Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: leeloo

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 45 chapters

Published: 04-03-04

Last update: 19-10-07

 

Comments: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Chapter 31 :: Chapitre 31

Published: 07-10-04 - Last update: 20-04-05

Comments: Kikoooo tout le monde^^ !!! Bon voilà, ce chapitre.. que dire sur lui ? A part qu'il est un peu plus long que les autres^^ et un peu plus froid, plus triste par moment (c'est ça quand on écoute en boucle "who wants to live forever" des Queen tout en écrivant T__T quelle idée aussi... loll) mais la fin va sûrement vous régaler et imaginer la suite :-D lolll je me réjoui à l'avance à l'idée de l'écrire... lolll vous en dit po plus, je vous laisse lire pour découvrir^^ Merci à ma Mopsime, ma Spot 2001, ma Mimochan, ma Clo et ma Miyu^^ lolll vi ma Miyu qui dit fin heureuse, dit forcément... une fin heureuse lolll^^ Je vous kiss fort fort fort mes fidèles lectrices^^ et ceux aussi qui tombent par hazard sur cette fics et qui la trouve pas trop mal^^ et sans oublier également, pasque je ne les oublient jamais : mes filles à moi ! (^_~) lolll smaaaaaaaaaaaaaaack !!! Allez, zou, je file, sinon... ! Kisuuu à tous !!!!

 


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-Votre fils a bel et bien été tué… par explosif…  

 

Takeniko écarquilla ses yeux, face au visage fermé de son interlocuteur. A tâtons, il recula, s’assit lentement sur le fauteuil de son imposant bureau et fourra son visage entre ses mains. La nouvelle, aussi foudroyante fut-elle venait de tomber sur ses épaules. C’était bien pire qu’un fardeau, pire qu’un poignard. La douleur perçut dans sa poitrine, incisive menaçait de s’échapper par des larmes, mais il ravala, amer.  

Bien sûr, il doutait bien que son fils ait été tué… mais ce n’était que des doutes… de simples suppositions, de simples déductions sans preuves apparentes.  

 

Maintenant il savait la tragique vérité… il pouvait désormais faire le deuil de son enfant, dire Adieu à sa chair et à son sang… et c’était bien difficile…  

 

Ryo, la tête basse, regardait le plancher, sans trop savoir quoi dire. Alors il se tu et croisa néanmoins ses bras derrière son dos, tentant vainement d’être plus à l’aise.  

 

Sur le chemin du retour, à chaque mètre qui le rapprochait de la demeure Takeniko, il redoutait cet instant là, car il savait qu’il serait impuissant face à la douleur de ce père de famille.  

Il appréhendait ce moment ou plus rien n’existe autour de soi, où l’on est horriblement seul, là où l’on ne réfléchi pas parce que l’on a pas le courage de le faire.  

On ne veut rien, on ne voit rien, on n’entend rien… à part les pulsations sourdes de son cœur, soudain devenues insoutenables.  

 

-Que… comment…  

 

Le vieil homme secoua la tête, anéantit et se reprit le plus sereinement possible :  

 

-Je veux dire… co…  

 

-Comment je l’ai appris… ? l’aida Ryo, en lui coupant la parole. En expertisant sa voiture… en la comparant à celle que vous avez bien voulu me prêter, je vous en ai déjà parlé, rappelez vous…  

 

Il émit une légère pause pour s’assurer que son vis-à-vis suivait le cour de ses propos, avant de reprendre sur le même ton, compatissant :  

 

-Le tableau de bord est entièrement en carbone… c’est une matière relativement solide, et malgré le choc violent qu’elle a subit, sa solidité est restée sans faille… sauf que…  

 

Takeniko releva la tête et le fixa, la bouche entrouverte, attendant impatiemment la suite intrigante de son récit…  

Ryo avala sa salive et reprit, promptement :  

 

-Sauf que… sur l’un des quatre coins du cadran digital, un petit morceau de carbone s’est décollé… et vous n’êtes pas sans savoir que le carbone ne se décolle pas… il se brise.  

 

-Vous… vous voulez dire que…  

 

-Oui… du carbone adhésif, simple imitation achetée dans un vulgaire supermarché de quartier. Le cadran est resté d’origine, seulement, le meurtrier avait besoins de le trafiquer afin d’y installer un détonateur. Un détonateur qui servirait à couper les freins du véhicule de votre fils… et ceci fait en temps voulu.  

 

Le vieil homme écoutait Ryo, au loin… Il errait de plus en plus au fond des abîmes, et cela se peignait clairement sur les traits de son visage. Mais malgré cela, il risqua une question :  

 

-Etait-ce… un professionnel… ?  

 

Ryo marqua un temps de pose et afficha une moue affirmative.  

 

-Probablement… car le dispositif de l’explosif n’était pas programmé afin que le véhicule perde son autonomie lorsque le conducteur atteindrait une certaine vitesse. Ce dispositif là est différent, plus performant, il n’y avait pas de minuteur… le meurtrier a agit à distance… peut-être pas loin du lieu de l’accident. Tout me laisse croire qu’il a commandé son crime par télécommande…  

 

-Et qu’est-ce que… qu’est-ce qui pourrait vous faire affirmer le contraire ?  

 

-Rien, malheureusement, déclara Ryo, ses yeux à nouveau posés sur le sol.  

 

-Bien… commença le vieil homme, ne sachant plus vraiment ou est-ce qu’il en était. Je… j’en ai assez pour aujourd’hui… si vous avez quoi que ce soit d’autre à m’apprendre… gardez les pour plus tard… s’il vous plait…  

 

Ryo acquiesça d’un mouvement de tête.  

 

-Il… continua Takeniko, il va falloir que j’annonce cela à Kina… et euh… et à Kaori… oui… à Kaori aussi…  

 

Il se leva de son fauteuil, suivit par le regard de son interlocuteur qui ne bougeait pas d’un pouce. Il contourna son bureau, oubliant de remettre ses lunettes au passage et partit en direction de la porte avant d’arrêter sa main sur la poignet, retenue par la voix de Ryo :  

 

-Laissez moi le leur dire, moi-même… s’il vous plait.  

 

_____  

 

Le lendemain matin, Ryo tenta de prendre contact avec Shin, l’ami de Liu et second témoin de l’accident, mais sans succès… Il retenta plusieurs fois de suite avant de se résigner et d’attraper son cellulaire pour partir en direction du jardin.  

Une fois dehors, il composa le numéro de Saeko, afin d’éclaircir cette affaire par ses talents d’inspectrice.  

 

-Tu as des soupçons sur lui, n’est-ce pas ? demanda-t-elle, presque sûre de la réponse de son interlocuteur.  

 

-A ton avis… répondit-il du tac au tac… Et toi, qu’est-ce t’en pense ?  

 

-C’est assez difficile d’affirmer qu’il y soit pour quelque chose dans ce drame. Pour ma part, je ne pense pas. Faisons confiance en son amitié pour Liu… je te dis tout ça, mais je ne connais pas le sujet, et toi non plus. Je ne peux pas me rendre compte de sa culpabilité si je ne le rencontre pas…  

 

-Oui, je sais bien tout ça. C’était juste pour avoir un avis extérieur, voilà tout.  

 

-Tu es sûr que ça va, Ryo ? Je ne t’accuse pas, mais depuis peu, je t’ai beaucoup de fois au bout du fil… et ça ne te ressemble pas du tout.  

 

Ryo sourit et lâcha un petit rire franc.  

 

-Si tu attends des nouvelles de Kaori… commença-t-elle d’une voix désolée, tu attends pour rien… elle n’est toujours pas de retour, Ryo.  

 

Un court silence s’installa un moment avant que Ryo ne le brise, froidement :  

 

-Cela fait longtemps que j’ai cessé d’attendre, Saeko.  

 

-Cesse si tu veux, mais ne désespère pas. Un jour, qui sait…  

 

A nouveau, un sourire se peigna sur les lèvres de Ryo avant qu’il prenne congé de la jeune femme.  

Une fois le mobile raccroché, il le garda un moment dans sa main, songeur, avant de tourner la tête vers l’arrière, vivement.  

 

Kaori était dans son dos… elle était là, à le fixer. Il se retourna entièrement et se tint face à elle.  

 

-C’était Saeko… dit-elle en croisant les bras sur sa poitrine.  

 

C’était plus une affirmation qu’une question mais Ryo prit soin de hocher la tête en signe d’acquiescement, par politesse.  

 

-Comment va-t-elle ?  

 

-Bien… elle va bien.  

 

Sans trop le vouloir, la question qui brûlait la gorge de la jeune femme monta sur ses lèvres…  

 

-Et... que voulait-elle ?  

 

Ryo haussa un sourcil.  

 

Elle s’attendait à cette mimique mais ne fut pas découragée pour autant et avança d’un pas dans sa direction, attendant sa réponse avec assurance.  

 

-C’est moi qui l’ai appelé, répondit Ryo. Elle m’aide en quelque sorte…  

 

-Je vois…  

 

Il avait cru déceler une pointe d’agacement dans sa voix et fut pour le moins surprit. Il aurait aimé savoir ce qui perturbait son ancienne partenaire pour la rendre aussi irritable... Etait-ce le simple fait qu’il appel Saeko ? Ou bien qu’il préfère se référer aux conseils professionnels de l'inspectrice plutôt que les siens… ? Ou bien les deux… ?  

Kaori avait toujours été un petit peu envieuse de Saeko, pour quelques raisons sans importance.  

Mais pourquoi ce sentiment de jalousie était encore présent aujourd’hui ? Alors qu’elle avait fait un trait sur son passé… sur lui, et en quelque sorte sur ses amis…  

 

Peu importait la réponse de toute façon. Il n’allait pas la questionner sur cela maintenant. Il avait plus grave à lui dire…  

 

-Kina est ici ? demanda-t-il en fixant la façade de la maison.  

 

-Non, elle est partie chez une amie. Pourquoi ?  

 

-Takeniko n’est pas là, également… continua celui-ci ignorant sa question, le regard toujours à l’affût. Nous sommes presque seul.  

 

Kaori posa ses yeux sur le sol. Elle déglutie. Où voulait-il en venir ? Elle espéra qu’il ne la questionne pas une fois de plus sur cette maudite lettre et ferma les yeux, attendant sa sentence.  

 

-Kaori. Je dois te parler de Liu…  

 

Une angoisse envahit la jeune femme, instantanément. Elle ouvrit finalement ses yeux et les plongea dans ceux de Ryo.  

 

-Liu… ? Que… pourquoi ?  

 

-J’ai demandé à Takeniko la permission de te parler à sa place. Et à Kina aussi…  

 

-Dis moi… insista-t-elle. Qu’est-ce qui se passe ?  

 

-Comme le supposait ton beau père, Kaori… Liu a été assassiné… je suis désolé…  

 

La jeune femme resta interdite. Elle respira à fond en même temps que ses yeux rougissaient, anéantis. Puis elle recula avant de se retrouver accolée au mur froid de sa maison.  

 

Ryo maudit intérieurement son sans froid déplacé en voyant l’état soudain de la jeune femme, figée comme une statue.  

Il avait toujours été catégorique dans ses propos, il ne prenait jamais de gants pour annoncer des nouvelles accablantes à ses interlocuteurs… mais là, pour la première fois, il s’en voulut d’avoir été trop direct...  

Kaori était fragile et encore plus à présent, puisqu'elle était enceinte…  

 

Et c’est lorsqu’elle posa une main tremblante sur son ventre qu’il s’approcha d’elle, inquiet.  

 

-Rentre, viens t’asseoir, la pressa-t-il en lui empoignant le bras pour la diriger vers l’intérieur.  

 

Elle reçut ce geste comme une brûlure et le repoussa, violement.  

 

-Ne me touche pas ! Ne me touche plus jamais !  

 

Il recula de trois pas, prestement, surprit par son agressivité subite.  

 

-Comment oses-tu me dire ça aussi nonchalamment ! continua-t-elle, mauvaise. Tu oublis qui il était pour moi ?! Tu ne l’as pas vu ! Tu n’étais pas là pour le voir !  

 

Elle reprit difficilement sa respiration avant de continuer sur un ton mêlé de colère et de méprit :  

 

-En huit ans, tu ne m’as pas donné le dixième de ce qu’il m’a apporté lui ! Et tu reviens aujourd’hui dans ma vie comme un ver qui pourri une pomme, et tu t’en satisfais ?!  

 

Ryo la regardait exprimer sa colère sans relever un mot. Mais ce qu’elle venait de lui dire lui transperça le coeur… et elle ne s’en rendit même pas compte. Il n’imaginait pas combien elle avait apprit à haïr sa vie passée à côté de lui, jusqu’à cet instant.  

 

Comment en est-elle arrivée là ? Pourquoi avoir tout supprimer de sa mémoire ?  

 

Il attendit qu’elle se calme quelque peu afin de s’expliquer à son tour :  

 

-Te dire que tu te trompes ne servirait à rien n’est-ce pas ? Et pourtant, tu me connais, tu sais très bien comment je suis, tu ne te plaignais pas lorsque tu vivais avec moi… tu avais l’habitude de ma franchise.  

 

Elle le regarda méchamment, sa respiration était de moins en moins saccadée lorsqu’elle répliqua, plus calmement :  

 

-Comme tu dis… je te connais que trop bien. Mais avec moi, tu aurais pu faire un effort…  

 

-Je suis désolé, je te le dis encore une fois.  

 

Elle ne releva pas. Il continua à la regarder et remarqua qu’elle était pâle, à présent. Alors que le tonnerre venait de gronder une fois de plus entre eux, il décida de rompre définitivement ce sujet blessant en réinvitant la jeune femme, le plus sereinement possible afin qu’elle ne se rebiffe pas une seconde fois :  

 

-Fais moi plaisir, Kaori. Viens t’asseoir à l'intérieur.  

 

Sur un air de révolte, elle se résigna finalement face à sa demande et se retourna vers la porte fenêtre sans s’empêcher de lâcher à son encontre :  

 

-Je n’ai pas besoins que tu me guides pour rentrer chez moi… garde tes mains dans tes poches, à l’avenir.  

 

Alors qu’il la regardait se fondre à l’intérieur, il marmonna doucement pour lui-même…  

 

-J’avais compris…  

 

Il rentra à son tour et ferma derrière lui pour empêcher le froid de décembre de violer la chaleur abondante de l’endroit. Alors qu’il se retourna lentement vers Kaori, son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il la vit, étroitement assise au bord du canapé, recroquevillée sur elle-même, les deux mains posées de part et d’autre de son ventre… elle soufflait péniblement…  

 

-Kaori !!! s’écria-t-il en accourant vers la jeune femme.  

 

-Ryo… arriva-t-elle a articuler, je… je crois que c’est le moment…  

 

Il sentit des montées de sueurs froides parcourir son dos et perler à son front… c’était à cause de lui. Par sa faute, pour ne pas changer, elle s’était énervée et maintenant elle avait mal… il ne savait pas quoi faire, il était perdu (les hommes dans cette situation… lolll tous les mêmes^^)  

 

-Ce… bafouilla-t-il, c’est de ma faute ou quoi … ? Kao…  

 

-Mais non, non c’est pas de ta faute ! s’écria-t-elle en haussant nerveusement la voix. J’ai des contractions depuis un petit moment, mais là, ça devient de plus en plus fort… il va falloir y aller.  

 

 

 


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