Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: leeloo

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 45 chapters

Published: 04-03-04

Last update: 19-10-07

 

Comments: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Chapter 15 :: Chapitre 15

Published: 18-05-04 - Last update: 19-04-05

Comments: Salut @ vous toutes et tous ! (^_~) Leeloo toujours fidèle au poste, voici le chapitre 15 ! Ici commence une nouvelle histoire pour notre nettoyeur préféré ! Croyez moi, ça ne sera pas de tout repos^^. Toute cette histoire je la dédie à ma beautyful strangeran, ma pucinette à moi qui m'a grandement inspirée grâce à son esprit très fécond loll^^ Je te kiss très très fort ma chérie (^_~) et merci pour tout. Merci aussi à mes revieweuses de chocs loll Gros poutoux à ma Life, ma awax, ma Indya et ma Kary ! Sur ce, je vous abandonne à la lecture ! kisuuu @ tous ^^

 


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Quelques mois s’écoulèrent lentement, avant que Ryo retrouve un autre emploi… depuis l’affaire Azakura, il n’acceptait plus aucun travail venant de Saeko, même si celle-ci s’amusait à déployer ses plus grands charmes à chaque fois qu’elle venait lui demander une faveur… Non, non, non, ce genre de démarche ne marchait plus avec lui désormais, à moins qu’elle se décide enfin à lui payer toutes ses dettes passées. Mais ce n’était pas demain la veille... Ni demain, ni un autre jour, d’ailleurs…  

Cependant, ce jour là, à la gare… XYZ… cela faisait une éternité. Il regarda par deux fois l’inscription minuscule, mais bien explicite, déposée tout en bas du tableau noir… tableau qu’il ne consultait pratiquement jamais, dans le passé. C’était toujours Kaori qui se déplaçait tous les matins jusqu’à ce lieu. Lui, préférait dormir et la laisser s’occuper de dénicher les bons clients... et les clientes de préférence. Et c’est ce qu’elle faisait, elle n’acceptait de travail que venant de femme… encore pour le satisfaire lui. Elle a toujours tout fait pour lui de toute façon, mais maintenant elle n’était plus là, et il fallait qu’il se débrouille seul…  

 

-Monsieur ?  

 

Il ne fit pas attention à la petite voix qui s’était élevée derrière son dos. Il se retourna seulement au troisième appels mais ne découvrit personne lui faisant face. Il étouffa un juron entre ses dents… la voix ne s’adressait pas à lui, apparemment. Il haussa les épaules et reporta son regard sur le tableau.  

 

-Monsieur, je suis là !  

 

Il se retourna vivement, une fois de plus…  

 

-En bas ! Je suis en bas !  

 

Il baissa les yeux avant de les écarquiller… c’était une enfant, une petite fille. Sa face surprise se fit soudain maussade…  

 

-Qu’est-ce que tu veux toi ? demanda-t-il avec une pointe d’agacement. File de là, j’ai du travail !  

 

La fillette le regarda, sans bouger.  

 

-Allez, allez, du vent !  

 

Devant la contrariété évidente de son interlocuteur, la petite fille osa lui demander, sans sourciller :  

 

-C’est vous monsieur Saeba ? Si c’est oui et bin c’est vous que je suis venue voir.  

 

Ryo se pencha au dessus d’elle, il la dominait de toute sa hauteur et fronça les sourcils. Une gamine ? Il en avait rien à faire d’une gamine… Pourquoi venait-elle le voir ? Pour retrouver sa poupée ? Il allait ouvrir la bouche mais celle-ci le devança :  

 

-XYZ… c’est moi qui est écrit ça ! s’exclama-t-elle avec son petit doigt pointé en direction de l’écriture.  

 

Ryo fit une moue dubitative. Il remonta ses manches et croisa ses bras sur sa poitrine. Il s’accroupi à sa hauteur et demanda d’une voix soudainement radoucie :  

 

-Et bien… je peux savoir ce que tu me veux ? Je n’ai pas l’habitude de travailler pour les petites filles, moi.  

 

La fillette baissa la tête et fixa ses petites chaussures vernies. Son radieux sourire s’était volatilisé. Elle paraissait inquiète. D’une voix apeurée elle déclara :  

 

-C’est pour ma maman…  

 

Ahhh ??? Maman = femme = belle = hôtel ! L’appétit de Ryo ne fit qu’un tour avant de tirer rapidement (pour une fois) la sonnette d’alarme à son cerveau… «Doucement, doucement vieux, se calma-t-il en se raclant la gorge, ne soit pas trop hasardeux… tu ne sais pas à quoi ressemble cette femme. C’est peut-être un laideron, alors fait gaffe…» Préférant prévenir plutôt que guérir, il se frotta les mains et demanda :  

 

-Tu as une photo de ta maman ? Elle est jolie ? Dis moi ?  

 

L’enfant s’étonna devant la face lubrique du nettoyeur et parut réfléchir avant d’ajouter, confuse :  

 

-Euh… je, non, j’ai pas de photo…  

 

-Arf, dommage, déclara Ryo redevenant sérieux. Je ne travail pas pour des personnes que je ne connais pas…  

 

-Mais, mais vous me connaissez moi ! s’écria-t-elle, étonnée.  

 

-Toi oui mais ta mère non. Tu as dit tout à l’heure que c’était pour ta maman. Se serait donc elle ma cliente, pas toi. Alors pas de photo, pas de boulot, telle est ma devise !  

 

Après cela, il partit en direction du parc. La fillette resta un moment interdite devant le tableau noir avant de courir derrière lui (décidément, toutes à lui courir derrière…) et de le rattraper un peu plus loin.  

 

-Monsieur Saeba ! le héla-t-elle à moitié essoufflée, attendez ! Je vais vous présenter ma mère ! Elle doit être rentrée à la maison, à cette heure ! Elle travail dans un grand magasin, elle est mannequin !  

 

DRIIING !!! Réveil «libido-Ryo» en état de marche !  

 

Il s’arrêta derechef, se retourna et scruta la petite fille. Elle ne comprit pas pourquoi il l’a regardait des pieds à la tête. Envahit par la timidité, elle se recroquevilla presque sur elle-même. Pendant ce temps, Ryo fit une analyse rapide de la petite personne : A peu près neuf ans, plutôt jolie, cheveux bruns soigneusement tressés et grand yeux bleus… La maman devait être magnifique !!! Ryo se calma et gonfla ses poumons avant d’annoncer d’une voix de héros mythologique :  

 

-Très bien ma petite ! J’accepte de travailler pour toi !  

 

La petite bouche de la fillette traça un parfait sourire. Elle lui enlaça les jambes… geste qui déstabilisa quelque peu Ryo, ayant guère l’habitude de recevoir ce genre de remerciement…  

 

-Merci, monsieur Saeba ! s’exclama-t-elle, heureuse.  

 

Une main sur sa frêle épaule, il se dégagea doucement de son emprise. Il lui commanda de le suivre et ils s’assirent en silence sur un banc, près de la fontaine.  

 

-Alors, dis moi… comment t’appelles tu ?  

 

-Je m’appelle Misaki… Misaki Tanaka. Et ma maman s’appelle Mai.  

 

-Enchanté mademoiselle Misaki, dit-il avec un large sourire. Moi c’est Ryo… Alors avant de rencontrer ta maman, j’aimerais en savoir un petit peu plus sur ton histoire… tu veux bien me raconter ?  

 

La petite fille hocha la tête et commença son récit :  

 

-Tout a commencé il y a à peu près trois mois. On a essayé de l’assassiner deux fois… La première fois c’était un jeudi, je me rappel…ma maman était en route pour venir me chercher à la sortie de l’école. Elle marchait tranquillement sur le trottoir et quelqu’un l'a poussé sur la chaussée. Une voiture l’a renversé et on l'a conduite à l’hôpital pour multiples blessures. J’ai eu très peur… maman aussi. Elle n’a pas pu identifier celui qui l’avait poussé, cela c’est passé trop vite. La deuxième fois c’était à mon anniversaire. Quelqu’un a glissé une bille en verre dans sa part de gâteau. Elle a failli s’étouffer mais les secours sont arrivés à temps…  

 

-Arf… l’interrompit Ryo, le regard vague. Bah, pour la première fois, c’était peut-être tout bonnement un accident… Cela arrive d’être percuté par un passant trop pressé. Et la seconde, rien ne te dit que ce n’était pas une mauvaise blague de l’un de tes camarades…Si on voulait réellement la tuer, une balle dans la tête et on en parle plus, cela aurait été amplement suffisant. Non la franchement…  

 

Il se rendit compte de son manque de délicatesse en croisant le regard perlé de larme de la fillette. Ne saura-t-il donc jamais mesurer ses propos ? Et leurs ampleurs ? Il essaya néanmoins de se rattraper en lui expliquant qu’il plaisantait, qu’il ne pensait pas un seul mot de ce qu’il avait prononcé. Mais la petite fille se leva et partit en courrant, visiblement effrayée. Ryo se leva à son tour, décidant de la rejoindre. Il n’allait tout de même pas laisser filer ce travail… et encore moins la maman de la fillette !  

 

-Attends ! Ne pars pas, je suis désolé, reviens Misaki !  

 

-Méchant ! Vous êtes méchant ! Ma pauvre maman… je veux plus vous voir !  

 

Il la rattrapa enfin et lui agrippa ses deux minuscules épaules avant de s’abaisser à sa hauteur.  

 

-Misaki, je t’ai dit que je t’aiderai, tout à l’heure. Et c’est ce que je compte faire. Ce n’est peut-être pas des tentatives de meurtre mais de simples accidents. Mais je voudrais en être sûr. Je pense que tu ne veux pas qu’il arrive du mal à ta maman, alors laisse moi la protéger…  

 

Misaki sécha ses joues d’un revers de la main et posa ses grands yeux sur Ryo.  

 

-Alors si tu penses qu’on essai de l’assassiner, continua-t-il sur le même ton, il faut que tu saches que ça n’arrivera pas avec moi. C’est ok ?  

 

L’enfant hésita un instant avant d’acquiescer avec un signe de tête.  

 

-Très bien… alors maintenant, conduit moi chez toi…  

 

_____  

 

La fillette le dirigea jusqu’à un somptueux appartement. Richement décoré, la propriétaire devait réellement en avoir les moyens. Le salon était immense. Une grande baie vitrée offrait une vue incroyable sur toute le ville et même au-delà.  

 

"Pour se payer le luxe de l’endroit, son métier de mannequin devait lui rapporter gros, pensa Ryo."  

 

Et cet habitat était occupé que depuis peu car tous ses meubles respiraient le neuf…  

 

-Cela fait longtemps que vous habitez ici ? demanda-t-il.  

 

-Non, quelques mois seulement. Avant on habitait à Hong-kong, mais on a dû quitter la Chine pour des raisons personnelles… et professionnel. Pourquoi vous me demandez ça ?  

 

-Des raisons personnelles ? répéta Ryo, ignorant la question de la fillette. Quelles raisons ?  

 

-Je ne sais pas. Maman n’a pas voulu me dire ce que c’était…  

 

-Mmh…  

 

-Maman n’est pas encore là, continua Misaki, elle a dû être retardé par le travail. Ca arrive souvent. Vous pouvez vous asseoir en attendant…  

 

-Merci, ça ira.  

 

Ryo resta donc debout et parcourut la pièce du regard. Il s’attarda sur quelques photographies suspendues au dessus d’un petit secrétaire. Il se rapprocha pour mieux les voir. Il y avait un bébé… une petite fille conclut-il en apercevant sa minuscule robe rose à pois blanc. C’était sans doute Misaki. A côté d’elle une autre photographie, bien moins récente. L’image était légèrement jaunie, mais on pouvait distinctement percevoir qu’il s’agissait d’un couple de jeunes personnes au bord d’un lac. Un homme et une femme qui se serraient tendrement devant l’objectif. Il allait se retourner sur Misaki pour lui demander s’il s’agissait de ses parents, lorsque son regard se stoppa sur un portrait soigneusement posé sur la table basse. Il ne bougea plus d’un pouce. Sa face lubrique commença à apparaître. C’était un portrait de femme. L’une des plus belles femmes qu’il n’ait jamais vu. Il se rapprocha et prit le cadre dans ses mains.  

 

-Je vous présente ma maman… déclara la petite fille avec le sourire.  

 

Ryo sentait sa salive franchir le coin de sa bouche. Il ravala aussi sec et tenta de reprendre ses esprits. C’était sa cliente ! Bien plus belle que toutes celles que lui ramenait Kaori ! Il était fier de lui car pour une première, il avait pêché le plus gros poisson, et le plus beau aussi.  

 

La sonnerie tu téléphone retentit soudain, créant un écho dans tout l’appartement et tira Ryo de sa rêverie. Misaki alla décrocher et porta le combiné à son oreille. Elle raccrocha aussitôt, son humeur épanouie s’était évaporée. Sa petite main resta posée sur le combiné. Ryo s’intrigua. Ce coup de fil n’avait pas duré trente secondes…  

 

-Qu’est-ce qui ce passe, Misaki ?  

 

-Ca recommence.  

 

-Quoi ? Qu’est ce qui recommence ?  

 

-Les coups de fil…  

 

 

 


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