Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 31 capitoli

Pubblicato: 21-06-10

Ultimo aggiornamento: 17-06-11

 

Commenti: 141 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: ... une histoire de City Hunter au Far West...

 

Disclaimer: Les personnages de "On l'appelle City Hunter..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: On l'appelle City Hunter...

 

Capitolo 18 :: Une nuit pas très tranquille...

Pubblicato: 03-12-10 - Ultimo aggiornamento: 03-12-10

Commenti: Coucou !!! Merci pour vos reviews ! Merci à yael pour ses corrections !!! Bonne lecture à tous !

 


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Ryo regarda avec étonnement la personne qui venait de lui interdire de partir avec Kaori. Ce n’était autre que Natzumi. La femme debout, les bras croisés sur sa poitrine, le regardait froidement, et Ryo comprit rapidement qu’elle ne plaisantait pas. Mais lui n’était pas né de la dernière pluie et il n’allait pas laisser une femme lui dire ce qu’il devait faire. Alors, lui jetant un regard aussi glacial que le sien, il lui dit :  

 

- Je ne vois pas pourquoi tu m’empêcherais de prendre ma partenaire avec moi !  

 

Mais la femme ne se laissa pas démontrer pour autant. Elle s’approcha de Ryo et posa son index sur son torse avant de lui répondre :  

 

- Je ne laisserai pas cette jeune femme avec un pervers comme toi ! Il en est hors de question ! Je ne sais pas encore comment j’ai pu la laisser aller dans un endroit tel qu’une maison close ! Cette petite restera ici ! Tu devras me passer sur le corps si tu veux l’emmener !  

 

Ryo comprit que Natzumi ne plaisantait pas. Ce n’était pas son genre de se battre contre une femme, il n’insista pas et déclara forfait.  

 

- Bien, elle peut dormir ici… Mais à une seule condition : que je reste ici aussi… Elle est sous ma responsabilité, et je ne la laisserai pas seule !  

 

- Bien ! J’ai suffisamment de chambres pour tous vous héberger… Même vous Monsieur Angel, vous pouvez passer la nuit ici ! Maintenant, Ryo… J’ai besoin de toi pour mettre la petite dans son lit.  

 

Ryo s’approcha de Kaori et délicatement la prit dans ses bras. La jeune femme, toujours endormie, se blottit contre lui, nichant son visage dans son cou.  

 

Ryo sentait le souffle chaud de sa partenaire sur sa peau et il en frissonna. Il se figea quand les lèvres de Kaori effleurèrent son cou, il en reconnut tout de suite la douceur… Ses pensées se dirigèrent immédiatement vers la soirée qu’ils venaient de passer… Ce moment dans cette chambre où il avait pu enfin goûter ses lèvres… Mais malheureusement pour lui, il avait encore envie de s’abreuver à cette source… Il avait encore envie de caresser ce corps…  

 

- C’est là, Ryo ! déclara Natzumi le faisant reprendre pied avec la réalité.  

 

Il s’approcha du lit et la déposa délicatement sur le lit. Il la regarda un instant avant de remettre en place une mèche, sans prêter un seul instant attention à la personne, qui les regardait sur le pas de porte avec bienveillance. Puis à regret, il quitta la pièce.  

 

Natzumi montra au chasseur de prime sa chambre, qui se trouvait près de celle de Kaori, et intérieurement Ryo en fut soulagé. Il dormirait plus calmement en la sachant non loin de lui.  

 

Il se déshabilla rapidement, ne gardant sur lui que son pantalon, et s’allongea sur le lit. Les yeux clos, des images refirent leur apparition : Kaori magnifique dans cette robe qui dévoilait ses formes harmonieuses… Leurs deux corps collés…  

 

Il ronchonna et se tourna dans son lit. Il devait oublier tout ce qui s’était passé ce soir ! Il le fallait ! Finalement, la douceur du lit eut raison de lui et, doucement, il s’endormit.  

 

Quelques portes plus loin, un autre corps s’agitait dans son lit. Un homme qui attendait avec impatience que tout le monde soit endormi pour rendre une petite visite nocturne à la déesse, qui dormait non loin de lui… Vu comment elle avait été charmée par lui plus tôt dans la soirée, il était sûr d’être bien accueilli.  

 

Les heures passèrent, et Mick tenta enfin une approche. Il ouvrit doucement la porte de sa chambre, jeta un rapide coup d’œil dans le couloir et constata avec joie que ce dernier était vide. Il sortit donc et, sur la pointe des pieds, se dirigea vers la chambre de Kaori. Son regard était brillant et un sourire niais ornait son visage. Il avait presque touché au but, quand une voix forte raisonna dans le silence de la nuit :  

 

- Vous avez perdu quelque chose, Monsieur Angel ?  

 

Mick sursauta en reconnaissant la voix de Natzumi. Il pesta, cette femme ne dormait donc pas ? Il prit un visage sérieux avant de se tourner vers elle et de lui répondre :  

 

- Rien, madame, rien ! Je voulais juste vérifier si Kaori dormait bien…  

 

- Elle dort bien ! J’ai vérifié, il n’y a pas cinq minutes ! Alors, allez-vous recoucher ! Et ne vous inquiétez pas ! Je veille sur elle !  

 

Mick soupira comprenant qu’il ne pourrait pas rendre une visite nocturne à la jeune femme ce soir. Mais rapidement un sourire se dessina sur ses lèvres. Demain, ils prendraient la direction de Shinjuku, et Natzumi ne serait plus là pour contrecarrer ses plans. Il partit se coucher heureux, car il savait que ça n’était que partie remise.  

 

Dans une autre chambre, un homme retourna se coucher. Natzumi était vraiment un bon gardien. Cette nuit, il pourrait dormir sur ses deux oreilles, Kaori avait quelqu’un qui veillait sur elle…  

 

 

 

Dans la chaleur de la nuit, un hurlement réveilla toute la maison. L’une des personnes fut plus rapide que les autres et se précipita à l’endroit d’où provenait le cri.  

 

Ryo, l’arme au poing, ouvrit rapidement la porte de la chambre de Kaori et fut presque soulagé, quand il constata que la jeune femme était seulement en train de faire un cauchemar.  

 

Remuant dans son lit, elle n’arrêtait pas de dire des mots incompréhensibles. Ryo s’approcha du lit, posa son arme sur la table de nuit et secoua doucement Kaori afin qu’elle se réveille. Mais la jeune femme semblait figée dans son rêve. Et le chasseur de primes comprit enfin ce qu’elle disait :  

 

- Non ! Ne meurs pas ! Ne me laisse pas !  

 

Il devina qu’elle rêvait de la mort de son frère. Ceux qui avaient fait ça allaient souffrir ! Il en avait fait la promesse sur la tombe de son ami ! Il le vengerait !  

 

- Kaori… réveille-toi…  

 

Mais Kaori était insensible à ses appels. Toujours dans ses cauchemars, d’une voix torturée par l’angoisse, elle cria :  

 

- Non ! Ne meurs pas, Ryo ! Reste avec moi ! Ne me laisse pas ! Ryo ! Non !!!!  

 

Il changea alors de technique, il s’assit sur le lit et caressa tendrement ses cheveux tout en murmurant :  

 

- Je suis là ! Je suis là Kaori ! Je ne te laisserai pas !  

 

Peu à peu, la jeune femme se calma et doucement ouvrit les yeux. Cependant il ne s’attendait pas à la réaction de Kaori, qui se jeta à son cou, se collant à lui :  

 

- Vivant ! Tu es vivant ! murmura-t-elle, la tête posée sur son torse.  

 

Ryo sentait les larmes mouiller son torse. Kaori ne semblait pas s’être rendu compte de la tenue de son partenaire vu la façon dont elle se collait à lui. Pour la calmer, il caressa doucement son dos en murmurant des mots sans sens.  

 

A la porte de la chambre, un étrange couple regardait les deux partenaires enlacés sur le lit. Eux aussi avaient entendu les cris de la jeune femme, mais Ryo avait été plus rapide qu’eux.  

 

Les pensées des deux personnes étaient diamétralement opposées. Mick, lui, aurait payé cher pour être à la place de Ryo et pouvoir serrer contre lui cette ravissante demoiselle. Natzumi, elle, observait le couple avec tendresse. Car elle n’avait aucun doute, c’était bien d’un couple qu’il s’agissait. Elle fut heureuse pour Ryo : il avait enfin trouvé chaussure à son pied. Cette demoiselle était tout ce qui lui fallait. Seule une femme de caractère comme Kaori pouvait dompter un homme tel que Ryo…  

 

Elle posa son regard sur le blond non loin d’elle et ce qu’elle vit ne lui fit pas plaisir. Lui aussi semblait nourrir de tendres sentiments pour la jeune femme…  

 

Elle posa une main sur son épaule et lui dit :  

 

- Allons-nous coucher ! Demain, une rude journée vous attend et Kaori est entre de bonnes mains.  

 

A regret, Mick s’éloigna de la chambre, non sans avoir posé un dernier regard sur le couple enlacé qui n’avait toujours pas bougé.  

 

 

 

Kaori commençait tout doucement à se calmer. La chaleur de Ryo lui faisait un bien fou, et elle n’avait pas envie de s’éloigner de ce cocon de douceur. Mais Ryo, qui n’était pas de bois, sentait les prémices du désir se manifester. Ce corps divinement féminin contre le sien le mettait dans tous ses états. Il fallait qu’il s’éloigne d’elle pour ne pas l’allonger sur le lit et lui faire l’amour toute la nuit…  

 

Alors à regret, il s’éloigna d’elle et se releva, tentant de cacher au maximum l’expression physique de son désir au regard de la jeune femme. Mais Kaori ne semblait pas avoir repris totalement pied avec la réalité, car elle murmura :  

 

- Ne me laisse pas Ryo ! Reste avec moi !  

 

- Je dors dans la chambre juste en face de la tienne, Kaori ! Recouche-toi et dors ! Demain, on part de bonne heure !  

 

Sans attendre de réponse de la jeune femme, il quitta la pièce et retourna se coucher. Mais il ne trouva pas immédiatement le sommeil. Comment allait-il faire pour tenir ?... Plus les jours passaient, plus il avait du mal à résister à Kaori, et il ne comprenait pas pourquoi.  

 

Kaori ne ressemblait en rien à toutes les femmes qui avaient traversé sa vie… Elle ne cherchait pas à le séduire en lui lançant des clins d’œil aguicheurs… Les seules marques d’affection qu’elle lui donnait, c’était des coups de massues qui lui fracassaient à chaque fois le crâne. Et pourtant… Il n’avait été jamais aussi proche d’une femme. Jamais il n’avait éprouvé ce sentiment profond de vouloir la protéger contre le monde entier et même contre lui-même. Etait-ce parce que son ami Makimura l’avait confiée à lui ? Ou pour une autre raison ? Il n’en savait rien ! Mais il était sûr d’une chose : jamais il n’avait autant désiré une femme que Kaori !  

 

Dans la chambre face à celle de Ryo, Kaori n’arrivait pas à s’endormir. Elle repensait à son comportement stupide. Comment avait-elle pu se jeter comme cela au cou de Ryo ? Comment avait-elle pu lui demander de rester avec elle ? Elle se retourna encore et encore dans son lit sans trouver la réponse. Décidément elle faisait tout de travers ! Elle n’était pas une bonne partenaire !  

 

N’avait-elle pas réussi à se faire renvoyer de la maison close sans obtenir un seul renseignement ? Et rapidement ses pensées se tournèrent vers un autre moment de la soirée. Un moment dont elle se souviendrait toute sa vie : Ryo l’avait embrassée !  

 

Bien sûr, pour lui, ça ne signifiait rien… Mais pour elle… Elle posa ses doigts sur ses lèvres, comme si elle voulait ressentir une nouvelle fois les lèvres de Ryo posées sur les siennes. Son premier baiser ! Jamais elle n’aurait imaginé que ça pouvait être aussi merveilleux d’embrasser un homme… C’était peut-être car ce n’était pas n’importe quel homme… Mais celui qu’elle aimait du plus profond de son être. Elle savait qu’elle chérirait cet instant jusqu’à la fin de ses jours, même si elle savait que ce baiser ne comptait pas pour Ryo. Lui, elle n’en était sûre, l’oublierait très rapidement … Elle n’était pas la première femme qu’il embrassait et elle ne serait certainement pas la dernière…  

 

Finalement, épuisée par la journée qu’elle avait passée, elle replongea dans un sommeil profond. Mais son répit fut de courte durée, car une nouvelle fois elle fut arrachée des bras de Morphée par un horrible cauchemar qui la réveilla en sursaut.  

 

Assise sur son lit, elle reprenait avec difficulté son souffle et tentait de chasser les images horribles qui avaient traversé son cerveau : le corps sans vie de Ryo baignant dans son sang.  

 

Elle savait que ce n’était qu’un cauchemar, pourtant, il fallait qu’elle se rassure. Qu’elle voie de ses propres yeux qu’il était encore vivant… Alors doucement, elle se leva.  

 

Délicatement, elle ouvrit la porte de ce qu’elle savait être la chambre de Ryo et silencieusement se dirigea jusqu’à son lit.  

 

Elle le vit endormi paisiblement dans son lit. Le drap avait glissé et dévoilait son torse musclé. Avec fascination, elle le regarda se soulever et s’abaisser au rythme régulier de sa respiration. Prise d’une impulsion, elle posa sa main sur sa poitrine, sentant sous ses doigts des battements qui lui réchauffèrent le cœur. Elle n’avait plus aucun doute ! Il était bel et bien vivant !  

 

Sans même s’en rendre compte, ses doigts se mirent à caresser tendrement la peau nue. Quand elle en prit conscience, elle voulut retirer sa main, mais des doigts les agrippèrent et la tirèrent en direction du lit.  

 

Brusquement, elle se retrouva allongée sur le corps musclé de son partenaire et celui-ci rapidement l’enlaça, ne lui laissant aucune chance de s’éloigner de lui. Elle resta donc immobile dans ses bras, tandis qu’il nichait sa tête dans son cou, déposant dans son sommeil de tendres baisers sur la peau veloutée.  

 

Le cœur de Kaori se mit à battre plus vite, mais rapidement les baisers cessèrent sans pour autant que Ryo ne desserre son étreinte. Peu à peu, son cœur se calma et c’est blottie contre Ryo qu’elle trouva le sommeil.  

 

 

 

 


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