Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 31 capitoli

Pubblicato: 21-06-10

Ultimo aggiornamento: 17-06-11

 

Commenti: 141 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: ... une histoire de City Hunter au Far West...

 

Disclaimer: Les personnages de "On l'appelle City Hunter..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: On l'appelle City Hunter...

 

Capitolo 26 :: Du côté de Ryo.....

Pubblicato: 01-04-11 - Ultimo aggiornamento: 01-04-11

Commenti: Coucou !!! Merci pour vos reviews ! Merci à béta pour ses corrections ! Bonne lecture à tous !

 


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Ryo pesta. Ça faisait maintenant une semaine qu’ils avaient quitté Shinjuku et pourquoi ? Pour rien ! Pas l’ombre d’un indice, pas le plus petit renseignement ! Rien ! Il avait fait chou blanc ! L’espace d’un instant, il regretta même de n’avoir pas emmené Kaori avec lui. Au moins avec elle, le temps aurait paru moins long. Il avait presque honte de l’avouer, mais elle lui manquait…  

 

Malgré lui, il repensa aux derniers instants qu’il avait passés avec elle. Il la revit si belle dans son lit… Il avait encore l’impression de sentir ses lèvres contre les siennes… Leurs deux corps collés l’un à l’autre… Ses mains courant sur son corps…  

 

- Ben alors, tu rêves, beau brun ?  

 

Ryo regarda la personne qui l’avait fait sortir de ses pensées. La jeune femme était magnifique… tout à fait à son goût… Et chose merveilleuse, elle ne ressemblait pas du tout à Kaori !  

 

La jeune femme, pas farouche, se colla à Ryo lui laissant admirer un décolleté des plus avantageux, qui aurait fait céder plus d’un homme… Et Ryo, qui n’était guère farouche, n’y résista pas… Rapidement, il suivit la demoiselle jusqu’à l’une des chambres sans un regard pour son compagnon de beuverie qui était certainement très occupé à cet instant. Il ne savait même pas le prénom de cette ravissante créature, et c’était là bien le cadet de ses soucis. Il allait prendre du bon temps avec elle et c’était tout ce qui comptait.  

 

Quand ils étaient entrés dans cette maison close, c’était uniquement pour avoir des renseignements, mais pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable. Et c’est sans aucun remords que Ryo ôta sa chemise avant de s’allonger sur le lit de la chambre.  

 

A la lueur de la bougie, il la vit se mettre de dos et défaire sa robe et se retrouver uniquement vêtue de son jupon. A cet instant, une image se superposa à celle de la jeune femme, dans l’esprit de Ryo, l’image d’une femme aux cheveux courts et à la nuque délicate, nue dans une rivière en train de se laver… Ryo secoua la tête pour chasser cette vision de son esprit et se concentra sur la fille qui se trouvait face à lui et qui bientôt n’allait faire plus qu’un avec lui.  

 

Inconsciente de l’état d’esprit de son client, la demoiselle grimpa sur la couche et chevaucha Ryo. L’homme avait devant lui une poitrine ferme et délicate qu’il s’empressa de caresser. Et aussitôt des souvenirs remontèrent dans son esprit… : lui se réveillant tenant contre lui Kaori, sa main caressant un de ses seins.  

 

Il ôta aussitôt ses mains de la poitrine de la fille de joie. Cette dernière se pencha alors et captura ses lèvres pour un baiser passionné… Mais aussitôt Ryo se remémora le baiser qu’il avait échangé avec Kaori dans la chambre d’une maison close… Non ! Mais qu’est-ce qui lui arrivait ? Il allait devenir fou ! Il fallait qu’il fasse quelque chose pour chasser Kaori de sa tête !  

 

Ryo se redressa brusquement et plaqua la fille sur le lit. Elle fut un peu surprise de la soudaine violence de son client mais ne laissa rien paraître. D’un geste rapide, Ryo déchira le jupon de la demoiselle qui se retrouva nue face au regard brûlant de désir de son client. D’ailleurs, même sans cela, la fille aurait bien remarqué à quel point il la désirait. Se collant à elle, il se mit à dévorer son cou de baisers, le mordillant parfois… Ses mains couraient sur son corps la faisant frissonner. Jamais un client n’avait été aussi passionné avec elle…  

 

C’est alors qu’elle entendit l’homme se mettre à gémir avant de prononcer un prénom :  

 

- Kaori…  

 

La jeune femme ne fit rien pour le détromper, après tout il n’était pas le premier client à prononcer le prénom d’une autre en lui faisant l’amour.  

 

- Kaori… Mon ange… J’ai tellement envie de te faire l’amour… Ne me repousse pas… J’en crèverais si tu le faisais…  

 

La fille de joie se dit que cette Kaori avait vraiment de la chance d’être aimée par un homme tellement amoureux que, même avec une autre, il pensait encore à elle. Doucement elle glissa ses mains sur la nuque du brun et la caressant délicatement.  

 

Soudain, Ryo s’arracha de la fille. Mais qu’est-ce qu’il était en train de faire ? Mais qu’est-ce qu’il venait de dire ? Pourquoi, alors qu’il allait prendre du plaisir comme il l’avait fait des centaines de fois, avait-il pensé comme cela à Kaori ? Pourquoi avait-il dit qu’il crèverait si elle le repoussait ? Mais pourquoi, quoi qu’il fasse, il pensait toujours à Kaori… Non ! Il ne fallait pas ! Il n’avait pas le droit ! Kaori était hors de portée pour lui ! Il fallait qu’il l’oublie… Et quoi de mieux qu’une femme belle et désirable pour cela !?  

 

Il se pencha donc à nouveau sur elle, l’embrassant doucement, essayant de profiter au maximum de cet instant… C’est alors qu’une voix résonna dans sa tête :  

 

- C’est comme ça que tu recherches le meurtrier de mon frère ?  

 

Rapidement, Ryo se redressa et scruta la pièce à la recherche de Kaori… Mais rien… personne, à part lui et la fille de joie.  

 

C’est alors qu’il comprit… Il n’arrivait pas à y croire, pourtant c’est ce qui se passait : il était tombé amoureux de Kaori… Comment cela pouvait-il être possible ? Lui cet homme sans attache… cet homme aux mille conquêtes… était-il devenu un homme amoureux au point de ne pas pouvoir toucher une fille sans penser à celle qui faisait battre son cœur ?  

 

La femme, inconsciente des tourments de son client, se redressa et s’agrippa à son cou pour lui mordiller l’oreille…  

 

Ryo reprenant enfin ses esprits, la repoussa sans ménagement et lui dit :  

 

- Rhabille-toi ! Et va-t-en !  

 

La fille, étonnée se rhabilla et regarda son client debout devant la fenêtre. Celui-ci regardait au loin, et vu la froideur dont il avait fait preuve quelques instants plus tôt, elle avait peur de lui demander l’argent qu’il lui devait, d’autant qu’ils n’avaient rien fait de bien concret. Et en même temps, la fille craignait d’avoir fait quelque chose de mal… Si le client allait se plaindre auprès de la patronne, elle risquait de se faire renvoyer, et ça, elle ne pouvait pas se le permettre ! Alors timidement, elle lui demanda :  

 

- Vous n’êtes pas satisfait de mes services ? Vous voulez que j’aille chercher une autre fille ?  

 

Ryo se retourna sur la petite créature tremblante qui n’avait plus rien à voir avec la fille aguicheuse qu’il avait eue devant ses yeux quelques minutes plus tôt.  

 

Ne comprenant pas lui-même ce qui lui arrivait, il était impensable pour lui d’expliquer à cette demoiselle pourquoi il avait agi ainsi… Mais connaissant très bien ce genre d’endroit, il savait pourquoi elle lui avait posé cette question et fouillant dans la poche de son pantalon, il en extirpa quelques billets que la jeune femme s’empressa de récupérer.  

 

Mais elle ne quitta pas la pièce pour autant, restant dans un coin, puis voyant que le client ne disait toujours rien, elle lui demanda :  

 

- Est-ce que je peux rester un instant avec vous ?… Madame n’apprécie pas quand les filles quittent trop rapidement la pièce… Elle a toujours peur que le client ne soit pas satisfait…  

 

Un sourire se dessina sur le visage de Ryo. Après tout la demoiselle n’était pas responsable de ses états d’âme… Et puis parler de ceci à quelqu’un qu’il ne reverrait jamais ne pourrait pas lui faire du mal… Alors d’un ton calme, il lui dit :  

 

- Installe-toi sur le lit !  

 

La jeune femme croyant qu’il avait changé d’avis, commença à retirer sa robe, mais Ryo d’un signe de main l’incita à stopper ses mouvements.  

 

- Garde ta robe ! Je veux juste parler un peu avec toi… Et vu qu’il n’y a pas de chaise, nous serons mieux sur le lit.  

 

Après avoir remis sa chemise, Ryo s’installa à son tour, gardant un maximum de distance entre eux deux. Mais il n’arrivait pas à commencer. Parler, ça n’était pas vraiment son truc… Mais là, il savait que c’était une bonne chose d’avoir un avis extérieur pour comprendre ce qui lui arrivait…  

 

La fille remarqua à quel point ça semblait être difficile pour lui, et eut comme une intuition, se doutant de qui il voulait parler et c’est elle qui débuta la conversation :  

 

- Qui est Kaori ? Votre petite amie ?  

 

Ryo soupira et se lança :  

 

- Si seulement c’était si simple que cela… Non, Kaori est la sœur d’un ami qui me l’a confiée alors qu’il était sur le point de mourir… Elle est tellement différente de toutes les femmes que j’ai connues… Un vrai garçon manqué… Et une casse-cou également… Mais pourtant… jamais…  

 

- Vous n’avez aimé une femme comme vous l’aimez…  

 

Ryo la regarda surpris... Comment avait-elle pu deviner aussi rapidement ce qu’il avait mis tant de temps à admettre ? Question à laquelle elle répondit rapidement :  

 

- Vous savez je ne suis peut-être qu’une simple fille de joie… Mais j’ai quand même un cerveau… J’ai tout de suite compris que vous aimiez cette Kaori… Dans votre façon de lui parler et par vos gestes… Et je peux vous dire que Kaori a de la chance d’être aimée par un homme tel que vous… Je suis sûre que vous allez la rendre heureuse… Juste une question… Le problème c’est qu’elle ne vous aime pas ?  

 

- Je ne sais pas… Je…  

 

 

Soudain, un cri violent résonna dans la chambre à côté de la leur. Ryo se précipita dans cette dernière et vit un client qui battait à l’aide de sa ceinture une fille recroquevillée dans un coin de la pièce.  

 

Ryo ne réfléchit pas un seul instant et attrapa la lanière de cuir avant d’abattre son poing sur le visage de l’homme trop saoul pour répliquer.  

 

Pendant ce temps, la demoiselle qui se trouvait avec Ryo, se précipita sur sa collègue, qui était mal en point, la recouvrit avec une couverture et la serra contre elle.  

 

Alertées par le bruit, plusieurs personnes firent irruption dans la pièce : des clients, des filles mais également la patronne qui ne voyait pas d’un bon œil le tableau qu’elle avait devant les yeux. Ce n’était pas bon pour la maison ce genre d’évènement… Ryo vit le regard de la femme et se décida à intervenir :  

 

- Excusez-moi, madame, d’avoir frappé comme cela sur l’un de vos clients, mais il était en train de violenter une de vos filles et je trouve cela inadmissible…  

 

L’homme comme s’il sentait qu’on parlait de lui, reprit conscience. Et tout en titubant se mit à marcher en direction de la porte tout en hurlant :  

 

- J’ai soif… Vais boire… Garçon ! Une bière !  

 

Les personnes quittèrent une à une la pièce, la fille agressée soutenue par deux collègues, et bientôt Ryo se retrouva seul avec la jeune femme avec qui il avait passé une partie de la soirée.  

 

- Merci… murmura-t-elle.  

 

- Je n’aime pas qu’on porte la main sur une femme ! Tu ne vas pas avoir d’ennuis avec ta patronne ?  

 

- Si elle n’en parle pas au propriétaire… Je ne pense pas… C’est une brave femme… Pas comme lui !  

 

- Si tu as si peur de lui… Pourquoi restes-tu ici ?  

 

- Vous croyez que j’ai le choix… Si je pars, je sais qu’il va me retrouver… Et ce que ce client a fait à ma collègue n’est rien en comparaison de ce que le grand patron me ferait si je partais… Il n’est pas souvent là mais il a des oreilles partout… C’est le chef d’une grande organisation… : L’Union Teope.  

 

A cet instant, le cœur de Ryo arrêta de battre. Il n’osait y croire ! Il avait enfin une piste… En plus la fille savait à quoi ressemblait le chef de l’Union Teope !  

 

- L’Union Teope… Tu es sûre ?  

 

- Oui… Une fois… Il est venu ici et m’a choisie pour passer du bon temps avec lui, et là, il m’a sorti qu’il avait tué City Hunter… Je n’ai pas compris pourquoi il avait l’air aussi fier…  

 

- Comment… Comment s’appelle cet homme ? demanda Ryo fébrile.  

 

- Gikanbo Onakusa.  

 

Ryo se figea… Dire que la solution était si proche de lui… Comment n’avait-il pas su plus tôt que sous les traits d’un respectable shérif se trouvait le chef d’une organisation des plus redoutables ?… Une fois de plus, son flair ne l’avait pas trompé… Il ne sentait pas cet homme et maintenant il savait pourquoi.  

 

Il se rendit compte que l’homme pouvait attaquer Kaori d’un instant à l’autre… Il fallait qu’il retourne à Shinjuku le plus rapidement possible. Ne prenant même pas le temps de remercier la fille, il quitta précipitamment la chambre et se dirigea au rez-de-chaussée.  

 

Une chance pour lui, Mick s’y trouvait encore. A la mine soucieuse de Ryo, il se lança à sa suite à la sortie de la maison close. Ils grimpèrent sur leurs chevaux et s’enfoncèrent dans la nuit, chevauchant en direction de Shinjuku.  

 

Tout en galopant, Ryo priait pour ne pas arriver trop tard…  

 

 

 

 

 

 

 

 


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