Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 31 capitoli

Pubblicato: 21-06-10

Ultimo aggiornamento: 17-06-11

 

Commenti: 141 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: ... une histoire de City Hunter au Far West...

 

Disclaimer: Les personnages de "On l'appelle City Hunter..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: On l'appelle City Hunter...

 

Capitolo 13 :: En route vers de nouvelles aventures...

Pubblicato: 22-10-10 - Ultimo aggiornamento: 22-10-10

Commenti: Coucou !!! Merci pour vos reviews et bonne lecture à tous !

 


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Ryo retourna chez lui. Ce qu’il avait appris ne lui plaisait pas du tout, mais il n’avait pas le choix… Après avoir fait un détour chez le Doc, pour récupérer la jeune femme, il avait appris que cette dernière, accompagnée de Saeko, était rentrée chez lui, et il s’apprêtait à la retrouver. Il ne savait pas comment elle prendrait la nouvelle, mais il était sûre qu’elle accepterait son plan sans hésiter. Elle était prête à tout pour venger son frère.…  

 

Il franchit le seuil de sa maison et fut surpris de ne voir que Kaori. Il avait beau chercher, il n’y avait aucune trace de Saeko.  

 

- Où est Saeko ?  

 

- Rentrée chez elle ! répondit la jeune femme sur le même ton.  

 

- Je vais la tuer ! Je lui avais dit de faire attention à toi ! Et elle te laisse seule !  

 

Kaori le gifla et il en fut grandement étonné. Il se frottait la joue quand elle lui dit :  

 

- Ça c’est pour la gifle que tu as donnée à Reika ! Même si elle n’avait pas à t’embrasser comme cela, ce n’était pas une raison pour la frapper! Et si tu veux savoir, j’ai demandé à Saeko de retrouver sa sœur car, contrairement à toi, moi j’ai un cœur ! Regarde, je t’ai même fait à manger alors que tu ne le mérites pas !  

 

Ryo regarda la table. Effectivement elle lui avait préparé un repas, qui était même assez consistant, mais ce n’était pas le plus urgent, il fallait qu’il lui dise ce qu’il avait appris :  

 

- Kaori, il faut que je te parle…  

 

- Pas maintenant ! le coupa-t-elle. Je n’ai pas la tête à t’écouter !  

 

Et sans attendre un mot de son partenaire, elle alla dans sa chambre. Tandis que Ryo, se disant que ce sujet pouvait bien attendre encore quelques minutes, s’installa à table et se délecta de tout ce que Kaori avait préparé. Même s’il ne l’avait jamais dit à la jeune femme, sa cuisine succulente était vraiment un avantage à l’avoir en tant que partenaire.  

 

Une fois qu’il eut terminé de manger, il alla retrouver Kaori dans sa chambre et n’oublia pas de frapper avant de rentrer dans la pièce, ne tenant pas à recevoir une nouvelle massue. Arrivé dans la pièce, il tâta le terrain en lui demandant :  

 

- Maintenant tu as la tête à m’écouter ?  

 

Kaori comprit au ton froid de Ryo que même si elle lui disait non, il ne se priverait pas pour lui dire ce qu’il avait à dire, alors elle lui répondit :  

 

- Vas-y ! Qu’y a-t-il de si urgent ?  

 

- C’est à propos de l’organisation qui a orchestré la mort de ton frère…  

 

A ces mots, Kaori se figea et écouta avec beaucoup plus d’attention son partenaire.  

 

- Voilà… Un de mes indics m’a dit que quelqu’un pourrait me renseigner… Mais cette personne n’habite pas Shinjuku… Il faut qu’on parte… L’endroit où elle se trouve est à plusieurs jours de cheval d’ici…  

 

- On part quand ? le coupa la jeune femme.  

 

- Demain à l’aube !  

 

- Je serai prête, n’aies crainte ! Je vais immédiatement préparer mes affaires !  

 

- Ne te charge pas trop ! affirma le chasseur de primes avant de quitter la pièce.  

 

- « Ne te charge pas trop ! » mais pour qui il me prend ce pervers ! Je sais quand même voyager léger ! marmonna la jeune femme.  

 

Sur le palier, Ryo, qui avait l’ouïe très fine, l’avait très bien entendue, et s’en amusa. Il était sûr que le voyage n’allait pas être de tout repos. Ça ne le dérangeait pas du tout, car il n’y avait rien de plus ennuyeux qu’un voyage où il ne se passait rien… Il n’avait pas osé révéler à Kaori, qui était son contact et surtout ce qu’ils allaient devoir faire là-bas. Après tout, pour lui, il valait mieux qu’elle le sache le plus tard possible… Il lui annoncerait quand ils seraient parvenus à destination et pas avant !  

 

Sa décision prise et le ventre plein, il alla se coucher, sachant que les prochains jours n’allaient pas être de tout repos.  

 

 

 

Le lendemain, Kaori se réveilla à l’aube. Voulant montrer à Ryo qu’il pouvait compter sur elle, elle se leva et descendit rapidement ses bagages à la main. Mais arrivée en bas, elle constata à sa grande surprise que Ryo était déjà en train de manger. Jamais elle ne l’avait vu se lever aussi tôt, à croire qu’il était tombé du lit. Elle posa son sac au sol avant de s’installer face à lui.  

 

- Prends des forces ! Tu vas en avoir besoin ! s’exclama-t-il en posant une assiette fumante devant elle.  

 

La jeune femme mangea de bon cœur, sachant très bien qu’il avait raison.  

 

- Je vois que tu sais voyager léger… constata-t-il.  

 

- Ben qu’est-ce que tu crois ?! affirma-t-elle entre deux bouchées. Alors dis-moi ce qu’on va faire là bas !  

 

- Plus tard ! répondit-il, ne souhaitant pas encore aborder le sujet avec elle. Je vais seller les chevaux pendant que tu finis de manger… On n’a pas une minute à perdre.  

 

- Les chevaux ?  

 

Ryo regarda avec amusement le regard étonné de la jeune femme. Elle était parfois si innocente que c’en était rafraîchissant… Voulant se moquer un peu d’elle, il lui dit :  

 

- Oui les chevaux… Tu ne crois quand même pas qu’Austin allait nous porter à deux avec nos bagages ? Rejoins-moi dans la cour quand tu auras fini ! Ton cheval t’attendra !  

 

Il sortit de la maison, laissant Kaori pétrifiée. Son cheval ? Ryo ne voulait quand même pas qu’elle remonte sur la bête sauvage qui l’avait désarçonnée la veille… Il était fou ! Jamais elle n’accepterait de remonter sur cet animal ! Elle préférait encore rester seule en ville plutôt que d’affronter ce cheval !  

 

C’est alors qu’elle réalisa. Qu’elle reste là, c’était exactement ce que Ryo souhaitait ! Jamais il n’avait voulu qu’elle l’accompagne ! Il avait très bien compris qu’elle avait eu peur la veille et qu’elle ne voudrait plus remontrer sur cette monture ! Il ne la connaissait pas ! Elle serait capable de le suivre à pied s’il le fallait mais elle viendrait avec lui !  

 

C’est donc pleine de détermination, son sac à la main, elle le rejoignit dans la cour. Elle vit bien Ryo à côté de deux chevaux, mais à la place de l’animal capricieux de la veille, se trouvait une jument qui paraissait plutôt docile. Kaori poussa un soupir de soulagement : finalement, elle n’aurait pas besoin de suivre Ryo à pied.  

 

Elle grimpa rapidement sur la bête et ils se mirent en route. Pour passer le temps, Kaori racontait à son partenaire quelques anecdotes sur son enfance, se remémorant avec tendresse les moments passés avec son frère. Elle ne savait pas si ce qu’elle disait intéressait Ryo car il ne l’interrompit pas une seule fois. Prise dans son passé, elle ne remarqua même pas le regard tendre et amusé qu’il posait sur elle.  

 

Quand après plusieurs heures, elle eut fini son monologue, innocemment elle se tourna vers Ryo et lui demanda :  

 

- Et toi…  

 

- Quoi moi ? demanda-t-il.  

 

- Raconte-moi ton enfance ! Je suis ta partenaire et je ne sais rien de toi… Tu as des frères, des sœurs ? Et tes parents…  

 

- Je n’ai plus de famille ! répondit sèchement le chasseur de primes.  

 

- Je suis désolée… Je ne savais pas… murmura la jeune femme d’une voix triste.  

 

Ryo fit un geste de la main, lui montrant qu’il ne lui en tenait pas rigueur. Pourtant Kaori ne s’arrêta pas pour autant et dit d’un ton presque passionné :  

 

- Je suis sûre que tu dois avoir des souvenirs heureux de ta famille ! Les fêtes de familles ! Elles se passaient comment ? Ta mère…  

 

- Mon passé ne te regarde pas ! Ma vie non plus ! affirma froidement Ryo.  

 

Le ton de son partenaire lui fit froid dans le dos. Elle ne comprenait pas pourquoi il se comportait comme cela ! Elle devait savoir ! Et pour montrer qu’elle n’avait pas peur de lui, elle lui dit :  

 

- Mais je suis ton amie Ryo ! Je…  

 

Mais il ne la laissa pas terminer sa phrase. Il la coupa, voulant mettre un terme à cette discussion qui ne lui plaisait pas du tout :  

 

- Tu n’es pas mon amie Kaori ! Tu es juste une relation de travail ! Mon amitié se mérite ! Ton frère lui l’avait méritée mais pas toi ! Un jour peut-être, je te considérerai comme mon amie… Mais pour l’instant, ce n’est pas le cas ! Alors ne me pose plus de questions sur des choses qui ne te regardent pas ! Compris !  

 

- Compris. murmura la jeune femme.  

 

Elle sentait les larmes, qui menaçaient de couler sur ses joues, mais elle ne voulait pas pleurer devant Ryo. Elle arrêta alors sa jument et mit pied à terre. Elle fit mine de chercher sa gourde dans une sacoche afin de se redonner une contenance. Elle savait que Ryo ne la portait pas vraiment dans son cœur, mais là c’était vraiment pire qu’elle ne le croyait…  

 

- Tu fais quoi là, Kaori ? cria Ryo au loin. Dépêche-toi ! On n’a pas de temps à perdre !  

 

- J’arrive ! répondit-elle. Je ne trouvais plus ma gourde ! Mais c’est bon, je l’ai !  

 

Elle remonta prestement sur sa monture, et au trot, rejoignit Austin et Ryo. Arrivée à ses côtés, elle ne chercha pas à croiser son regard et ne lui adressa même pas la parole. Si elle n’était pas son amie, elle ne voyait pas pourquoi elle userait sa salive pour lui !  

 

 

 

Les heures passèrent et Ryo jugea qu’il était temps pour eux de s’arrêter. La nuit n’allait pas tarder à tomber, et ils allaient devoir établir un camp. La première chose qu’ils firent fut de se diriger vers une rivière pour y abreuver les chevaux…  

 

Puis Ryo alluma un feu afin d’éloigner les bêtes sauvages qu’il y avait dans la région et tendit à Kaori un morceau de viande séchée. La jeune femme mordit dedans avec prudence. Ce n’était pas particulièrement bon, mais elle n’avait pas le choix, elle devait manger. Leur rapide repas avalé, Kaori annonça :  

 

- Je vais à la rivière ! Je vais me laver ! Ne viens pas me reluquer…  

 

Ryo partit dans un éclat de rire avant de répondre :  

 

- Te reluquer ? Mais pour ce qu’il y a à voir…  

 

Il eut à peine le temps de finir sa phrase, qu’il se retrouva sous une massue. Il se demandait comment Kaori avait pu mettre dans ses bagages un tel engin. Mais bien vite, il s’en extirpa, et se dirigea vers la rivière. Ce n’était pas pour espionner la jeune femme qu’il faisait ça. Mais vu le nombre de bêtes sauvages qu’il y avait et la possibilité que des mercenaires ou autres sortes de bandits soient dans le coin, il n’avait pas intérêt à la laisser sans surveillance. Surtout qu’elle n’était même pas armée…  

 

Quand il arriva non loin d’elle, il resta en retrait. Il n’osa pas regarder dans sa direction, mais le bruit d’étoffes glissant au sol lui fit avoir des pensées pas très catholiques. Il secoua rapidement la tête et répéta mentalement : « C’est la sœur de Maki ! C’est ton partenaire ! Ce n’est pas une femme ! » Mais c’était plus fort que lui, il n’arrivait pas à s’ôter de la tête le corps nu de la jeune femme plongé dans l’eau de la rivière.  

 

Soudain, elle poussa un cri et il se précipita avant de se rendre compte trop tard que c’était uniquement de surprise qu’elle avait crié. Heureusement pour lui, elle ne pouvait pas le voir, mais ce n’était pas le cas du chasseur de primes. Devant lui se tenait de dos un corps nu… un corps typiquement féminin… Il ne parvenait pas à ôter son regard de cette chute de reins et de ce corps parfait… Ce corps splendide qu’éclairait la lune, faisant refléter dans l’eau cette peau nacrée, dont Ryo devinait la douceur…  

 

Inconsciente d’être observée, Kaori avançait dans l’eau en poussant de petits cris… La conscience de Ryo reprit le dessus, et, à regret, il détourna son regard. Il voulut s’éloigner, quand une branche craqua sous ses pas. Sachant que Kaori n’allait pas tarder à sortir, il se précipita vers le campement.  

 

Quand, quelques minutes plus tard, la jeune femme arriva, il était allongé au sol, la tête posée sur sa selle, et son chapeau sur ses yeux.  

 

- Ryo ?  

 

Mais l’homme ne répondit pas, et elle comprit qu’il dormait. Elle s’installa non loin de lui, et rapidement trouva le sommeil, tandis qu’un sourire se dessinait sur les lèvres de l’homme : il l’avait échappé belle !  

 

 

Le lendemain, ils reprirent la route. Kaori, refroidie par les paroles de Ryo, ne lui parlait que très peu. Ryo ne s’en formalisa pas. Il avait encore en tête, ce corps magnifique qu’il avait pu voir à la rivière…  

 

Ils chevauchèrent, sans rencontrer âme qui vive, et finalement, c’est dans une entende cordiale bien que muette, qu’au bout de quelques jours de route, ils arrivèrent enfin à destination.  

 

 

 

 

 

 


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