Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 31 capitoli

Pubblicato: 21-06-10

Ultimo aggiornamento: 17-06-11

 

Commenti: 141 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: ... une histoire de City Hunter au Far West...

 

Disclaimer: Les personnages de "On l'appelle City Hunter..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: On l'appelle City Hunter...

 

Capitolo 24 :: Attendre ou agir ?

Pubblicato: 25-02-11 - Ultimo aggiornamento: 25-02-11

Commenti: Coucou !!! Voila dada !!!! On approche tout doucement de la fin ! Merci pour vos reviews ! Merci à Yael pour ses corrections ! Bonne lecture à tous !

 


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Après une semaine passée au Cat’s, Kaori en avait déjà assez. Ce n’était pas parce qu’elle n’aimait pas être avec ses amies, ni parce qu’elle s’ennuyait… mais elle ne voulait pas rester là à rien faire alors que Ryo était parti vers une destination inconnue.  

 

Il fallait qu’elle lui prouve qu’elle était digne d’être sa partenaire. C’est pourquoi elle avait décidé de mener l’enquête de son côté. Cependant, elle avait un problème de taille : Falcon et Miki. Ils ne l’avaient pas quittée d’une semelle durant ces derniers jours, ne la laissant pas rechercher des indices sur le meurtrier de son frère…  

 

Si Ryo était parti dans une autre ville avec Mick, elle était presque sûre que c’était pour passer leur temps dans les maisons closes et saloons qu’ils affectionnaient particulièrement… Ryo pouvait abandonner les recherches sur celui qui avait tué Hide, elle ne s’arrêterait pas tant qu’elle n’aurait pas neutralisé l’homme, même si elle devait passer le reste de sa vie à le rechercher.  

 

La nuit était presque tombée, et s’il y avait foule dans le saloon, ce n’est pas pour autant que Natzumi, Falcon et Miki ne la surveillaient pas. Elle ne savait pas ce que Ryo leur avait dit pour justifier son absence, mais ils n’arrêtaient pas de scruter ses moindres gestes et ça commençait sérieusement à lui peser.  

 

Soudain, un nouveau venu fit son apparition dans le saloon, et se précipita sur Natzumi à laquelle il fit un baisemain :  

 

- Madame… Vous êtes toujours aussi radieuse, et votre beauté illumine ma journée qui avait été tellement terne avant de vous voir.  

 

Natzumi ôta sa main de celle du vieil homme et lui répondit :  

 

- Monsieur, je vous prierais de bien vouloir me laisser tranquille ! Je ne suis pas intéressée ! Combien de fois devrais-je vous le dire avant que vous cessiez d’insister ?  

 

Puis la femme s’éloigna sous le regard soucieux du Doc qui voyait que la dame n’était pas sincère avec lui. Elle lui cachait quelque chose ! Il mettrait le temps qu’il faudrait, mais il saurait de quoi il s’agissait ! Il s’en faisait la promesse.  

 

Il n’avait pas été le seul à noter la fuite de Natzumi, Kaori l’avait vue également et, n’aimant pas le regard peiné de celle qu’elle considérait comme son amie, elle se lança à sa poursuite.  

 

Kaori avait bien remarqué que le vieil homme la poursuivait de ses assiduités, venant chaque jour au saloon et la dévorant du regard. Il faisait tout pour attirer son attention. Même parfois, il se jetait sur des clientes sachant très bien qu’il allait finir assommé par une poêle. Mais cela ne calmait pas ses ardeurs pour autant, il se faisait chaque jour galant à la grande surprise de Miki qui se confia à Kaori.  

 

Jamais la propriétaire du saloon n’avait vu le Doc faire la cour à une femme. Il était d’un naturel volage, sautant sur tout ce qui portait jupon, parfois avec plus de succès que d’autres, mais jamais il n’avait été aussi accroché à une femme…  

 

Finalement, Kaori retrouva Natzumi dans sa chambre, où elle s’était réfugiée. Sans frapper, elle entra dans la pièce et lui demanda :  

 

- Natzumi… Que se passe-t-il ? Pourquoi êtes-vous aussi remontée après Doc ? Vous n’arrivez pas à faire le deuil de votre mari, c’est pour cela que vous ne pouvez pas répondre à ses avances ?  

 

Natzumi essuya les larmes qui perlaient sur ses joues et lui répondit :  

 

- Ce n’est pas du tout cela, mon enfant. Mais je ne peux pas accepter qu’un homme me courtise… Je serais obligée de lui révéler mon passé et je suis sûre que ça le fera fuir !  

 

Kaori regarda son amie tristement, mais elle tenta de la rassurer :  

 

- Si cet homme vous aime vraiment, il se moquera de votre passé !  

 

- Mon pauvre petit ! Vous êtes vraiment trop naïve parfois ! Un homme n’aime pas avoir pour épouse une ancienne fille de joie ! Sa réputation en prendrait un sacré coup !  

 

Mais Kaori ne s’avoua pas vaincue et répondit d’un ton emporté :  

 

- Quand une personne en aime vraiment une autre, elle se fiche de son passé ! Elle l’aime pour ce qu’elle est ! Elle l’aime comme elle est ! Avec ses défauts et ses qualités ! Elle l’aime…  

 

- Comme toi tu aimes Ryo… ajouta Natzumi, qui sans même s’en rendre compte avait tutoyé la jeune femme.  

 

Kaori s’arrêta net dans ses explications et se mit à rougir. Ne voulant pas que Natzumi change de conversation, elle trouva quand même le courage de répondre :  

 

- Ça n’a rien à voir ! Doc vous aime ! Ça se voit ! Et vous aussi, vous l’aimez ! Alors ne laissez pas votre passé entre vous ! Pensez à votre avenir ! Et dites-lui tout de suite si vous voulez avoir la conscience tranquille ! Mais ne laissez pas passer cette chance d’avoir un homme qui vous aime à vos côtés…  

 

Natzumi regarda tristement Kaori avant de lui dire :  

 

- Tu crois que je n’ai pas essayé… J’ai aimé plusieurs hommes après la mort de mon mari… Mais dès qu’ils ont su que j’avais été une fille de joie, ils sont partis… Ils ne voulaient pas rester auprès d’une catin ! Ils…  

 

- N’étaient que de sombres idiots ! résonna une voix dans le couloir.  

 

Le propriétaire de cette voix fit son entrée dans la pièce, mais les deux femmes l’avaient déjà reconnu.  

 

- Comment appeler autrement ces hommes qui n’ont pas su reconnaître le trésor qu’ils avaient ?… Je vais vous dire, Natzumi, c’est moi qui ne suis pas digne de vous… Je n’ai rien du respectable gentleman que toute femme rêverait d’avoir pour époux… Mon passé n’a rien de reluisant… Je suis un vieux pervers… Et pourtant… Je ne peux m’empêcher d’éprouver de profonds sentiments pour vous…  

 

- Vous dites n’importe quoi… Vous…  

 

Mais Natzumi n’eut pas l’occasion de finir sa phrase car Doc avait bâillonné ses lèvres des siennes pour un tendre baiser.  

 

Kaori, sentant qu’elle était de trop, quitta la pièce sur la pointe des pieds et alla rejoindre sa chambre.  

 

Arrivée à destination, elle s’assit sur son lit et sortit de sa poche la pochette que Ryo lui avait confiée. Elle fit glisser dans la paume la bague dont la pierre étincela à la lueur de la lampe qu’elle avait allumée en entrant.  

 

Elle repensa alors à tout ce qui s’était passé ces dernières semaines. Elle repensa aux nombreux évènements survenus dans sa vie : la mort de son frère, son partenariat avec Ryo, la rencontre de nouveaux amis, cette soirée dans la maison close… Il n’y avait rien à dire que sa petite vie tranquille s’était transformée en une vie trépidante…  

 

Faisant tourner l’anneau doré entre ses doigts, ses pensées se tournèrent vers Ryo. Où était-il à cet instant ? Dans un saloon à s’enivrer ? Dans une maison close à s’amuser ? Brusquement, son cœur se figea… Et s’il était en danger ? Et si Ryo était mort ?  

 

Ses doigts se crispèrent sur la bague, et elle se persuada qu’elle se faisait des frayeurs pour rien. Ryo ne pouvait pas être mort… Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait le pressentiment qu’elle l’aurait ressenti s’il lui était arrivé quelque chose.  

 

Elle s’allongea alors sur son lit en position fœtale serrant contre son cœur la bague. Sans même s’en rendre compte, elle pria pour que Ryo lui revienne vivant et en bonne santé. Doucement, des larmes se mirent à couler sur ses joues sans qu’elle ne cherche à les retenir.  

 

Les minutes passèrent et, finalement, elle se calma. Elle se releva et quitta sa chambre pour rejoindre la salle en bas.  

 

Cette dernière était pleine de monde et Kaori, voyant Miki et Falcon s’affairer, se dit que c’était l’occasion pour elle de prendre la poudre d’escampette. Elle se dirigea vers la sortie, mais malheureusement, deux nouvelles personnes firent leur entrée dans le saloon : Saeko et Reika.  

 

Même si Kaori ne considérait pas les deux sœurs comme des amies à proprement parler, elle entretenait avec elles des relations cordiales. Mais là, leur arrivée était vraiment mal tombée. Avec deux personnes de plus qui allaient certainement la surveiller, elle n’avait aucune chance d’arriver à quitter le saloon.  

 

Elle salua donc Reika et Saeko avant de retourner s’installer au comptoir, suivie des deux sœurs. Tandis qu’elles s’étaient toutes les deux lancées dans une discussion avec Miki et Falcon, Kaori restait en retrait, comprenant qu’ils ne la considéraient pas comme l’une des leurs, bien qu’elle soit la partenaire de Ryo.  

 

Pensaient-ils que ce titre de partenaire n’était qu’honorifique ? Pensaient-ils qu’elle n’était pas vraiment la partenaire de Ryo ? Toujours est-il que Kaori savait qu’elle allait leur prouver le contraire. Leur montrer qu’elle était l’une des leurs ! Ne plus être seulement leur amie mais également une alliée sur laquelle ils pouvaient compter.  

 

Les minutes passèrent sans que Kaori ne bouge d’un pouce, immobile face au comptoir, elle faisait tourner la boisson dans son verre sans même en boire une gorgée.  

 

C’est avec un profond soulagement qu’elle vit Natzumi et le Doc descendre bras dessus, bras dessous de l’étage et s’installer à une table non loin du bar. Leurs visages radieux rassurèrent Kaori : ils semblaient enfin s’être avoué leurs sentiments réciproques.  

 

Elle en était heureuse pour eux, même si au fond d’elle-même, elle ressentait un peu de jalousie. Non pas qu’elle ne soit jalouse du bonheur de son amie… Elle était tout simplement jalouse du fait que le Doc, au comportement si proche de Ryo, se soit assagi et ait su se consacrer à une seule femme… Elle aurait tant aimé que Ryo en fasse autant…  

 

Mais rapidement sa jalousie laissa la place à la tristesse, car elle savait que, si un jour Ryo devait être l’homme d’une seule femme, ça ne serait certainement pas pour elle…  

 

Elle regarda les sœurs Nogami qui elles, malgré leurs tenues masculines, n’arrivaient pas à ressembler à des hommes. Elle soupira tristement… Pourquoi s’était-elle amourachée d’un tel homme ? Pourquoi son cœur ne battait-il pas pour un homme qui soit à sa portée ? Un homme qui n’avait pas toutes les femmes qu’il voulait dans ses bras et dans son lit… Non ! Elle n’avait vraiment pas de chance !  

 

Un bruit violent la fit sortir de ses pensées. Un homme, visiblement ivre, menaçait un autre d’un couteau. Falcon se précipita sur lui et le désarma sans grande difficulté. L’affaire aurait pu en rester là si les amis des deux hommes ne s’en étaient pas mêlés, et une bagarre générale éclata dans le saloon.  

 

Falcon n’était pas une mauviette, pourtant il fut dépassé par les évènements, Miki, Saeko et Reika lui virent en aide, tandis que Doc, tel un preux chevalier, protégeait sa dulcinée contre les hommes violents présents dans le saloon.  

 

Pour Kaori, l’occasion était trop bonne. Elle ne réfléchit pas un instant et se précipita vers la sortie. Elle évita de justesse une bouteille qui frôla son crâne, assomma un homme qui en tombant avait posé ses mains sur sa poitrine, puis finalement arriva sans se faire repérer jusqu’à la sortie.  

 

Quand elle se retrouva dehors, elle ne s’arrêta pas pour autant. Elle se mit à courir pour s’éloigner un maximum du Cat’s Eye. Quand elle se retrouva dans une ruelle, elle s’immobilisa et s’adossa au mur d’une maison, reprenant avec difficulté son souffle.  

 

Quand enfin elle y parvint, elle jeta un rapide coup d’œil dans la rue et constata avec soulagement que ses amis ne l’avaient pas suivie.  

 

A cet instant, son cœur se gonfla de fierté : elle avait réussi à tromper la vigilance de professionnels aguerris ! Il y avait bien eu un élément perturbateur, mais n’était-ce pas là les compétences d’un bon professionnel ? Trouver un moyen, quel qu’il soit, pour se sortir d’une situation difficile ?  

 

Maintenant qu’elle avait quartier libre, Kaori réfléchit un instant, se demandant où elle pourrait bien trouver des renseignements. Quand soudain, un nom lui vint à l’esprit : Le Lotus Noir ! Il fallait qu’elle y aille ! Là, elle trouverait certainement un indice !  

 

Regardant à nouveau dans la rue, et constatant une nouvelle fois qu’il n’y avait aucune trace de ses amis, elle y retourna et se dirigea vers le club où elle espérait rentrer sans grande difficulté.  

 

 

 

 

 


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