Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: tennad

Beta-reader(s): Cristinampm, Usakisa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 16-03-09

Ultimo aggiornamento: 24-10-09

 

Commenti: 247 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Quand la vie vous offre une seconde chance.......

 

Disclaimer: Les personnages de "Une nouvelle vie qui commence" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une nouvelle vie qui commence

 

Capitolo 11 :: Une décision sans appel

Pubblicato: 24-05-09 - Ultimo aggiornamento: 24-05-09

Commenti: Bonjour, bonjour! Etant donné que demain je n'aurais pas le temps de majer, je vous livre le chap aujourd'hui pour ne pas vous faire attendre comme la dernière fois. Quoique vous lisiez, gardez à l'esprit que je suis très gentille et prévenante lol. Merci à toutes celles qui me suivent. Bonne semaine et Bisous à toutes.

 


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Ryô et Saeko avaient passé le reste de la nuit à courir après les indics mais rien de probant ne venait éclairer leur affaire.  

 

De toute évidence le meurtre du chef de l’organisation créait un sacré remue ménage et déjà la nouvelle se répandait. Mais personne ne venait revendiquer cet acte. Apparemment il n’y avait pas de conflits aussi importants entre les clans qui auraient justifié une solution aussi radicale. Et sûrement que ce Boss ne se serait pas vanté d’échanger ainsi des informations sur les différents membres de diverses organisations implantées dans le pays.  

 

Cela signifiait que la fuite et le résultat de cet échange macabre étaient dus à l’œuvre d’un policier. Mais qui ? Et pourquoi ?  

 

Saeko restait perplexe à ce sujet, bien sûr qu’il y avait des pourris partout mais quel était l’intérêt de celui-là ?  

Cela la perturbait car généralement ce genre d’hommes servaient leurs intérêts mais dans un camp bien défini car les réprimandes en cas de trahison étaient élevées étant donné que, pour le milieu, c’était la mort qui les attendait s’ils étaient découverts. Mais là, cet homme, qui devait agir seul, semblait ne pas tenir comptes de ces règles sous-entendues mais connues de tous ceux qui faisaient partis du milieu de près ou de loin. Personne ne pouvait en ignorer les conséquences.  

 

L’après-midi était bien entamée et ils étaient toujours bredouilles, ils avaient arpenté la ville dans tous les sens, mais toujours aucune piste tangible.  

 

Saeko était agacée que cela ne mène à rien et Ryô commençait aussi à enrager.  

A croire qu’ils couraient après un fantôme.  

 

Il leur fallait reprendre des forces alors, sans même demander son avis à Ryô, Saeko alla directement chez elle.  

 

- Ce n’est pas que je serais contre mais j’aurais préféré que l’on aille chez moi, tu sais.  

 

Ryô pensait surtout à Kaori qui devait se poser beaucoup de questions sur son absence et il ne voulait pas qu’elle s’imagine qu’il l’évitait volontairement. Surtout pas ça.  

 

- On était plus près de chez moi et j’ai des dossiers ici que je voudrais consulter.  

 

- Tu avais déjà prévu le coup ? Demanda Ryô en s’installant dans le canapé de l’inspectrice.  

 

- On peut dire ça, mais j’ai pensé que tu préférerais les voir ici plutôt qu’au commissariat. Ce sont des dossiers sur les agents de mon département déjà infiltrés dans le milieu et les différentes organisations. Peut-être que quelque chose m’aura échappée. Je te laisse y jeter un coup d’œil le temps que je me change.  

 

Ryô regarda l’inspectrice disparaître derrière une porte et se leva.  

Il écouta les bruits derrière cette porte et quand il entendit l’eau couler, il décrocha le téléphone de son hôte.  

 

Il raccrocha frustré. Personne à part le répondeur. Etait-elle bien rentrée ? Comment prenait-elle son absence ? Est-ce qu’elle allait bien ? Il n’aimait pas cogiter ainsi et rester dans l’incertitude.  

Il décida d’appeler Mick pour qu’il aille vérifier que Kaori allait bien. Mais là non plus aucune réponse. Kazue étant de garde, Ryô était presque certain que l’américain était sorti batifoler. Cela non plus ne l’arrangeait pas.  

Il retourna s’asseoir et guetta la montagne de dossiers, impressionné qu’il y ait autant d’agents à risquer ainsi leur vie.  

 

- Alors ? Qu’en penses-tu ? Interrompit la jeune femme maintenant rafraichie.  

 

- J’allais commencer mais je ne pensais pas qu’il y en avait autant !  

 

- Qu’est-ce que tu crois, on ne chôme pas et c’est un travail de longue haleine. Les agents sont triés et sélectionnés, on n’envoie pas n’importe qui, n’importe comment. Alors si c’est l’un des nôtres, il faut le trouver.  

 

Saeko en faisait presque une affaire personnelle.  

 

Alors que Ryô attaquait le premier dossier, Saeko se rendit à la cuisine pour faire du café et tenter de trouver quelque chose à grignoter car elle n’avait pas l’habitude de recevoir.  

 

C’était dans un silence pesant mais studieux qu’ils détaillèrent chacun des dossiers et ils étaient loin d’en avoir fini.  

 

Estimant qu’un coup de main supplémentaire ne serait pas du luxe, Saeko appela sa sœur en renfort en lui demandant au passage de leur ramener de quoi se restaurer.  

 

Reika arriva les bras chargés de plats car elle connaissait l’appétit légendaire de Ryô.  

 

- Kaori n’est pas là ? Lança-t-elle avec une pointe de malice au beau brin.  

 

- On est pas toujours collé l’un à l’autre, tu sais. Lui répondit-il en s’emparant d’un plat.  

 

Reika posa le reste et s’installa auprès de Ryô. Celui-ci s’aperçut de son manège mais n’avait pas le temps d’y répondre :  

 

- Concentre-toi sur ces dossiers, Saeko a dû t’expliquer alors plus vite on en aura fait le tour et plus vite on pourra décider de la marche à suivre.  

 

Reika obtempéra et décida de se conduire en vraie professionnelle, elle regarda sa sœur qui était littéralement plongée dans sa pile de dossiers et entama elle aussi sa lecture.  

 

Quand ils en vinrent à bout, l’heure était loin d’être raisonnable. Ils décidèrent de s’arrêter là, de toute évidence ce qu’ils cherchaient n’était pas dans ces dossiers. Il n’y avait pas eu quoi que ce soit qui aurait pu leur indiquer une piste.  

 

Reika et Ryô s’en allèrent ensemble. Ryô n’ayant pas de véhicule, la détective avait proposé de le ramener.  

 

- Cette histoire va prendre du temps, il faut attendre les retombées. En ce moment Saeko est à fleur de peau, elle bosse trop.  

 

- Tu connais ma sœur, quand elle a une idée en tête, elle n’en démord pas. Et toi, si tu cherches du boulot, mon offre de partenariat tient toujours.  

 

- J’ai déjà une partenaire je te signale et ça m’étonnerait qu’elle soit d’accord.  

 

- Oui, Kaori. Elle a brillé par ça présence ce soir, dit-elle d’un ton ironique.  

 

Ryô n’avait pas envie d’argumenter sur sa partenaire, il avait hâte de rentrer.  

 

Ils arrivèrent et sans rien ajouter chacun rentra chez soi.  

 

Ryô pénétra sans bruits dans l’appartement, ne prenant même pas la peine d’allumer la lumière. Il se rendit directement vers la chambre de sa partenaire. Avec beaucoup de minutie, il ouvrit la porte et s’approcha de l’endormie.  

 

Elle ne l’avait pas attendu dans le salon comme à son habitude, preuve qu’elle était remontée après lui. Il n’avait pas le courage de la réveiller et de lui expliquer les raisons de son absence. Il verrait tout ça demain.  

 

Il dégagea le visage de Kaori d’une mèche de cheveu baladeuse et la contempla un instant. Cela l’apaisa. Il s’était senti si vide depuis son message sur le répondeur, deux jours sans la voir, c’était une torture. Elle avait dû croire le pire, pensant certainement qu’il regrettait ce qui s’était passé entre eux. Mais demain ils reprendraient là où ils s'étaient arrêtés. Ryô avait pris sa décision et il comptait bien s'y tenir. Demain, tout serait différent. Il l’embrassa furtivement sur le front et quitta la chambre avant de céder à cette envie grandissante de la tenir à nouveau dans ses bras.  

Il prit une bonne douche et plongea directement dans un sommeil réparateur.  

 

 

Kaori avait mis son réveil de bonne heure car aujourd’hui un lourd programme l’attendait.  

Et ce soir elle ferait la fête avec ses amis pour l’anniversaire de Kazue. Ils commenceraient bien la semaine, ils avaient convenu de ce soir car avec les occupations de chacun, ils avaient choisi la première date disponible.  

 

Elle se leva avec entrain.  

 

En sortant de sa chambre, elle guetta la porte de celle de son partenaire. Etait-il rentré ? Peu importe, elle ne voulait pas savoir ce qu’il avait fait dernièrement. Elle ne voulait pas commencer sa journée en se fâchant après lui, non elle avait besoin de toutes ses forces et de sa bonne humeur.  

 

Elle prépara tout ce dont elle avait besoin pour ce soir, une tenue de rechange plus adéquate à l’évènement et les cadeaux pour Kazue.  

 

Elle fit un brin de ménage et laissa quand même un mot à Ryô lui rappelant l’heure des festivités, peut-être pourrait-elle espérer l’y voir.  

 

Alors qu’elle descendait les escaliers pour rejoindre sa voiture, Kaori croisa Reika :  

 

- Quel bon vent t’amène ?  

 

- Je viens voir Ryô au sujet de notre enquête, on a peut-être une piste. Ca ne te dérange pas ?  

 

- Je t’en prie, fais comme chez toi.  

 

Kaori continua son chemin sans se retourner et retint ses larmes jusqu’à la voiture.  

Une fois installée, ses larmes coulèrent en silence. Alors Ryô avait passé son temps avec Reika. Il travaillait avec elle et n’avait pas trouvé nécessaire de la prévenir.  

 

Elle était fatiguée d’espérer pour deux, elle ne pouvait pas continuer ainsi, ce n’était pas ça qu’elle voulait. Etre sa partenaire ou sa petite amie, elle ne voulait pas avoir à choisir. Elle croyait que s’ils commençaient une histoire sérieuse, cela les rapprocherait encore plus dans leur partenariat mais ce n’était pas le cas. D’ailleurs avaient-ils réellement une histoire ou tout cela n’était-il que le fruit de son imagination et de ses espoirs ? Elle était perdue. Elle se maudissait d’avoir été aussi naïve. La déception et la colère l’envahirent.  

 

Elle mit le contact et s’éloigna du bâtiment, le cœur lourd.  

 

Kaori arriva au Cat’s en affichant son plus beau sourire. Elle s’était évertuée à se calmer durant le trajet. Elle ne voulait pas étaler sa peine devant son amie alors elle recala Ryô au plus profond de son cœur et fit comme si tout allait bien pour elle.  

 

Les deux jeunes femmes commencèrent par installer les décorations tout en discutant. Miki était heureuse de revoir son amie qui semblait aussi joyeuse qu’elle.  

Ensemble elles firent toutes les courses et réalisèrent tous les plats, il y en avait pour un régiment.  

Un peu plus tard, Kaori alla chercher le gâteau commandé pour l’occasion.  

Quand elle revint, Miki lui proposa un café pour se détendre avant le coup d’envoi de la soirée, fière de leur travail accompli :  

 

- Là tout de suite, je ne vais pas pouvoir. Je dois emmener Eriko à la gare, mais je reviens tout de suite après, annonça Kaori en regardant l’heure.  

 

Et la jeune femme repartit et prit la direction de l’immeuble de son amie. Elle se gara juste en bas et alla sonner à l’interphone. Elle fut coupée dans son élan par une pression sur son bras :  

 

- Kaori, je t’attendais.  

 

Elle se retourna et ne cacha pas sa surprise :  

 

- Gin ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu tombes mal, c’est la course pour moi aujourd’hui et mon amie a un train à prendre.  

 

- J’en ai pour cinq minutes, promis.  

 

Sans lui laisser le temps de lui répondre, l’homme entraina la jeune femme de l’autre côté de la rue, dans une ruelle moins fréquentée.  

 

- Je peux savoir ce qui se passe Gin ? Tu sembles préoccupé.  

 

Kaori le détailla, cherchant un indice dans les yeux verts qui la dévisageaient. Gin la dévorait du regard et elle se sentait nue face à ce regard indécent.  

 

- Kaori… J’ai prit une décision et je tenais à t’en informer.  

 

- Oui, qu’est-ce que c’est ?  

 

- Je repars et je veux que tu viennes avec moi.  

 

Kaori resta suspendue à ses lèvres, avait-elle bien entendue ? Elle posa ses mains sur son torse et le regarda droit dans les yeux :  

 

- Gin…, elle cherchait ses mots. Tu ne peux pas décider d’une telle chose à ma place. Je te l’ai déjà dit ma vie est ici.  

 

- Je sais Kao. Je sais tout ce qui te retient et t’empêche de me suivre de ton plein gré. Crois-moi, j’ai tout réglé.  

 

A cet instant, la montre de l’homme retentit comme un glas pour Kaori. Il accentua la pression sur la jeune femme et alors qu’il l’a tenait fermement dans ses bras, une déflagration retentit dans l’immeuble en face.  

 

Au ralentit, Kaori tourna sa tête vers l’étage de l’immeuble où vivait Eriko: il était en feu.  

 

- NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!! ERIIIIIIIIIIIIIIIKOOOOOOOOO !!!  

 

Ses larmes ravageaient son visage et ses doigts se crispèrent sur les vêtements masculins alors qu’elle hurlait à plein poumons et tentait de se défaire de l’emprise de Gin.  

 

- Je l’ai fait pour toi Kao, annonça Gin d’une voie douce. Plus rien ne doit se mettre entre nous.  

 

Il essuyait ses larmes en tentant de la bercer et de l’aider dans sa douleur.  

 

- … pour moi… nous ? Gin…que… qu’as-tu fait ? Prononça-t-elle parmi ses sanglots.  

 

- Ne t’inquiète pas, je suis là maintenant et je vais m’occuper de toi.  

 

Gin avait parlé avec un plaisir mal contenu. Elle était toujours prisonnière de ses bras et regardait les flammes danser le long de l’immeuble. Des gens affluaient pour observer ce drame mais eux, dans cette ruelle, restaient invisibles.  

Au loin Kaori distingua la sirène des secours qui arrivaient mais elle était impuissante, paralysée par ce qui se jouait à cet instant.  

 

Kaori sentit un picotement dans son cou. Sa tête commença à lui tourner. Elle sentit ses forces l’abandonner. Dans un dernier geste, elle tourna la tête vers Gin juste avant de s’écrouler dans ses bras.  

 

Gin rangea la seringue dans son étui et cala Kaori contre lui.  

 

- Tout va bien se passer. C’est une nouvelle vie qui commence pour nous deux. On va être heureux ensemble.  

 

Avec un regard tendre et plein d’espoir caressant le visage de sa douce, Gin disparut dans cette ruelle avec son trésor le plus précieux contre lui. Une deuxième explosion retentissait, le feu prenait de l’ampleur et rien ne semblait pouvoir l’arrêter. 

 


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