Chapter 6 :: chapitre 6

Published: 19-03-04 - Last update: 18-10-07

Comments: Salut @ tous ! C'est avec le coeur serré que je poste ce chapitre... eh eh ^_^et oui.. lui aussi n'est pas très joyeux ! arf... mais patience, la roue tournera plus tard ! Je vous laisse découvrir la suite pas à pas... il ne faut pas être trop pressé n'est-ce pas ma chère Indya ? ;-) Arf... je vais essayer de faire une maj au moins une fois par semaine... le problème c'est que je n'ai pas trop le temps d'écrire les chapitres que je veux rajouter à cette fics... en plus c'est qu'ils sont en plein milieu de la fics, histoire que ça fasse plus long ! Et c'est énervant parce que la fin est déjà écrite ! Elle est bien au chaud sur le papier... (oui je sais, je fais jamais les choses dans le bon ordre moi ^^) eh eh désolée Sinon, j'espère que tous les nouveaux auteurs de reviews ont bien reçu mes mails de remerciement ;-) ! Je cite : Gaia et Mélusine ! Merciiii ! Et merci également à Littlebee, Sophie et Indya ! ;-) merci de me suivre ! ;-) Si des fois vous ne recevez pas les mails, j'essaierai de vous écrire avec Athena Exclamation, ma boite hotmail ! Au moins chui sur que ça marche ! oki ? Ne croyez pas que je sois un virus ! Ca ne sera que moi ! ;-) Aller bise @ tous et bonne lecture !!!

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Quelques minutes plus tard…  

-Tu lui as enfin parlé, alors ?  

-Oui… finalement je l’ai fait.  

Ryo avait rejoint Saeko dans l’un des nombreux bars de Shinjuku. Ils conversèrent autour d’un café. Ryo ne se sentait toujours pas la force de rentrer chez lui et préférait rester à l’hôtel, loin de Kaori, de ses sentiments et de ses doutes.  

-Mais elle est têtue et n’acceptera jamais de venir à cet enterrement, j’en ai bien peur, rajouta-t-il, désespérément.  

-Mais pourquoi tiens-tu tant à ce qu’elle vienne ? Si elle n’a pas envie, laisse là, je la comprends parfaitement, tu sais.  

-Je ne pensais pas qu’elle réussirait à le toucher… déclara-t-il, soudain.  

Saeko le regarda, perplexe. Pourquoi lui disait-il cela, maintenant ? Il était littéralement dans le vague. Il n’avait apparemment pas entendu la question qu'elle venait de lui poser. Il avait tout simplement besoin d’être écouté, là, à ce moment même. Il prit un moment de silence avant de continuer :  

-Tu sais aussi bien que moi que j’ai modifié le canon son arme. Elle ne pouvait atteindre aucune cible… elle n’aurait pas dû le toucher. C’est incontestablement pour ça que je ne suis pas intervenu… confessa-t-il, avant de lever les yeux au ciel. Mais à ce moment là, j’ai senti que quelque chose ou quelqu’un à voulu la protéger… juste à cet instant…  

Saeko l’imita et regarda vers les cieux, à son tour. Elle comprit… tout simplement. Une larme coula sur sa joue avant de mourir au coin de ses lèvres…  

-Hideyuki… murmura-t-elle.  

-Oui… Mais je ne veux en aucun cas le mettre au milieu de cette histoire. On ne juge pas un mort. Surtout pas lui.  

Il regarda Saeko et continua :  

-Mais peut-être bien que je rêve, aussi…  

-Non… moi je vais te croire, Ryo… afirma-t-elle, je vais te croire parce que je sais très bien que tu aurais réussi à la sauver, sans ça…  

-Merci… Et c’est aussi pour lui que je veux qu’elle s’en sorte, Saeko, confessa-t-il en regardant fixement son interlocutrice. Je veux qu’elle passe par delà la douleur morale qu’elle subit en ce moment car c’est d’autant plus difficile de tuer un homme que d’assister à son enterrement. Je souhaite par là que cela lui provoque un choc psychique et qu’elle accepte enfin l’évidence. C’est le seul moyen….  

-Et tu ne penses pas plutôt qu’elle aurait préféré ta présence et ton soutient plutôt que ton mépris et ton indifférence, Ryo ?  

Il reprit soudain son aplomb et répondit inopinément :  

-Je ne la méprise pas… mais elle doit payer les pots cassés… Tu crois qu’à chaque fois qu’elle tuera quelqu’un je vais la consoler et la plaindre ? Dans ce métier, il n’y a pas de larmes, pas de douleur, pas de pitié ! Elle a fait le choix de rester à mes côtés alors qu’elle savait tous les risques que cela comportait. Elle a accepté de faire partie de City hunter ! C’est désormais primordial pour ce métier qu’elle a donc choisi de son plein gré, d’admettre cette évidence.  

Saeko parût réfléchir un instant. Elle scrutait le visage de Ryo. Celui-ci était tendu par une sorte d’appréhension. Oui… il voulait vraiment qu’elle s’en sorte, c’était indéniable. Mais elle était convaincue qu’il ne s’y prenait pas de la bonne manière. Mais qui était-elle pour lui dicter la conduite à adopter. C’était lui, le professionnel, pas elle… et fort malheureusement d’ailleurs…  

(arf franchement, il aurait été plus sage qu’il soit plus professionnel dans les relations humaines ce Ryo… non ?)  

-Peut-être… continua-t-elle, mais pour la première fois, tu aurais pu faire une exception.  

Elle reçut un grognement en guise de réponse et décida donc de changer vite de conversation :  

-Enfin… ce n’est pas seulement pour parler de ça que je t’ai demandé de venir…  

-Et pourquoi, alors ? demanda-t-il surprit.  

-Eh eh… et bien j’ai un petit, tout petit travail à te demander… fit-elle quelque peu embarrassée.  

-Ah non, Saeko !!! s’écria Ryo avec sa tête de taré (ça faisait longtemps^^' elle me manquait cette tête là…) Tu vas encore me faire travailler sur une affaire qui sera comme toujours, non payée ! Je refuse catégoriquement ! s’exclama-t-il boudeur. Mais par contre, continua-t-il en déroulant son énorme carnet de compte, si tu me promet de rembourser tout ce que tu me dois, je ne te ferai pas payer cette fois-ci… avoue que j’ai un grand cœur ! (lol ah ouais vachement, j’allais te le dire, tiens)  

-Du calme, du calme, Ryo ! s’écria-t-elle soudainement devenue rouge comme une pivoine, c’est d’accord… tout ce que je te dois. Tu as ma parole. Eh eh…  

-Mouais, ta parole… je n’y crois plus ! Mais on verra ça plus tard, ne t’inquiète pas…  

-Oui… oui… promis… souffla-t-elle, désespérée.  

-Mais tu m’auras plus cette fois ! insista-t-il. Allez, c’est bon, continua-t-il en redevenant sérieux. C’est quoi ton boulot, là?  

-Alors écoute moi bien… Tu te rappels d’un certain Azakura ?  

-Yukio Azakura ? demanda-t-il, intrigué.  

-Oui.  

-Bien sûr ! Le plus grand voleur de bijoux de tout le vingtième siècle ! Comment oublier ce personnage, je te le demande. Et ce cher monsieur est toujours en cage, non ?  

-C’est la que tu fais erreur… il est mort.  

-Ah ?  

-D’un cancer, si tu veux savoir. Il y a à peu près un an.  

-Oh…  

-Cependant, depuis quelques mois, plusieurs vols ont été commis dans différentes bijouteries de la ville. Et dans certains musées, également. Et le plus intriguant dans l’histoire, c’est que tous ces vols sont signés de sa main…  

-Comment ça… son fameux gant noir ?  

-Exactement. Cela ne peut être qu’un imposteur ou bien son élève, qui sait. Je voudrais donc que tu le démasques et que tu l’empêches de pénétrer au musée national de Tokyo… Car tout nous laisse supposer qu’il pointera son nez là bas.  

-Pourquoi cela ? Tu as des preuves ?  

-Non aucune… mais c’est là qu’est entreposé le cœur de Cléopâtre… et c’est en essayant en vain de voler ce bijoux ancien qu’Azakura à été arrêté par la police. Je pense que l’imposteur en question suit les plans de son mentor à la lettre et exécute sans doute les affaires qu’il n’a pas réglées de son vivant… sinon pourquoi utiliserait-il sa signature ? Mais en attendant, je vais enquêter de mon côté, la police a déjà ressorti le dossier mais je vais voir ce que je peux trouver de plus dans les archives… et essayer de me faufiler à l’intérieur de la propriété d’Azakura…  

-Fais attention. Ça peut-être dangereux, ce genre de bâtiment est assez bien gardé…  

-Qui t’a dit que j’allais y pénétrer par effraction ? dit-elle sur un ton taquin.  

-Ah ah, je vois ! s'exclama-t-il tout à trac, et moi je dois faire quoi en attendant ? Puisque je vois que tu prends bien tes devants dans cette affaire, ajouta-t-il avec le sourire.  

Elle lui fit un clin d’œil malicieux, avant de demander :  

-Eh bien… qui t’a dit que j’allais y pénétrer seule ?  

_____  

Deux jours plus tard…  

Ce fut enfin le jour de l’enterrement de Jintaro…  

Le prête entonna les premiers recueils suivit des condoléances à la famille… à Iyumi plus précisément car elle était la seule à représenter celle-ci. Effondrée, la jeune femme était à genoux et pleurait à chaudes larmes, Ryo et Saeko étaient présents bien sûr, eux seuls étaient là, avec elle, aujourd’hui.  

On porta le cercueil en terre. Tour à tour ils jetèrent sur celui-ci une poignée de terre et une rose en signe d’adieu.  

Il faisait presque nuit quand les funérailles furent terminées. Comme il s’en était douté, Ryo ne vit pas l’ombre de Kaori… elle avait donc décidé d’en faire qu’à sa tête et ne pas venir. Il ne pouvait plus rien faire pour elle, dans ce cas. Il aida Iyumi à se relever, en lui dédiant ses sincères condoléances comme le voulait l’usage, malheureusement, même si dans ses moments là, on a plus envie d’entendre le bruit du silence…  

Saeko qui faisait face à Ryo à ce moment là, regardait quelque chose ou quelqu’un, juste derrière lui. Elle s’exclama soudain, esquissant un léger sourire :  

-Tout n’est pas encore perdu, Ryo… regarde…  

Il se retourna donc. Elle était là. Entièrement vêtue de noir. Les yeux baissés, comme par habitude en ce moment. Ryo voulu lui sourire mais se ravisa. Elle était venue, finalement… pas depuis le début certes, mais c’était déjà une belle et grande victoire.  

«Lève tes yeux et regarde le, se sermonna Kaori intérieurement, il faut que tu trouves la force de regarder son visage… je veux savoir ce que me disent tes yeux, Ryo…»  

Elle releva donc la tête, mais son regard se posa directement sur celui d’Iyumi qui s’était, en l’espace d’un instant, postée devant Ryo… Comme pour le protéger d’un quelconque danger... Et le danger c’était elle…  

Ses yeux si bleus, si purs étaient brusquement devenus couleur de nuit, sombres et effroyables…  

Kaori recula d’un pas et tira les pants de sa veste sur sa poitrine afin de se protéger d’une évidente tempête.  

-Vous n’avez rien à faire ici. Vous n’êtes pas la bienvenue et vous le savez. Alors, allez vous-en ! pesta Iyumi.  

Kaori ne répondit pas sur le moment… elle resta là, à la contempler. Pourquoi la jugeait-elle sans savoir ce qu’elle ressentait vraiment ? Alors... Ryo ne lui avait rien dit, probablement. Il ne lui avait pas dit qu’elle viendrait. Et il ne lui avait pas parlé de son état. Elle croyait donc qu’elle se portait comme un charme depuis cet incident… il fallait qu’elle sache qu’elle se trompait sur toute la ligne, une bonne fois pour toute !  

-Je… je commença-t-elle, je suis venue pour vous présenter mes excuses… je sais très bien ce que vous pensez de moi, mais je tiens à vous dire que…  

-Vous ne savez pas ce que je pense de vous, la coupa-t-elle froidement, et vos excuses, vous pouvez vous les garder car elles me font vomir ! Allez vous-en !!!  

Ryo et Saeko restaient interdit, nettement en retrait… témoins silencieux de la scène dramatique qui se jouait devant eux. Kaori se reprit calmement et respira un bon coup. Elle avança le pas qu’elle avait tantôt reculé et lui fit face, de toute sa hauteur.  

-Si j’ai tué votre frère ce jour là, c’est parce qu’il le méritait. Car un homme qui joue au lâche en attaquant une femme, et sa sœur de surcroît, ne mérite pas de vivre.  

-Je vous interdit de dire ça de mon frère !  

Kaori attrapa à la volée la main d’Iyumi qui manqua de la gifler et continua :  

-Laissez moi finir ! cria-t-elle en la lâchant, sans ménagement. Il allait vous faire du mal et il a voulu me foncer dessus ! Qu’aurez vous fait à ma place ? Je veux bien le savoir ! C’était vous, lui ou moi ce jour là… et le destin par mon arme a décidé que se soit lui…sachez que je ne suis rien face à la fatalité ! Cependant, vous croyez que je ne ressens rien, que je suis insensible ? Laissez moi vous dire à quel point vous vous trompez… Vous croyez que c’est facile de se lever chaque matin la mine affreuse et le coeur noir, alors que le soleil brille dehors, d’une telle intensité qu’on croirait qu’il vous nargue ? Eh bien non, vous ne pouvez pas imaginer… Vous ne voulez même pas le croire quand je vous le dis ! Et que vous acceptiez mes excuses ou pas, peu importe… Maintenant, vous pouvez garder tout ce que vous voulez ! Vous pouvez vivre dans notre appartement, garder Ryo… vous avez même commencé à prendre ma place de toute façon…  

Elle regarda enfin Ryo et termina amèrement :  

-Puisque désormais, je n’existe plus que dans ses souvenirs…  

Elle recula après ça, sans quitter son ancien partenaire des yeux… ils avaient l’air éplorés, attristés… mais elle ne pouvait plus rien y faire, maintenant. Elle se retourna alors et courut pour peu à peu disparaître à l’horizon… on entendit longtemps le bruit de ses pas qui s’éloignaient rapidement, mélangés aux bruissement des feuilles des grands arbres tristes du cimetière, où s’engouffrait le vent d’hiver… aussi froid que les cœurs ici présent, qui venaient de se déchirer…  

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