Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: tennad

Beta-reader(s): Cristinampm, Usakisa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 16-03-09

Ultimo aggiornamento: 24-10-09

 

Commenti: 247 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceDrame

 

Riassunto: Quand la vie vous offre une seconde chance.......

 

Disclaimer: Les personnages de "Une nouvelle vie qui commence" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

My activation link doesn't work.

 

Please forward me the activation email you received. Then, contact me using the email address you put in your profile or one that you want to use instead, and give me your pseudo and password.

 

 

   Fanfiction :: Une nouvelle vie qui commence

 

Capitolo 4 :: Le chat et la souris

Pubblicato: 06-04-09 - Ultimo aggiornamento: 06-04-09

Commenti: Coucou! Nouvelle semaine, nouveau chapitre, merci à ma beta Usa-San pour ses corrections et son soutient, calin calin Miss. A bientôt pour la suite, bisous!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


 

Le temps passa à vive allure et dans un peu moins d’une semaine aurait lieu l’anniversaire de Kazue. La jolie infirmière ne se doutait de rien et tous continuaient à garder le secret.  

Kaori avait trouvé un cadeau plus approprié que celui de son partenaire pour Kazue : une belle étole coordonnée aux couleurs de la robe déjà choisie par Mick. Ryô continuait à se plaindre de ne pas être pris au sérieux pour sa proposition et que le jour venu il dirait à la belle Kazue que le cadeau de Kaori pouvait être échangé contre le sien mais Kaori ne semblait pas s’en inquiéter outre mesure car elle connaissait déjà la réaction de son amie : une massue.  

 

Ryô et Kaori ne se voyaient et ne se parlaient essentiellement que le soir, trop occupés l’un et l’autre dans leurs occupations respectives, le travail à la boutique pour Kaori et l’oisiveté pour Ryô. Aucun client ni cliente ne les avait sollicités mais cela n’inquiétait pas Kaori car elle savait qu’Eriko la dédommagerait aisément pour son aide et même si la motivation première de Kaori pour ce travail n’était pas l’argent.  

 

Rien n’avait changé entre son partenaire et elle, du moins en public ou devant leurs amis mais une fois chez eux, à l’abri des regards indiscrets, un autre aspect de leur relation prenait vie.  

Tout se jouait en silence et sans précipitation comme si les mots pouvaient rompre ce charme.  

Ils se cherchaient, se tournaient autour sans que l’un ou l’autre n’ose plus. Ce rapprochement sous-entendu entre eux se faisait par des regards tendres, des effleurements inattendus lorsqu’ils se croisaient dans une pièce, à leur rythme car ils ne voulaient pas se l’avouer ni se brusquer.  

Les échanges avec Ryô ne se terminaient plus invariablement par un ou des coups de massue. Kaori voulait changer ce mode de communication, il était temps qu’ils se comportent en adultes et jour après jour elle y travaillait plus ou moins avec Ryô qui trouvait toujours une parade pour éviter de trop parler.  

 

Kaori avait toujours ce sentiment de bien-être qui ne la quittait plus, elle avait décidé de prendre les choses comme elles venaient avec Ryô. Elle était dans sa chambre et admirait la fleur de Lys au crapaud provenant du bouquet de mariage de Miki. Kaori la faisait sécher afin de la préserver, c’était le symbole que tout pouvait arriver à force de patience, l’union de Miki et Umibozu en était la preuve ; cette fleur représentait aussi cette fameuse déclaration de Ryô dans laquelle il disait rester en vie pour celle qu’il aime et la protéger : que ses mots étaient chers à son cœur. Tendrement Kaori effleura du bout des doigts cette fleur et sourit.  

Ce soir encore il était resté près d’elle et après le repas ils s’étaient installés sur le canapé pour regarder le programme de la soirée. Mais très vite Kaori s’était assoupie, éreintée par son travail avec Eriko. Ryô ne l’avait pas réveillée, au contraire elle avait senti qu’il l’avait rapprochée de lui pour la garder dans ses bras. C’était seulement quand lui-même décida d’aller se coucher, qu’il l’a pris dans ses bras pour la mener à sa chambre. Délicatement, il l’avait posée sur son lit et recouverte d’une couverture et avait déposé un tendre baiser sur son front avant de quitter la pièce.  

 

Ryô sortait presque rarement le soir, préférant rester auprès de sa partenaire et profiter de sa présence. Il ne lui avait rien promis mais acceptait les nouvelles règles du jeu.  

Il voyait bien que sa partenaire était sur un petit nuage et il n’avait pas le cœur à lui gâcher ce bonheur par des mots cinglants ou pas son absence qu’il finirait par regretter. Il aimait la voir ainsi, souriante et chaleureuse surtout avec lui. Il ne la dissuadait en rien, il l’encourageait silencieusement à continuer « d’avancer » vers lui et se surprenait à jouer le jeu avec sa partenaire.  

Le changement était notable vu que les punitions se faisaient moins pesantes mais Kaori semblait attendre autre chose de lui et cela le décontenançait car même s’il se prêtait à ce jeu de cache-cache de leurs sentiments et que lui aussi essayait d’avoir quelques attentions pour sa partenaire, il n’était pas décider à se lâcher complètement.  

Malheureusement, sa partenaire était tenace et revenait à la charge, pas directement mais ses faits et gestes trahissaient ses intentions, Kaori se faisait plus douce avec toujours ce sourire et elle faisait des efforts vestimentaires qui ne laissaient pas de marbre le nettoyeur : s’il s’écoutait il lui sauterait dessus sans réfléchir mais il voulait tellement mieux pour elle.  

 

 

Kaori ne perdait pas espoir pour autant car elle avait décidé d’user de toute sa patience et de sa détermination pour y arriver surtout que Ryô ne la repoussait pas et participait à sa manière à ce jeu du chat et de la souris.  

Un changement était amorcé. Et le couple de nettoyeurs suivait le mouvement.  

 

Leur relation se renforçait ainsi que leur complicité et pourtant rien n’avait réellement été avoué entre eux. Ryô pouvait aisément imaginer la tournure de leur partenariat s’il osait, juste un instant, s’ouvrir à elle avec franchise mais il avait toujours un « mais ».  

Il fallait qu’il se décide à agir dans un sens ou dans l’autre, l’éloigner de lui et souffrir de son absence ou se rapprocher d’elle et risquer d’avoir plus à perdre que sa propre vie ; mais les conséquences qui en découleraient ne l’aidaient pas à choisir bien qu’il était sûr d’une chose : il ne voulait pas que ce bonheur que lui laissait entrevoir Kaori ne cesse alors en attendant de trancher, Ryô continuait comme si de rien n’était.  

Il profitait de ces instants volés et il espérait que le moment venu il saurait quoi faire et dire.  

 

 

Ryô et Mick papillonnaient dans les rues à la recherche de jolies femmes. Ce n’était pas le choix qui leur manquait car avec ce soleil d’été, de divines créatures leur étaient dévoilées par des débardeurs aux mille couleurs, parfois à bretelles ou dos-nu, accompagnés de shorts moulants ou de mini-jupes aux limites de la décence. Non de ce côté-là ils n’avaient pas à se plaindre, leur yeux profitaient de ce ballet, à croire qu’ils avaient une représentation exclusive, rien que pour eux.  

Alors, ils se devaient de remercier toutes ses femmes qui sans le savoir leur apportaient de la chaleur dans leur corps et des rêves plein la tête.  

Et c’est là que tout ce compliquait : ces femmes, maîtresses et gardiennes de l’amour, restaient insensibles aux compliments et sourires des nettoyeurs, la plupart d’entre elles semblaient suspicieuses à leur égard et pour cause, même si les deux hommes arboraient un air doux et respectable, leurs corps les trahissaient : leurs yeux tout d’abord ne pouvaient fixer directement ceux de la femme, trop attirés par des formes plus rondes, leurs mains secouées de soubresauts à l’idée de toucher un corps à la texture délicate et l’ensemble donnait un corps tendu à l’extrême sans gêne ni pudeur. Le dénouement était le même à chaque fois, cris, insultes et coups. Ces femmes restaient inaccessibles pour ces hommes en manque d’affection et d’amour.  

Alors Ryô et Mick se devaient de persister, de ne pas perdre espoir car ils étaient unis face à l’adversité et chacun encourageait l’autre, après tout l’été ne faisait que commencer.  

 

 

Tandis que les nettoyeurs échafaudaient des stratégies et les mettaient en application, Kaori continuait d’aider Eriko.  

 

Le programme de cette dernière devait être bouclé au plus vite car la styliste avait décidé de se prendre un mois de vacances avant le début des festivités. Ce qui leur donnait jusqu’à fin juillet pour tout finir, la date de l’anniversaire de Kazue correspondant à l’arrêt des travaux, mais Eriko ne pourrait y assister vu que ça correspondait également à sa date de départ.  

 

Ensemble, Eriko et Kaori avaient très bien avancé et elles profiteraient de la dernière semaine qui arrivait pour tout vérifier une dernière fois dans le calme.  

Les clients étaient revenus à la grande joie d’Eriko qui ne se lassait pas de les conseiller, de les habiller et de les remodeler à sa façon comme si elle jouait à la poupée grandeur nature.  

 

Kaori s’en amusait de voir son amie agir ainsi. Elle aurait aimé avoir cette aisance avec les gens, une confiance en soi et ses capacités qui faisait que tout était possible mais sa timidité faisait qu’elle ne pourrait inciter des inconnus à choisir ou porter telle ou telle tenue. Déjà qu’elle n’était pas douée, selon elle, pour se mettre en valeur, malgré toute sa bonne volonté, alors conseiller d’autres personnes s’avérait une tâche difficile et Eriko l’avait bien compris.  

C’est pour cela qu’elle avait demandé de l’aide à Kaori, car elle savait que dans le travail elle était sérieuse et volontaire mais avant tout parce qu’elle espérait qu’à son contact, Kaori prenne conscience de sa féminité et des possibilités qui s’offraient à elles, d’ailleurs elle avait déjà influé sur ses choix vestimentaires et c’était déjà un grand pas pour son amie.  

Eriko pensait que c’était bien beau d’aimer un homme, de partager sa vie et de travailler avec lui mais ce n’était pas ce qui l’épanouirait si les sentiments de la jeune femme restaient à sens unique et que rien ne venait chambouler ce quotidien.  

Alors qu’une transformation vestimentaire subtile de Kaori, et ainsi de son comportement, ferait peut-être réagir Ryô et si lui ne le voyait pas alors tant pis car il n’était pas le seul à pouvoir en bénéficier.  

 

Eriko avait bien remarqué le manège de certains clients qui ne restaient pas insensibles aux charmes de son amie même si celle-ci restait à l’écart lors des ventes et cela motivait la jeune femme dans son intention de révéler la vraie nature de Kaori : une femme douce et gentille, à la sensualité cachée. Et Ryô n’avait qu’à aller au diable s’il ne voulait pas de son amie.  

 

A ce moment, dans un parc où deux hommes se remettaient de leurs échecs, l’un deux éternua :  

 

- Atchoum !  

 

- Bah alors, tu as attrapé froid ? C’est les gifles qui te font cet effet-là ? Se moqua Mick.  

 

- Mais non, qu’est-ce que tu racontes ? Ca veut dire qu’une belle miss mokkori pense à moi et je crois savoir laquelle.  

 

Sans plus d’explication, Mick vit son partenaire partir à l’assaut d’une belle rouquine installée dans l’herbe et qui semblait attendre quelqu’un. Alors lui aussi reprit ses esprit et repartit à la chasse.  

 

 

Alors qu’au magasin, Kaori finissait d’étiqueter les modèles pour chaque mannequin, Eriko continuait de répondre aux demandes des clients.  

Un nouveau client pénétra dans la boutique et Eriko lui demanda de patienter, qu’elle allait lui chercher une vendeuse. Elle se rendit dans l’arrière boutique :  

 

- Kaori, tu peux venir un instant ? Je suis prise avec un couple et je voudrais que tu t’occupes du nouveau client qui vient d’arriver.  

 

- Eri, tu sais que je ne suis pas à l’aise pour ça…  

 

- T’inquiètes, vu son style, il doit savoir ce qu’il veut. Il va te mâcher le travail. Tu n’auras qu’à lui présenter les différents costumes.  

 

C’est résignée que Kaori suivit son amie dans la boutique :  

 

- Il est là, lui indiqua Eriko qui retournait déjà vers ses clients.  

 

Kaori observa le client : il était de dos et semblait détailler les costumes présentés. En effet son style vestimentaire ne laissait pas de doute, ce devait être un homme de bonne famille et de haute profession qui nécessitait une tenue soignée et respectable.  

Il portait un élégant costume beige, du sur mesure à première vue, qui lui donnait de la prestance et un certain raffinement.  

Il était plutôt grand, autant que Ryô avec un corps bien fait et de larges épaules. On pouvait presque dire qu’il avait la carrure de Ryô et l’élégance de Mick. Le parfait mélange.  

 

Kaori se mit à rougir, heureusement que personne ne la regardait et qu’Eriko était absorbée par sa vente.  

 

Elle se rapprocha timidement du nouveau venu et nota que ces cheveux étaient bruns et qu’il se dégageait de lui un parfum discret mais piquant.  

 

A ce moment elle reçut comme une décharge au niveau du cœur et des frissons la parcoururent. Elle avait la sensation de le connaître ou de le reconnaître mais sans parvenir à identifier d’où lui venait cette impression surtout qu’elle ne voyait pas son visage.  

 

Elle hésita, respira un grand coup et se lança :  

 

- Bonjour Monsieur, puis-je vous aider ?  

 

L’homme se retourna pour savoir à qui appartenait cette douce et chaleureuse voix et là le temps s’arrêta, figé dans les yeux noisette de la jeune femme et dans le regard vert émeraude de l’homme. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de