Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 31 capitoli

Pubblicato: 21-06-10

Ultimo aggiornamento: 17-06-11

 

Commenti: 141 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: ... une histoire de City Hunter au Far West...

 

Disclaimer: Les personnages de "On l'appelle City Hunter..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: On l'appelle City Hunter...

 

Capitolo 16 :: Une soirée chaude...

Pubblicato: 19-11-10 - Ultimo aggiornamento: 19-11-10

Commenti: Coucou !!! Voila un nouveau chapitre ! Merci à Yael pour ses corrections ! Bonne lecture à tous !

 


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Quelques heures plus tard, Kaori, debout dans la salle principale, attendait l’ouverture de l’endroit aux clients. La propriétaire, une femme de l’âge de Natzumi, l’avait engagée sans aucune difficulté. Il faut dire que Natzumi l’avait présentée comme sa nièce, garantissant qu’elle était une experte, l’ayant elle-même formée au métier.  

 

Alors que les filles discutaient entre elles, Kaori restait en retrait. Bien sûr, Ryo lui avait dit de se mêler à elles pour avoir des informations… Mais son « imbécile » de partenaire avait oublié de lui dire quel genre d’informations il souhaitait récolter. Elle avait bien essayé de leur parler, mais celles-ci s’étaient faites distantes avec elle. Ce que Kaori ignorait, c’est que les filles ne voyaient pas d’un bon œil cette nouvelle recrue, elles étaient jalouses de sa beauté et sa fraîcheur et n’avaient aucun doute sur son futur succès avec les clients.  

 

Kaori attendait dans son coin, tout en repensant aux conseils de Natzumi. Elle devait tous se les rappeler si elle ne voulait pas rapidement finir dans une des chambres à l’étage…  

 

Quand la propriétaire de la maison close annonça que les clients allaient arriver, Kaori respira un grand coup sachant que, maintenant, les dés étaient jetés. Elle espérait en même temps que Ryo ne tarde pas trop à venir, car elle ne se sentait pas vraiment à son aise dans cet endroit de débauche. La présence d’une personne de sa connaissance serait pour elle la bienvenue, et surtout beaucoup plus rassurante dans le cas où les choses tourneraient en sa défaveur.  

 

Les hommes firent leur entrée, et Kaori soupira de soulagement quand elle constata que Ryo en faisait partie. Mais malheureusement, il ne se dirigea pas vers elle, mais vers un groupe de femmes qui se mirent à glousser, heureuses que leur premier client de la soirée fût un homme si séduisant.  

 

Un homme qui aurait pu être son grand-père s’approcha de Kaori. Il la reluqua et, satisfait de son examen visuel, lui fit un magnifique sourire édenté faisant grimacer la jeune femme. Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris d’accepter la demande de Ryo ?… Elle était dans de beaux draps maintenant ! L’air de rien, l’homme posa sa main ridée et sale sur son bras, faisant avoir une nausée à Kaori, qui se retenait pour ne pas assommer l’homme d’une massue.  

 

Elle prit sur elle et mit plutôt en application les conseils de Natzumi. Elle plaqua sur sa bouche un sourire figé et lui dit d’une voix mielleuse :  

 

- Allons au bar…  

 

Elle aurait presque sauté de joie quand docilement l’homme marcha à côté d’elle, la façon dont il loucha dans son décolleté la calma immédiatement. Maintenant il fallait qu’elle la joue fine et qu’elle le fasse boire un maximum pour qu’il soit trop saoul pour faire quoique ce soit.  

 

En effet, de nombreux verres plus tard, l’homme dut s’agripper à Kaori pour monter jusqu’à l’une des chambres, avant de s’affaler sur le lit et de se mettre à ronfler bruyamment. Kaori en profita pour déboutonner sa chemise et retirer ses chaussures, avant d’attendre quelques temps tranquillement dans la chambre, pour que la propriétaire ne se doute de rien. Cependant elle se mit à rougir quand elle entendit, provenant des chambres voisines, des gémissements donc elle n’ignorait pas la signification. Avant de quitter la pièce, elle prit quelques billets dans la poche de l’homme et soupira de soulagement en constatant qu’il ne s’était toujours pas réveillé.  

 

C’est le cœur un peu plus léger, qu’elle redescendit au rez-de-chaussée, espérant que le prochain client serait aussi conciliant… Elle était tellement sur ses gardes, qu’elle ne remarqua pas le regard rassuré que son partenaire posa sur elle…  

 

Quelques minutes plus tard, Kaori était entourée de plusieurs hommes qui essayaient d’obtenir ses faveurs. La jeune femme, rassurée par son premier succès, se sentit plus forte, et se mit à rire tout en réussissant à intercepter les mains baladeuses et en se débrouillant pour que leurs verres soient toujours pleins.  

 

Un homme se joignit au groupe, pourtant déjà nombreux, des admirateurs de Kaori. Quand elle se rendit compte de qui il s’agissait, elle rougit car il faisait preuve de gentillesse et d’attentions envers elle. Le regard brûlant qu’il posa sur elle la fit fondre : Ryo était vraiment un homme séduisant, et à cet instant, elle était totalement sous son charme. Ryo proposa rapidement une tournée générale, acceptée sans méfiance par toute l’assemblée.  

 

Certains individus totalement bourrés se mirent à chanter des chansons paillardes. Et soudain, Ryo profita du fait que les ivrognes soient trop occupés à chanter et à boire pour s’éloigner avec Kaori.  

 

Le chasseur de primes attrapa la jeune femme par la taille et la colla à lui. Kaori frémit de ce rapprochement avec son partenaire, et docilement le suivit. Rapidement, ils se dirigèrent vers les escaliers, et arrivés en haut, il la força à entrer dans une chambre, qui était vide. Une fois la porte refermée, Ryo la relâcha et murmura visiblement en colère :  

 

- Tu veux quoi ? Hein ? Finir au lit avec l’un d’entre eux ? Tu prends trop au sérieux ton rôle ! Mais qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour avoir une partenaire aussi insouciante que toi !?  

 

La jeune femme, tenta de maîtriser sa colère, sachant que les murs étaient fins, et lui répondit :  

 

- Si tu m’avais dit pourquoi je devais jouer ce rôle, je n’aurais pas à me comporter comme ça ! Je…  

 

Mais Ryo entendit un bruit… Visiblement, quelqu’un approchait… Et posant un doigt sur ses lèvres, il l’intima à se taire. Kaori, elle aussi entendit le bruit, et regardant Ryo sans dire un mot, lui fit comprendre qu’elle l’avait perçu également. Ryo ôta donc son doigt, attendant que l’importun s’éloigne, mais malheureusement pour lui, la poignée de la chambre se baissa lentement. Une personne n’allait pas tarder à faire son apparition dans la pièce. Alors ne réfléchissant pas, il plaqua Kaori contre un mur de la chambre et posa ses lèvres sur les siennes.  

 

Kaori se figea quand elle vit Ryo se rapprocher d’elle, et quand il s’empara de ses lèvres, elle resta les yeux grands ouverts, se demandant si elle ne rêvait pas…  

 

Ryo lui était dans un autre monde. Il n’avait pas prémédité son geste, pourtant il ne le regrettait pas. Il avait là l’occasion unique de pouvoir profiter de ces lèvres, qu’il avait rêvé plus d’une fois de goûter. Il avait fermé les yeux et savourait pleinement cet échange labial, oubliant même pourquoi il avait commencé. De tendre rapidement son baiser se fit plus passionné, il n’arrivait pas à contenir la fougue qui couvait en lui, et il fut au paradis quand Kaori répondit à son baiser…  

 

La porte, qui grinça en s’ouvrant, lui fit reprendre pied avec la réalité, mais il ne libéra pas les lèvres de Kaori pour autant. Un léger coup d’œil lui permit de constater que le voyeur n’était autre que la propriétaire de la maison close, et Ryo comprit qu’elle était là pour vérifier comment se débrouillait sa nouvelle recrue. Espérant qu’elle quitte rapidement la chambre, Ryo décida de passer à la vitesse supérieure, et presque à regret, quitta les lèvres pulpeuses de sa partenaire.  

 

Il ne s’éloigna pas de Kaori pour autant, il fit glisser la bouche sur la joue de la jeune femme tout en y déposant de tendres baisers avant de se diriger vers son oreille qu’il se mit à mordiller, lui faisant pousser de légers soupirs.  

 

Constatant que la propriétaire les regardait toujours dans l’entrebâillement de la porte, ses lèvres descendirent dans le cou de Kaori avant de se diriger vers la naissance de sa poitrine. Ses mains n’étaient pas inactives, elles couraient sur les fesses et les hanches de la jeune femme. L’une d’entre elle fit relever une jambe de Kaori et glissa sous les jupons. Ryo retint avec difficulté un gémissement quand ses doigts effleurèrent la peau nue…  

 

Kaori se demandait si elle n’était pas en plein rêve. Jamais elle n’aurait imaginé Ryo la prenant dans ses bras comme ça, l’embrassant si fougueusement… Au départ, surprise, elle l’avait fixé, puis doucement elle s’était laissée porter par cette étreinte qui la faisait chavirer, et elle avait fermé les yeux.  

 

Jamais aucun homme n’avait posé ses lèvres et ses mains où Ryo le faisait. Elle aurait dû en être gênée, pourtant elle ne le repoussa pas. Pour elle, c’était si naturel… Comme si elle avait attendu toute sa vie ce moment. Elle ne pensa plus à rien, ni à l’endroit où elle se trouvait, ni pourquoi elle était là. Tout ce qui n’était pas Ryo à cet instant n’avait plus d’importance… Elle se surprit même à poser ses mains sur ce corps musclé et à le caresser à travers le tissu de sa chemise…  

 

La porte de la chambre se referma sous un bruyant grincement, mais Ryo n’arrêta pas ses caresses et baisers pour autant. Il délaissa même la peau ferme du haut de la poitrine de la jeune femme pour capturer à nouveau ses lèvres d’un baiser fiévreux. Leurs langues se livrèrent un combat sensuel, tandis que Ryo se colla encore plus à Kaori. Elle hoqueta de surprise quand elle sentit qu’il la désirait, pourtant elle ne chercha pas à s’éloigner de lui pour autant. D’ailleurs, même si elle l’avait voulu, son corps ne lui aurait pas permis. Elle se sentait si faible à cet instant, que si Ryo ne l’avait tenue collée à lui, elle se serait écroulée.  

 

Ryo, lui, n’arrivait pas à se rassasier de ce corps si parfait. Elle n’était pas la première femme qu’il embrassait, loin de là, mais jamais il n’avait ressenti cela auparavant. Il avait l’impression que son cœur allait s’arrêter de battre tant il battait fort…  

 

- Ryo….  

 

Son nom prononcé avec tant de sensualité le fit reprendre pied avec la réalité. Mais qu’était-il en train de faire ? Il la relâcha et s’éloigna d’elle rapidement, peinant à reprendre son souffle. Il avait encore du mal à réaliser ce qui venait de se produire. Il venait d’embrasser Kaori ! Pas un simple baiser, un effleurement labial, mais un long et brûlant baiser…  

 

Kaori n’était pas dans un meilleur état, toujours adossée au mur, elle respirait avec difficulté. Elle avait gardé les yeux fermés repensant à ce qui venait de se passer… Elle sursauta quand elle entendit Ryo lui dire froidement :  

 

- Zabuza les neuf doigts, c’est lui que nous cherchons. On m’a dit qu’il a des renseignements sur celui qui a commandité le meurtre de ton frère.  

 

Le ton détaché du chasseur de primes fit lui fit reprendre ses esprits. Même si elle avait été bouleversée par leur baiser, elle se rendit compte qu’apparemment ce n’était pas le cas de Ryo.  

 

Doucement elle ouvrit les yeux et à la vue de son regard froid et détaché, constata avec tristesse que ce baiser n’avait pas perturbé son partenaire. Après tout, ce n’était pas son premier baiser à lui, il n’avait donc aucune raison d’être perturbé…  

 

Pour ne pas montrer à Ryo à quel point elle était troublée, Kaori lui tourna le dos et lui répondit d’une voix qu’elle tenta de garder ferme :  

 

- Zabuza les neuf doigts… Tu crois qu’il est ici ?  

 

- On m’a dit que c’était un habitué… Mais également que ça faisait quelques jours qu’il n’était pas venu…  

 

- Bien… Descendons, maintenant… Ce n’est pas en restant ici qu’on le trouvera, affirma Kaori, qui ne supportait plus de rester enfermée dans la chambre avec Ryo.  

 

Sans se retourner, elle prit la direction de la porte, elle l’avait ouverte et s’apprêtait à en passer le seuil, quand Ryo s’exclama :  

 

- Kaori, attends !  

 

Elle se retourna et fut surprise quand elle vit les billets qu’il lui tendait, puis elle comprit pourquoi. Sans dire un mot, elle les attrapa et quitta la pièce en refermant la porte derrière elle.  

 

Puis fermant les yeux, elle s’adossa au mur et posa ses doigts sur ses lèvres gonflées. Elle n’aurait jamais imaginé que son premier baiser serait la conséquence d’une infiltration dans un lieu de débauche… Elle n’aurait jamais imaginé un échange aussi brûlant et fiévreux… Pourtant elle ne regrettait pas un seul instant son premier baiser… Entendant des bruits de voix et de rires, elle ouvrit rapidement les yeux, puis, par peur de se faire surprendre à rêvasser dans le couloir, elle redescendit dans la pièce principale.  

 

Derrière la porte, contrairement à ce que Kaori pensait, Ryo n’était pas dans un meilleur état qu’elle. Il avait encore l’impression de sentir ces douces lèvres sucrées contre les siennes… Jamais un baiser ne l’avait retourné à ce point… Que se serait-il passé si elle n’avait pas gémi son nom ?… Il n’en savait rien… Son regard se porta brusquement sur le lit, et son imagination se mit à galoper… Bien sûr, qu’il savait ce qui se serait passé… Il aurait guidé Kaori jusqu’au lit, et il lui aurait fait l’amour… Longuement… Tendrement… Il aurait découvert ce corps… cette peau de nacre si goûteuse… et il l’aurait caressée… embrassée…  

 

Il donna un violent coup de poing dans le mur pour se reprendre. Mais à quoi pensait-il ? C’était Kaori ! Pas une de ces filles de joie ! Il n’avait pas le droit de la toucher ! Même pas en rêve ! L’embrasser avait été une erreur… Il n’avait pas le droit de la souiller de ses mains couvertes de sang… Non ! Maki l’avait confiée à lui et il se comporterait comme son tuteur avec elle ! Il n’avait pas le droit d’agir autrement !  

 

C’est sur ces bonnes résolutions, qu’il redescendit dans la salle principale, pour surveiller la jeune femme. Mais à peine arrivé en bas, la propriétaire le héla et l’invita à la suivre dans une autre pièce. Pour ne pas éveiller les soupçons, Ryo n’eut pas d’autre choix que de la suivre, espérant que cet entretien privé ne dure pas trop longtemps.  

 

Kaori, elle, avait décidé de prendre une pause pour se remettre de ses émotions. Elle alla donc s’installer au bar et commanda une boisson. Elle trempa ses lèvres dans le verre, il contenait de l’alcool. Elle décida alors de ne pas y toucher et se contenta de jouer avec pour passer le temps. Elle vit que Ryo avait été emmené dans une autre pièce par la propriétaire, et comprit que pendant un certain temps, elle ne pourrait compter que sur elle-même.  

 

Elle sursauta quand une main se posa sur sa cuisse, et que des lèvres se effleurèrent son cou, mais prenant sur elle, elle ne fit pas un geste pour l’éloigner d’elle. Kaori sentit à son odeur, que l’homme était déjà bien éméché, et qu’il ne faudrait pas beaucoup de verres pour qu’il roule sous la table.  

 

Elle eut un frisson de dégoût quand il lui mordilla l’oreille, mais resta stoïque.  

 

- Allons, montons dans une chambre… J’ai envie de m’amuser avec toi… De la chair fraîche, ça faisait longtemps que j’en n’avais pas vue ici…  

 

Kaori garda son sang-froid et, d’une voix qu’elle voulut aguicheuse, lui répondit :  

 

- Buvons un verre avant… Et vous me raconterez ce que vous faites de beau par ici…  

 

Mais l’homme ne fut pas aussi docile qu’elle l’espérait, et il s’exclama tout en agrippant fortement son poignet :  

 

- Je ne suis pas venu ici pour faire la causette, alors tu vas tout de suite me suivre là-haut ou je te prends ici sur le comptoir !  

 

Kaori ne savait pas quoi faire, l’homme ne plaisantait pas… En plus, à la façon dont il la maintenait, elle ne pouvait pas s’enfuir. Ryo n’était pas là, et elle n’avait aucun moyen d’échapper au colosse… Elle ne pouvait même pas crier… Après tout, toutes les filles, qui étaient présentes, étaient là pour assouvir le désir des clients… Il fallait qu’elle trouve pourtant une solution pour ne pas finir dans un lit avec cet homme… Il fallait qu’elle fasse vite… Mais elle avait beau chercher, elle ne trouvait pas…  

 

L’homme, qui commençait à perdre patience, la força à se lever et se dirigea vers les escaliers en la tirant.  

 

L’instinct de survie fut brusquement plus important aux yeux de Kaori que sa mission. Elle se pencha et mordit fortement dans le bras qui maintenait son poignet. Sous l’effet de la douleur, il la lâcha et elle en profita pour s’éloigner. Mais l’homme l’attrapa et la regarda de façon menaçante. Visiblement, cette morsure ne lui avait pas fait plaisir. Il leva le bras et Kaori comprit qu’il allait lui faire regretter son geste. Fermant les yeux, elle attendit de recevoir la correction qui, elle le savait, n’allait pas tarder à venir.  

 

 

 

 


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