Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: leeloo

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 45 chapters

Published: 04-03-04

Last update: 19-10-07

 

Comments: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Chapter 25 :: Chapitre 25

Published: 02-08-04 - Last update: 20-04-05

Comments: Hello everybody !!! :-p !!! Kisu très très fort @ tous !!! Et encore merci de me suivre !!! Roooooo ma Indyaaaaaa !!!! Je croyais ke t t morte ma belle, yavé plus de nouvelle de toi moi T__T.. mais chui ravie de voir que tu me suis toujours.. tapie dans l'ombre et prète à bondir tel un NINJA !!! loll (ninja indya... ouais pas mal^^ j'ai trouvé ton pseu^^) et puis je suis également ravie d'avoir une review de Mel ! Merci beaucoup à toi !!!!^^ Et pit Spot^^ (bon courage encore pour ton boulot^^). Et un spécial coucou à ma Rosy !!!^^ qui vient juste de me lire en entier loll depuis le début^^ merci ma belle, merci d'aimer ma fics autant, je te kiss fort !!! Merci aussi à mes revieweuses abonnées lolll je cite : ma Sek (ma puce, reviens nous vite, stp, tu manques énormément à tout le monde) à ma Joyce^^ à ma Yosei^^ et ma Mimochan^^ !!! Et surtout, surtout à NJ, qu'on ne remerciera jamais assez pour ce superbe site !!! BING BANG KISU !!! Bonne lecture^^ !!!

 


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-Car si j’ai bien comprit, monsieur Takeniko, vous m’avez fait venir ici pour exécuter quelqu’un ?  

 

Le vieil homme se racla la gorge.  

 

-Ce quelqu’un, comme vous dites, est l’assassin de mon fils ! Un monstre qui a volé ma chair et mon sang ! Et il ne mérite pas de vivre…  

 

La voix de Takeniko s’étrangla comme pour refouler un sanglot qui menaçait de s’échapper. Ryo soupira. Il comprenait parfaitement son envie de vengeance. Lui-même était habité par elle depuis des années.  

 

-Alors, monsieur Saeba… s’écria-t-il subitement, acceptez vous de travailler pour moi… ?  

 

Bien sûr, il allait accepter de travaillez pour lui. Il allait accepter de faire ce sale boulot une fois de plus pour nettoyer le crime infâme que son fils avait subi. Si évidement, il s’agissait bien là d’un assassinat. Il n’en été pas encore sûr car il n’y avait pas assez de preuve… mais il allait en trouver, il le fallait… pas simplement pour lui mais aussi pour Kaori.  

 

-Evidement, répondit-il, sobrement.  

 

Takeniko sourit et soupira fortement, visiblement soulagé.  

 

-Vous m’envoyez ravi.  

 

Cependant, Ryo fronça les sourcils et demanda d’une voix défiante :  

 

-Une simple question, monsieur Takeniko… comment avez-vous su que j’étais un tueur professionnel ?  

 

Son interlocuteur le considéra un instant avant d’ajouter avec un léger sourire :  

 

-J’ai mené ma propre enquête… et je n’ai pas eu de mal pour vous trouver… vous êtes incontestablement l’homme le plus craint de tout le pays !  

 

Ryo accepta cette réponse avec un sourire narquois. Tout ceci n’était pas un secret pour lui. Il savait pertinemment la frayeur que provoquait l’évocation de son simple nom.  

 

Mais subitement, son cœur s’accéléra. Il posa ses yeux sur Takeniko, sans trop le regarder et avala difficilement.  

 

Que savait-il de plus sur lui ? Sur sa vie ? Avait-il apprit qu’elle quelque chose à propos de lui et de Kaori ? Savait-il qu’il partageait son métier avec elle, avant ? Avait-il fait exprès de jouer la comédie devant eux tout à l’heure, alors qu’il connaissait parfaitement leur relation ? Et depuis combien de temps enquêtait-il sur lui ?  

 

Trop de question se chamboulaient dans son esprit. Il eut du mal à se remettre à l’aise sur son fauteuil soudain devenu inconfortable. Néanmoins, il tenta de respirer calmement et risqua une question :  

 

-Que… et que savez vous de moi à part ça, monsieur Takeniko ? Qu’avez-vous appris d’autre sur ma vie… ?  

 

Son vis-à-vis le regarda bizarrement et Ryo n’aimait pas ça. Il n’aimait pas le silence qui pesait à ses oreilles. Même s’il avait peur de sa réponse, il avait tout de même hâte de l’entendre…  

 

-Rien de plus, monsieur Saeba… pourquoi cela ?  

 

L’étau qui lui broyait la poitrine se dissipa instantanément. Finalement, le vieil homme ne savait quasiment rien de lui… il en était heureux, mais irrité à la fois…  

 

Ryo regarda le vieil homme et se mordit l’intérieur de la joue, songeur...  

 

Croyait-il que sa vie ne se résumait qu’à son travail de tueur, qu’à la routine et qu’à la noirceur... ? Peut-être croyait-il qu’il ne se lavait que de sang, qu’il se nourrissait d’amertume et qu’il invitait la mort chaque soir à sa table…  

 

Et bien non… même si c’était le cas pour les deux dernières années qu’il avait passé, seul… mais avant cela … pas du tout.  

 

-Pour rien… répondit-il, simplement.  

 

Takeniko haussa un sourcil tout en ouvrant une boite de métal, posée non loin de lui et de présenter son contenu à Ryo qui refusa sa proposition.  

 

-Non merci, jamais de cigare… néanmoins, permettez moi de prendre congé… toute cette journée m’a fatigué…  

 

-Je vous en prie. Allez vous reposer, nous reprendrons demain. Essayez de réfléchir à tout cela, et vous me direz par quoi nous allons commencer…  

 

Ryo acquiesça par un hochement de tête avant de quitter la pièce.  

 

Il fut accompagné dans sa chambre par un jeune employé qu’il remercia une fois la porte franchit. Il referma derrière lui et s’adossa quelques secondes contre celle-ci. Tout était calme. La chambre était belle, spacieuse, rustique et chaleureuse à la fois. Un doux feu crépitait dans le grand foyer de granit sculpté, éclairant subtilement l’endroit d’une lumière chaude et nacrée. Il remarqua une porte sur sa gauche et s’avança avant de l’ouvrir sur une grande salle de bain marbrée de pourpre. Tout le confort était de mise et c’était bien la première fois qu’il y gouttait. Et cela ne lui déplaisait pas. De retour dans sa chambre, il alluma sa lampe de chevet et s’allongea sur le lit avant de caler un oreiller derrière sa nuque. Il contempla les arabesques qui enrichissaient prodigieusement le plafond, en comptant un par un les angelots qui lui souriaient dans un ciel bleu azur...  

 

Une fois son corps détendu, il espéra aussi détendre les tourments de son cœur, mais en vain. A peine arrivé dans ce cocon doré, il avait été basculé à son insu dans un monde merveilleux et cauchemardesque à la fois. Le seul et unique point lumineux qu’il avait recueillit c’était Kaori… mais une Kaori veuve et maman de deux petites jumelles… tout ceci était considérablement dur à avaler… beaucoup trop dur. Mais il avait déjà réussit à encaisser le choc, c’était un bon début… mais pour combien de temps ? Combien de temps allait-il supporter toute cette mascarade ? Supporter une Kaori qu’il ne reconnaissait même plus… et surtout, comment allait-il supporter l’excitation qui se diffusait instantanément dans ses veines lorsqu’il se trouvait à côté d’elle… ?  

 

Jamais auparavant il n’avait ressentit une telle chaleur en sa présence…  

 

Il se rappela autrefois :  

 

Bien sûr, elle était belle et désirable. Bien sûr, il lui fallait reprendre contrôle de ses sens lorsqu’elle passait à côté de lui, laissant s’échapper la douce fragrance de sa peau… Bien sûr, il était obligé de lui balancer des remarques idiotes et de la sermonner à chaque fois qu’elle tentait de faire son travail…  

 

Mais pourquoi faisait-il cela au juste ?  

 

Il se posait la question mais il savait pertinemment la réponse…  

 

S’il faisait cela, c’était tout simplement pour garder son «self control» face à elle. Eviter toute autre approche dangereuse qui risquerait de lui faire perdre ses moyens et la prendre dans ses bras, et de l’embrasser jusqu’à en perdre haleine…  

 

Tout ceci n’avait pas changé aujourd’hui, il ressentait exactement la même chose pour elle, mais multiplié par l’infinie…  

 

Il soupira.  

 

La Kaori d’avant s’était peut-être effacée mais elle n’avait pas complètement disparue. Sous ses nouveaux airs de femme mûre et à la fois hostile, se trahissaient les gestes et les expressions qu’elle arborait autrefois. Sa façon unique de marcher et de rougir face à une situation gênante le fit sourire. Et ses sempiternels accès de colère…  

 

Tout ceci, il le connaissait par cœur…  

 

Il soupira encore une fois et constata inexorablement qu’il aimait la Kaori d’antan, et qu’il se surprenait à aimer celle-ci d’avantage… bien d’avantage…  

 

Il se tourna sur le côté et se pencha au dessus de son chevet pour éteindre la lampe avant de reprendre sa position initiale et de fermer les yeux…  

 

Il trouva le sommeil quelques minutes plus tard alors que le feu s’éteignait lentement, au rythme de sa respiration.  

 

_____  

 

Le lendemain, il se réveilla aux aurores. Les étoiles brillaient toujours tandis que le soleil ne pointait pas encore à l’horizon. Il s’étira et se leva avant de partir en direction de la salle de bain, les yeux encore dans la brume du sommeil. Il ouvrit les robinets et s’aspergea le visage d’eau glacée avant de contempler son reflet dans le miroir. Il arrangea tant bien que mal ses cheveux en bataille en les lissant vigoureusement vers l’arrière. Beaucoup de travail l’attendait aujourd’hui. Il allait commencer par appeler Saeko, ensuite il prendra une douche afin d’entamer cette journée du bon pied. Il retourna dans sa chambre et attrapa le téléphone mit à sa disposition et composa le numéro de l’inspectrice :  

 

-Allo ?  

 

-Bonjour mon amour…  

 

-Argh… Ryo, tu as vu l’heure ? Il est cinq heure du mat, t’es malade ?  

 

L'homme ricana en constatant la voix encore endormie de son interlocutrice.  

 

-L’avenir appartient à ceux qui ce lève tôt, ma chère… répondit-il, sous le ton de l’ironie.  

 

-Oui… et bien tu devrais savoir depuis le temps que moi, j’appartiens plutôt au passé… répliqua-t-elle avec la même intonation, ce qui eu don de le faire rire. Alors ? Ce séjour ? Raconte moi…  

 

-Et bien… commença-t-il en balayant la pièce du regard, pour le moment je suis dans mon grand lit à baldaquin en bois de chêne, dans une superbe chambre rustique… plafond voûté, splendide…  

 

Son regard vaqua sur la cheminée…  

 

-Avec une grande cheminée… qu’il va falloir que je rallume parce que je commence à geler de froid… et une salle de bain privée…  

 

-Mon Dieu, ce que tu as de la chance…  

 

-Chance, chance… c’est vite dit. L’affaire que je dois traiter n’est pas de tout confort, elle. Et si je t’appel, c’est en partie pour te demander une petite faveur…  

 

-Je m’en doutais bien… le coupa-t-elle en soupirant. Ce n’est pas tous les jours que j’ai droit à tes appels supra matinaux…  

 

Ryo rit de bon cœur avant de reprendre son sérieux.  

 

-J’aurais besoin de ton aide pour me procurer une fausse carte de police…  

 

-Oh, oh… une minute… le coupa-t-elle. Je ne fais pas dans le faux papier, où est-ce que tu as appris ça toi ?  

 

-Je le sais très bien ma chère… mais essai quand même… pour moi, veux-tu ? J’en ai besoin pour enquêter de plus prêt.  

 

Le temps resta en suspend quelques secondes avant que Ryo entende la jeune femme soupirer et répondre d’une voix conquise :  

 

-C’est bon… je vais voir ce que je peux faire… Quoi d’autre ?  

 

-C’est tout pour le moment, je te remercie. Dès qu’elle sera prête, envoie la moi à l’adresse que je t’avais donné avant de partir.  

 

-D’accord. Mais pas de bêtises, ok ?  

 

-Eh eh… tu me connais !  

 

-Mouais… c’est justement parce que je te connais que je te préviens… allez Ryo, bonne journée, moi j’ai sommeil !  

 

Il sourit avant de la saluer et de raccrocher.  

 

 

 


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