Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 31 capitoli

Pubblicato: 21-06-10

Ultimo aggiornamento: 17-06-11

 

Commenti: 141 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: ... une histoire de City Hunter au Far West...

 

Disclaimer: Les personnages de "On l'appelle City Hunter..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: On l'appelle City Hunter...

 

Capitolo 5 :: Une cohabitation difficile...

Pubblicato: 30-07-10 - Ultimo aggiornamento: 30-07-10

Commenti: Coucou !! Merci à Nanou, Phoe, Sugar et City d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent ! Dans ce chapitre un petit clin d'oeil à une de mes précédentes fics ! Merci à Yael pour ses corrections ! Bonne lecture à tous !

 


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Ryo, hébété, ne comprenait pas pourquoi Kaori hurlait comme cela, il ne l'avait même pas touchée !  

 

Alerté par les cris de Kaori, Hide entra précipitamment dans la chambre et, inquiet, se rua sur elle. Tournant le dos à Ryo, il mit ses mains sur les épaules de sa sœur et lui demanda :  

 

- Kaori, qu'est-ce que tu as ?  

 

Mais la jeune femme ne lui répondit pas, elle semblait comme choquée. Il se doutait bien que Ryo était responsable de son état. Il fallait qu'il sache ce qu'il avait fait pour que Kaori soit ainsi tétanisée, alors sans jeter un regard en direction de son ami, il s'exclama :  

 

- Qu'est-ce que tu as encore fait, Ryo !?  

 

- Mais rien, Makimura ! Je te jure que je n'ai pas touché à un seul des cheveux de ta précieuse sœur !  

 

Tout en se retournant, Hide voulut montrer à Ryo qu'il ne croyait pas un seul mot de ce qu'il disait.  

 

- À d'autres Ryo, je...  

 

Soudain, il s’arrêta de parler, ayant compris la raison du cri de sa sœur.  

 

- Sale obsédé, comment peux-tu te présenter dans cette tenue devant Kaori ? Tu n'es qu'un...  

 

- Quoi, qu'est-ce qu'elle a ma... le coupa Ryo.  

 

En baissant les yeux, il s'aperçut de sa tenue, ou plus précisément de son absence de tenue, et nullement gêné, il regarda Kaori. Rouge pivoine, elle était toujours aussi immobile et n’arrêtait pas de le fixer, comme si elle n’arrivait pas à détourner les yeux. Hide la fit se tourner et hurla à son ami :  

 

- Ryo ! Couvre-toi !  

 

Ryo s'empara du drap et s'en para, tout en bougonnant :  

 

- Bon, quand ta sœur et toi aurez fini de me mater, vous pourriez peut-être me laisser m'habiller !  

 

Kaori sembla brusquement reprendre conscience et s’exclama :  

 

- Te mater !? Sale pervers ! Ne dors pas comme ça, si tu ne veux pas qu'on te mate !  

 

Elle lui balança une massue de 1000 tonnes, l'encastrant dans le sol. Hide prit le bras de Kaori pour la faire sortir de la pièce. Il savait qu’il aurait une discussion avec son ami à propos de sa tenue pour dormir, mais en attendant, il fallait faire une mise au point avec sa sœur.  

 

A peine arrivés dans le couloir, il lui demanda :  

 

- Dis-moi, Kaori, que faisais-tu dans la chambre de Ryo ? C'est ton habitude de te rendre dans la chambre d'un homme comme ça ?  

 

Kaori, encore un peu gênée par ce qu’elle avait vu, tenta de se justifier :  

 

- Et bien… J'étais venu lui dire que le petit déjeuner était prêt. Mais j’aurais mieux fait de m’abstenir, j'ai failli finir avec une balle entre les deux yeux…  

 

Hide comprit qu’il devait mettre en garde sa sœur, elle n’avait pas l’habitude du milieu et surtout du comportement particulier de Ryo. Elle allait passer plusieurs jours sous son toit, il valait mieux qu’elle sache à quoi s’en tenir :  

 

- Kaori, il faut que tu évites d'aller réveiller Ryo et ce pour plusieurs raisons. D'abord, ça ne se fait pas pour une jeune femme d'entrer dans la chambre d'un homme, ensuite Ryo n'a pas les même réflexes que nous et, la prochaine fois, il pourrait tirer et enfin...  

 

L’homme s’arrêta de parler. La dernière raison était si embarrassante, surtout pour son innocente petite sœur.  

 

- Enfin ? Hide ? insista la jeune femme.  

 

- Tu... enfin.... ce que je voulais dire c'est que... bredouilla-t-il.  

 

- Ce que ton grand frère essaye de te dire, c'est que j'aurais pu très bien ne pas être seul dans ce lit.  

 

Kaori regarda Ryo, surprise, avant de lui demander :  

 

- Ne pas être seul ? Mais pourtant tu m’as dit que tu n'étais pas marié ?  

 

- Décidément ! Qu’est-ce que tu peux être naïve Kaori ! Je ne suis pas marié et je ne le serai jamais ! Mais j'aurais pu être en galante compagnie ! Une belle demoiselle aurait pu succomber à mon charme hier soir et...  

 

- Ryo ! s'exclama Hide afin qu’il cesse ses explications.  

 

- Excuse-moi, Hide ! Je ne voudrais pas choquer les chastes oreilles de ta sœur. Donc pour finir, Kaori, la prochaine fois que tu veux entrer dans ma chambre, frappe avant ! C’est un conseil ! Sur ce, maintenant que je suis réveillé, je vais goûter à ce petit déjeuner ! J'espère qu'il en vaut la peine.  

 

Kaori était complètement sonnée par les paroles de Ryo. Pourquoi n'y avait-elle pas pensé ? Ryo était un homme qui se fichait bien des conventions, et ramener chez lui une femme pour la mettre dans son lit ne devait sûrement pas le déranger ! Quelle idiote, elle était !  

 

 

 

Arrivés dans la cuisine, ils s'installèrent tous autour de la table. Ryo ne fit aucun commentaire sur le repas de Kaori. Il mangea en silence, et quand il eut fini, sans un mot, il quitta la table et se dirigea vers la porte d’entrée.  

 

- Où vas-tu ? lui demanda Hide.  

 

- Faire un tour, je ne serai pas long.  

 

Il sortit et Hide se tourna vers Kaori :  

 

- Merci pour ton repas, c'était très bon. Mais maintenant il faut qu'on parle un peu de Ryo.  

 

- Parler de ce pervers !? Cet obsédé !? Hide comment peux-tu avoir un ami pareil ?  

 

- Je sais que tu as du mal à le supporter, mais c'est le meilleur garde du corps qui existe, et sous ses allures un peu perverses, il a un très bon fond. Quand tu le connaitras mieux, tu ne diras plus ça de lui.  

 

- Mais je ne veux pas faire plus ample connaissance avec lui. J'ai voulu être gentille avec lui ce matin, et tu as vu le résultat !  

 

Quand elle repensa à ce qui s'était passé un peu plus tôt, Kaori ne put s'empêcher de rougir. Hide comprit tout de suite à quoi elle pensait, mais il fallait qu'il fasse remontrer Ryo dans l'estime de Kaori :  

 

- Kaori, ne reste pas sur une mauvaise impression ! Ryo a certes un caractère un peu bizarre, mais apprends à le connaître, ne le juge pas uniquement sur les apparences !  

 

Kaori réfléchissait à ce que son frère lui disait. C'est vrai que Ryo n'était pas qu'un pervers. Elle en avait eu la preuve quand il l'avait consolée alors qu’elle croyait Hide mort, et il avait également pris le temps de discuter avec elle, quand elle s'était enfuie de chez Doc.  

 

- Je veux bien lui donner une nouvelle chance, voir s'il peut tenir une journée, sans faire l'imbécile !  

 

C’est ainsi que la discussion s’acheva. Durant la matinée, Kaori resta calmement dans la maison avec Hide. Pour montrer à son frère qu'elle faisait des efforts, elle se mit à faire le ménage. Et elle ne recula pas devant l'ampleur de la tache. Si Ryo ne lui avait pas dit qu'il était célibataire, elle l'aurait deviné tout de suite, tant les taches domestiques avaient été négligées depuis longtemps. Elle nettoya une bonne partie de la matinée puis prépara le repas du midi comme elle le put avec le peu d'ingrédients qu'il y avait. Il fallait qu'elle aille faire les courses dans les plus brefs délais.  

 

Quand vint l'heure de manger, Ryo n'avait toujours pas réapparu, alors elle fit la table pour deux et mit de côté une part, dans le cas où il rentrerait. Hide, lui, se régala du repas que Kaori avait préparé, et ne laissa rien dans son assiette.  

 

Le repas terminé, il ne restait plus à Kaori qu'à faire la vaisselle, mais il n'y avait plus d'eau. Elle se rappela alors qu'elle avait vu une pompe pas très loin de la maison. Elle voulut prévenir son frère mais, quand elle passa le pas de sa porte, elle le vit endormi sur son lit.  

 

Elle n'allait pas le réveiller pour si peu, alors elle descendit les escaliers et prit le seau. Après avoir tiré suffisamment d'eau, Kaori retourna chez Ryo. Elle s'apprêtait à entrer, quand un hennissement retint son attention. Elle déposa son seau à l’intérieur et ressortit. Ses pas la dirigèrent vers l'écurie, accolée à la maison. Il y avait un cheval qui n'arrêtait pas de hennir, et ce dernier ne recula pas à son arrivée.  

 

D'une voix douce, pour ne pas effrayer l'animal, elle se mit à lui parler.  

 

- Bonjour toi !  

 

Le cheval hennit comme s'il la comprenait, ce qui encouragea Kaori à continuer de lui parler. Voyant que l'animal semblait docile, elle se mit à caresser sa crinière.  

 

- Dis donc toi, tu ne ressembles pas à ton maître. Cet homme est vraiment un pervers, mais ça, tu dois le savoir ! Le pire, c'est que mon frère et moi, on doit rester ici, notre maison a explosé. Je ne sais pas combien de temps, je vais pouvoir le supporter. En plus, ton maître est tellement idiot, que je suis sûre qu'il n'a même pas pensé à te donner un nom.  

 

- Il s'appelle Austin ! Tu vois, je ne suis pas idiot au point de ne pas donner de nom à mon cheval.  

 

La jeune femme sursauta quand elle reconnut la voix :  

 

- Ryo ! Ça fait longtemps que tu es là ?  

 

- Juste assez pour t'entendre me traiter d'idiot.  

 

Kaori confuse ne savait plus quoi dire, ce qui amusa fortement l’homme.  

 

 

 

En réalité, Ryo était arrivé bien plus tôt. Il avait même vu Kaori se diriger vers la pompe pour aller chercher de l'eau. Il l'avait traitée d'imprudente, mais était restée à la surveiller. Quand elle rentra dans la maison, il allait lui emboiter le pas mais elle ressortit et il eut juste le temps de se cacher pour ne pas être vu. Elle se dirigea vers l'arrière de la maison, et il comprit qu'elle avait entendu Austin. Alors discrètement, il s'approcha pour voir ce qu'elle allait faire.  

 

Il l'écouta parler doucement au cheval. Il avait du mal à réaliser que la jeune femme qui était là et la furie qu'il connaissait n'étaient qu'une seule et même personne.  

 

Elle avait tout d'un ange. Et quand il vit la main de Kaori se mettre à caresser le cheval, il pensa l’espace d’un instant, qu'il aurait bien voulu être à la place de l'animal, mais il se reprit bien vite. Il n'avait pas le droit de penser à Kaori en tant que femme. Non, c'était la petite sœur de Makimura, une gamine qui n'avait pas encore vingt ans. Il écouta tout ce qu'elle confiait au cheval. Quand elle le traita d'idiot, il ne put s'empêcher de révéler sa présence.  

 

 

 

Ryo regarda fixement la jeune femme, attendant à ce qu’elle réagisse, mais rien, elle semblait aussi immobile qu’une statue. Ne voulant pas passer le reste de la journée dans les écuries, il lui demanda :  

 

- Alors Kaori, tu as perdu ta langue ? Viens, rentrons avant que ton frère s'inquiète !  

 

- Lui s'inquiéter ? Quand je suis partie de la maison, il dormait à poing fermés, je suis sûre que le passage d'un troupeau de bisons ne l'aurait même pas réveillé !  

 

Ils quittèrent les écuries et rentrèrent à la maison, retrouvant Hide qui venait juste de se lever.  

 

Quand il vit sa sœur et son meilleur ami en train de discuter, il se dit qu'ils avaient enfin réussi à faire une trêve, et que le séjour chez Ryo n'allait peut-être pas être aussi pénible qu'il ne l'avait envisagé.  

 

Le reste de la journée se passa sans anicroche, Ryo et Kaori, même s'ils n'étaient pas devenus les meilleurs amis du monde, parvenaient à se supporter, sans envoyer aucune pique pour lui, et aucune massue pour elle.  

 

Le soir venu, après avoir soupé les dernières provisions de Ryo. Ils allèrent se coucher chacun dans sa chambre.  

 

Le lendemain, Kaori prépara à nouveau le petit déjeuner. Ce fut rapide, il ne restait plus que le reste d'une miche de pain et un peu de confiture retrouvée dans le fond d'un placard.  

 

Elle alla réveiller son frère et frappa à la porte de Ryo, lui disant que le petit déjeuner était prêt. N'obtenant aucune réponse, elle ne se risqua pas à ouvrir et redescendit.  

 

Sitôt le petit déjeuner pris, Hide partit faire des courses. Kaori se proposa de l'accompagner mais Hide préféra qu'elle reste avec Ryo en sécurité dans la maison.  

 

Son frère parti, Kaori se demanda comment s’occuper. Elle nettoya la maison, mais avec tout ce qu'elle avait rangé la veille, les taches ménagères furent vite expédiées. Elle monta alors dans sa chambre écrire quelques lettres à ses amies, mais comme elle en avait très peu, elle eut vite fini. Elle manquait de vêtements, il lui fallait de nouveaux habits et un peu de lecture.  

 

Elle réalisa soudain, qu'elle avait vu beaucoup de livres traîner dans la maison. Il y en avait tellement, que Ryo ne serait certainement pas contre lui en passer un. Elle alla le trouver dans le salon, où justement, il lisait un de ces ouvrages.  

 

- Dis-moi, Ryo, ça ne te dérange pas si je t'emprunte un de tes livres ?  

 

- Vas-y, dit Ryo, tellement absorbé par sa lecture qu’il n'avait pas vraiment fait attention à ce que Kaori avait demandé.  

 

Elle prit le premier livre, qui se trouvait sur la pile, et s'installa tranquillement à côté de Ryo.  

 

La phrase de Kaori semblait enfin avoir atteint de cerveau de Ryo, et il réalisa ce qu'elle venait de lui demander. Il se précipita pour lui ôter le livre des mains, mais quand il vit la figure rouge de Kaori, il se rendit compte qu'il était trop tard.  

 

Une massue fit son apparition dans les mains de la jeune femme. Elle se releva brusquement et fonça sur lui en criant :  

 

- Qu'est-ce que c'est que ça ? Tu appelles ça un livre, sale pervers !  

 

Et elle l'assomma sans attendre de réponse.  

 

Au même moment, Hide fit son apparition, et face au spectacle, lâcha les sacs qu'il avait entre les mains.  

 

- Qu'est-ce qui s'est encore passé ici ?  

 

- Demande à ce pervers ! Comment peut-on lire des choses pareilles ? s’emporta la jeune femme.  

 

- Ryo ! Tu ne lui as quand même pas passé un de tes livres ? demanda Hide.  

 

Kaori en avait marre de cet endroit et le fit savoir à son frère :  

 

- Hide j'en ai plus qu'assez ! Je veux sortir d'ici !  

 

- Bien, dans ce cas, je vais t'emmener faire la connaissance de deux de mes amis. Mais pour ta sécurité, il vaut mieux que Ryo vienne avec nous !  

 

- D'accord, mais moi, je prends mes massues !  

 

Hideyuki accepta la demande de sa sœur et tous trois quittèrent la maison.  

 

 

 

 

 

 


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