Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: tennad

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 23-01-11

Ultimo aggiornamento: 29-10-12

 

Commenti: 125 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Jusqu’où iriez-vous pour protéger ceux que vous aimez ?

 

Disclaimer: Les personnages de "La Guerre des Anges" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La Guerre des Anges

 

Capitolo 4 :: Un duel incertain

Pubblicato: 06-03-11 - Ultimo aggiornamento: 06-03-11

Commenti: Coucou !! Voilà un nouveau chapitre pour attiser votre curiosité hihihihi. Bon dimanche à toutes et à tous. A très vite, BIIISOUUUSS !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

Kaori était toujours cloîtrée dans sa chambre et emmurée dans son silence. Les diverses tentatives de Ryô n’avaient rien changé à cet état. Il ne pouvait plus rester là à attendre son bon vouloir. Il lui fallait assurer sa protection qu’elle le veuille ou non. Et pour cela il devait voir Saeko.  

Le nettoyeur avait alors appelé l’inspectrice pour lui fixer rendez-vous dans l’heure suivante. Le temps de son absence hors de l’appartement, Ryô avait chargé Mick de rester auprès de Kaori. Il lui avait expliqué dans les grandes lignes ce qui s’était passé et l’américain comprenait aisément que le nettoyeur ne veuille pas laisser la jeune femme sans surveillance. Pour le moment Kaori était toujours dans sa chambre et Ryô avait bien insisté sur le fait que Mick n’avait pas intérêt à l’importuner comme à son habitude.  

 

- Pour qui me prends-tu ? Je suis un Pro, moi ! S’offusqua Mick en prenant place dans le salon.  

 

- Hum, alors restes sur tes gardes. J’ignore qui sont ces hommes et ce qu’ils savent d’elle, ça m’étonnerait qu’ils arrivent jusqu’ici mais on ne sait jamais…, pensa Ryô le regard perdu vers l’étage où se trouvait sa partenaire.  

 

- Vas-y tranquille, je ne bouge pas d’ici. Le rassura Mick.  

 

L’esprit un peu plus léger, Ryô partit sans attendre. Lorsqu’il arriva au lieu de rendez-vous, Saeko était déjà arrivée. Elle était assise sur un banc et à sa façon de se tenir, Ryô su qu’elle n’appréciait pas d’avoir été obligée de se libérer de ses obligations en toute hâte.  

 

- Tu crois que je suis à ta disposition ? Qu’il suffit que tu claques des doigts et j’arrive ?! J’espère que tu as une bonne raison ! S’énerva sans attendre la jeune femme.  

 

- Un flic a été pris en embuscade hier à Osaka. Répondit-il en s’installant à son tour sur le banc.  

 

- Depuis quand ce qui arrive à un flic t’intéresse ? Lui demanda-t-elle en le regardant d’un air suspicieux.  

 

- Sur quoi enquêtait-il ? Etait-il en mission à Osaka ? Quel genre de flic s’était ?  

 

- Oh non Ryô, ça ne marche pas comme ça. Je ne te dirai rien… c’est toi qui es venu me chercher alors à toi de parler sinon je repars, fit-elle en se levant.  

 

Saeko remarqua alors que Ryô était tendu. Le regard fixé au loin, il semblait peser ses mots.  

 

- Il s’est fait prendre dans une embuscade et il n’était pas seul… une jeune femme l’accompagnait…  

 

- Comment tu sais ça ? Il ne faisait pas parti de mon service et j’en ai entendu que des bruits de couloirs. L’enquête est à peine ouverte et les éléments du dossier sont déjà confidentiels… on ne sait même pas s’il est mort ou vivant… ne me dis pas que cette femme à fait appel à tes services… dans ce cas, il faut qu’elle se livre… elle est le seul témoin et il y a des zones d’ombres à éclaircir ! S’exclama Saeko.  

 

- Hors de question ! S’emporta Ryô ; je n’ai aucune confiance en tes agents…  

 

- Oh c’est une jolie femme c’est pour ça que tu réagis ainsi… Kaori est au courant ? Ironisa la policière en pensant faire céder le nettoyeur.  

 

- … c’est justement de Kaori qu’il s’agit…, lâcha-t-il avec un regard noir qui paralysa la jeune femme.  

 

Saeko avait du mal à réaliser ce qu’elle venait d’entendre. C’était là une information capitale mais c’était Kaori, la petite sœur de Makimura.  

 

- Est-elle blessée ? Il faut que je lui parle…  

 

- Pas maintenant, elle va bien mais elle n’est pas encore prête à répondre à tes questions. Renseignes-toi d’abord sur ce flic que l’on sache où l’on met les pieds. Fit-il en se levant.  

 

Saeko le regarda s’éloigner. Le nettoyeur n’avait même pas tenté une approche caractéristique de sa perversité à son arrivée, cela aurait du lui mettre la puce à l’oreille. Quand cela concernait Kaori, Ryô était tout autre. Le Professionnel reprenait le dessus et surtout le nettoyeur devenait un homme comme les autres et prêt à tout pour elle. Saeko savait que Ryô ferait son possible pour éviter à Kaori d’être une cible dans cette histoire. Elle l’aiderait du mieux qu’elle pourrait mais ils ne pourront pas la protéger très longtemps car même avec Ryô pour faire barrage, Kaori ne pourrait pas se soustraire à la loi.  

 

Les mains dans les poches, Ryô marchait lentement, essayant de faire le point sur la situation. Il savait qu’il fallait laisser le temps à Kaori de se remettre de ses émotions. Ensuite peut-être pourra-t-elle lui donner une description des hommes et de la voiture. Il n’avait pas voulu insisté sur le sujet mais elle devrait s’y confronter tôt ou tard et lui dire ce qu’elle savait des agissements de ce Shun. Ryô espérait que Saeko ait plus d’infos de son côté. En attendant, Kaori devait se faire discrète et éviter de se montrer. Si ces hommes les avaient retrouvés à Osaka, ils devaient la chercher à Tokyo aussi.  

Tout en marchant au milieu des passants, Ryô regardait droit devant lui, le visage fermé et le regard dur. Il avait déjà protégé des jeunes femmes, témoins de crimes mais il savait contre qui les défendre et il pouvait maintenir une certaine distance sans réellement s’impliquer avec elles. Là il ne savait rien de l’ennemi, ni son identité ni ses motivations et ce n’était pas une quelconque inconnue qu’il devait protéger ; il s’agissait de Kaori, sa partenaire et…  

Ses réflexions furent interrompues par un éclat scintillant qui attira son attention. La lumière du jour se reflétait intensément contre un objet installé en vitrine. Ryô s’arrêta et fixa la source de cet éclat. Son visage se fit encore plus grave. Il ne pouvait détacher ses yeux de ce bijou qui était apparemment mis en vente. Ryô en aurait mis sa main à couper sans hésitation. Il reconnaissait cet anneau monté d’une pierre : c’était la bague de Kaori.  

Ryô regarda la devanture de la boutique pour s’apercevoir qu’il s’agissait de celle d’un usurier et pas le plus honnête qui soit. Pourquoi sa partenaire avait mis le seul bijou précieux à ses yeux en vente chez un prêteur sur gages ? Ryô savait que leurs finances n’étaient pas au beau fixe mais de là ce qu’elle se sépare de sa bague… pourquoi ne lui avait-elle rien dit de leurs soucis d’argent ? Rageusement, Ryô poussa la porte du magasin.  

 

<<<<<<<<<<  

 

A l’appartement, tout était calme et Mick s’ennuyait. Kaori n’avait pas daigné répondre à ses tentatives pour la faire sortir de sa chambre. Peut-être dormait-elle ? Mick en doutait. Il décida de renouveler sa démarche avec la ferme intention d’y parvenir. Elle ne pouvait pas rester cloitrer indéfiniment. Elle ne pouvait pas continuer à broyer du noir, seule. Il savait comment lui changer les idées :  

 

- Kaori, c’est moi Mick. Viens me tenir compagnie, je m’ennuie. Fit-il en mimant une moue boudeuse devant la porte de la chambre de la jeune femme. Je te promets d’être sage…, argumenta-t-il.  

 

Aucune réaction. Mick ne perçut même pas un mouvement de l’autre côté par contre il sentit un courant d’air provenir de la pièce. Par ses chaudes journées d’été, Kaori avait du ouvrir sa fenêtre pour laisser entrée l’air frais de la fin du jour. Soudain un doute gagna le nettoyeur. Sans prévenir, il ouvrit la porte pour découvrir que son intuition était fondée : Kaori n’était plus là. Une corde était attachée au pied du lit et glissait le long du mur. La jeune femme lui avait fait faux bond.  

 

- Merde ! Ryô va me tuer ! Pesta Mick en quittant précipitamment l’appartement à la recherche de la jeune femme.  

 

<<<<<<<<<<  

 

La conversation avec l’usurier avait été animée. Mais contrairement à sa partenaire, Ryô avait une arme pour négocier. Le gérant véreux avait très vite comprit qu’il avait grand intérêt à restituer le bijou et à oublier la dette de la jeune femme. Il avait aussi déballé, sans se faire prier, comment s’était passée la transaction.  

 

Kaori s’était présentée chez lui il y avait environ deux semaines. Elle s’était adressée à lui en dernier recours. Elle avait eu beaucoup de mal à lui céder le bijou mais s’était résignée car elle avait un besoin urgent d’argent. La somme que l’homme lui avait proposée était moindre que celle qu’elle avait espérée mais la nécessité l’avait contrainte à accepter. Il l’avait prévenue qu’elle avait un mois pour le rembourser sinon le bijou était à lui. Elle semblait avoir déjà accepté l’idée qu’elle ne récupérerait pas la bague et était repartie aussitôt.  

 

- Je ne l’ai pas forcée, s’était défendu le prêteur.  

 

- Oui et tu t’es pas gêné pour la voler ! Gronda Ryô en resserrant sa poigne sur le col de la chemise crasseuse de l’homme.  

 

L’homme se confondit en excuses, priant pour que l’homme n’exécute pas ces menaces.  

Ryô le relâcha, reprit la bague et sortit de cette mauvaise boutique avant de commettre un meurtre.  

 

Tenant fermement le bijou dans son poing, Ryô s’énervait. L’argent n’avait jamais été son principal souci. Mais ce n’était pas le cas de sa partenaire. C’était elle qui tenait les comptes, réglait les factures et faisait en sorte qu’il y ait toujours de quoi manger sur la table. Il s’en voulait de l’avoir pousser à une telle extrémité. Son insouciance à dilapider leur argent dans les cabarets et autres frivolités avait obligé la jeune femme à trouver une solution pour remonter leurs finances. En moins de vingt-quatre heures Ryô venait de découvrir que par deux fois, la jeune femme lui avait caché des choses. Lui qui pensait la connaître par cœur, il ne s’était douté de rien. Il allait remédier à tout ça. Ils étaient une équipe, elle n’avait pas à se soucier d’eux toute seule.  

 

En arrivant à la hauteur de leur immeuble, Ryô rangea la bague dans sa poche. Alors qu’il allait entrer dans le hall du bâtiment, il entendit Mick l’appeler. Ryô se retourna pour apercevoir son ami à bout de souffle et en sueur :  

 

- Qu’est-ce que tu fais là ? Tu devais rester avec Kaori ! Où est-elle ?  

 

- Elle s’est sauvée…, lâcha Mick.  

 

- Comment…?  

 

- Je la croyais dans sa chambre et elle ne répondait pas alors j’ai forcé la porte et… personne… je sais même pas depuis combien de temps elle est partie… je l’ai cherchée partout dans le quartier mais rien. Culpabilisait l’américain.  

 

Ryô fixait son ami qui regrettait amèrement s’être fait avoir ainsi, en plus par Kaori. Décidément elle n’était pas elle-même. Jamais auparavant elle aurait mis volontairement un ami dans cette position. Où était-elle partie ? Que lui cachait-elle encore ?  

 

- T’y es pour rien, rassura Ryô. J’aurai du rester. Rentres chez toi, je te préviens dès qu’elle rentre.  

 

- Tu ne veux pas continuer à la chercher ?  

 

- Non ça sert à rien qu’on s’éparpille. Si elle est capable de te filer entre les pattes, elle est capable de rentrer toute seule ! Claqua la voix froide de Ryô juste avant qu’il ne disparaisse dans l’immeuble.  

 

La nuit était tombée et toujours aucune nouvelle de sa partenaire. Ryô ne prenait même plus la peine de répondre aux coups de fil incessants que lui passait Mick. Son ami était inquiet et plus l’absence de la jeune femme s’éternisait et plus il se sentait fautif. Ryô aussi était inquiet mais il était encore plus en colère contre elle et son insouciance. Il jouait machinalement avec la bague qui tournoyait entre ses doigts. Que ne donnerait-il pas pour savoir où elle était et si elle allait bien. Qu’elle le veuille ou non, elle allait répondre à ses questions. Il n’était pas n’importe qui, elle lui devait la vérité.  

Son attente allait enfin être récompensée. Ryô perçut nettement les pas distinctifs de sa partenaire dans l’entrée. La porte s’ouvrit sur Kaori apparemment sereine. Ryô rangea la bague à nouveau dans sa poche et se leva du canapé pour rejoindre Kaori qui se débarrassait de sa veste et ses chaussures.  

 

- Où étais-tu ?!  

 

- J’avais besoin de prendre l’air, répondit-elle avec désinvolture.  

 

- Et c’est pour ça que tu as faussé compagnie à Mick ?! Il t’a cherchée partout !  

 

- Je l’appellerai pour m’excuser, je ne voulais pas qu’il s’inquiète…  

 

- Et tu crois que ça va suffire ? Je veux des explications et je les veux tout de suite ! Ordonna Ryô en bloquant Kaori à l’entrée.  

 

- Oh ça va, j’ai passé l’âge d’être baby-sitter ! S’énerva Kaori en le repoussant.  

 

- Oui tu as raison ! La prochaine fois sort avec une cible dans le dos, ça facilitera le travail de ceux qui sont après toi ! Tu n’as pas l’air de te rendre compte…  

 

- Arrêtes Ryô ! Je sais parfaitement ce que je risque mais je ne le laisserai pas avoir ce pouvoir là sur moi !! S’emporta Kaori, se rendant compte trop tard qu’elle en avait peut-être trop dit.  

 

- Tu sais qui est derrière tout ça ?! Qu’est-ce que tu me caches encore ?! Bon sang tu vas parler !!  

 

- J’ai dit « il » comme j’aurai pu dire autre chose… Ryô, je viens de perdre un ami et toi tu me questionnes encore et encore… je voulais juste réfléchir…  

 

Il le savait. Ryô se doutait que Kaori ne lui avait pas tout dit. Il ne supportait pas l’idée qu’elle puisse lui dissimuler quoique ce soit la concernant. Elle se fermait à lui volontairement et l’éclat qui brillait dans ses prunelles noisette montrait sa détermination à le laisser à l’écart. Elle semblait tellement perdue et il l’enfonçait malgré lui.  

Reprenant le contrôle de sa colère, Ryô opta pour une autre alternative :  

 

- Comment tu veux que je t’aide si tu ne me dis pas la vérité ? Demanda-t-il d’une voix plus calme. On est une équipe Kaori, si tu as un souci, j’en ai un aussi…  

 

- Depuis quand ? Rétorqua-t-elle sur la défensive. Tu dis ça maintenant mais quand c’est de toi qu’il s’agit, tu te gardes bien de m’avertir alors ne viens pas jouer la carte du partenaire loyale et fidèle avec moi !  

 

- Moi je sais ce que je fais et toi tu étais bien contente de me trouver cette nuit pour que je vienne te chercher !!  

 

- Je sais aussi ce que je fais !! Mais la prochaine fois j’éviterai de te déranger !  

 

- Bon sang Kaori !! Qu’est-ce qu’il faut que je te dise pour que tu comprennes que je veux seulement t’aider !! S’emporta plus fort le nettoyeur.  

 

Ryô était excédé par le comportement distant et désinvolte de Kaori. Il ne la reconnaissait plus. Elle se tenait face à lui mais un fossé semblait les éloigner. Son regard, d’ordinaire si expressif et doux, le toisait sévèrement malgré la douleur qu’il pouvait percevoir. Quoiqu’il dise, Kaori répondait aussi fort que lui. Un coup fragile puis téméraire. Ryô ne savait plus quoi faire pour l’atteindre. De plus l’inquiétude de Mick suite à la disparition soudaine de Kaori l’avait aussi gagné. Et là il n’arrivait pas à faire taire cette sourde angoisse qui lui vrillait le cœur que rien ne s’arrangerait aussi facilement.  

Voulant la punir ou du moins l’énerver d’avantage autant qu’elle l’agaçait en ce moment, Ryô alluma une cigarette devant elle. Il savait que ce simple geste allait la mettre dans tous ses états. Il l’espérait même.  

Malheureusement Kaori ne tiqua même pas. Elle continuait à le regarder impassible à cet acte désespéré de dévier la conversation sur un sujet qu’il maîtrisait.  

Ils s’observaient donc l’un l’autre sans qu’aucun ne baisse le regard.  

La sonnerie du téléphone retentit dans ce silence lourd et opaque et Kaori se détourna de Ryô pour aller décrocher.  

 

- Laisses sonner ! On en a pas fini tout les deux !  

 

Kaori décrocha le combiné et tout en regardant à nouveau Ryô, répondit :  

 

- Allô ?  

 

Ryô n’en revenait pas de l’affront qu’elle lui faisait. Même s’il avait lui-même commencé à la défier cela ne lui plaisait pas qu’elle en fasse de même. Mais sa colère retomba aussitôt qu’il vit la jeune femme pâlir.  

 

- Qui est-ce ? Fit-il en se rapprochant pour écouter la conversation.  

 

- Bien, j’y serai. Confirma Kaori en raccrochant.  

 

- Je vais aussi devoir m’énerver pour avoir une réponse approximative de ta part ? S’agaça Ryô face à la jeune femme qui semblait perdue dans ses pensées.  

 

- … Saeko… elle veut me voir demain dans l’après-midi, satisfait ? Ironisa Kaori en montant à l’étage, gagnée par le stress et la fatigue.  

 

Ryô su que cela ne servirait à rien d’insister ce soir. Kaori pouvait se montrer effroyablement têtue quand elle le voulait. Elle venait de le lui prouver. Et il ne souhaitait pas la braquer encore plus contre lui. Il alla écraser la cigarette qu’il n’avait même pas envie de fumer et qui lui laissait un goût amer de défaite. Il ne pouvait plus qu’espérer qu’avec Saeko, il parviendrait enfin à lui faire dire ce qu’elle savait.  

En attendant, hors de question qu’il la quitte des yeux une seule seconde quitte à passer la nuit à la veiller contre son gré. Ryô prévint Mick qu’il pouvait enfin dormir sur ses deux oreilles et s’armant de sa ténacité et de toute la patience dont il pouvait encore faire preuve, il alla rejoindre sa partenaire dans sa chambre.  

 

 


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