Chapter 20 :: Chapitre 20

Published: 24-06-04 - Last update: 19-04-05

Comments: Salut @ tous^^ et encore merci de continuer à me lire ! Bon, ce chapitre clôt l'histoire de notre chère Mai... ohhhhhhhh certain me diront lolll mais y aura encore du rire... mais c'est pour plus tard... un petit chapitre drôle que je vous ai concocté^^. Et pour être gentil paske je suis gentille :-D), Mai sera encore un ti peu dans le chapitre 21 et je reprécise que : NON sek, Mai c'est pas toi. lolll Merci à mes revieuweuses chéries, je cite : Aya (ma bombe a moi^^) Mopsime (toi je t'ai surnomé super revieuweuse ! lolll merci à toi ;-)) Sophie (arrete de te tracasser, toutes les questions que tu te poses arrive en leur temps... soit pas préssée^^) Miyukichan (gros kisu à toi^^), ma Sek (depuis que tu as arreter de fumer tu carbures à l'alcaline lolll) et ma red rose black, le semi fantôme de Hôjo^^ loll qui viens de temps à autre quand la brise est fraiche... loll merci ma sister !!!!!!!!! une review de toi me fais vrament chaud au coeur !!!! Je suis une privilégiée maintenant !!! et toc Sek ! :-p Bon Anniversaire à ma Meeeee !!! gros bisous ma chérie !!!! et bon anniversaire à ma Kairi !!! ma fermière je te kiss aussi très fort !!!! Et un maxi poutoux à mon fils qui a eu 15 mois !!!!(^_^) Allez je vous laisse... Seigneur, pourquoi j'arrete po d'écrire ? Paske c'est la faute à sek... elle t''a contaminé par msn....

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Toi, moi, sur un lit de coton,  

Nos cœurs battent à l’unisson,  

Moi, toi, sur un morceau de papier,  

Nos cœurs unis à jamais…  

Ryo, le regard dans le vague, torturait la photographie en la faisant glisser entre ses doigts… Il réfléchit un moment après les écrits qu’il venait de lire.  

-Mai, commença-t-il… racontez moi, tout.  

Mai qui s’était assise sur un fauteuil deux minutes auparavant se leva d’un bon.  

-Ce n’est pas le moment de discuter, Ryo ! s’écria-t-elle. Et Misaki ? Il faut aller la chercher ! Je…  

-Ce n’est pas non plus le moment de s’énerver, la coupa-t-il soudain. Ne vous inquiétez pas, on va la retrouver… pour le moment j’ai besoin de tout savoir.  

La jeune femme se rassit, exténuée, et se calma quelque peu… son interlocuteur avait amplement raison, à quoi bon s’énerver alors que l’heure était grave. Un violent mal de tête vint tourmenter ses tempes. Les deux mains posées sur son front, les yeux en larmes, elle inspira profondément et commença à s’expliquer :  

-Kinji… Kinji et moi nous nous sommes revus, il y a quelques mois de cela…  

-Il s’agit de l’homme avec qui vous êtes sur la photographie... le père de Misaki, c’est bien ça ?  

Elle hocha la tête pour toute réponse.  

-Misaki ne le sait pas… continua-t-elle. Je ne lui ai jamais dit…  

-Pourquoi le lui avez-vous caché ?  

-Ce n’est pas si simple, Ryo… nous nous sommes revus devant un juge, au tribunal l’année dernière, pour discuter de la garde de Misaki… mais sa requête a été refusée…  

Ryo s’étonna.  

-Je croyais qu’il ne désirait pas cette enfant ? Il vous a bien demandé d’avorter, si je ne m’abuse ? Du moins, c’est ce que Misaki m’a apprit.  

-Et elle ne vous a pas mentit… répondit-elle en écho. Et il ne la désire toujours pas… il en a juste besoin… parce que Misaki et sa seule et unique héritière… c'est simplement pour cette raison là.  

-N’a-t-il pas un autre membre de sa famille auquel il pourrait léguer tous ses biens ? Pourquoi vouloir récupérer une enfant qu’il ne reconnaît même pas ?  

Mai se leva. Ryo la suivi du regard jusqu'à ce qu’elle se poste devant la fenêtre.  

-Kinji est un lion qui s’est entouré de serpent tout au long de sa vie… et quand les serpents sont venimeux, le lion se sent soudain perdu et cherche une porte de sortie… et c’est ce que Misaki incarne pour lui…  

Elle se retourna et posa son regard sur lui avant de continuer :  

-… ne dit-on pas aussi pure et innocent qu’un enfant ?  

-J’ai compris… conclut Ryo avant de se lever.  

La jeune femme ferma les yeux lorsqu’une larme en profita pour s’échapper et courir sur sa joue.  

-Mai, dit-il soudain en s’approchant vers elle. Il y a aussi autre chose que j’ai compris…  

Elle lui lança un regard interrogateur.  

-Je ne vous suis pas…  

-Les tentatives de meurtre que vous avez subit. C’était sans doute lui qui tenait les ficelles. J’ai bien l’impression qu’il n’a pas accepté de perdre cette affaire devant le tribunal. Vous éliminer était plus pratique pour obtenir la garde de Misaki plus facilement…  

Mai devint blanche. Elle avala difficilement et s’appuya sur le bras de Ryo.  

-Vous concluez tous mes soupçons, Ryo…  

Il prit le risque de la lâcher un instant pour enfiler sa veste.  

-Il est temps d’y aller, maintenant, termina-t-il en se dirigeant vers la sortie.  

_____  

-Allo ?  

-Saeko ? C’est moi.  

-Qu’est-ce qui se passe encore, Ryo ? Si tu refais encore une allergie à cause des lotions de Mai, je t’ai dit de consulter un dermatologue… je ne suis pas…  

-Argh, Saeko ! la coupa-t-il, énervé. Non, ce n’est pas pour ça, cette fois ! C’est au sujet de Misaki…  

-Misaki ? Ne me dit pas que…  

-Si, on a un problème. Son père vient de l’enlever. Je t’expliquerai les détails plus tard, je me rends chez lui pour la récupérer.  

-Et Mai ?  

-Elle est avec moi.  

-Ne prends pas de risque Ryo, le prévint-elle, inquiète. Même si je sais qu’avec elle, tu es aussi bien protégé...  

-Ce n’est pas le moment de faire de l’humour, Saeko.  

-Je sais, excuse moi, dit-elle avant de changer de sujet. C’est une affaire qui concerne la police dorénavant… c’est un enlèvement. Normalement, c’est à moi de m’en occuper.  

-Je suis d’accord… mais avant, je vais faire un peu le ménage… histoire que ça soit propre lorsque tu arriveras.  

Saeko sourit et Ryo raccrocha avant de garer sa voiture non loin de la propriété où était retenue Misaki.  

_____  

La fillette était assise sur le parquet froid de sa nouvelle chambre. Pièce somptueuse et richement parée de soie rose et blanche, avec son armoire rustique et son grand lit à baldaquin garnis de petits coussins assortis aux couleurs de la chambre. Tout y était créé spécialement pour elle, pour son bien-être…mais l’odeur de rose qui embaumait la pièce lui rappelait que tout ceci n’était qu’illusion. Un jour où l’autre, le doux parfum de fleur allait s’évaporer et lui rappellera que son père était un monstre. Qu’il n’est pas l’homme assit à côté d’elle à cet instant, cet étranger qui lui murmure de ne pas s’inquiéter, qu’il a fait cela pour son bien et qu’il l’a toujours aimé…  

-Misaki ?  

Elle sursauta et sortit de sa torpeur.  

-Ne me parlez pas… dit-elle, le regard dans le vide. Et laissez moi rentrer chez moi.  

-Mais Misaki… tu es chez toi, ma chérie.  

-Je ne suis pas votre chérie et je ne suis pas chez moi. Je veux retourner chez maman !  

L’homme se leva et fourra ses mains dans ses poches.  

-En ce qui concerne ta maman, commença-t-il, je crois qu’elle ne va pas tarder à arriver…  

La petite fille s’intrigua et fusilla son interlocuteur du regard.  

-Comment ? Elle sait que je suis là ?  

-Bien sûr, répondit-il avec un léger sourire.  

Misaki eut un frisson et ramena ses genoux contre sa poitrine. Fallait-il le croire ? Sa mère savait-elle réellement où est-ce qu’elle se trouvait ? Si c’était un enlèvement, pourquoi le lui avoir dit ? Une bouffée d’angoisse l’étrangla soudain. Tout ceci était forcément un piège. Cet homme voulait faire du mal à sa mère. Elle ne trouva plus les mots pour lui demander ce qu’il en était, elle avait beau ouvrir la bouche aucun son ne pouvait s’en échapper. Inopinément, elle se rappela de Ryo… il devait sûrement être à ses côtés. Elle reprit peu à peu confiance et son angoisse se dissipa. Elle s’aperçut ensuite que l’homme était en train de lui caresser doucement les cheveux et s’écarta de lui prestement.  

-Ne me touchez pas !  

-Du calme, du calme… je ne te ferais jamais de mal. Tout ce que je veux, ce que ta mère reste loin de nous. Ta vie maintenant, Misaki, elle est avec moi. Moi ton père…  

-Laissez moi tranquille… se rebiffa la fillette en secouant lentement la tête de droite à gauche.  

Kinji sourit.  

-Monsieur Saeba est avec maman… continua-t-elle soudain. Vous ne pourrez pas lui faire de mal…  

Après cette nouvelle, l’homme se mit à rire à gorge déployée.  

-Qui ça ? Ryo Saeba ? arriva-t-il à articuler. L’homme que l’on considère comme Numéro un du pays ? Numéro un de quoi ? Des idiots ?  

Misaki croisa ses petits bras sur sa poitrine. Elle afficha une moue mécontente devant l’hilarité de son soit disant père par procuration. Elle se retourna vivement et inspira profondément pour tenter de limiter sa colère…  

-Hum hum…  

La pièce redevint silencieuse. Misaki fit volte face et son père se tourna instantanément vers l’entrée de la chambre où se tenait Ryo, tranquillement adosser contre le chambranle de la porte, ses mains derrière la nuque.  

-Continuez, je vous prie, s’exclama-t-il, le sourire en coin. Ne vous arrêtez pas pour moi…  

La fillette lui offrit un magnifique sourire de soulagement et s’avança d’un pas, mais le bras de Kinji la retint.  

-Non, Misaki. Reste avec moi.  

-Laisser moi passer ! se défendit-elle, en tentant de s’écarter de lui.  

-Monsieur Saeba, commença Kinji, ignorant les plaintes de sa victime derrière lui. Qu’espérez vous ? Que je laisse partir ma fille avec vous ? Vous rêvez…  

Il esquissa un sourire avant de continuer :  

-Je ne sais pas par où vous êtes entré mais je sais par où vous allez sortir… mes hommes vont se faire un plaisir de vous raccompagner…  

Ryo afficha sa tête de taré et posa un doigt sur le menton, faignant de réfléchir…  

-Vos hommes ? Quels hommes ? Ahhhh oui… ceux là !  

Il s’écarta sur le côté, laissant apparaître derrière lui le tableau qu’il avait crée de toute pièce dans le hall de la propriété. Kinji écarquilla les yeux et baissa sa garde, laissant le passage à Misaki qui rejoignit rapidement Ryo et lui enlaça les jambes.  

-Monsieur Saeba, où est maman ? demanda-t-elle, inquiète.  

Il posa une main sur ses cheveux avant de s’exclamer en direction du hall :  

-Tu ne la vois pas ? Regarde en bas…  

La fillette sourit gaiement en apercevant sa mère qui ligotait fermement les hommes de main de son père. Tous alignés en rang, ils se débâtaient vigoureusement mais sans succès. Ils étaient sérieusement amochés et tous avaient perdu une partie de leur vêtement. La petite fille partit en courrant rejoindre sa mère et se jeta dans ses bras.  

-Ma chérie… susurra Mai, ivre de bonheur. Tout est fini… on rentre chez nous…  

-Non pas encore ! s’écria Ryo en descendant les grands escaliers. Il me reste une petite chose à faire !  

_____  

Une heure plus tard…  

Appartement de CH.  

-J’étais sûre que je te trouverai ici…  

Saeko s’avança sur le toit de l’immeuble et s’arrêta après avoir rejoint Ryo. La nuit commençait à tomber sur Shinjuku et la brise était fraîche. Elle ramena sa veste sur sa poitrine et referma les boutons un par un. Ryo termina tranquillement sa cigarette avant de la jeter, loin devant lui.  

-Tu as fini ton travail ? demanda-t-il en fourrant ses mains dans ses poches.  

-Oui et non.  

Il haussa un sourcil.  

-Non… pourquoi ?  

-Je te le dirai dans une minute… déclara-t-elle, légèrement confuse. Tout d’abord je tenais à te remercier. Comme toujours, tu as fais un travail remarquable…  

-Je sais ça Saeko, la coupa-t-il avec sa tête d’andouille, un tantinet prétentieux. Tu ne m’apprends rien…  

-Laisse moi finir s’il te plait… Comme je disais, tu as fait du bon boulot, Mai et Misaki sont seines et sauves et Kinji est sous les verrous… seulement, tu aurais pu éviter de ligoter ses hommes et…  

-Mais… commença Ryo, tentant de se justifier quelque peu.  

-Et ! Et… t’abstenir de donner une fessée à Kinji, slip baissé et devant tout le monde…  

-Arghhh… Saeko… se plaignit-il pour s’innocenter. C’était juste pour m’amuser…  

-Je sais… mais tout de même. Misaki était présente et ce n’est qu’une enfant ! Elle ignore tout de l’anatomie des hommes et des femmes… ce n’était pas la peine de…  

Saeko s’arrêta de parler et tourna son regard vers Ryo lorsque celui-ci se gratta la tête en sifflotant, comme un gamin prit en faute…  

-Ryo ? Qu’est-ce que tu as fais, encore ? continua-t-elle, le regard ombrageux. Ne me dis pas que…  

-Hein ? Quoi ? Moi ?... mais… je … j’ai rien fait !  

-Ryoooooo… ? insista-t-elle en tapant violement du pied.  

-Arghh… mais…c’était qu’un stupide accident, elle n’a pas tout vu, je t’assure… calme toi…  

-Arfff !!! cria Saeko, les poings serrés. Nooooooooon !!! Ryoooooooo !!!  

(inutile de préciser que notre cher nettoyeur a apprit à voler juste après ça…)  

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