Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 31 capitoli

Pubblicato: 21-06-10

Ultimo aggiornamento: 17-06-11

 

Commenti: 141 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: ... une histoire de City Hunter au Far West...

 

Disclaimer: Les personnages de "On l'appelle City Hunter..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: On l'appelle City Hunter...

 

Capitolo 25 :: Une révélation surprenante !

Pubblicato: 18-03-11 - Ultimo aggiornamento: 18-03-11

Commenti: Coucou !!! Merci à Kaori62, Tenshi,City et Aya d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent ! Merci à Yael pour ses corrections ! Bonne lecture à tous !

 


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Arrivée devant le club, Kaori vit pour la première fois un avantage à ressembler à un homme. Le portier la laissa entrer dans le club sans même hésiter un seul instant, et Kaori se retrouva propulsée dans cet antre de la débauche, en priant de ne pas se faire démasquer.  

 

L’endroit ressemblait comme deux gouttes d’eau au club dans lequel elle s’était fait passer pour une fille de joie. Lentement, elle s’approcha du comptoir où, pour ne pas se faire remarquer, elle demanda une bière. Une fois qu’elle fut servie, elle trempa ses lèvres dans la boisson, en but une gorgée et faillit s’étouffer à cause de l’alcool qui lui brûla la gorge. Elle se demandait comment les hommes pouvaient ingurgiter des litres de ce breuvage des moins ragoûtants.  

 

Rapidement, des filles commencèrent à lui tourner autour. La jeune femme n’était pas très à l’aise, mais elle essaya de ne pas le montrer, et réussit même à leur faire comprendre que, pour l’instant, tout ce qu’elle désirait c’était de boire son verre tranquillement. Les filles n’insistèrent pas, sûres qu’une fois que l’homme aurait vidé quelques bières, il accepterait plus facilement leur présence, et elles se rendirent vers des clients plus dociles.  

 

Peu de temps après, un homme éméché vint s’accouder au comptoir, et Kaori se demanda si ce n’était pas la providence qui le lui envoyait. En effet, l’homme était tellement ivre, qu’il ne remarqua pas que son verre n’arrêtait pas de se remplir… En effet, discrètement, Kaori vidait son verre dans celui du poivrot, et bientôt put demander à la barmaid de lui servir une nouvelle bière.  

 

Tout en faisant semblant de boire, Kaori scruta la salle à la recherche d’un indice. Elle savait que son frère était venu dans ce club le jour de sa mort… Il y avait certainement quelqu’un qui était au courant… Elle se doutait que Ryo avait déjà vérifié cet endroit, mais elle voulait croire en sa bonne étoile… Il fallait qu’elle prouve à Ryo qu’elle était une bonne partenaire !  

 

D’ailleurs, le fait qu’elle ait pu échapper à la surveillance de Miki et de Falcon n’était-il pas la preuve qu’elle avait fait des progrès ? Elle espérait que Ryo soit fier d’elle quand il reviendrait… Même si au fond d’elle, elle était persuadée que ça serait le contraire qui allait se produire… Elle imaginait très bien Ryo hurler sur elle et la traiter d’irresponsable… Mais elle espérait qu’en lui apportant des renseignements sur le meurtrier d’Hideyuki, la colère de Ryo serait moindre !  

 

Soudain, Kaori vit entrer une personne qui ne lui était pas inconnue… Ce n’était ni plus ni moins que le shérif…. dont Kaori avait oublié le nom, mais pas le visage. Au départ, surprise, la jeune femme se dit que finalement le shérif était un homme comme les autres, et il n’y avait rien d’extraordinaire à ce qu’il fréquente un endroit pareil.  

 

A voir comment le personnel et certains clients le saluaient, Kaori se douta qu’il était un habitué des lieux. D’ailleurs, si elle en avait encore eus, ils auraient été dissipés en voyant l’homme faire déguerpir d’autres clients d’une table qu’il considérait certainement comme étant la sienne.  

 

Voyant les nombreuses personnes qui se pressaient autour, Kaori se rendit compte avait sûrement beaucoup d’influence sur tous les individus présents. Mais certainement pas sur elle ! décréta-t-elle avant de regarder ailleurs.  

 

Elle essaya d’entamer la conversation avec l’un de ses voisins, mais ce dernier semblait plus intéressé par le décolleté de la fille qui était sur ses genoux que par son gringalet de voisin.  

 

Kaori resta encore quelques heures dans le club, mais se rendit compte que malheureusement, elle n’y apprendrait rien. C’est donc à regrets qu’elle se leva prête à rentrer au Cat’s Eye… Elle savait qu’elle allait se faire réprimander par ses amis et cela l’attrista. Si au moins elle avait trouvé quelque chose, si au moins elle avait eu quelque chose à leur montrer ou à leur dire concernant le meurtrier de son frère. Mais rien ! Elle n’avait rien trouvé !  

 

Alors qu’elle prenait la direction de la sortie, un cri résonna dans le club. Kaori se retourna et vit le shérif qui tenait une fille par le poignet, et visiblement cette dernière ne souhaitait rester à ses côtés.  

 

Kaori, prise d’une pulsion, se précipita à la table et s’exclama :  

 

- Lâchez-la ! Vous voyez bien qu’elle ne veut pas rester avec vous !  

 

- Mêle-toi de ce qui te regarde, gamin ! répondit le shérif de façon dédaigneuse.  

 

Mais Kaori n’avait pas envie de laisser la jeune femme apeurée avec cet homme qui avait des manières de rustre. Ce n’était pas parce qu’il était le shérif qu’il fallait qu’il se croie tout permis ! Et elle allait lui montrer.  

 

- Cela me regarde, Monsieur ! Cette jeune personne ne veut pas rester avec vous ! Alors lâchez-la !  

 

- Ce n’est qu’une catin ! Alors elle doit faire ce que je lui demande ! Elle est là pour cela ! Si tu veux une fille ! Va en chercher une autre ! Celle-ci est prise ! Attends… Mais je te reconnais… Tu es le frère d’Angel… l’ami de Saeba… Kaoru Angel ! Dis-moi, gamin, ton grand-frère n’est pas avec toi ?  

 

Kaori savait que maintenant qu’il l’avait reconnue, enfin qu’il avait reconnu Kaoru Angel, le shérif n’allait pas la lâcher. Mais, à l’heure actuelle, la sécurité de la fille lui importait plus que la sienne. Elle ne pouvait décidément pas la laisser entre les griffes de cet homme :  

 

- Avant d’être une catin, comme vous dites si bien, c’est une femme ! Et cette femme ne souhaite pas rester avec vous ! Alors lâchez-la immédiatement ! Vous m’avez compris ?  

 

Le shérif la regarda, un mauvais rictus se dessinant sur ses lèvres, avant d’affirmer :  

 

- Tiens si tu la veux ! Prends-la ! Elle ne m’intéresse plus maintenant !  

 

Il relâcha la jeune femme qui se retrouva dans les bras de Kaori. Cette dernière s’empressa de prendre des nouvelles de la fille de joie, et son regard reconnaissant fut pour elle la plus belle des récompenses. Puis, après avoir remercié d’une petite voix son sauveur, la fille s’éloigna rapidement de la table, de peur peut-être que le shérif n’ait changé d’avis.  

 

Mais l’homme ne semblait pas en avoir fini avec Kaori. Elle le vit porter sa main à sa taille et elle se mit à frémir. Si le shérif se mettait à tirer, elle n’avait aucune arme pour se défendre. A cet instant, Kaori pensa à Ryo. Elle imaginait son partenaire se moquer d’elle. Comment un chasseur de prime digne de ce nom pouvait-il sortir sans être armé ? La jeune femme se maudit de son oubli, mais elle ne quitta pas du regard le shérif. Tant qu’à mourir autant le faire de façon digne.  

 

S’attendant à le voir dégainer d’un instant à l’autre, elle fut surprise quand elle le vit sortir de sa poche, une simple pièce de monnaie. Le shérif la fit sauter dans la paume de sa main, avant de refermer ses doigts dessus. Et dans un mouvement rapide et imprévisible, il la lança en direction de Kaori.  

 

Avec une agilité qu’elle ne se connaissait pas, Kaori attrapa la pièce au vol, heureuse d’avoir réussi une telle prouesse. Un large sourire se dessina sur le visage du shérif, qui se leva de table et prit la direction de la sortie sans même avoir fini sa bière. Mais au moment de franchir le seuil du club, il arrêta et sans même se retourner dit :  

 

- Demain… Midi pile… Dans l’artère principale de Shinjuku…  

 

Kaori le regarda quitter l’établissement sans aucune réaction. Elle ne comprenait pas pourquoi il lui avait lancé une pièce, et surtout pourquoi il avait dit ces mots avant de disparaître dans la nuit.  

 

Les murmures dans la salle n’arrangeaient en rien ses questions… Pourquoi les personnes la regardaient comme si elle venait de signer son arrêt de mort ? Elle n’en savait rien. Mais plutôt que de demander des explications à ces individus, elle préféra quitter l’établissement sous les murmures de ces illustres inconnus.  

 

Arrivée dans la rue, elle n’avait pas fait dix mètres, qu’elle vit la fille qu’elle avait sauvée des griffes du shérif lui faire signe de la rejoindre dans une ruelle. Celle-ci semblait visiblement paniquée, et Kaori tenta de la rassurer.  

 

- Il est parti ! Vous ne craignez plus rien !  

 

Mais la jeune femme ne se calma pas pour autant, elle chuchota :  

 

- Vous devez partir ! Il va vous tuer ! Vous ne méritez pas un tel sort !  

 

Kaori, interloquée, ne comprenait rien aux propos de la fille de joie, et lui fit savoir :  

 

- De quoi parlez-vous ?  

 

- Vous ne savez pas… En acceptant cette pièce, vous avez accepté le duel que monsieur Onakusa vous avait lancé…  

 

A cet instant, les propos de l’homme furent enfin clairs aux yeux de Kaori. Elle tombait vraiment de haut. En plus d’avoir fait chou blanc concernant le meurtrier de son frère, voilà que maintenant un homme l’avait défiée en duel pour le lendemain.  

 

Kaori ne s’inquiéta pas outre mesure, le shérif Onakusa avait défié en duel Kaoru Angel. Il lui suffisait de redevenir Kaori Makimura, et elle n’aurait plus à se battre contre cet homme. Mais la jeune femme n’en avait pas fini, elle voulait visiblement mettre en garde son sauveur car elle ajouta :  

 

- Il faut que vous partiez ! Le shérif Onakusa est la plus fine gâchette du pays… Et c’est un homme mauvais… C’est pour cela que je ne voulais pas rester avec lui ce soir… Et par ma faute, vous allez mourir ! Je ne veux pas que vous mouriez…  

 

La jeune femme en larmes se jeta dans les bras de Kaori qui tenta de la consoler. La fille mit à bredouiller entre deux sanglots :  

 

- Cet homme est… un monstre… Il… hésite pas à tuer… de… sang-froid… Le pauvre homme… il avait rien fait… et… comme ça… il… un coup de fusil… et… il est parti…  

 

Kaori sentit son cœur battre plus vite. Ça ne pouvait être qu’une coïncidence ! Malgré son impatience, la jeune femme attendit que la fille se soit calmée, la prit doucement par les épaules et lui demanda :  

 

- Raconte-moi ! Quel homme !?  

 

- C’était un soir de mars… Le 31 pour être exact… Je m’en souviens car c’était le jour de l’anniversaire de ma pauvre maman… J’étais sur le point de me rendre au club quand j’ai vu le shérif parler à un homme… Et puis comme ça… Il lui a tiré une balle… Il l’a laissé comme ça agonisant dans la rue et il est parti sans faire attention à lui…  

 

Kaori tremblante se demandait si elle ne rêvait pas… ça ne pouvait pas être ça… Mais voulant en être sûre, elle lui demanda :  

 

- Et cet homme… Vous savez son nom ?  

 

La fille sembla réfléchir un instant puis elle lui répondit :  

 

- Makimaro… Mikaramo…  

 

- Makimura ? fit Kaori au bord de l’évanouissement.  

 

- Oui, c’est ça ! Makimura !  

 

Kaori dut se retenir au mur. Elle n’osait pas y croire ! Elle avait enfin trouvé le meurtrier de son frère !  

 

Un bruit fit sursauter les deux jeunes femmes, et la fille de joie prit rapidement la fuite laissant Kaori seule dans la ruelle.  

 

Cette dernière avait encore du mal à réaliser. Elle tenait enfin sa vengeance ! Elle allait pouvoir tuer de ses propres mains celui qui avait assassiné son frère !  

 

Elle avait eu raison de se rendre au « Lotus noir » ce soir… Grâce à cela, elle connaissait enfin le meurtrier de son frère et comment ce dernier avait été tué…  

 

C’était décidé ! Elle allait affronter le shérif Onakusa. Même si elle devait laisser sa vie dans ce duel, elle aurait au moins tenté de venger son frère !  

 

Elle prit donc le chemin du Cat’s Eye, ne sachant pas si elle allait parler à ses amis du duel… ni comment elle avait appris qui était le meurtrier de son frère… Elle n’était sûre que d’une chose : demain midi, elle serait au rendez-vous !  

 

 

 

 

 

 


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