Capitolo 14 :: Une nouvelle ville...

Pubblicato: 05-11-10 - Ultimo aggiornamento: 05-11-10

Commenti: Coucou !!! Merci à Saoria, Aya, Kaori62, Mac et City d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Merxi également à tous ceu qui m'ont laissé une review sur mon OS d'Halloween. Bonne lecture à tous !

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Quand ils arrivèrent en ville, ils se dirigèrent vers un hôtel qui ne semblait pas trop louche. Kaori fut surprise quand Ryo ne demanda qu’une seule chambre, mais faillit exploser quand il ajouta que c’était pour son petit frère et lui. L’homme leur indiqua le numéro de leur chambre, et dès qu’ils furent à l’intérieur, Kaori assomma son partenaire d’une gigantesque massue.  

Ryo s’en libéra assez rapidement, et époussetant son pantalon, lui dit :  

- Bon je vais faire un tour, profites-en pour faire un brin de toilette…  

Et avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, il avait quitté la pièce. Sachant qu’elle n’avait pas beaucoup de temps devant elle, et surtout ne voulant pas que Ryo la surprenne durant ses ablutions, elle se précipita sur le broc posé sur la coiffeuse. Elle en versa le contenu dans la cuvette en porcelaine et procéda à une rapide toilette. Puis elle changea ses vêtements pour ne pas salir les draps du lit.  

Le lit… C’est seulement à cet instant qu’elle se rendit compte qu’il n’y avait qu’un seul lit dans la chambre… Un seul et unique lit ! Comment allaient-ils faire ? Ils n’allaient quand même pas le partager ! Kaori pria pour que Ryo soit assez gentleman pour le lui laisser pendant qu’il dormirait par terre…  

C’est donc confiante qu’elle se glissa sous les draps et, épuisée par les jours de chevauchées, s’endormit rapidement.  

Pourtant elle se réveilla brusquement quand elle sentit le matelas bouger. Elle ouvrit les yeux et fut surprise de voir que Ryo s’était couché à côté d’elle.  

- Qu’est-ce que tu fais dans mon lit ? lui demanda-t-elle.  

- Ton lit ? Qui t’a dit que c’était TON lit !?  

- Ben il n’y en a qu’un ici… et je pensais que tu me le laisserais…  

- Et pourquoi ce serait toi qui aurais le droit au lit ? Désolé, partenaire ! Mais je dormirai dans ce lit ! Si ça ne te plait pas, tu n’as qu’à dormir par terre ! Moi, je ne bougerai pas ! Non pas que ça me plaise de dormir avec un homme, mais je veux passer une bonne nuit ! Alors bonsoir Kaori !  

Aussitôt, il lui tourna le dos lui faisant comprendre que la discussion était close.  

Presque aussitôt après, Kaori entendit un léger ronflement provenant de la bouche de son partenaire, signe qu’il s’était endormi.  

Elle, par contre, n’arrivait pas à trouver le sommeil. Allongée sur le côté, elle tournait le dos à Ryo. La dernière fois qu’elle avait partagé son lit avec une personne du sexe opposé, c’était il y a très longtemps, et ce n’était pas du tout la même chose car c’était avec son frère. Elle n’était encore qu’une enfant, et Hide avait veillé sur elle alors qu’elle faisait un cauchemar.  

Mais là, elle était en plein cauchemar… Elle partageait son lit avec le pire des pervers qu’elle ait jamais rencontré… Et si… Et s’il lui faisait des trucs louches pendant qu’elle dormait…  

Elle se rapprocha encore plus du bord du lit, et faillit tomber quand deux bras puissants l’attirèrent à eux, plaquant son dos contre un torse musclé.  

Elle se figea quand des lèvres chaudes se posèrent dans son cou, déposant ça et là de tendres baisers. Elle arrêta même de respirer quand une main glissa jusqu’à sa poitrine et enroba un sein, le caressant langoureusement à travers le tissu de sa chemise et la faisant frissonner.  

- Hummm Lilas… murmura Ryo d’une voix rauque.  

Alors rapidement, elle le repoussa, mais elle mit tant de violence dans son geste que Ryo se retrouva au sol. L’homme se réveilla, se demandant comment il avait atterri là. Il faisait un magnifique rêve qui lui avait semblé si réel, et le réveil avait été vraiment brutal. Il se releva, prêt à rejoindre son lit, quand il croisa le regard glacial de Kaori qui lui dit froidement :  

- C’est bon ! Tu as gagné ! Tu peux prendre le lit !  

La jeune femme se leva, emportant avec elle le drap et un oreiller et alla s’allonger dans un coin de la pièce.  

- Bonne nuit Ryo… marmonna-t-elle en lui tournant le dos.  

- Et je vais faire quoi moi, sans drap ? Je vais attraper froid ! se plaignit Ryo.  

Mais Kaori ne lui répondit pas, et Ryo s’allongea, ne tardant pas à retrouver le sommeil.  

Un hurlement le réveilla en sursaut au beau milieu de la nuit. Il comprit rapidement d’où il provenait, et se précipita vers Kaori.  

Elle avait rejeté les couvertures et se débattait : elle faisait un cauchemar !  

- Non ! Non ! Réponds-moi ! Dis-moi quelque chose ! criait-elle en sanglotant.  

Ryo la secoua, espérant qu’elle se réveille, mais la jeune femme n’arrêtait pas de crier et de se débattre, des larmes coulant sur ses joues. Au bout de quelques minutes, elle ouvrit les yeux et brusquement se jeta à son cou. Collant sa tête sur son torse, elle fondit en larmes.  

Délicatement, Ryo l’enlaça, faisant glisser ses mains le long de son dos pour la rassurer. Peu à peu les sanglots se tarirent, pourtant Kaori ne chercha pas à bouger pour autant. Elle se sentait tellement en sécurité dans ses bras puissants…Tellement bien qu’elle n’aurait jamais voulu quitter cet endroit.  

Pourquoi ? Pourquoi avait-elle fait ce rêve ? Pourquoi avait-elle vécu la mort de Ryo… ? Elle se pressa encore plus contre lui… Elle voulait sentir qu’il était bien vivant. Elle sentait son corps chaud contre le sien, son cœur battant calmement… Il était vivant et ça lui fit chaud au cœur.  

Ryo était dans une position assez inconfortable et voulut se relever, mais Kaori l’en empêcha se collant encore plus à lui.  

- Ne me laisse pas ! murmura-t-elle en gémissant.  

- On va aller s’allonger dans le lit… tu y seras mieux… mais ne t’en fais pas, je reste avec toi !  

Ryo vit que Kaori semblait replonger dans le sommeil mais elle ne voulut pas lâcher son étreinte pour autant. Alors il resta allongé contre elle dans le lit, continuant à caresser inconsciemment son dos. Il se mit à frissonner quand elle poussa un soupir de soulagement en blottissant sa tête dans son cou.  

Ryo regardait avec tendresse le petit bout de femme blotti contre lui. C’était bien la première fois qu’il dormait avec une femme sans lui faire l’amour… A vrai dire, c’était la première fois qu’il se sentait aussi bien… Jamais il n’avait était aussi serein que maintenant... Il aimait les femmes, pourtant il n’avait jamais été aussi tendre avec aucune d’entre elle. Malgré son fort caractère, il avait bien compris que Kaori était une femme sensible… et il ne savait pas pourquoi il avait une envie irrésistible de la protéger… et pas uniquement car il en avait fait la promesse à son frère… Elle avait besoin de lui et il serait là pour elle !  

C’est sur ces pensées, qu’il trouva à son tour le sommeil.  

Le lendemain, ce fut Ryo qui se réveilla le premier. Jamais il n’avait passé une aussi bonne nuit, et il ne comprenait pas vraiment pourquoi. Avec délicatesse, il se défit des bras de Kaori, qui était restée nichée contre lui toute la nuit, et il se leva. Il était encore tôt et il allait profiter du sommeil de la jeune femme pour voir si ses renseignements étaient exacts. C’est silencieusement qu’il quitta la pièce, non sans avoir bloqué la porte en sortant.  

Ryo ne connaissait pas cette ville aussi bien que Shinjuku, il n’était donc pas à son avantage. Pourtant ça ne l’empêchait pas d’avoir plusieurs connaissances à qui il rendit visite. Rapidement, les indications qu’il avait eues furent confirmées… Il fit donc quelques achats avant de retourner à l’hôtel. Une chance pour lui, il avait fait vite et Kaori ne s’était pas encore réveillée.  

Il s’approcha du lit et la vit étendue sur le dos. Son regard se figea quand il découvrit dans l’échancrure de la chemise, trop grande pour elle, la naissance de sa poitrine. Même si la personne qu’il y avait dans le lit portait des habits d’homme, c’était sans contexte une femme… Et même une femme gâtée par la nature… Même s’il voulait à tout prix penser le contraire, il n’y avait aucun doute : Kaori avait des formes… des formes que certaines femmes pouvaient lui envier… Elle avait un corps magnifique ! Il en avait connu des femmes mais là le corps qu’il avait devant lui frisait la perfection…  

Kaori soupira et il porta son regard à son visage, mais il comprit à cet instant, qu’il aurait mieux fait de s’abstenir. Ses yeux n’arrivaient pas à quitter ces lèvres pulpeuses légèrement entrouvertes… Que n’aurait-il pas donné pour pouvoir les goûter une seule fois… Sentir leur délicate saveur sous les siennes… Les butiner longuement, tendrement…  

Doucement, il se pencha, approchant sa tête de celle de la jeune femme. Il n’y avait plus que quelques centimètres entre lui et la bouche de Kaori. Il pouvait sentir son souffle chaud se mêler au sien… Délicatement il effleura les lèvres de la jeune femme avant de se redresser brusquement.  

Il recula de plusieurs pas comme s’il venait de se brûler. Qu’allait-il failli faire ? Il allait embrasser Kaori ! Comme ça ! Mais pourquoi ? Il savait pourtant qu’il n’avait pas le droit de la toucher ! Maki la lui avait confiée, et ce n’était certainement pas pour l’initier au plaisir…  

Inconsciente des tourments de son partenaire, Kaori se réveilla doucement, tout en savourant la douceur du lit… Du lit ? Mais pourtant elle se souvenait de s’être couchée par terre ! Que faisait-elle dans le lit ? Elle se redressa brusquement et soupira de soulagement quand elle constata qu’elle portait toujours ses vêtements.  

C’est alors qu’elle se rappela du cauchemar et de la gentillesse dont Ryo avait fait preuve. La façon tendre dont il l’avait réconfortée l’avait bouleversée.  

C’est alors qu’elle remarqua que Ryo la regardait, et le sourire sur ses lèvres ne lui plut pas du tout, elle en eut la confirmation quand quelques instants plus tard il lui dit :  

- De quoi as-tu peur ? Tu sais bien que je ne toucherais pas un homme !  

Ni une, ni deux, Ryo se retrouva sous une massue de taille assez conséquente.  

- Je ne suis pas un homme ! cria-t-elle.  

- Et tu es quoi, petit frère ? lui demanda-t-il après s’être défait de sa prison de bois.  

C’est alors que Kaori se rappela qu’ici, elle était sensée être un homme… Elle comprenait mieux les paroles de son partenaire… Les murs étaient fins… leurs voisins ne devaient pas savoir qu’en réalité elle était une femme…  

- Un homme… répondit-elle.  

- Bien ! Maintenant j’ai quelque chose pour toi !  

Ryo tendit un holster à Kaori avec deux armes…  

- La ville n’est pas sûre… Il vaut mieux que tu sois armée… Même si tu ne sais pas t’en servir, tu seras plus en sécurité…  

Il ne précisa pas à la jeune femme que les deux revolvers n’étaient pas chargés. Ces armes feraient déjà hésiter de potentiels adversaires.  

Kaori s’en saisit, mais ne parvint pas à l’attacher. Ryo vint à son secours, et se saisit du holster, mais malheureusement pour lui, il effleura involontairement ses fesses, ce qui fit rougir la jeune femme.  

Rapidement, elle réagit et lança une massue sur le chasseur de primes qui commençait à être habitué à ce genre de traitement.  

Une fois sorti du sol, Ryo, sachant que Kaori devait savoir ce qui l’attendait, prit une étoffe dans son sac et la tendit à la jeune femme qui la déplia avant de pousser un cri. Une robe ! Ryo venait de lui donner une robe, et à première vue, elle n’avait rien de sage, ce qui fut la raison de son cri.  

- Ce soir, il faut qu’on infiltre un club et se sera ton déguisement ! affirma-t-il  

Kaori le regarda avec des yeux ronds. Elle n’avait aucun doute, Ryo avait perdu l’esprit !  

- Mais c’est quoi ce genre de club ? Tu as perdu la tête Ryo ! Jamais je ne mettrai une tenue pareille !  

Ryo un peu gêné, se gratta le crâne avant de répondre :  

- Ben… Tu n’as pas vraiment le choix… On doit infiltrer une maison close…  

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