Capitolo 29 :: L'après duel...

Pubblicato: 13-05-11 - Ultimo aggiornamento: 14-05-11

Commenti: Coucou !!! Merci pour vos reviews ! Voila mine de rien on s'approche de la fin de la fic. Alors Ryo vivant ou mort ? Vous aurez la réponse en lisant ce chapitre ! (ben oui j'allais pas vous faire patienter un chapitre encore pour connaitre le sort de ce pauvre Ryo). Merci à Yael pour ses corrections ! Bonne lecture à tous !

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Kaori sans s’en rendre compte continuait à frapper le torse de son partenaire, de longs sanglots parcourant son corps.  

On lui avait enlevé Hide et, maintenant que ce dernier était vengé, on lui enlevait Ryo. La vie était vraiment injuste ! Qu’avait-elle fait pour mériter de souffrir autant ?  

Un grognement la fit reprendre ses esprits, et elle vit les yeux sombres de Ryo croiser les siens.  

- Je n’aurais jamais dû me laisser embrasser par un homme… marmonna-t-il. On ne peut pas dire que ça m’ait porté chance !  

Réalisant ce qu’il venait de dire, Ryo s’attendrait à recevoir une massue mais elle est tellement émue qu’elle ne relève même pas la vacherie et il est tout surpris de la voir se jeter dans ses bras pleurant à chaudes larmes.  

Ryo, comprenant qu’ils étaient à découvert, força Kaori à se relever et la tira vers un coin reculé. Là il réalisa qu’il n’était passé pas loin de la mort. Il ne comprenait pas comment il avait survécu… Il avait bien senti une balle le frapper… alors pourquoi ne saignait-il pas ? Sa veste était pourtant trouée… En l’ouvrant, il plongea sa main dans la poche intérieure et en sortit un objet qu’il tint à bout de doigts… C’était donc cela qui lui avait sauvé la vie…  

Kaori intriguée regarda le petit objet en argent que Ryo tenait et vit avec stupeur que ce dernier était traversé par une balle. Son cœur se figea. C’était donc vrai ! Ryo avait failli mourir pour la sauver… Kaori se sentit mal et elle se serait effondrée au sol s’il ne l’avait pas soutenue. Alors qu’elle reprenait doucement ses esprits, elle vit de plus près l’objet, et se rendit compte qu’il s’agissait d’un pendentif… Elle fut prise d’une brusque poussée de jalousie… Ryo devait profondément tenir à cette femme pour garder son pendentif si près son cœur. Mais, s’il n’avait pas eu ce bijou sur lui, à l’heure actuelle, Ryo serait mort…  

Ryo lui comprit que c’était Kaori qui lui avait sauvé la vie… Elle était son ange gardien… N’en avait-il pas la preuve dans sa main ?… Ce pendentif était celui qu’il devait offrir à Kaori pour son anniversaire… Et avec la mort de Hide, il en avait totalement oublié l’existence… Une chance, pensa-t-il…  

Il resserra son étreinte sur la jeune femme, voulant par ce geste lui montrer à quel point il tenait à elle. Les mots n’étaient pas son fort pourtant, il voulait crier haut et fort qu’elle était sa raison de vivre…  

Mais soudain, il prit conscience de l’endroit où ils se trouvaient. Ce n‘était pas le moment idéal pour se déclarer. Ne pouvant pas laisser Kaori là, il n’avait pas d’autre solution que de l’emmener avec lui.  

- Reste derrière-moi ! lui dit-il en la prenant par la main.  

C’est donc les doigts enlacés qu’ils repartirent au combat. Kaori, même si elle était surprise de ce geste tendre ne le montra pas, et resta à ses côtés.  

Finalement, ils n’eurent plus à se battre longtemps car leurs amis étaient venus à bout des hommes de l’Union Teope. Ils se retrouvèrent tous à l’endroit du duel et le cœur de Kaori se figea quand elle vit Mick blessé. Elle se précipita sur lui, mais ce dernier le rassura d’un sourire qui en aurait fait fondre plus d’une.  

Ryo sentit une pointe de jalousie et se retint de ne pas massacrer son ami, mais une arrivée remarquée empêcha Ryo d’agir. Le Doc, accompagné de Natzumi et de Kazue, venait d’arriver à son tour, une trousse de premier secours à la main.  

Il fut rassuré de constater qu’il n’y avait pas de graves blessés mais insista quand même pour que Mick l’accompagne jusqu’à son cabinet. A regret, ce dernier s’éloigna de Kaori pour suivre le vieil homme.  

Son regard alors se posa sur la jeune femme qui l’accompagnait et rapidement fut sous son charme. Il feignit alors un début de malaise pour que cette dernière s’occupe de lui, ce qui ne manqua pas d’arriver.  

Pendant que Mick se faisait soigner au cabinet du Doc, le reste de la bande alla au Cat’s Eye, laissant derrière eux le croque-mort qui s’arrachait les cheveux… ne sachant comment s’occuper de tous ces corps…  

Arrivés au saloon, tous décidèrent de faire la fête, et Falcon s’empressa de remplir les verres. Reika remercia une nouvelle fois Kaori de lui avoir sauvé la vie. Puis Miki et Natzumi félicitèrent Kaori pour son travail et son courage… Les deux femmes lui avaient pardonné sa fugue, comprenant très bien la raison qui l’avait poussée à la faire. Kaori fut heureuse d’avoir retrouvé leur amitié, et s’excusa pour le souci qu’elle leur avait causé.  

Rapidement Mick fit son entrée. Visiblement en pleine forme, il conta fleurette à toutes les femmes présentes… Enfin presque toutes les femmes… car il n’avait toujours pas digéré cette soirée où il avait passé un moment dans le lit de Natzumi. Cette dernière profita de la bonne ambiance générale pour raconter cette histoire à toutes les personnes présentes.  

Trop occupée à repousser les assauts de Mick, Kaori ne se rendit pas compte que Ryo et Saeko s’étaient mis à l’écart du groupe et avaient discuté un long moment.  

Dans l’après-midi, Ryo décida de prendre congé de leurs amis et proposa à Kaori de rentrer, ce qu’elle accepta. Elle fut surprise de constater que Natzumi et Mick ne souhaitaient pas les suivre. Mais devant les regards de ces derniers sur le Doc et Kazue, ils comprirent pourquoi.  

Quand ils furent dehors, Kaori demanda à Ryo s’ils pouvaient aller au cimetière. Ils en prirent donc la direction. Ryo resta en retrait quand Kaori se recueillit sur la tombe de son frère. C’est alors qu’il réalisa qu’il n’avait plus de promesse à tenir. L’Union Teope n’existait plus… Il n’avait plus à protéger Kaori…  

Il s’approcha à son tour et murmura :  

- Voilà j’ai tenu ma promesse, Makimura ! J’ai veillé sur ta sœur ! Maintenant elle ne risque plus rien ! Tu peux reposer en paix !  

Kaori, en entendant les paroles de son partenaire, sentit son cœur se serrer. Cette promesse que Ryo avait faite à Hide n’avait plus de raison d’exister, tout comme le contrat moral qui la liait à Ryo. Maintenant que son frère était vengé, elle n’avait plus sa place auprès de Ryo. Celui-ci n’allait certainement pas tarder à lui en parler…  

Ryo, inconscient des tourments qui secouaient la jeune femme, se retourna et lui dit :  

- On rentre ?  

Kaori acquiesça et le suivit jusqu’à sa maison. Elle s’imaginait déjà aller dans sa chambre pour empaqueter ses affaires, quand au moment de monter les escaliers, Ryo la retint par le bras :  

- Attends, Kaori !  

- Qu’est-ce qu’il y a, Ryo ? demanda-t-elle, devinant qu’il n’allait pas tarder à la congédier.  

Ryo se sentait prêt : Il allait enfin avouer à Kaori ce qu’il ressentait pour elle ! Il ne savait pas comment y parvenir mais il fallait qu’il lui dise à quel point elle comptait pour lui… Qu’elle était la plus merveilleuse chose qui soit arrivée dans sa vie…  

- Je… Je…  

Mais rien à faire, les mots ne sortaient pas de sa bouche. Pourquoi n’arrivait-il pas à lui dire ces mots qu’il n’avait jamais prononcés… ? Avait-il peur que ses sentiments ne soient pas réciproques ? Avait-il peur qu’elle ne le rejette ? Il devait faire quelque chose… Alors écoutant son cœur, il la colla à lui, son dos reposant sur son torse, et il murmura à son oreille d’une voix suave :  

- Dis-moi, tu sais que mon rituel de duel ne se limite pas à un baiser ? Que chaque fille qui m’a embrassé a également passé la nuit dans mon lit...  

Kaori, déjà rougissante, devint rapidement écarlate. Elle n’avait pas pensé un seul instant à cela quand elle avait embrassé Ryo. Pourtant elle ne lui refuserait pas cette nuit s’il la lui demandait… Elle n’aurait pas la force ni le courage de le repousser…  

Face au silence de la jeune femme, Ryo ne savait que faire, mais quand il vit non loin de son visage une nuque des plus attirantes, il y déposa ses lèvres pour une multitude de baisers légers comme une plume.  

Quand Kaori se retourna, il craignit un instant qu’elle le repousse, mais quand il croisa son regard, il sut que ça ne serait pas le cas. Il n’avait pas réussi à lui dire ce qu’il ressentait pour elle, il y arriverait à travers ses gestes.  

Il se pencha alors sur elle et captura ses lèvres dans un baiser brûlant et néanmoins empli de tendresse. Ses mains couraient sur son corps avidement, il avait envie de connaître chaque centimètre de cette peau nacrée… Il avait envie de ne faire qu’un avec cette femme… Il voulait se montrer tendre mais fougueux… Il voulait se montrer aimant et lui faire comprendre qu’il n’y avait qu’elle qui comptait dans sa vie… Il voulait à cet instant faire de Kaori Makimura sa femme…  

Il passa alors une main sous ses genoux et la souleva sans quitter un seul instant ses lèvres auxquelles il s’abreuverait…  

Kaori était dans un autre monde. Elle avait très bien compris que Ryo et elle allaient faire l’amour. Elle était peut-être ignorante de ces choses, mais pourtant elle n’avait pas peur. Elle était avec Ryo ! Et avec lui, jamais elle n’aurait peur…  

Ils arrivèrent rapidement dans la chambre où Ryo la déposa doucement sur le lit. Il plongea son regard dans le sien avant de retirer un à un les boutons de sa chemise. Puis d’un mouvement de bassin, il la fit basculer et elle se retrouva à califourchon sur lui. D’une voix rauque, il lui dit :  

- A toi de faire la même chose maintenant…  

D’une main tremblante, Kaori s’exécuta, faisant connaître à Ryo un plaisir insoupçonné.  

Doucement, pour ne pas l’effrayer, Ryo la caressa, la dépouillant peu à peu de ses habits, tandis qu’il l’incitait à en faire autant. Il ne s’était jamais senti aussi prévenant envers une femme… C’était sans doute car elle était la première à avoir su franchir son cœur.  

Et, alors que la nuit tombait sur Shinjuku, Ryo emportait Kaori dans la plus tendre des chevauchées…  

Quand Ryo se réveilla, le soleil était déjà bien haut dans le ciel. Le chasseur de primes ressentit un bien-être profond comme il n’en avait jamais éprouvé… Il repensa à cette nuit merveilleuse qui venait de s’écouler… Et les yeux encore fermés, il tâta de la main le matelas, à la recherche de celle qui avait passé la nuit avec lui. A sa grande surprise, le lit était vide, et il se mit à sourire… Kaori était certainement descendue préparer le petit déjeuner. C’est donc tout sifflotant qu’il s’habilla et qu’il descendit les escaliers. Mais son sifflement mourut dans sa gorge quand il ne sentit aucune odeur de nourriture et que pour lui la cuisine était bizarrement silencieuse. Quand il fut en bas, il constata qu’il n’y avait personne.  

C’est alors qu’il remarqua un mot mis en évidence sur la table. Il le prit et ses doigts se crispèrent au fur et à mesure qu’il avançait dans sa lecture.  

Sans prendre le temps de finir la lettre, il la laissa tomber au sol et se précipita hors de sa maison.  

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