Capitolo 12 :: Une nouvelle rencontre...

Pubblicato: 24-09-10 - Ultimo aggiornamento: 24-09-10

Commenti: Coucou !! Merci pour vos reviews ! Merci à Yael pour ses corrections ! Bon dada à tous ! Enfin je voulais dire bonne lecture à tous !

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Quand il avait vu Kaori être éjectée du cheval, le cœur de Ryo avait fait un bond. Il sauta d’Austin et se précipita aux pieds de la jeune femme. Mais elle était inconsciente, il se mit à caresser sa joue, tout en murmurant :  

- Réveille-toi, Kaori !  

La jeune femme restait évanouie, malgré ses nombreux appels. Ryo s'en voulait terriblement, c'était sa faute si Kaori était là, elle lui avait dit que le cheval ne lui inspirait pas confiance, et lui avait cru que c'était une lubie de femme.  

Il n'arrêtait pas de caresser la joue de Kaori, quand soudain, elle poussa une sorte de grognement. Ryo encore inquiet lui dit :  

- Kaori, ça va ? Tu as mal quelque part ?  

Elle voulut se relever, mais il ne lui en laissa pas l'occasion, il la força à rester allongée, et pour rechercher d'éventuelles blessures, il fit courir ses mains le long de son corps, écoutant avec attention si la jeune femme poussait un cri de douleur. Il ne prêtait aucune attention aux courbes qu’il caressait, il agissait comme un médecin envers une de ses patientes. Mais quand il releva la chemise de la jeune femme pour voir si elle n'avait pas de côtes cassées, il se prit un violent coup de genou dans l'entrejambe et cria à la mort, tenant entre ses mains l'objet de sa douleur. Et comme si ça ne suffisait pas, une massue l'écrasa au sol. Kaori, rouge de colère, hurla après lui :  

- Mais ça ne va pas ? Qu'est-ce qui t'as pris de me peloter comme cela !?  

Quand Kaori avait repris conscience, elle avait voulu se relever, mais un poids l'en avait empêché, puis un peu encore dans les vapes, elle avait senti des mains courir le long de ses bras et de ses jambes, et elle avait trouvé ces caresses très agréables. Quand soudain elle avait repris brusquement conscience et s’était rappelée ce qui venait de se produire : elle était seule avec Ryo et son cheval s'était emballé. Et les mains qui palpaient son corps ne pouvaient appartenir qu’à Ryo. Elle aurait certainement rougi de la situation, si les mains n'avaient pas relevé le bas de sa chemise. Alors elle s’était défendue comme une femme, et puis l'avait assommé.  

Elle n'en revenait pas, Ryo venait de la tripoter ! Quel obsédé ! Cependant, elle ne put s'empêcher de frissonner en repensant à ces caresses.  

Ryo s'extirpa de la massue, en grommelant :  

- Pffff..... Rends service et voilà ce qui t'arrive !  

Mais Kaori ne comprenait toujours rien et se mit à hurler :  

- Et c'est en posant tes sales pattes sur moi, que tu crois que tu me rends service !?  

- Je n'ai pas posé mes sales pattes sur toi, comme tu dis si bien ! Tu venais de faire une lourde chute et j'ai juste voulu vérifier que tu n’avais rien de cassé, avant de te transporter chez le doc !  

Kaori ne savait pas quoi répondre. Ryo semblait sérieux ! Il avait voulu prendre soin d'elle, et elle n'avait rien trouvé mieux que de lui faire mal.  

- Je suis désolée, murmura-t-elle.  

Mais Ryo, encore en colère, se mit à hurler :  

- Tu peux l'être, désolée ! Tu n'as aucune jugeote ! Franchement pourquoi j'ai accepté de te prendre comme partenaire ? Tu n'es qu'une incapable, tu n'es même pas capable de tenir en selle, ni de tirer correctement. Un boulet, voilà ce que tu es ! Ah je me demande comment Makimura a supporté une incapable comme toi ! A sa place, j'aurais honte d'avoir une sœur comme toi !  

Kaori recevait chaque mot comme un coup de poignard dans le cœur, et d'une voix presque inaudible, elle murmura :  

- Tu as raison, je suis une incapable, je le sais, ce n'est pas la peine de me le rappeler à chaque fois ! Ne t'inquiètes pas, je ne serai pas un fardeau pour toi, je récupère mes affaires et je m'en vais, comme ça tu pourras prendre un partenaire digne de ce nom.  

Ryo avait à peine prononcé ces mots qu’il les regrettait déjà. Il ne savait pas quoi dire pour se faire pardonner.  

- Kaori....  

- Arrête, Ryo ! Arrête !  

Ryo posa une main sur l'épaule de Kaori et la força à se retourner. Il vit de nombreuses larmes couler sur les joues de Kaori et il voulut la réconforter.  

- Pardonne-moi, je n'aurais jamais dû dire cela, tout est de ma faute, c'est moi qui t'ai forcée à prendre ce cheval...  

- Non tu as raison Ryo, je suis une incapable, je...  

- Ne dis plus jamais ça, tu m'entends !  

Et pris d’une pulsion soudaine, il la plaqua contre lui et la serra dans ses bras presque à l'étouffer. Il ne savait pas pourquoi mais il ne supportait pas de causer de la peine à Kaori.  

Se sentir en sécurité dans des bras aussi apaisants fit sauter les dernières forces de Kaori et elle éclata à gros sanglots. Il la réconforta comme il put et peu à peu les larmes de la jeune femme se tarirent. Alors Ryo desserra son étreinte. Kaori leva les yeux vers lui, et son regard noisette croisa le regard sombre du chasseur de prime. Les prunelles du nettoyeur glissèrent du regard larmoyant de la jeune femme, à ses lèvres délicatement ourlées, qui se trouvaient à quelques centimètres des siennes. Il savait qu'il n'avait qu'un geste à faire pour goûter à leur délicate texture, mais un soupir de Kaori lui fit reprendre ses esprits.  

Les lèvres de la jeune femme étaient un fruit défendu auquel il n'aurait jamais le droit de goûter. Alors pour éviter de céder à la tentation, il la relâcha brusquement, s'éloigna et dit d'un ton rude :  

- Bon, on ne va pas rester ici le reste de la journée ! Allez, en selle !  

Kaori se tourna vers les chevaux, mais elle fut presque soulagée quand elle vit que le sien avait disparu...  

- Ryo, il ne reste plus qu'Austin ? L'autre cheval a disparu !  

- Alors qu'est ce que tu attends ? Grimpe !  

Kaori grimpa derrière Ryo et s'agrippa à lui de peur de faire à nouveau une chute. Décidément ça n'était vraiment pas son jour de chance, pensa le nettoyeur, Kaori était tellement collée à lui, qu'il ne pouvait pas ne pas sentir les douces rondeurs de la jeune femme contre son dos.  

Ils arrivèrent à Shinjuku, mais lieu de se diriger vers sa maison, Ryo prit la direction de la clinique de Doc.  

- Mais pourquoi nous as-tu conduits ici, Ryo ?  

- Tu viens de subir une lourde chute, je préfère que Doc t'examine !  

- Je ne laisserai jamais un tel pervers poser ses mains sur moi ! protesta la jeune femme.  

- Calme-toi Kaori, on demandera à Kazue de se charger de toi !  

Ils entrèrent dans la clinique, Doc voulut pincer les fesses de Kaori, mais il se prit une massue, avant qu’il n’atteigne sa cible et Ryo retint Kaori avant qu'elle ne lui en lance une seconde. Puis expliquant le cas à Kazue, il lui demanda d'examiner Kaori. Ryo empêcha à plusieurs reprises, Doc de se rendre dans la pièce où les deux jeunes femmes s'étaient installées, et ce pour la sécurité de son ami…  

Seulement quelques minutes après leur isolement, elles refirent leur apparition. Il n'y avait rien à signaler, Kaori n'aurait aucune séquelle de sa chute.  

Ils s'apprêtaient à prendre congé du médecin et de son assistante quand deux personnes arrivèrent dans la clinique.  

Kaori reconnut tout de suite la première : il s'agissait de Saeko. Par contre, la seconde lui était totalement inconnue. Elle avait de long cheveux marron et des yeux de la même couleur. C'était vraiment une très belle femme, mais Kaori n'eut pas le loisir de l'examiner plus longuement car à peine furent-elles entrées dans la pièce que l'inconnue se jeta dans les bras de Ryo, et posa ses lèvres sur celles du chasseur de primes.  

Ryo, surpris, ne chercha pas à la repousser. Il ne savait pas pourquoi mais le comportement de Reika le gênait. Elle était vraiment trop séductrice à son goût, et jamais il n'aimerait avoir ne serait-ce qu'une aventure avec elle. Non pas que ce ne fût pas une belle femme, loin de là. Mais lui préférait être le chasseur plutôt que le gibier, et il savait que s'il cédait une fois, jamais plus elle ne le laisserait tranquille. Alors d'un mouvement brusque, il l'éloigna de lui et se mit à vociférer :  

- Mais qu'est ce qui te prend Reika ? Tu es en manque ? Tu n'arrives plus à séduire les autres hommes alors tu te rabats sur moi ?  

Quand Reika s'était précipitée sur Ryo, Kaori ne comprit pas ce qui se passait dans sa tête, à ce moment, elle avait eu envie de tuer cette femme qui était pendue au cou de Ryo. Non, ça ne pouvait pas être ça, elle ne pouvait pas être jalouse de cette créature ! C’était absurde ! Elle n’avait aucune envie d’être à la place de la demoiselle… Cependant, elle fut soulagée, quand Ryo repoussa Reika.  

Mais cette dernière n’apprécia pas le refus de Ryo et elle décida de se venger en provoquant sa jalousie. Elle se dirigea vers Kaori, une lueur séductrice au fond de ses yeux. Puis à l'attention de Ryo déclara :  

- Tu ne veux pas de moi, soit ! Je suis sûre que ce beau jeune homme sera moins difficile que toi. N'est-ce pas mon chou !?  

Kaori fut abasourdie quand elle comprit qu'elle s'adressait à elle. Elle la vit s'approcher d'elle. Instinctivement, elle reculait, elle ne savait pas comment échapper à cette situation. Quand soudain un rire tonitruant résonna dans la pièce, qui arrêta Reika dans sa progression, la jeune femme se retourna pour faire face à un Ryo hilare.  

- Y a pas à dire, tu es vraiment en manque Reika pour en être au point de draguer une femme !  

- Une femme mais de quoi tu parles Ryo ? demanda Saeko surprise.  

Le cœur de Kaori bondit quand elle entendit les propos de Ryo, elle devait rêver, Ryo venait de dire qu'elle était une femme.  

- Tu n'as pas reconnu Kaori, Saeko ?  

Saeko fut stupéfaite de la réponse de Ryo. Non, elle n'avait certainement pas bien compris !  

- Kaori ? C'est Kaori qui se cache sous ce déguisement ? Non je ne le crois pas ! Kaori, c'est vraiment toi ? demanda la shérif adjoint.  

- Oui Saeko, c'est moi.  

- Mais qu'est-ce que tu as fait à tes cheveux ?  

- Quelqu'un peut me dire, qui est Kaori ? intervint Reika qui était restée muette jusque là.  

- Kaori est la jeune sœur de Hide. répondit Saeko.  

- Ah bon ! Et que fait-elle déguisée en homme ?  

Kaori en avait marre que Reika agisse comme si elle n'était pas là et s'énerva :  

- Elle est déguisée en homme, car elle n'a pas d'autre choix !  

Reika toisa Kaori avec dédain puis se tourna vers Ryo :  

- Mon pauvre Ryo, ne me dis pas que tu dois jouer les nourrices avec cette fille !  

Kaori en avait plus qu'assez de cette fille, alors sans laisser à Ryo le temps de répondre, elle s'exclama :  

- Mais je ne suis pas une gamine et je n'ai pas besoin de nourrice ! Je suis la partenaire de Ryo !  

Reika fut stupéfaite de la réponse de Kaori, elle n'arrivait pas à y croire, mais un regard en direction de Ryo, lui fit comprendre que c'était la vérité.  

- Pourquoi tu as voulu d'elle comme partenaire ? Ça fait des années que je te demande de l'être et tu as toujours refusé ! Qu’est-ce qu'elle a que je n'ai pas ? Non tu ne te la tapes pas quand même ? Je suis sûre qu'au lit, elle n'assure pas !  

Kaori se mit à rougir à l'idée que Reika ait pu penser qu'elle était la maitresse de Ryo ! La réaction de Ryo surpris toutes les personnes dans la pièce. Il s'approcha de Reika et il la gifla.  

Reika le regarda les larmes aux yeux, frottant sa joue douloureuse de ses doigts. Ryo avait osé la frapper, elle n'en revenait pas. Puis sans attendre une explication de sa part, elle s'enfuit de la clinique.  

Ryo regarda Saeko, et lui dit :  

- Tu peux t'occuper de Kaori, j'ai un truc à faire.  

- Pas de problème !  

Mais Kaori ne l'entendait pas ainsi.  

- Je viens avec toi Ryo ! Je suis ta partenaire !  

- Hors de question, tu restes là, et si tu ne m'obéis pas, je serai dans l'obligation de t'attacher ! Tu choisis !  

- Bien, murmura Kaori, comprenant qu'elle n'avait pas le choix. Mais sois prudent !  

Elle laissa Ryo partir de la clinique, priant pour qu’il n’arrive rien à son partenaire.  

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