Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: leeloo

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 45 chapters

Published: 04-03-04

Last update: 19-10-07

 

Comments: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Chapter 3 :: chapitre 3

Published: 08-03-04 - Last update: 13-10-07

Comments: Elle est d'ailleurs... plusieurs d'entre vous m'ont demandés pourquoi ce titre, qu'est-ce que ça veux dire ? Et bien, c'est le titre d'une chanson de Pierre Bachelet, que tout le monde connait, normalement. Et c'est grâce à ma mère qui était justement en train de l'écouter lorsque je recherchais un tritre pour ma fics... je trouvais que ça allait bien avec l'histoire. Merci moumoune ^^:-p Qui est d'ailleurs ? Kaori ? bien sûr que c'est Kaori, qui d'autre ?^^ eh eh mais ça, vous saurez pourquoi plus tard... bien plus tard... Bonne lecture à tous ;-) PS : Un grand merci à Indya, à qui j'ai essayé d'envoyer un mail de remerciement, mais sans succès :-( je ne sais pas pourquoi ça ne marche pas, donc je te le dis maintenant : merci merci merci à toi !!! ;-)

 


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Le réveil sonna neuf heures. Kaori se réveilla la première… elle bailla aux corneilles et s’étira comme un chat. Le soleil brillait une nouvelle fois sur Shinjuku, lumineux. Elle referma les yeux et repensa à la veille au soir… Iyumi… le coup de feu… Ryo… elle rouvrit les yeux… «Tiens, bizarre, pensa-t-elle, je n’ai pas entendu Ryo, cette nuit. Ce n’est pas possible, je n’ai pas pu ne pas l’entendre.» Elle se retourna sur le côté. Stupeur ! Iyumi n’était plus là ! Pourtant, elles avaient bel et bien dormi ensemble cette nuit… se pourrait-il que… ! Kaori se glaça instantanément d’effroi. Elle imagina le pire. «Se pourrait-il qu’Iyumi ait été enlevée ?! Là, presque sous mes yeux ?!» Elle se leva en vitesse, ouvrit la porte, accourue dans le couloir jusqu’à la chambre de Ryo et entra en hurlant :  

 

-Ryo !!! C’est Iyumi ! Elle a dispar… u… finit-t-elle dans un souffle.  

 

Elle crut un instant que la terre se dérobait sous ses pieds.  

 

Non ! Elle ne rêvait pas ! C’était bien Iyumi dans le lit de Ryo, à ses côtés…  

Mais comment ? Pourquoi ? Qu’est-ce que… ?  

En cet instant, mille et une questions se bousculaient dans sa tête. Ses jambes commencèrent à flageoler dangereusement… il fallait qu’elle s’asseye sinon elle allait tomber. Se pourrait-il que Ryo soit lui-même venu la chercher ? Dans sa chambre ? Fallait-il préparer sa massue ?  

Oui, sa massue ! SLINNG  

Et c’est quand elle s’assit lourdement sur le sol, la massue plantée dans sa main droite, qu’Iyumi, réveillée en sursaut, commença à se justifier ayant remarqué le trouble de celle-ci :  

 

-Je… Kaori…non ! Pas le marteau, non ! C’est moi, c’est de ma faute ! Rangez ça, s’il vous plait ! Pardon... Je suis venue dormir ici, avec Ryo, parce que… parce que c’est à lui de me protéger… mais je ne veux pas dire que vous en êtes pas capable… c’est pas du tout ça… c’est qu…  

 

-C’est bon, coupa Ryo qui venait de sortir du réveil. Pas besoin de te justifier devant Kaori, Iyumi… Tu entends Kaori ? dit-il en fixant sérieusement la jeune femme, tout ce qui se passe entre Iyumi et moi, c’est privé ! Il faut que tu comprennes à la fin, que tu n’es pas le centre de ma vie !  

 

Après cela, il se tu, regardant Kaori lâcher ses 100 tonnes, ne savant visiblement pas comment réagir, quoi dire…Ryo avait l’air on ne peut plus sérieux… il avait été direct, il lui avait dit des mots trop durs en l’espace de trois phrases…  

Kaori ne trouva qu’une seule solution… la plus raisonnable pour éviter de dire ou de faire quelque chose qu’elle allait après regretter… elle sortie de la chambre pour se réfugier dans la sienne en claquant la porte derrière elle…  

 

-Ryo… commença Iyumi, tu n’aurais quand même pas dû lui dire ça…  

 

-Tu sais très bien pourquoi je fais ça. Ce n’est pas de gaîté de cœur, crois moi, mais c’est pour son bien à elle… je n’ai plus que cette solution pour la faire partir…  

 

-Mais moi, je n’ai pas envie qu’elle parte maintenant ! supplia-t-elle. Je te signal que j’ai besoin d’elle pour aider mon frère ! Même toi tu en as besoin pour cette affaire, n’est-ce pas ?  

 

-Rassure toi… Kaori ne partira pas avant que sa mission soit accomplie. Elle est un minimum professionnelle tout de même… et n’oubli pas, je ne te demande aucun argent en retour de cette affaire, j’ai juste besoin que tu mentes, c’est d’accord ?  

 

-Très bien, je mentirai… répondit Iyumi, le cœur serré.  

 

-Tu n’as pas beaucoup dormi à cause de moi, lui dit-il remarquant sa mine fatiguée. J’aurais du te parler de tout ça en plein jour, plutôt qu’en pleine nuit, je suis désolé. Tu peux aller te reposer. Je reste là.  

 

Sur ce bon conseil, elle alla se recoucher. Ryo s’assit sur le rebord de la fenêtre et alluma une cigarette. La première bouffée lui fit le plus grand bien, en espérant que celle-ci, efface un petit peu la mélancolie qui le rongeait… Voir sa Kaori aussi meurtrie et si blessée devant lui, resserrait l’étau qui lui nouait déjà l’estomac. Il aurait voulu la prendre dans ses bras et lui dire que tout n’était que mensonge, qu’une simple mise en scène… qu’il avait demandé à Iyumi de le rejoindre dans sa chambre dès qu’elle se serait endormie… c’était l’occasion ou jamais…  

 

« Je lui ai parlé de nous deux, de notre vie, de mon envie de te faire fuir à contre cœur... se dit-il en lui-même comme pour se justifier devant un fantôme. Pourquoi Iyumi et pas une autre ? Et bien parce qu’elle est là au bon moment… puis c’est une amie de Saeko… je me suis confié à elle, sans trop lui dire se que je ressens pour toi… parce que c’est mon secret… c’est mon cœur, ce n’est pas un livre que tout le monde peut lire… même pas toi. Je veux que tu partes, tout simplement parce que je t’aime de plus en plus. Et cet amour me fait peur, il est trop fort, il me brûle et j’ai peur qu’il me perde… je n’ai pas envie de mourir, je veux vivre pour toi, mais loin de toi…»  

 

Il regarda au dehors…oui, il aurait aimé lui dire tout ça…  

Il y a huit ans, il avait fait une promesse, celui de la protéger mais pas de l’aimer… il ferma les yeux et ajouta dans un souffle, comme une prière :  

 

-Hideyuki, excuse moi… d’aimer ta sœur…  

 

______  

 

 

-Idiot ! Nul ! Imbécile ! Je le hais, je le déteste !!! explosa Kaori, en larme. Pourquoi… pourquoi il me fait ça ?! Je lui ai donné ma vie pendant toutes ces années et plus encore, je lui ai offert mon amour, et lui il s’en moque !... Mais tu crois franchement que je vais partir, Ryo Saeba ? C’est ce que tu espères, sans doute ! Et bien, non ! Je reste ! Ma vie est ici… pas ailleurs ! Que tu sois avec elle, que tu l’aimes même, ne changera rien ! Je continuerai le travail que m'a confié Saeko, et je le mènerai à bien, car c’est ce que tu souhaites !  

 

Sur ces derniers mots, elle quitta les lieux sans déjeuner, sans même un mot à chacun… elle était trop ébranlée par le spectacle auquel elle avait assisté, sans pouvoir faire éclater son chagrin… elle ne savait pas exactement ce qui s’était passé entre eux, elle ne voulait pas le savoir de toute façon. Mais Ryo lui avait parlé si… froidement et si catégoriquement… elle le connaissait assez bien pour dire qu’il n’était pas lui-même, qu’il lui cachait quelque chose… mais en attendant, il avait passé la nuit avec elle ! Avec une autre femme qu’elle dans son lit ! Et ça c’était insupportable !  

Il fallait qu’elle en parle à quelqu’un, qu’elle se confie… mais à Eriko seulement, car elle seule savait trouver les mots justes pour la soutenir.  

 

Nous sommes le 14 janvier aujourd’hui, et ce soir on fête l’anniversaire de Falcon.  

Elle partie en direction du café… tant qu’à faire, il fallait qu’elle s’occupe l’esprit, qu’elle voit du monde… Elle entra au cat’s eye où elle se sentie déjà mieux. Elle aida à préparer la salle et le dîner de ce soir. Il y aura tout le monde… Arrivera-t-elle à assurer le contre coup ? Arrivera-t-elle à faire l’indifférente ? Arrivera-t-elle à retenir ses larmes ? Elle ne le savait pas… elle ne le pensait pas… et c’est finalement ce qui arriva, elle ne pu contenir sa tristesse et éclata en sanglot devant Miki et Falcon…  

 

-Kaori ! s’inquiéta Miki, accourant vers elle. Qu’est ce qui ne va pas ? Viens, viens t’asseoir, lui dit-elle en lui tendant une chaise. Je ne comprends pas, tu affichais un parfait sourire, il n’y a même pas cinq minutes.  

 

Kaori s’assit en silence, le regard embué de larmes et ne répondit rien, de peur que les mots aussi douloureux et tranchant qu’un poignard, lui écorchent le coeur.  

 

-Arf… commença Falcon, je paris que c’est encore à cause de cet imbécile de Ryo… laisse le tomber, Kaori. Il ne changera jamais…  

 

-Arrête ! s’exclama Miki en tirant un coup de coude à son mari, ne lui dit pas ça ! Pas maintenant, tu vois bien que ce n’est pas le moment !  

 

-Non… laisse Miki, continua Kaori entre deux sanglots, de toute manière il a parfaitement raison… et puis, j’ai tellement mal que je ne me sent pas capable d’expliquer ce qui s’est passé, je suis désolée. J’avais juste besoin d’évacuer un trop plein de larmes, je ne voulais en aucun cas vous faire assister à ça… encore désolée…  

 

-Il n’y a pas de mal, répondit Falcon. Allez, relèves toi maintenant et sèches tes joues, on a encore du travail ! ordonna-t-il en mettant son tablier avant de se diriger vers la cuisine.  

 

-Excuse le pour moi, Kaori, mais tu connais la douceur et la compassion de Falcon… reste un peu là, si tu veux, moi je continue…  

 

-Non… c’est bon… j’arrive.  

 

______  

 

 

La soirée se passa comme n’importe qu’elle soirée… Kaori avait fait, non sans mal, quelques efforts vestimentaires pour ce soir, pour elle, pour se changer les idées. Elle avait arboré une magnifique robe courte de couleur noire, gentiment prêtée par Miki, faisant ressortir ses formes avantageuses… Si si ! Avantageuses !… même si Ryo lui chantait toujours le contraire…  

«Roooh, ça suffit, plus de Ryo» se sermonna-t-elle, de toute manière, il lui avait fait comprendre par A plus B, qu’il ne l’aimait pas, et puis il y avait Iyumi, maintenant… Elle sentit une nouvelle vague de tristesse lui monter aux yeux, menaçant d’effacer le semblant de maquillage que lui avait administré Eriko, lui disant qu’elle était magnifique avec un minimum d’artifice…  

Tout le monde était là, ce soir. Il y avait tout, rien ne manquait à l’appel pour passer une soirée splendide… amis, dîner, fête, cadeaux et champagne… beaucoup de champagne, trop même, surtout pour Kaori qui essayait en vain de divulguer sa peine, verre après verre. Il y avait tout, mais elle se sentait seule… tellement seule que sa meilleure amie était la bouteille d'alcool qu’elle tenait jalousement entre ses mains. Quand la tête lui tourna, elle sortit prendre l’air. La nuit était froide mais ça lui faisait du bien.  

 

-Kaori ?  

 

Elle sursauta à l’appel et se retourna instantanément vers la voix qui venait de l’appeler. C’était Iyumi…  

 

-Kaori écoutez… cette histoire est vraiment malvenue. Je suis navrée de vous faire autant de peine… je…  

 

-De la peine ? la coupa-t-elle, mauvaise. Vous vous fichez de moi, ou quoi ? Vous arrivez dans nos vies sans crier gare, vous me volez l’homme que j’aime et vous croyez simplement que je ressens que de la peine ???  

 

Kaori remarqua soudain qu’elle avait trop parlé, qu’elle en avait trop dit à cette «femme», qu’elle ne connaissait presque pas… décidément, l’alcool était un sérum de vérité… même quand il ne le fallait pas… mais Iyumi ne sembla pas stupéfaite par ce qu’elle venait d’entendre et continua à parler :  

 

-Je voulais vous dire que ce soir… je ne rentre pas avec vous et Ryo…je dors chez Saeko, je serai aussi bien protégée que chez vous, j’en suis persuadée. Vous vous moquez peut-être de ce que je vous dis, mais pas moi. J’ai juste envie que cette histoire soit mise au clair. Mais les justifications ne doivent pas sortir de ma bouche, mais de celle de Ryo… et même si ce soir vous êtes tous les deux saouls, vous avez, je pense, besoin de vous écouter…  

 

Au même moment, Saeko sortie du café…  

 

-Ca y est, Iyumi ? On peut y aller ? demanda-t-elle.  

 

-Oui, on y va… bonsoir Kaori.  

 

-Bonsoir Kaori, fit Saeko en écho.  

 

Kaori esquissa quand même un signe de tête en guise d’au revoir…  

 

Enfin assisent dans la voiture, les deux femmes quittèrent le quartier… la décision d’Iyumi, de venir chez Saeko était dangereuse… autant pour elle que pour son amie, mais c’était capital… capital pour qu’elle ne se sente pas coupable en brisant volontairement un amour aussi fort qui animait ces deux là.  

Quant à Kaori, elle ne savait plus trop où elle était…  

Saoule… ? Elle ne se sentait pas du tout saoule ! Qu’est-ce qu’elle en savait, celle-là ?...  

Dormir chez Saeko… pffff elle pouvait même y mourir si elle voulait, ça ne lui ferait ni chaud ni froid... !  

Elle s’en voulu instantanément d’avoir pensé ses mots là, ce n’était pas du tout le langage d’une professionnelle… mais dans cette situation de désarroi, elle était excusable et pouvait raconter n’importe quoi… elle voulait qu’elle parle à Ryo ? Oui, mais de quoi ? Elle n’avait plus rien à lui dire… elle n’avait même pas envie de rentrer avec lui, ce soir. Elle vida d’un trait le fond de sa bouteille et quand elle voulu se relever, elle sentit une main chaude se poser sur son épaule, douce, amicale, c’était Eriko… Kaori se jeta dans ses bras et se laissa aller aux larmes pour la troisième fois en cette journée, avant de conter à celle-ci, tout ce qu’elle avait sur le cœur…  

 

_____  

 

Pendant ce temps là, à l’intérieur du café…  

 

-Dis donc, Ryo ? interrogea Mick, elle est mignonne la petite Iyumi ! Et vous avez plutôt l’air d’être assez proche, tous les deux ! termina-t-il avec un clin d’œil.  

 

-Occupes-toi de tes affaires, s’il te plait, c’est strictement professionnel !  

 

-Ouais… n’empêche que je vous ai quand même trouvé assez collé collé, ce soir ! Mais bon, ne t’énerves pas, continua-t-il penaud devant un Ryo visiblement énervé. Je voulais juste savoir si tu étais d’accord, vu la future situation, que Kaori vienne habiter chez moi ! termina-t-il avec sa tête d’obsédé.  

 

-Hein ? Mais qu’est-ce que tu racontes, imbécile ? Quelle future situation ? Et pis je te signal que tu habites avec Kasue !  

 

-Eh bien, si ça devient officiel, cette fille et toi, vous habiterez ensemble, non ? Vous ne pensez tout de même pas adopter Kaori, quand même ?! s’exclama-t-il, avant d’éclater de rire et de se prendre une chaise en pleine tête.  

 

-Je t’ai dit qu’il n’y a rien entre Iyumi et moi !!! Tu es sourd ?! dit-il en buvant entièrement le contenu de son verre, avant de s’en servir un autre.  

 

-Ryo… commença Falcon, qui s’était approché de lui afin de servir le dessert, c’est à cause de cette fille que tu as mis Kaori dans cet état là ?  

 

-Comment ça ? Dans quel état là ? demanda Ryo, faignant de comprendre.  

 

-Arrêtes Ryo… tu vois très bien comment elle est, ce soir… je ne l’ai jamais vu aussi bourrée… et toi tu prends le même chemin, vieux.  

 

-Oui, et puis faut pas te voiler la face, continua Mick, ne nous fait pas croire à tes salades, du genre, «non, Iyumi et moi, c’est strictement professionnel» ! A d’autre ! Mais en attendant, ça fait du mal à Kaori !  

 

Ouais, ouais, ouais… c’est bon… il en avait marre de se justifier en l’air. De toute manière, il ne pouvait pas leur dire la vérité, alors… qu’ils croient se qu’ils ont envie de croire, le plus important c’est que Kaori plonge dedans, tête baissée…  

La fête d’anniversaire étant terminée, tout le monde se souhaita une bonne nuit, avant de se quitter…  

Ryo et Kaori burent plus que de raison ce soir là… ils ne savaient pas vraiment ce qu’ils faisaient… alors Eriko les raccompagna à leur appartement, se demandant s’ils allaient arriver à ouvrir la porte…  

«Sûre que non» pensa Eriko, qui préféra monter pour les aider à trouver la serrure… Après ça, elle disparut… les laissant tous les deux commencer une bruyante dispute qui résonnait déjà, dans le silence de la nuit…  

 

 


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