Capitolo 4 :: Le pourquoi du comment...

Pubblicato: 23-07-10 - Ultimo aggiornamento: 23-07-10

Commenti: Coucou !! Merci pour vos reviews ! Merci a Yael pour ses corrections... Bonne lecture à tous !

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- Alors Hide, qu'est-ce que tu me caches ? demanda à nouveau Kaori.  

- Si nous allions chez Ryo… Je t'expliquerai tout quand nous y serons !  

- Maintenant, Hide ! Dis-moi tout maintenant ! Je ne bougerai pas tant que tu ne m’auras pas dit la vérité !  

Ryo ne put s'empêcher d'intervenir :  

- Hide ! Dis-lui tout, tout de suite ! C'est inutile de lui cacher, ce qui se passe plus longtemps ! Et au moins elle saura à quoi s'en tenir quand elle quittera la clinique !  

Hideyuki regarda Ryo avant de répondre :  

- Bien, si même toi mon meilleur ami, tu ne m'aides pas… je n’ai plus qu’à tout dire…  

Kaori était étonnée, Ryo était de son côté, pourtant, elle avait cru qu'il ne la portait particulièrement pas dans son cœur. Se pourrait-il qu'elle se soit trompée sur son compte, et qu’il l’apprécie quand même ? Elle ne savait pas pourquoi, mais l’idée que Ryo ne la déteste pas lui plaisait particulièrement…  

- Kaori, tu es avec nous ?  

La voix de son frère la fit sortir de ses pensées.  

- Oui. Excuse-moi Hide ! Vas-y ! Dis-moi qui sont ces hommes dont tu viens de parler… ?  

- Des trafiquants de fourrures voulaient que l'on tue des hommes qui leur faisaient de la concurrence mais j'ai refusé alors depuis, ils menacent de nous tuer, Ryo et moi...  

- Attends, tu viens de me dire que l'on t'a demandé de tuer… Depuis quand on demande au shérif de commettre un meurtre ? le coupa Kaori.  

- C'est à dire... tenta d’expliquer son frère.  

- Bon, comme je vois qu'avec Hide, demain on y sera encore. Si ça ne te dérange pas vieux frère, je lui explique… ça ira deux fois plus vite !  

- Vas-y, Ryo ! répondit Hideyuki, sachant que son ami se débrouillerait mieux que lui.  

- Bon, commençons par le début… Il y a quelques années ton frère a quitté son poste de shérif car il trouvait qu'il ne pouvait pas combattre le crime, comme il le souhaitait. Alors, il est devenu mon partenaire et est devenu chasseur de prime. A l'occasion, nous acceptons aussi d'être tueurs à gages ou encore gardes du corps mais uniquement pour une noble cause... Notre champ d'action est assez développé, mais ça, on pourra en discuter par la suite… Donc ton grand frère à refusé de tuer pour un trafiquant, et l'homme l'a très mal pris et il s'est mis dans l'idée d’assassiner Makimura. C'est pour ça que ton frère t'a demandé de rester au pensionnat durant les vacances scolaires, mais comme mademoiselle n'a voulu en faire qu'à sa tête, maintenant tu es également en danger de mort car ils t'ont certainement vue avec lui et ils savent qui tu es…  

- Donc je suis en danger, c'est pour cela que tu étais en colère après moi quand je me suis enfuie, demanda la jeune femme d’une toute petite voix.  

- Oui… Tu as eu de la chance de ne pas avoir été tuée durant cette stupide fugue, répondit Ryo.  

La jeune femme n’osa pas regarder son frère dans les yeux. D’un air gêné, elle lui répondit :  

-Je suis désolée Hide… Si tu me l'avais expliqué dans ta lettre, je serais restée au pensionnat…  

- Parce que tu as reçu ma lettre ! s’emporta l’homme.  

- Oui, mais je voulais tellement te voir…  

Hide était en colère contre sa sœur, mais il ne pouvait pas lui en vouloir, elle était la seule famille qui lui restait, et il l’adorait.  

- Bon maintenant que les choses sont claires, si on allait chez moi ! s’exclama Ryo.  

- Oui, Ryo a raison ! Tu dois te reposer, Hide ! intervint Saeko. Moi, je vais retourner à ta maison et voir si je peux trouver des témoins qui ont vu quelqu'un ou quelque chose de suspect, avant que ta maison explose. Je vous tiens au courant si j’apprends quelque chose.  

- Merci Saeko. répondit Hideyuki.  

La jeune femme quitta la clinique. Après avoir pris congé de Doc et de Kazue, Ryo, Hide et Kaori en firent autant.  

A peine arrivés chez Ryo, Hide montra sa chambre à Kaori. Elle vit avec joie qu’il y avait transporté quelques unes des affaires se trouvant dans leur défunte maison. Finalement sa chambre n'était pas trop mal, et pour le peu de temps qu'elle allait y passer, elle n'allait pas trop faire la difficile.  

Quand elle fut installée, elle descendit rejoindre Ryo et Hide. Ce fut Ryo qui se chargea du repas. Kaori fut agréablement surprise que ce soit lui qui prépare les repas. Il répondit que comme il n'avait pas les moyens de payer quelqu’un pour le faire et qu’il n'avait pas l'intention de se marier, il n'avait pas eu d'autre solution que d'apprendre à préparer ses repas.  

Après le déjeuner qui se passa plutôt paisiblement, Hide se leva de table et dit :  

- Bon, maintenant je vais voir Saeko. Je ne veux pas rester ici à rien faire, attendant qu’elle me dise ce qu’elle a appris.  

- Je viens avec toi ! répondit Kaori en se levant à son tour.  

- Non, toi tu restes avec Ryo ! Je ne veux pas que tu sortes pour le moment, et tu seras beaucoup plus en sécurité ici avec lui, déclara Hideyuki.  

- Tu crois que je vais être en sécurité avec un pervers pareil !? s’emporta la jeune femme.  

- Tu sais ce qu'il te dit le pervers, sale gamine ? s’énerva Ryo.  

- Une gamine moi ? Mais tu es sûr que tu vois bien clair ? Je suis une femme moi, pas un gamine !  

- Une femme ? Pouah ! Mais tu n'as rien d'une femme ! Tu es plate comme une limande, tu te comportes comme une enfant ! Et si tu continues comme cela je vais te donner la fessée pour t'obliger à respecter tes ainés !  

- Ryo ! Kaori ! Calmez-vous ! Vous resterez tous les deux tranquillement ici pendant que j'irai voir Saeko ! Toi Kaori, si tu dis que tu es une femme, ne te comporte pas comme une enfant !  

Hide vit la mine réjouie de Ryo et celle renfrognée de sa sœur, mais ne se laissa pas démonter pour autant et continua :  

- Et toi Ryo, comporte-toi comme un homme responsable !... Alors vous deux, soyez calmes si vous ne voulez pas que je vous attache durant mon absence... Je ne vous demande pas d'être les meilleurs amis du monde mais au moins essayez de vous supporter. Bon, je peux y aller maintenant ?  

- Oui… bougonna Kaori.  

- Et toi Ryo ?  

- Oui, tu peux partir tranquille Makimura, tu retrouveras ta sœur en un seul morceau quand tu rentreras.  

- Bien, dans ce cas à tout à l'heure ! dit Hideyuki avant de quitter la pièce.  

A peine son frère parti, Kaori retourna dans sa chambre. Au moins pendant ce temps, elle n'aurait pas à supporter le pervers chez qui elle habitait.  

Ryo lui resta dans le salon, où il reprit la lecture de son passionnant livre. Ils s'ignorèrent tous les deux durant l'absence de Hide, restant chacun dans une pièce différente. Quand ce dernier revint, Kaori descendit pour savoir s'il avait appris quelque chose.  

- Alors Hide ? demanda Kaori.  

- Rien. Toutes les personnes que Saeko a interrogées on dit qu'ils n'avaient vu personne de suspect.  

- Ce n'est pas vrai ! Je ne peux quand même pas rester tout le temps sans sortir surtout avec...  

- Avec qui....!? s’exclama Ryo qui avait tout à fait compris ce que Kaori insinuait.  

- Vous n'allez pas recommencer, tous les deux ! J'en ai plus qu'assez !! Si vous n'êtes pas capables de cohabiter, il va falloir trouver une autre solution ! Mais moi, je ne peux pas rester comme ça avec vous deux…  

Voyant que les deux protagonistes ne parlaient plus, Hide voulut connaître le fond de leurs pensées.  

- Alors que décidez-vous ?  

Ce fut Ryo qui prit le premier la parole :  

- C'est bon, je vais essayer de supporter ta frangine.  

- Et toi Kaori ?  

- Bien, je veux bien faire un effort, mais qu'il arrête de me traiter comme une gamine, s'il ne veut pas que je l'assomme…  

- Kaori ! la réprimanda Hideyuki.  

- D'accord, c'est bon, je vais tenter de le supporter !  

- Bien ! Maintenant, serrez-vous la main en signe de paix !  

Kaori et Ryo se serrèrent la main à contrecœur. La décharge électrique qu'ils avaient ressentie durant leur dernier échange se produisit à nouveau, mais ils firent chacun comme si de rien n’était.  

Le reste de la journée se passa tranquillement. Il fallait dire qu'à chaque fois que Kaori et Ryo se cherchaient, Hide intervenait pour qu'il n'y ait plus de discussions entre eux deux. Et finalement, quand vint le moment d’aller se coucher, ils ne s'étaient pas entretués.  

Voyant que Hide était là pour veiller sur sa sœur, Ryo en profita pour aller dans ses cabarets préférés et ne refit son apparition que le lendemain.  

Kaori avait passé une assez bonne nuit, malgré tout ce qui s'était passé la veille. Pour se faire pardonner de son comportement et surtout pour montrer à Ryo qu'elle n'allait pas être un poids durant son séjour, elle prépara le petit déjeuner. Ne sachant pas ce qu’il aimait, elle fit un peu de tout, espérant qu’il apprécie son geste.  

Quand elle eut fini, elle alla réveiller son frère. Puis, elle se dirigea vers la chambre de Ryo, pour lui dire que le petit déjeuner était prêt.  

Elle frappa doucement à la porte. N'entendant aucune réponse, elle la poussa et entra silencieusement dans la chambre.  

Elle regarda l'homme endormi, et sans savoir pourquoi, elle voulut lui remettre en place une mèche rebelle. Elle avança une main, mais elle n'avait pas encore atteint le visage de Ryo, qu'un étau lui broya le poignet et elle se retrouva avec un colt pointé sur sa tête.  

- Ryo ? Mais qu'est-ce qui te prend ? C'est moi, Kaori !  

- Qu'est-ce que tu fais là ? demanda froidement l’homme.  

- Lâche-moi ! Tu me fais mal ! Et arrête de pointer cette arme sur moi ! Je ne suis pas ton ennemie !  

Ryo sembla prendre conscience qu'il serrait le poignet de la jeune femme, alors il relâcha la pression et enfin la lâcha, puis il posa son arme sur le lit. Kaori massait son poignet douloureux.  

- Alors tu vas me dire ce que tu fais ici, Kaori ?  

- J'étais venue te prévenir que le petit déjeuner était prêt.  

- Et c'est pour cela que tu me réveilles ? Ça fait à peine trois heures que je suis rentré, laisse-moi dormir !  

- Pas question ! Et s'il le faut, j'emploierai les grands moyens !  

- Ah bon ? Je paierais cher pour savoir comment tu vas me sortir du lit, un poids plume comme toi !  

- Tu veux que je te montre ?  

Pour lui prouver qu’elle ne plaisantait pas, elle lui lança une petite massue de dix tonnes sur la tête.  

- Tu veux un autre exemple ou ça te va ? l’interrogea la jeune femme.  

Ryo en avait plus qu'assez. Comment avait-il pu accepter la présence de Kaori sous son toit ?  

Il l’avait supportée toute la journée d’hier, mais là elle dépassait les bornes ! Il en avait plus qu'assez ! Elle allait regretter de l'avoir provoqué !  

Alors rapidement, il se leva et se dirigea en direction de Kaori qui, brusquement, se mit à hurler.  

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