Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 31 capitoli

Pubblicato: 21-06-10

Ultimo aggiornamento: 17-06-11

 

Commenti: 141 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: ... une histoire de City Hunter au Far West...

 

Disclaimer: Les personnages de "On l'appelle City Hunter..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: On l'appelle City Hunter...

 

Capitolo 15 :: Préparatifs avant une soirée mouvementée...

Pubblicato: 12-11-10 - Ultimo aggiornamento: 12-11-10

Commenti: Coucou !! Merci à tous pour vos reviews ! Merci a Yael pour ses corrections ! Bonne lecture à tous !

 


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Sous le choc, Kaori lâcha la robe. Elle avait dû mal comprendre… Ryo n’allait quand même pas la forcer à se prostituer ? En tout cas, pour elle, il n’en était pas question ! Elle avait sa dignité ! Et elle, qui n’avait encore jamais embrassé aucun homme, ne voulait pas perdre sa vertu, dans un lieu sordide, avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas ! Ryo devait plaisanter ! Oui, c’est ça ! Il plaisantait ! La robe n’était pas pour elle !  

 

Mais son regard sérieux lui fit comprendre qu’il était tout à fait sérieux. Elle n’avait pas dit son dernier mot pour autant. Elle le regarda froidement avant de lui déclarer :  

 

- Il est hors de question que je mette une tenue pareille ! Je ne suis pas une catin ! Je ne comprends pas comment tu peux penser un seul instant que je puisse m’habiller ainsi ! Si elle te plaît tant que ça, tu n’as qu’à la mettre, toi !  

 

Enervée, la jeune femme jeta le vêtement à la tête de Ryo avant de poursuivre :  

 

- Tu l’as dit toi-même, tout à l’heure ! Je suis un homme ! C’est donc en homme que je rentrerai dans cet établissement !  

 

- Tu crois que nous avons le choix ?… Si j’avais pu, je serais allé tout seul là bas… Mais je ne peux pas faire autrement que de te demander d’infiltrer cette maison… Les filles se confieront plus facilement à l’une des leurs qu’à un client… Tu crois que c’est de gaieté de cœur que j’emmène la sœur de mon ami dans cet endroit de débauche ? Je n’ai pas d’autre choix, Kaori ! J’ai besoin de toi sur ce coup, partenaire ! Ne me laisse pas tomber ! Ne t’en fais pas, aucun homme ne te touchera, je veillerai sur toi… Je t’en fais la promesse !  

 

La colère de Kaori retomba. Comment avait-elle pu croire un seul instant que Ryo allait l’abandonner à des mâles en rut ? Elle aurait dû lui faire confiance sur ce coup ! Ryo était peut-être un pervers, mais au fond d’elle, elle sentait que c’était un homme juste et droit ! Elle devait lui faire confiance ! Alors elle s’approcha de lui et tendit la main en lui disant :  

 

- Donne-moi ça ! Je vais la mettre cette robe ! Mais tu as intérêt à m’expliquer pourquoi on se rend là-bas !  

 

Ryo lui donna la tenue, mais resta immobile, surpris qu’elle accepte aussi rapidement la situation. Kaori ne l’entendait pas de cette manière et lui dit :  

 

- Je veux bien la passer, mais je voudrais bien avoir un peu d’intimité pour le faire ! Alors, sors ! Et laisse-moi seule un moment !  

 

Le chasseur de primes reprit alors ses esprits et lui répondit :  

 

- Inutile ! Tu ne vas pas te changer pour le moment ! Rappelle-toi que le directeur de l’hôtel pense que tu es un homme ! Tu ne vas quand même pas griller ta couverture ! Et puis, nous n’irons dans la maison close que ce soir ! On doit d’abord aller chez une de mes amies !  

 

Kaori imaginait sans mal à quoi pouvait ressembler « l’amie » de Ryo. Ça devait être une femme magnifique, elle n’en avait aucun doute ! Ryo ne fréquentait que de jolies femmes ! Lilas, Saeko et Reika… toutes étaient des femmes superbes à qui elle n’arrivait pas à la cheville au niveau beauté. Il y avait bien quelques hommes qui lui avaient dit qu’elle était mignonne, mais elle avait beaucoup de mal à le croire… Même avec les cheveux longs et une robe, elle avait toujours eu cet air de garçon manqué…  

 

Jusqu’à maintenant, ça ne l’avait pas plus dérangé plus que ça de ne pas se faire courtiser par un homme… Mais elle ne savait pas pourquoi, maintenant, elle aurait tellement voulu ressembler à ces femmes… Etre vraiment féminine… Ou peut être savait-elle pourquoi… Mais elle ne voulait pas l’admettre… Pour la première fois de sa vie, elle aurait voulu être séduisante aux yeux d’un homme… Elle aurait voulu plaire à Ryo…  

 

La vérité lui fit un choc. Elle était amoureuse de Ryo ! Comment une chose pareille pouvait être possible ? Elle était en plein cauchemar ! Comment avait-elle pu tomber amoureuse d’un tel pervers ?  

 

- Kaori ? Tu n’as pas le temps de rêvasser ! Natzumi nous attend !  

 

La voix de Ryo la fit reprendre pied avec la réalité. Elle soupira avant de fourrer la robe dans son sac et de suivre son partenaire, qui se trouvait déjà à la porte de la chambre.  

 

Arrivés au rez-de-chaussée, ils saluèrent le propriétaire de l’hôtel, avant de sortir dans la rue. A la façon dont Ryo marchait, Kaori comprit très vite qu’il connaissait parfaitement la ville. Ils arrivèrent assez rapidement devant une maison. Le chasseur de prime frappa à la porte, qui s’ouvrit rapidement.  

 

Kaori s’en était douté. « L’amie » de Ryo ne pouvait être qu’une femme superbe. Elle avait à peu près le même âge qu’elle et avait de longs cheveux bruns, qui tombaient en cascade sur ses épaules. Son sourire lumineux et ses yeux pétillants indiquaient qu’elle était, elle aussi, sous le charme de Ryo.  

 

« Et une de plus ! » pensa Kaori, en soupirant tristement. Elle comprit à cet instant qu’elle n’avait plus qu’à faire une croix sur son premier amour. Elle savait qu’elle n’avait aucune chance d’attirer Ryo… Elle devait s’y résigner ! Son amour pour lui était tué dans l’œuf avant d’avoir éclos…  

 

- Bonjour, Ryo ! Natzumi vous attendait avec impatience ! dit la jeune femme toute souriante.  

 

Kaori la regarda interloquée. Ce n’était pas Natzumi ? Alors, qui pouvait-elle bien être ? Elle eut la réponse rapidement, quand Ryo lui répondit :  

 

- Bonjour Kasumi ! Toujours pas mariée ? lui demanda-t-il avec amusement.  

 

- Ben, j’attends toujours que tu me demandes de devenir ta femme ! répondit-elle.  

 

- Tu sais bien que l’étalon de Shinjuku ne se mariera jamais ! Mais je suis toujours disponible pour tirer un coup, tu sais ! affirma Ryo en affichant son regard de pervers.  

 

Kaori s’apprêtait à lancer une massue pour calmer ses ardeurs, mais Kasumi fut plus rapide qu’elle et, à la grande surprise de la jeune femme, tira la langue avant de répondre :  

 

- Moi, c’est le mariage ou rien ! Alors tu peux toujours courir Ryo ! Et puis, je te l’ai déjà dit ! Tu es trop vieux pour moi !  

 

- Kasumi Asho ! Veux-tu venir ici tout de suite ! cria une voix au loin.  

 

- Mince ! C’est ma grand-mère ! Comment elle m’a retrouvée ?  

 

Avant que Kaori et Ryo n’aient pu faire un geste et que Kasumi n’ait eu le temps de s’enfuir, une vieille dame s’approcha d’eux et toisa froidement les deux partenaires, avant de s’adresser à sa petite fille, qu’elle força à la suivre.  

 

- Combien de fois t’ai-je dit de ne pas venir dans cette maison ? Ce n’est pas un endroit pour une jeune fille de bonne famille !  

 

- Mais grand-mère… Natzumi est quelqu’un de très gentil…  

 

- C’est surtout une…  

 

La fin de la phrase se perdit dans le brouhaha de la foule tandis que Kaori regardait Ryo. Le chasseur de prime fut surpris de voir, dans le fond du regard de la jeune femme, de la tristesse et ne sut pourquoi il ressentit le besoin de se justifier sur les rapports qu’il entretenait avec Kasumi.  

 

- Kasumi est une ancienne cliente… C’est une gamine, elle n’a que quinze ans… Mais tu vois, elle me tourne déjà autour… peut-être que, dans quelques années, je pourrai tirer un coup avec elle… Car elle ressemble déjà plus à une femme que toi…  

 

Il eut à peine fini sa phrase, qu’il se retrouva sous une massue. C’était plus fort que lui. Il ne savait pas pourquoi, il ne pouvait pas s’empêcher de provoquer Kaori… Il avait pourtant essayé d’être sérieux, mais c’était plus fort que lui, il fallait toujours qu’il finisse par se moquer d’elle.  

 

- Espèce de pervers ! cria Kaori complètement excédée.  

 

Un rire fort raisonna, avant qu’une voix de femme ne s’exclame :  

 

- Ton amie me plaît, Ryo ! Elle a du caractère !  

 

C’est alors que Kaori vit, dans l’entrée de la maison, une femme et elle cligna plusieurs fois des yeux, se demandant si elle n’était pas en train d’halluciner. C’était elle, Natzumi ? Non, ce n’était pas possible !  

 

Pourtant la femme, qui se trouvait en face d’elle, était tout à fait réelle, mais jamais Kaori ne s’était attendue à ce qu’elle ressemble à cela. Tout d’abord, elle était grande… très grande… elle faisait à peu près la taille de Ryo… et… elle était presque aussi large que lui… mais en plus… elle avait l’air de frôler la cinquantaine… Jamais Kaori n’aurait imaginé que « l’amie » de Ryo soit ainsi.  

 

- On ne va pas passer la journée ici ! déclara Ryo en poussant la jeune femme en direction de la maison.  

 

Une fois à l’intérieur, Natzumi invita les deux partenaires à s’asseoir et leur versa une tasse de café, avant de s’installer face à eux.  

 

- C’est donc vous, Kaori… Ryo ne m’avait pas dit à quel point vous étiez ravissante, mon enfant…  

 

- Je ne sais pas si c’est l’âge, mais il me semble que ta vue baisse, Natzumi ! Kaori, une belle femme ! J’aurai décidément tout entendu ! s’exclama Ryo.  

 

Kaori voulut lui lancer une massue mais, avant qu’elle n’ait pu faire un geste, elle vit une poêle atterrir sur le crâne de Ryo. Elle s’aperçut rapidement que c’était Natzumi qui l’avait envoyée, car elle tenait sa jumelle entre ses mains.  

 

- As-tu fini de raconter des bêtises, petit chenapan ? Je crois plutôt que c’est toi qui a la vue qui baisse ! Enfin… assez parlé ! Je n’ai pas besoin de toi ! Il ne te reste plus qu’à aller faire un tour en ville ! Moi, je vais m’occuper de Kaori !  

 

- Mais… tenta d’objecter le chasseur de prime.  

 

- Il n’y a pas de mais ! Si tu veux que je fasse de ton amie une fille de joie avant ce soir, il vaut mieux que tu partes ! J’avancerai plus vite si tu n’es pas là ! Allez, ouste ! Du vent !  

 

Ryo marmonna, mais ne demanda pas son reste et, rapidement, quitta la maison, laissant Kaori seule avec Natzumi.  

 

Kaori, un peu impressionnée par la femme, tenta quand même de lui expliquer la raison de sa présence.  

 

- Euh… Madame… Je ne sais pas ce que Ryo vous a dit exactement… mais… je ne souhaite pas devenir une fille de joie… Je…  

 

Un large sourire éclaira le visage de la femme qui lui répondit :  

 

- Ne me dites pas que je vous fais peur… Et pas de Madame, appelez-moi Natzumi ! Pour ce qui est de l’histoire… Ryo m’a tout raconté… Je sais que c’est uniquement pour le travail… Mais il faut quand même que je vous donne quelques trucs pour vous faire passer pour une véritable prostituée ! La première chose que vous allez faire, c’est passer une robe… Je veux voir à quel point vous êtes ravissante avec une tenue plus féminine…  

 

 

 

Kaori ne vit pas passer la journée… Rapidement, elle avait sympathisé avec Natzumi et, comme deux vieilles amies, elles se tutoyèrent et échangèrent quelques moments de leur passé. Kaori lui parla de son frère et de nombreuses anecdotes sur leurs vies. Natzumi, elle, raconta à Kaori, comment elle avait rencontré Ryo et comment il avait changé sa vie. A la mort de son mari, elle s’était retrouvée toute seule pour élever leurs enfants et n’avait pas trouvé d’autre solution que de travailler dans une maison close. Son patron l’exploitait, mais elle n’avait pas d’autre choix que de rester là ! Elle avait besoin d’argent pour nourrir ses enfants. Et puis un jour, Ryo était arrivé et avait réussi à faire arrêter l’homme vénal. Il avait, par elle ne savait quel miracle, réussi à lui trouver du travail. C’est sans aucun regret qu’elle avait quitté son ancienne vie, remerciant Ryo pour tout ce qu’il avait fait pour elle…  

 

La journée était bien avancée quand on frappa à la porte de la maison. C’était Ryo qui venait chercher Kaori. Cependant, il ne s’attendait pas au choc qu’il allait avoir. Quand il vit Kaori, il resta muet. Déjà que la jeune femme était belle au naturel, mais maintenant, elle était aussi diablement sexy et désirable dans cette tenue. Il se demandait comment il allait pouvoir retenir les mâles en rut qu’il y avait dans les maisons closes… Déjà que lui se retenait pour ne pas lui sauter dessus… Il pensa un moment revenir sur ce qu’il avait dit, et laisser Kaori avec Natzumi pendant que lui se rendrait seul dans la maison close, mais malheureusement pour lui, il savait que c’était impossible… Il avait besoin de sa partenaire en femme sur ce coup là… même si ça ne lui plaisait pas beaucoup, il n’avait pas le choix…  

 

- Que veux-tu, Ryo ? demanda Natzumi à qui le comportement de son ami n’avait pas échappé.  

 

- J’étais venu voir si Kaori était prête… Et je constate que t’as réussi à tirer quelque chose de potable d’elle… Elle ressemble presque à une femme… Maintenant, il ne lui reste plus qu’à infiltrer le club…  

 

- Oui ! Et toi, tu vas rester là ! C’est moi qui vais te charger de présenter Kaori à la propriétaire de la maison close…  

 

Kaori, muette, assistait à cet échange. Elle n’avait même pas réagi quand Ryo avait dit des choses désagréables sur elle. En réalité, elle ne savait plus où se mettre. Elle avait bien vu le regard brûlant de son partenaire et elle en avait frissonné, ne sachant pas vraiment pourquoi…  

 

C’est seulement quand Natzumi lui passa un châle, qu’elle reprit conscience avec la réalité, et rapidement, elles quittèrent la maison.  

 

Alors qu’elles marchaient dans la rue, Natzumi regarda avec amusement la jeune femme à ses côtés. Le regard, que Ryo avait posé sur elle, n’avait pas échappé à son œil aiguisé. Elle n’avait aucun doute, l’étalon de Shinjuku avait trouvé son maître, même s’il ne s’en rendait pas encore compte, il avait été capturé. Et elle était sûre que Kaori ne tarderait pas à l’apprivoiser… Elle en était heureuse pour lui… Après tout, lui aussi avait le droit au bonheur !  

 

Pendant ce temps dans la maison, Ryo tournait en rond. Il avait hâte que la soirée se termine, qu’il trouve ce qu’il cherchait et qu’enfin, ils rentrent chez eux…  

 

 

 

 

 


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