Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: tennad

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 23-01-11

Ultimo aggiornamento: 29-10-12

 

Commenti: 125 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralDrame

 

Riassunto: Jusqu’où iriez-vous pour protéger ceux que vous aimez ?

 

Disclaimer: Les personnages de "La Guerre des Anges" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I've signed in, but I cannot get access to the management section.

 

Please check that your browser accepts cookies. Please contact me with the email address you signed up and give me your login, password, ISP and localisation. Thanks.

 

 

   Fanfiction :: La Guerre des Anges

 

Capitolo 2 :: Entre soulagement et incertitudes

Pubblicato: 06-02-11 - Ultimo aggiornamento: 06-02-11

Commenti: Coucou !! Merci à vous d'être là (de près ou de loin) pour suivre cette nouvelle histoire. Vous vous posez déjà beaucoup de questions et peut-être que ce chapitre répondra à certaines d'entre elles ou du moins vous donnera quelques indices hihihihihi Je vous souhaite une bonne lecture et une belle journée. PS à Fankaori : tout encouragement est le bien venu, je te soutiens dans ta persévérance. J'espère qu'elle sera vite récompensée (n'est-ce pas Cris ?!! lol) BIIISOUUUSS à tous et à toutes !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

La Mini rugissait dans les rues d’Osaka alors que l’aube se levait. Le quartier dans lequel se rendait Ryô, semblait encore ensommeillé. C’était un endroit sordide, très peu fréquenté par les gens ordinaires. Un repère sûr pour les êtres tels que Ryô. L’homme se gara et descendit du véhicule en guettant les environs. Rien n’avait changé depuis sa dernière visite. Tout était aussi délabré et repoussant que dans ses souvenirs. D’un pas assuré, il pénétra dans l’enceinte du seul véritable hôtel du quartier. Personne à l’accueil alors il fit tinter la petite sonnette qui prenait la poussière sur le comptoir de ce qui semblait être la réception.  

Un homme imposant, au teint mat et aux yeux clairs, apparut de derrière un rideau d’un tissu au rabais.  

 

- Un revenant ! Lança le maître des lieux en affichant un large sourire.  

 

- Rico ! Interpella Ryô en acceptant la chaleureuse poignée de main de cet homme. Dis-moi que tu as quelqu’un pour moi. Demanda-t-il sans détour.  

 

Le gérant pris un air sérieux et entraîna le nettoyeur dans les étages. Une épaisse moquette étouffait leurs pas dans les couloirs partiellement éclairés.  

 

- Elle est arrivée en piteux état y a quelques heures déjà. Elle a juste prononcé ton nom et depuis plus rien, pas un mot, elle a refusé de manger et de boire. Dis-moi, elle n’a rien à voir avec le genre de poupées que tu m’envois d’habitude et pour que tu te déplaces en personne c’est qu’elle doit être spéciale… qui est-ce ?  

 

Ryô sourit. Son ami n’avait pas changé. Toujours aussi direct. Les deux hommes s’étaient rencontrés il y a longtemps déjà. Ryô venait à peine de débarquer au Japon et alors qu’il se trouvait en mauvaise posture avec une bande de vermine, Rico avait surgi de nul part et lui avait prêté main forte. Ryô avait alors découvert plus tard que cet inconnu était un peu l’Ange gardien de cette partie de la ville laissée à l’abandon et désœuvrée. Rico tenait un genre d’hôtel où chacun pouvait trouver refuge et soutien. La plupart du temps, c’étaient des femmes désabusées par la vie et des hommes exclus de celle-ci qui vivaient là, parfois pour quelques nuits et parfois pour plus longtemps, jusqu’à ce que la confiance revienne. Rico avait hébergé Ryô sans poser de questions. Les deux hommes s’étaient tout de suite reconnus l’un dans l’autre et une solide amitié s’était créée entre eux. Chacun rendait service à l’autre au besoin. Ryô savait qu’il pouvait avoir une entière confiance en lui et c’était pour cela qu’il avait envoyé Kaori ici.  

 

- Ma partenaire, répondit-il tout simplement.  

 

- Au moins tu t’ennuies pas avec elle. J’ai lancé mes indics dans la ville pour savoir si quelque chose de moins ordinaire s’était produit et j’aurai les infos bientôt. Annonça l’homme en s’arrêtant devant une porte. Si tu as besoin de quoique ce soit, fais-le moi savoir, fit-il en repartant aussitôt.  

 

Ryô le regarda s’éloigner et ouvrit doucement la porte de la chambre. Les rideaux étaient tirés et la pièce était plongée dans le noir. Ryô s’acclimata très vite à cette obscurité et refermant la porte, il chercha sa partenaire. Elle n’était ni sur le lit ni sur les fauteuils qui meublaient la pièce.  

 

- Kaori ? Appela-t-il.  

 

Il s’avança un peu plus et perçut la faible aura de sa partenaire provenir d’un coin de la chambre. Elle était là au pied de la fenêtre, assise par terre, ses jambes repliées contre elle et la tête baissée. Ses habits étaient déchirés et sales par endroits. Elle tremblait comme une feuille.  

Ryô s’approcha d’elle et alluma la lampe de chevet posée sur une petite table de nuit près du lit.  

La lumière vive fit se replier encore plus la jeune femme. Ryô constata avec horreur que les mains et les vêtements de la jeune femme étaient couverts de sang.  

 

- Kaori, c’est moi, fit-il en se penchant à sa hauteur pour la prendre dans ses bras.  

 

- … Ryô…, murmura-t-elle en fondant en larmes contre le torse du nettoyeur.  

 

- Calme-toi je suis là, c’est fini…, la rassura-t-il en lui caressant le dos alors que des yeux il cherchait d’éventuelles blessures qui pourrait expliquer tout ce sang. Tu es blessée ? Demanda-t-il en lui relevant le visage pour lire dans ses yeux la peur et la tristesse.  

 

De la tête, elle fit signe qu’elle n’avait rien. Blottie contre son partenaire, Kaori ne cessait de trembler.  

 

- Il faut te changer et après tu m’expliqueras tout.  

 

Ryô prit Kaori dans ses bras pour la soulever et l’emmener à la salle de bain. Il la déposa sur le bord de la baignoire et fit couler l’eau.  

 

- Je te laisse te nettoyer…, fit-il doucement en reculant pour laisser un peu d’intimité à la jeune femme.  

 

Kaori ne prononça pas un mot. Ses larmes continuaient de couler et elle ne bougeait pas, ses yeux fixant ses mains où le sang avait séché. Ryô ne pouvait pas la laisser ainsi. Elle était en état de choc et incapable de se reprendre seule.  

 

Ryô ferma la porte de la salle d’eau et retourna auprès de Kaori pour lui ôter ses vêtements. Avec des gestes précis, il enleva les chaussures, fit glisser le pantalon à terre et retira la veste et la tunique du corps frêle de sa partenaire. Il jeta les affaires dans un coin et ne laissa sur le corps de la jeune femme que ses sous-vêtements. Quelques ecchymoses apparaissaient sur ses jambes montrant que sa fuite avait du être chaotique. Des éclaboussures de sang parsemaient son cou et ses avant bras. Si la situation avait été différente, Ryô se serait attardé sur les formes généreuses de ce corps offert à ses yeux. Mais Ryô savait que ce n’était pas le moment d’ironiser de la sorte. Avec tout le respect et la tendresse qu’il ressentait pour Kaori, il l’a prit dans ses bras pour la plonger dans l’eau chaude et bienfaitrice.  

La jeune femme ne réagissait toujours pas alors que les mains de Ryô glissaient sur son corps s’efforçant de faire disparaître toute trace suspecte. De sa voix la plus douce possible, il essayait de calmer ses sanglots et de la faire réagir à sa présence. De toute évidence, elle était à bout de force, physiquement et émotionnellement. Il allait devoir prendre son mal en patience pour savoir ce qui s’était passé. Attrapant une serviette, Ryô sortit Kaori de l’eau et l’y enveloppa entièrement. Il retourna dans la chambre avec son précieux fardeau, défit le lit pour l’y déposer et la recouvrir de l’épaisse couverture.  

S’asseyant auprès d’elle, il remit une mèche de ses cheveux en place en lui caressant la joue :  

 

- Reposes-toi… tu n’as plus rien à craindre…  

 

Kaori tourna la tête sur le côté pour ensuite se rouler en boule. Ses larmes s’étaient taries et devant ses yeux, se rejouait sans cesse ce qui s’était produit cette nuit. Elle cherchait à se persuader que ce n’était qu’un cauchemar. Un horrible cauchemar. Que rien de tout ça ne s’était produit et surtout, qu’elle n’était responsable de rien.  

 

Ryô attendit qu’elle cède à l’épuisement et lorsque sa respiration lente et régulière lui indiqua qu’elle s’était enfin endormie, il retourna chercher les affaires de la jeune femme et sortit de la chambre.  

 

Au rez-de-chaussée, Ryô retrouva son ami qui s’activait en cuisine.  

 

- Tu peux me brûler ça, fit-il en lui tendant les vêtements froissés et en s’asseyant à la table.  

 

- Je vais m’en occuper de suite et la petite, comment elle va ? Demanda Rico en balançant les affaires dans le poêle à bois.  

 

- Elle dort. Tu aurais des vêtements de rechange pour elle ?  

 

- Je vais demander à une des filles mais ça devrait pouvoir se trouver.  

 

- Des infos ? Lâcha Ryô.  

 

- Pas grand-chose et tu vas pas aimer…  

 

Rico déposa une tasse de café devant Ryô et sortit une bouteille d’un genre douteux pour agrémenter la boisson chaude. Ryô en versa une rasade dans son café et fit signe à Rico de lâcher le morceau.  

 

- Une fusillade a éclaté au centre ville. La voiture prise pour cible a fait plusieurs tonneaux avant de finir en brasier… d’après des témoins, deux personnes se sont extraites du véhicule, ta partenaire à décampé alors que l’homme qui l’accompagnait tentait de retenir les assaillants… ensuite les gars se sont acharnés sur lui avant de porter toute leur attention sur ta partenaire… elle a de la chance d’être arrivée ici entière. Je ne sais pas dans quel guêpier ils se sont fourrés mais ceux qui en ont après ta partenaire ne sont pas des enfants de chœur. Selon les dernières infos l’homme laissé pour mort est un flic mais il n’est pas du coin et les gars responsables de ce carnage non plus. Selon mes indics, ces hommes tournent toujours dans le coin à sa recherche. Tu ferais mieux d’attendre avant de mettre les voiles. Et une dernière chose, quand les secours sont arrivés, il n’y avait plus personne sur les lieux.  

 

- Où qu’il soit, il va avoir besoin de soins alors reste aux aguets de la moindre rumeur…, lâcha le nettoyeur songeur.  

 

Ryô restait pensif. Seule sa partenaire avait les clefs pour éclaircir cette situation. Quoiqu’elle ait fait et quoiqu’il se soit passé, il saurait quoi faire pour peu qu’elle lui dise tout. Pour l’instant, Ryô ne voulait pas céder à des hypothèses plus douteuses les unes que les autres.  

Des éclats de voix le ramenèrent à la réalité. Un petit groupe de jeunes femmes arrivaient vers la cuisine en gloussant.  

 

Habituées aux hommes comme aux femmes de passage, les nouvelles venues ne firent aucune remarque sur la présence de Ryô et l’accueillirent chaleureusement.  

Ryô termina son café en écoutant distraitement les jeunes femmes installées avec lui à cette table. Filles de joie ou filles perdues, elles étaient solidaires et pleine de bonne volonté, sous l’œil bienveillant de Rico. Puis il prit une autre tasse de café pour l’apporter à Kaori et disparut dans les escaliers menant aux étages. Une des filles passerait ensuite lui donner les vêtements demandés par Rico « Pas trop voyants » avait précisé le nettoyeur.  

 

Dans le couloir menant à la chambre, Ryô réfléchissait. Qui était ce flic ? A sa connaissance, Kaori ne connaissait que Saeko dans la police alors d’où sortait-il ? Que faisait-elle avec lui ? Elle s’était trouvée au mauvais endroit, au mauvais moment et avec une mauvaise personne. Entretenait-elle une relation avec lui ? A cette idée, les poings de Ryô se contractèrent. Se pourrait-il qu’il n’ait rien vu chez sa partenaire qui aurait indiqué une éventuelle idylle ? Ses réflexions s’interrompirent soudainement lorsqu’un cri effroyable retentit dans le couloir. Cela provenait de la chambre où reposait Kaori. Elle hurlait après quelqu’un :  

 

- SHUUUUUUUUUUUN !!!!!!!!!!  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de