Capitolo 31 :: Epilogue

Pubblicato: 17-06-11 - Ultimo aggiornamento: 17-06-11

Commenti: Coucou !!! Le voilà ! Après presque un an.... Le dernier chapitre de cette fic ! Merci à vous de m'avoir suivi durant tout ce temps ! Merci à Yael pour ses corrections ! (Et oui ma pauvre ! Dada c'est fini ! ) Merci à tous ceux qui m'ont laissé des reviews ! Bonne lecture à tous !

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Debout devant le juge de paix, un couple se regardait tendrement. Aujourd’hui, ils allaient être unis par les liens du mariage, et c’était, pour eux, le plus beau jour de leur vie.  

Ryo admirait Kaori, et soudain, ne faisant pas attention aux personnes qui se trouvaient autour d’eux, il se pencha sur elle et l’embrassa langoureusement.  

- Les alliances, Ryo !  

Ce dernier sembla reprendre pied avec la réalité et, grommelant entre ses dents des propos incompréhensibles, il porta sa main à sa poche et en sortit deux anneaux qu’il tendit à la personne qui lui réclamait. Puis il se pencha à nouveau sur sa moitié, mais celle-ci le repoussa tendrement, un petit sourire aux lèvres. Et à regret, il regarda la cérémonie, en repensant à celle qui s’était déroulée au même endroit quelques mois plus tôt.  

Amusé, il se revoyait pénétrant dans cette maison avec Kaori et demandant au juge de les unir. L’homme, outré, avait répondu qu’il ne pouvait pas marier deux hommes. Habitué à la fougue de son ange, Ryo avait anticipé son geste et avait bloqué ses mains avant qu’une massue n’atterrisse sur la tête du juge.  

- Je suis une femme ! avait-elle hurlé.  

Heureusement pour elle, la femme du juge avait fait son apparition et lui avait proposé de lui prêter une robe. Profitant du temps qu’il avait devant lui, Ryo avait été au saloon pour inviter ses amis à les rejoindre. Puis il avait trouvé un anneau d’or qu’il comptait bien passer au doigt de Kaori.  

C’était entourés de leurs amis qu’ils s’étaient unis devant l’homme de loi.  

Aujourd’hui, c’était au tour de Doc de se marier. Il avait décidé de faire de Natzumi « une honnête femme », à la grande surprise de l’intéressée et de ses amis. Et Ryo était sûr qu’ils ne tarderaient pas à revenir à cet endroit, s’il se référait aux yeux langoureux que Mick posait sur Kazue.  

Il regarda tendrement Kaori qui essuyait des larmes sur ses joues. Décidément, sa femme était vraiment émotive. Et c’était également ce qui faisait son charme…  

La cérémonie terminée, ils se rendirent tous au Cat’s pour fêter l’évènement. Kaori, épuisée, resta en retrait. Elle regarda Natzumi qui maintenant était serveuse au Cat’s Eye. Pour la remercier de son aide, Miki et Falcon l’avaient embauchée, et visiblement, elle se plaisait dans son nouveau travail.  

Amusée, Kaori voyait Ryo se prendre des coups ou des objets en tout genre. Bien qu’ils soient en couple, Ryo avait toujours son côté pervers. Cela ne la dérangeait pas vraiment, elle savait qu’il lui était fidèle…  

Soudain, alors que Ryo venait de se prendre un coup de poêle, il tourna la tête en direction de Kaori et la vit grimacer. Inquiet, il se précipita sur elle.  

Mais cette dernière le rassura d’un regard et, prenant sa main dans la sienne, elle la posa sur son ventre et Ryo sentit un coup.  

- Il a bougé… Tu l’as senti ?  

Et comment il l’avait senti !... Ryo était bouleversé… Leur bébé venait de bouger… Jamais il n’avait ressenti autant d’émotion qu’à cet instant. Des larmes menaçaient même de couler de ses yeux. D’un geste discret, il tenta de les dissimuler. Il allait être papa… Et ça, jamais il ne l’aurait imaginé.  

- Moi aussi, je peux toucher ? demanda le blond la bave aux lèvres.  

- Si tu veux toucher à une femme enceinte, tu n’as qu’à faire un enfant à Kazue ! Mais tu ne toucheras jamais à ma femme ! C’est compris ?….  

- Bon, ben, ça va ! Je ne vais pas te la prendre, ta femme ! bougonna Mick en s’éloignant.  

- Encore heureux… marmonna Ryo contre l’oreille de Kaori.  

La jalousie de son mari amusa la jeune femme. Décidément, Ryo la surprendrait toujours ! Alors qu’il l’enlaçait tendrement, ils entendirent un violent bruit et Kazue hurla :  

- Mais qu’est-ce que tu crois que je suis ? Si c’est tout ce que tu veux… Je préfère encore partir !  

Furieuse contre Mick, Kazue quitta le saloon. Ce dernier reprit vite ses esprits et se mit à sa poursuite en criant :  

- Reviens, Kazue ! Tu n’as pas compris ! Je ne veux pas seulement que tu portes mon enfant ! Kazue !! Attends-moi !  

Ne prêtant pas attention à leurs amis, Ryo enfouit sa tête dans le cou de sa femme et murmura :  

- Et si nous rentions à la maison… J’ai envie d’être seul avec toi…  

Mais Kaori n’eut pas le temps de répondre qu’un homme entra précipitamment dans le saloon :  

- Shérif, shérif ! Venez vite ! Il y a un braquage à la banque !  

Doucement, Kaori se défit des bras de Ryo et lui dit :  

- Je crois que tu vas devoir attendre un peu pour ta tranquillité ! Allez, shérif Saeba, le devoir vous appelle !  

Se hissant jusqu’à son oreille, elle murmura quelques mots que seul Ryo entendit. Et à voir ses yeux luire, cela lui plaisait grandement.  

Il embrassa rapidement Kaori qui lui dit :  

- Sois prudent ! Et reviens nous en vie !  

Il ne répondit pas mais planta ses prunelles dans celles de sa moitié avant de quitter le saloon, suivi par Saeko qui d’un regard fit comprendre à Kaori qu’elle veillerait sur lui.  

Les minutes passèrent et Kaori angoissait… Elle n’aimait pas quand Ryo faisait son travail, même si ce dernier était plus tranquille que celui de chasseur de primes… Pourtant, elle savait que Ryo serait prudent. Il n’avait plus rien du jeune chien fou qu’il était autrefois…  

Quand Saeko et lui refirent leur apparition dans le saloon quelques heures plus tard, leurs habits étaient sales, mais ils n’avaient aucune blessure.  

Kaori se précipita dans les bras de Ryo et le serra contre elle.  

- Bon maintenant, on peut rentrer ! murmura-t-il à son oreille.  

Ils prirent rapidement congé de leurs amis, et tendrement enlacés rentrèrent chez eux. Sur le chemin, ils virent Mick et Kazue qui étaient réconciliés et qui s’embrassaient fougueusement sous les rires des hommes et les gloussements horrifiés des femmes.  

Arrivés devant la porte de leur maison, Ryo s’arrêta et prit Kaori dans ses bras pour lui en faire franchir le seuil. Il regarda cette beauté rayonnante qui était sa femme, et se dit qu’il était le plus chanceux des hommes.  

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