait pas partit de sa vie. Mais elle, elle s’en moquait, elle s’accrochait à l’idée qu’un jour il abandonne enfin ses idées noires pour laisser leur place au soleil, rayon d’amour et d’espoir pour qu’enfin il voit ce qu’il a devant lui…  

 

Tout ce qui n’existait pas en Ryo, elle l’avait trouvé en Liu. Et vice et versa. Son mari était un homme bon qui l’avait aimé et désiré comme aucune autre femme. Il lui avait apporté le respect et le soutient au moment où elle en avait le plus besoin, pendant ces jours sombres qu’elle avait dû traverser après ce tragique incident dont elle avait été la coupable. Ryo n’avait rien fait, lui… bien au contraire… il l’avait abandonné…  

 

Elle ferma les yeux et laissa s’échapper une larme.  

 

Liu l’avait abandonné aussi, mais pas de la même façon. Par sa mort, il avait ramené Ryo à la vie… dans sa vie. Comme si, par delà la tombe il l’avait fait exprès. Sans doute parce qu’il savait pertinemment que le cœur de sa femme ne lui appartiendrait jamais exclusivement et qu’il fallait rendre la totalité de son amour à son légataire légitime.  

 

Elle soupira longuement avant de se tourner sur le dos. Elle cala un coussin en dessous de sa tête et rouvrit lentement ses yeux rougis par ses larmes.  

 

La mort avait frappé à la porte de son bonheur mais le fruit de la vie prenait forme en elle et allait bientôt tomber de son arbre… doucement, elle posa une main protectrice sur son ventre rond et s’exclama d’une voix douce…  

 

-Je te promets mon bébé… lorsque tu viendras au monde, Ryo ne serra plus là et nous serons de nouveau une famille… personne n’entravera notre bonheur… personne. 

 


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