Capitolo 17 :: Un nouveau venu....

Pubblicato: 26-11-10 - Ultimo aggiornamento: 03-12-10

Commenti: Coucou !!!!!! Merci pour vos reviews. J'espère une fois de plus vous surprendre avec ce chapitre ! Merci à Yael pour ses corrections !!! Bonne lecture à tous !

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Kaori attendit le coup, mais bizarrement au lieu de la frapper, son tortionnaire la lâcha. Elle se força à ouvrir les yeux, et ce qu’elle vit la figea. Le colosse s’était fait attraper le bras par un homme, dont elle n’avait même pas remarqué la présence jusqu’à présent…  

Rapidement, les deux hommes se toisèrent, visiblement prêts à en découdre. Le poivrot regarda froidement l’individu, qui faisait bien deux têtes de moins que lui, avant de lui dire :  

- De quoi tu te mêles, microbe ?  

- On ne frappe pas une femme ! Ta mère ne te l’a jamais appris ? répondit aussi sèchement son adversaire.  

- Cette garce m’a mordu ! Je ne faisais que lui rendre la monnaie de sa pièce ! Mêle-toi de ce qui te regarde ! Ça vaudra mieux pour toi ! Maintenant, va t’amuser ailleurs, et laisse-moi m’occuper d’elle !  

- Et si je n’ai pas envie ?  

Le colosse, qui n’était pas venu là pour bavarder, abattit son poing sur l’individu, qui l’évita sans aucun souci, avant de riposter. L’armoire à glace se retrouva au sol, totalement dans les vapes.  

Kaori, se releva et s’approcha de son sauveur pour le remercier. Elle sentit le rouge lui monter aux joues, quand ce dernier posa un regard appréciateur sur elle, mais elle continua de marcher avant de lui dire :  

- Je vous remercie, monsieur ! Je ne sais pas ce que je serais devenue sans votre aide… Je ne sais comment vous remercier pour votre geste…  

Kaori sursauta quand elle vit le visage de l’homme, pourtant si agréable au départ, se transformer en un rictus de pervers et que de la bave se mit à couler de sa bouche…  

- Moi, j’ai bien une petite idée… dit-il en avançant vers Kaori.  

La jeune femme, encore retournée par son attaque, ne réfléchit pas un seul instant et assomma l’individu avec une de ses massues.  

- Mais ça ne va pas ? hurla-t-elle. Espèce de pervers !  

Le hurlement de Kaori, associé aux cris d’effroi des filles de joies, firent sortir rapidement la propriétaire de la pièce où elle était, et le spectacle qu’elle vit ne lui plut pas du tout : Un client assommé au sol, un autre encastré dans le plancher et une de ses filles brandissant une énorme massue au dessus d’elle. Ça n’était vraiment pas bon pour le chiffre d’affaire, cela !  

Le client, avec qui elle s’était entretenue, semblait avoir été satisfait de la prestation de la fille, cependant, au vu de son comportement actuel, elle ne pouvait faire autrement que de la congédier. La fille était plutôt mignonne, mais cela n’excusait pas son geste. La mine horrifiée des personnes se trouvant dans la pièce la confirma dans ses convictions. Elle s’approcha donc de la jeune femme et lui signifia son renvoi.  

Kaori fut déçue d’avoir été licenciée alors qu’elle n’avait rien appris de concret. Ryo n’allait pas être content… Elle espérait que ce dernier aurait plus de chance qu’elle dans ses recherches…  

Elle s’apprêtait à se rendre à l’hôtel, cependant elle réalisa vite que le propriétaire ne la laisserait pas monter dans cette tenue… ou alors il lui proposerait des choses pas très catholiques… Elle décida donc de retourner chez Natzumi afin de récupérer ses affaires…  

Elle l’accueillit à bras ouverts, un peu étonnée de la voir déjà de retour. Kaori lui expliqua ce qui s’était passé et, à son grand étonnement, la femme ne fit aucun commentaire… Kaori remit avec joie ses vêtements masculins, elle était beaucoup plus à l’aise habillée comme cela.  

Elle allait prendre congé de Natzumi, quand cette dernière lui proposa de rester dîner avec elle. Sachant que Ryo n’allait pas retourner à leur chambre avant de longues heures, elle accepta l’invitation.  

Elles étaient tranquillement en train de manger lorsqu’on frappa à la porte. La jeune femme fut grandement étonnée quand son partenaire entra dans la pièce. Elle aurait pourtant cru qu’il serait resté beaucoup plus longtemps dans la maison close, afin de profiter des jolies filles qui s’y trouvaient.  

Mais son étonnement fut encore plus grand quand elle constata que Ryo n’était pas tout seul… En effet, un homme l’accompagnait… et quel homme ! Ce n’était autre que celui qui l’avait aidée un peu plus tôt dans la soirée… celui qu’elle avait assommé…  

- Qu’est-ce qu’il fait là, celui-là ? gronda Kaori, très remontée contre son partenaire.  

- Je n’ai pas l’honneur de vous connaître… s’étonna le nouvel arrivant. Pourquoi ma présence vous indispose-t-elle ?  

Au lieu de la calmer, les propos de l’homme au contraire la mirent encore plus en rogne, et toujours en colère, elle lui répondit :  

- Vous ne me connaissiez pas non plus tout à l’heure, et ça ne vous a pas empêché de me baver dessus, espèce de sale pervers !  

- Je n’y crois pas ! C’est vous ? Mais que faites-vous déguisée en homme ?  

Kaori n’eut pas le temps de répondre que l’homme se jeta sur elle. Elle s’empressa de lui envoyer une massue.  

Un rire fort et puissant raisonna dans la pièce, et Kaori regarda avec mépris son propriétaire, mais c’est la phrase de ce dernier qui le fit bondir :  

- Franchement… je pensais que tu avais quand même meilleur goût en matière de femme, Mick ! Comment peux-tu sauter comme cela sur un tel garçon manqué !? Pouah… Tu es bourré, y’a que ça qui puisse expliquer ton manque de lucidité !  

Ni une, ni deux, Ryo, car c’était de lui qu’il s’agissait, se retrouva sous une gigantesque massue, tandis que Natzumi retint la jeune femme pour qu’elle ne se jette pas sur son partenaire.  

Etant un peu habitué à ce traitement de faveur, Ryo s’extirpa sans aucune difficulté apparente de sa prison de bois et épousseta négligemment son pantalon, avant d’aider son ami qui lui était resté au sol. Puis l’air de rien, il s’approcha des deux femmes :  

- Kaori, laisse-moi te présenter un vieil ami : Mick Angel.  

L’homme, qui avançait vers la jeune femme, n’avait plus rien du pervers de tout à l’heure. Gentleman, il s’approcha d’elle et lui fit un baisemain avant de lever les yeux vers elle. Kaori se perdit dans son regard azur, et le sourire ravageur qui se dessina sur ses lèvres la fit fondre. Elle sentit une chaleur sur ses joues, et était sûre qu’elle était en train de rougir. Toute à sa colère, elle ne s’était pas rendu compte à quel point cet homme était séduisant. La blondeur de ses cheveux lui conférait un charme fou auquel elle n’était pas insensible, ses yeux bleus étaient si limpides qu’elle aurait pu se noyer devant. Elle était totalement subjuguée par cet homme, et ce dernier s’en était bien rendu compte.  

- Enchanté de faire la connaissance d’une si charmante demoiselle, Kaori, déclara Mick d’une voix suave.  

- Mer…merci… se mit-elle à bredouiller, peu habituée à autant d’attentions.  

Elle était si troublée par le séducteur, qu’elle ne prêta même pas attention au fait que Natzumi l’avait relâchée. Elle avait occulté tout ce qui n’était pas cet homme et constata avec surprise que son cœur s’était mis à battre plus vite.  

Quelqu’un par contre n’était pas heureux de la tournure que prenaient les évènements. Il ne savait pas pourquoi mais le fait de voir Mick tourner comme cela autour de Kaori ne lui plaisait pas… mais alors pas du tout ! Muselant ses sentiments, il se contenta de serrer son poing… Il le serra si fort que ses phalanges blanchirent… La colère grondait en lui, et il faisait le maximum pour ne pas la laisser exploser.  

Un sourire se dessina sur les lèvres du blond. Il avait très bien ressenti le sentiment qui animait son ami. Ryo était intéressé par cette jeune demoiselle, et cette nouvelle donne lui plaisait grandement. A cet instant, il trouva Kaori encore plus séduisante… Ryo avait beau affirmer qu’elle lui était indifférente… Par sa colère refoulée, il venait de lui prouver le contraire…  

Ryo se reprit, il devait faire quelque chose pour éloigner Mick de Kaori, et soudain, une idée traversa son esprit. Il allait certainement terminer sous une massue, mais maintenant il était tellement rodé qu’il n’y prêtait plus attention. Il s’exclama donc :  

- J’ai une de ses faims… Dis Kaori, tu veux bien me laisser ta part ? Vu ton poids, un petit jeûne ne te ferait pas de mal… J’ai bien cru que ta robe allait exploser tout à l’heure…  

La phrase de Ryo eut l’effet escompté, Kaori ôta rapidement sa main de celle de Mick pour assommer son partenaire d’une immense massue. Toute à sa fureur, elle ne vit pas le regard brûlant de Mick qui trouvait qu’elle était magnifique sous l’effet de la colère.  

L’homme était totalement sous le charme. Jamais, il n’avait été aussi troublé par une femme. Elle n’était décidément pas comme les autres et ça la rendait encore que plus désirable.  

Natzumi, craignant que sa maison ne finisse en champ de bataille, décida d’intervenir et déclara :  

- Installez-vous, messieurs… Il reste suffisamment à manger pour vous deux.  

Ryo et Mick s’installèrent à table et commencèrent à manger ce que Natzumi leur avaient servi. Kaori, elle, termina son assiette sans dire un mot. C’est Mick le premier qui rompit le silence en demandant à Ryo :  

- Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu avais une petite amie ? Tu avais peur que je te la pique ?  

Ryo manqua de s’étouffer avec ce qu’il avait dans la bouche. Il toussa un long moment et but une grande rasade de vin avant de répondre visiblement scandalisé :  

- Ça ? Ma petite amie ? Mais tu es ivre ma parole, Mick ? Comment pourrais-je faire de ce garçon manqué ma petite amie ? Tu l’as bien regardée ? Elle n’a aucune forme !  

Mick frotta son menton avant de lui répondre :  

- C’est vrai que cette tenue ne la met pas à son avantage… Mais désolé de te dire que c’est toi qui es ivre… Tout à l’heure, dans sa robe, ne me dis pas qu’elle avait l’air d’un homme déguisé… J’ai trouvé qu’elle avait de très jolies formes… D’ailleurs, j’aimerais beaucoup vous revoir dans cette tenue, Kaori…  

La jeune femme ne savait pas comment se comporter suite à de tels propos, mais elle n’eut pas le temps de répondre à Mick, que Ryo intervint en demandant à sa partenaire :  

- Dis-moi Kaori… avant de te faire renvoyer, tu as appris quelque chose sur Zabuza ?  

- Non… rien… je suis désolée Ryo… Je…  

- Tu parles de Zabuza les neuf doigts ? intervint Mick.  

- Oui ! répondit Ryo. Tu sais où il est…  

- Oui ! Je peux même te montrer l’endroit exact…  

Ryo se releva brusquement de sa chaise et s’écria :  

- Allons-y tout de suite ! Il faut que je lui parle rapidement !  

Mick le regarda avant de lui répondre :  

- Tu peux te rasseoir Ryo ! Il ne risque pas de bouger…  

- Et pourquoi en es-tu aussi sûr ?  

- Ben j’en suis aussi sûr, que je suis sûr qu’il ne te dira rien… quoi que tu lui demandes…  

Ryo en avait plus que marre des explications vaseuses de son ami et le lui fit savoir :  

- Tu crois que j’ai le temps de jouer aux devinettes ?… Dis-moi tout de suite où il est…  

Mick regarda son ami, sachant très bien que sa réponse n’allait pas lui plaire… mais il n’avait pas le choix :  

- Il est quelque part dans le désert… Six pieds sous terre…  

- Tu veux dire qu’il est mort ? s’emporta Ryo. Quel est l’imbécile qui l’a tué que je lui fasse la peau ?  

- C’est moi ! Mais attends avant de me tuer ! J’avais une bonne raison de le faire ! Il m’a défié en duel… Je n’ai pas eu d’autre solution que de l’abattre ! C’était lui ou moi !  

Ryo se retint de ne pas le tuer sur le champ. L’homme, qui était sa seule piste pour retrouver l’assassin de Makimura, était mort ! Mais tuer son ami ne ramènerait pas Zabuza…  

Il vit Mick prendre quelque chose dans sa poche et lui tendre en lui disant :  

- Tiens ! Il avait ce papier sur lui… Peut-être que tu comprendras ce que ça veut dire…  

Ryo attrapa le papier et le déplia. Il n’y avait que deux seuls mots d’inscrits mais ça ne plut pas à Ryo. « Lotus Noir » : c'est-à-dire retour à la case départ ! La réponse se trouvait à Shinjuku. Ils n’avaient plus qu’à repartir… Là, il était trop tard… Ils verraient ça après une bonne nuit de sommeil. Mais tout d’abord, il fallait en informer Kaori qui bizarrement était restée silencieuse durant tout ce temps.  

Ryo comprit pourquoi, quand il la trouva endormie, la tête posée sur la table.  

- Tu vas faire quoi, Ryo ? demanda Mick surpris par le soudain silence de son ami.  

- Déjà rentrer à notre hôtel, dormir et retourner à Shinjuku dès demain…  

- Shinjuku… Ça fait longtemps que je n’y ai pas mis les pieds… Je viens avec toi ! Ça me fera du bien de revoir cet endroit.  

- Si ça peut te faire plaisir, répondit Ryo sans lui montrer à quel point la présence d’un allié à ses côtés ne serait pas négligeable. Dis-moi où tu résides… On passera te chercher demain.  

- Ben… C'est-à-dire… J’ai dépensé tout mon argent… Je n’ai plus un centime sur moi… Si tu pouvais m’avancer un peu d’argent… ça m’arrangerait.  

- Désolé… Il me reste juste assez pour payer notre chambre… Je ne peux pas te passer une seule pièce.  

Les yeux de Mick se mirent à briller et il dit :  

- Tu veux dire que tu partages ta chambre avec Kaori…  

- Je n’ai pas vraiment le choix… Allez, moi, je suis crevé ! Je réveille Kaori, on rentre à l’hôtel et je vais me coucher ! Tu nous retrouveras bien demain matin ! La ville n’est pas si grande que ça !  

Ryo s’approcha de Kaori, prêt à la réveiller, quand une voix raisonna :  

- Tu n’iras nulle part avec elle !  

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