Chapter 24 :: Chapitre 24

Published: 25-07-04 - Last update: 20-04-05

Comments: Kikoooooo @ tous !!! Bon, chères lectrices, chers lecteurs ! Nous voici entamer le bouquet final de ma fics... et oui.. nous approchons de la fin à grand pas. Pour les derniers chapitres, je vous réserve encore pas mal de surprise (comme dit Yosei^^) c'est vrai.. mais tout ceci au fur et à mesure^^, alors je vous demande de patienter loll (aussi difficile que ça soit pour certaine d'entre vous loll)... bon, je ne vais po vous quitter là... (écrire des commentaires de deux lignes et demi c po du tout du leeloo ça, ou alors c ke je couve quelque chose loll non ! J'ai anéanti le Virus R de chez moi... donc moi pas tomber malade)... c'est pour vous dire qu'en ce moment je me régale avec le splendide bouquin de Marc Lévy "Et si c'était vrai..." ça fait déjà trois fois que je le bois et j'ai toujours les mêmes frissons qui m'électrisent^^.. un mélange d'humour, d'action, de tendresse, d'amour et de surnaturel… en bref, un pur chef d'oeuvre que nous a concocté Monsieur Mylène Farmer (vivi ils sont ensemble dans la vie^^) ! Donc voilà, si vous connaissez po et bin achetez le parce qu'il est magique.. tellement magique que Spielberg va nous l'adapter au cinéma.. g hâte de voir ça^^ Sur ce, un gros kisuuuuuuuuuuu à mes riviuveuses !!!^^ je cite : ma Yosei, ma Sek (ma puce, mon miroir, tu me manques déjà...) ma Ginie (toit aussi tu me manques...) ma larson (ma fille^^) et ma life (lolll ne me renie passssss T_T)... kisuuuuuuuuuu je vous abandonne (enfin^^) bonne lecture !!!^^

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Ryo salua Kina à son tour et resta stoïque un moment, considérant rapidement la jeune personne des pieds à la tête. Liu avait dû être père relativement jeune… car en le comparant à sa fille, on le prendrait presque pour son frère, mais avec tout de même une bonne dizaine d’années de différence… La demoiselle était blonde comme lui et ses yeux étaient couleur de nuit. Elle n’était pas très grande mais assez fine, et son faux air espiègle la rendait plutôt mignonne.  

Après cette douce contemplation, il reposa son regard sur Kaori. Un frisson le parcourut. Elle était magnifique les cheveux au vent et ses joues rougies par le froid glacial…  

Il avait du mal à assimiler qu’elle était là, devant lui, après tout ce temps passé à l’attendre en vain…  

La jeune femme croisa son regard et cligna des yeux. Elle avait du mal a comprendre pourquoi il la dévisageait de la sorte depuis le repas… elle voulut lui demander mais la présence de sa belle fille retenait sa langue. Elle avait peur qu’il lui renvoi une réponse cinglante, comme d’habitude, et que cela ravive sa colère et trahisse leur relation qu’elle voulait à tout prix camoufler… elle inspira difficilement. Sentant un léger malaise la parcourir sous le regard appuyé de celui-ci, elle attrapa vivement le poignet de sa belle fille et la hâta d’une voix pressante :  

-On y va ? On va être en retard…  

Kina la considéra, étonnée.  

-On a un rendez vous ??? demanda-t-elle, candidement. Je ne savais pas…  

Kaori rit jaune d’un seul coup et rougie deux fois plus. Et ce n’était pas dû au froid cette fois-ci ! Elle ouvrit la bouche et voulut se rattraper mais un sourire malicieux se dessinait clairement sur les lèvres de son ancien partenaire. Il avait bien évidemment compris qu’elle était dans l’embarra et qu’elle avait hâte de quitter ce lieu, et de le quitter lui surtout…  

-Bon… je ne vous retient pas… déclara-t-il, voulant relâcher la pression qu’il exerçait visiblement sur la jeune femme. Bonne journée à vous deux…  

-Nous quatre !!! s’écria vivement Kina avec un grand sourire.  

Ryo s’étonna.  

-Quatre ? répéta-t-il, intrigué.  

-Oui, regardez… Vous avez oublié mes petites sœurs, Asahi et Hikari !  

Ryo n’eut pas le temps de réfléchir qu’elle pointait du doigt quelque chose qui se trouvait apparemment derrière lui. Il se retourna rapidement et aperçut un somptueux landau double, couleur rose pastel. A l’intérieur de celui-ci, deux petites filles dormaient d’un profond sommeil… elles étaient belles comme le jour. Kaori remercia la gouvernante avec un léger signe de tête, lui intimant qu’elle pouvait prendre congé avant de se pencher sur le landau, le regard empli d’une infinie tendresse…  

-Monsieur Saeba, commença-t-elle, je vous présente mes enfants… mes deux petits anges…  

_____  

La nuit commençait à envelopper le ciel de ses bras lorsque Takeniko, un cigare entre ses doigts, sortit dans le jardin à son tour. Il recherchait Ryo depuis un bon quart d’heure. En fait, il ne l’avait pas vu de toute l’après midi et il avait hâte de lui présenter une requête qu’il avait recueilli lors des semaines passées, grâce à deux témoins de l’accident de son fils…  

Il s’arrêta sur le perron et plissa les yeux, espérant distinguer plus clairement les alentours. Il inspira longuement une bouffée de son cigare avant d’expirer un nuage âcre qui se rependit autour de lui. Une fois le brouillard dissipé, il aperçut une ombre au loin et esquissa un petit sourire avant de descendre les quelques marches qui séparaient l’habitation du jardin. Il avança droit devant lui, d’un pas assuré, pour se retrouver en face de la grande fontaine qui dominait le cœur du verger, et dont les cascades prodigieuses en été, formaient depuis peu des monticules de glaces…  

Ryo se retourna lentement lorsqu’il sentit des pas s’approcher derrière lui. Il reconnu non difficilement le maître des lieux et vint à sa rencontre, les mains dans les poches, songeur…  

-Monsieur Saeba… commença Takeniko, ne restez pas dehors, la nuit tombe et vous risquez de prendre froid.  

Ryo sourit intérieurement. Le vieil homme avait le dont de retourner les situations à son avantage. Il n’avait certes pas peur pour la santé de son hôte… sa seule et unique crainte était qu’il attrape une mauvaise grippe et reste alité pendant deux bonnes semaines chez lui… et ça, il ne le voulait pas car cela retarderait forcément l’affaire en cour...  

-Ne vous en faites pas pour ma santé… dit Ryo en s’adossant nonchalamment à un muret. Dites moi plutôt ce que vous êtes venu me dire.  

Takeniko le regarda intensément et sourit à son tour avant de reporter son havane à sa bouche.  

-J’ai en effet quelque chose à vous apprendre… venez avec moi.  

Il emboîta le pas de son invité pour le diriger vers son bureau. La même pièce ou Ryo avait retrouvé Kaori tout à l’heure. L’endroit était encore enduit de son parfum… toujours le même depuis dix ans… il sourit. Il avait l’impression de ressentir sa présence, là, dans la pièce et ça lui faisait du bien…  

Takeniko contourna son imposant bureau et s’arrêta net lorsqu’un craquement étrange se ressentit sous sa chaussure. Il leva le pied et constata les bris de verre pour remarquer, quelques centimètres plus loin, la photographie de la cérémonie de son fils et de Kaori… il s’abaissa pour la ramasser et la déposa sur son bureau, l’air circonspect. Ryo devint écarlate et cessa de respirer…  

-C’est la deuxième fois que ça arrive en quelques jours… déclara le vieil homme, le regard posé sur la photographie. C’est étrange…  

-Un courant d’air l’aura probablement fait tomber, enchaîna Ryo, du tac au tac.  

Takeniko le regarda bizarrement. Il ne répondit rien à cela. Ryo sourit intérieurement, fier d’avoir réussi à inventer une contingence assez fiable pour se disculper, car en effet, qui à part lui était resté dans cette pièce après sa conversation avec Kaori ?  

Néanmoins, son employeur s’installa confortablement derrière son bureau, l’air convaincu, et se pencha sur celui-ci afin d’atteindre le cendrier qui se trouvait sur l’un des quatre coins. Il écrasa avec finesse le restant de tabac qui fumait encore entre ses doigts avant de s’exprimer d’une voix légèrement enrouée :  

-La police a mené une petite enquête quelques jours après l’accident de Liu… c’était simplement pour retirer la thèse d’un meurtre…  

Ryo souffla silencieusement, soulagé de constater que son interlocuteur avait changé de sujet…  

-…Et ne trouvant rien qui écarte l’hypothèse de l’accident, ils ont déclarés l’affaire sans suite et ils l’ont bouclée aux archives.  

-Alors qu’est-ce qui vous fait supposer que l’on a assassiné votre fils ? demanda Ryo, les sourcils froncés. A part les menaces qu’il a reçu, mais qui malheureusement ont été détruites, il est certain que la police ne s’attarde pas sur un simple incident de la route…  

Takeniko ne répondit pas… un silence glacial s’installa alors dans la pièce. Il paraissait réfléchir. Il paraissait même complètement ailleurs, comme s’il n’avait pas prêté attention au récit de son interlocuteur qui, sans aucun doute, perdit patience et reprit son explication, bien moins calmement :  

-Ce que je veux dire par là, c’est que si vous n’avez pas de preuve tangible, vous ne…  

-J’ai des preuves, monsieur Saeba… le coupa-t-il, les yeux dans le vague. J’ai des preuves…  

Ryo se détendant quelque peu, s’adossa à son fauteuil et rechercha le regard lointain de son vis-à-vis…  

-Bien. Donnez les moi… sans ça, je ne pourrai pas avancer dans votre enquête…  

-Deux personnes m’ont en effet apporté la preuve que mon fils a bel et bien été assassiné. La première, une jeune femme qui se trouvait en voiture juste derrière mon fils… elle a tout vu de l’accident…  

Il soupira lourdement avant de reprendre :  

-La deuxième personne n’est autre que Shin, le meilleur ami de Liu à la faculté de droit. Ils ont poursuivit leurs études ensemble. Shin est devenu également un brillant avocat. Il exerce son métier dans l’extrême sud du Japon. Mon fils et lui ne se voyaient que très rarement mais une solide amitié les liait l’un à l’autre…  

Ryo parût réfléchir.  

-Très bien… et que vous ont dites ces deux personnes sur les faits de l’accident ?  

-La jeune femme m’a affirmé que Liu n’avait pas tenté de freiner lorsque le camion faisait face à lui. Elle a remarqué tout de suite qu’il y avait un problème… elle a d’abord pensé à un malaise du conducteur car c’était tout comme… et au début, je vous avouerai que je l’ai cru… ensuite Shin m’a apprit qu’il était avec lui au téléphone, au moment de l’accident, donc cela prouve que mon fils n’était pas inconscient…  

-Hmm… la police est-elle au courant de ses deux témoignages ?  

Takeniko fit une moue dubitative…  

-Seulement d’un seul…  

Ryo s’intrigua.  

-…celui de la jeune femme seulement… continua le vieil homme, mais ce n’est pas une preuve assez solide pour que l’affaire soit considérée comme un crime…  

-Et pourquoi ne pas leur avoir parlé du témoignage de Shin ?  

Takeniko le regarda droit dans les yeux et s’exclama au bout d’un long moment :  

-Monsieur Saeba… si j’avais désiré une simple action en justice, je serais déjà dans le bureau du procureur et non là, à discuter avec vous…  

Ryo eut du mal à suivre. Il passa nerveusement une main dans ses cheveux…  

-Je ne vous suit pas… déclara-t-il, un sourire soucieux sur les lèvres. Qu’est-ce que vous attendez de moi au juste ?  

-Je ne veux pas que la justice interfère dans mon enquête ! s’énerva le vieil homme, soudainement, sans répondre à la question de son hôte. J’ai mis en œuvres les moyens nécessaires pour que la police ne fourre pas son nez dans toute cette affaire ! Il en va de l’honneur de ma famille ! Et justice sera faite par mes propres moyens, non par des juges hypocrites et non valables ! Je ne tiens pas à ce que l’assassin de mon fils attende patiemment en prison pour être relâché au bout de dix ans !  

Ryo sursauta et le regarda, droit dans les yeux…  

-Dans votre lettre… vous avez spécifié me solliciter pour éclaircir cette affaire, pour vous apporter plus de preuves quant à la thèse de l’homicide… Je me trompe ?  

-En aucun point…  

-J’ai été engagé en tant que détective… pas en tant qu’assassin.  

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