Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: tennad

Beta-reader(s): Cristinampm, Usakisa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 16-03-09

Ultimo aggiornamento: 24-10-09

 

Commenti: 247 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Quand la vie vous offre une seconde chance.......

 

Disclaimer: Les personnages de "Une nouvelle vie qui commence" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une nouvelle vie qui commence

 

Capitolo 7 :: La musique de deux cœurs

Pubblicato: 27-04-09 - Ultimo aggiornamento: 27-04-09

Commenti: Coucou! Merci à tous ceux et toutes celles qui me suivent. J'espère que ce chapitre vous plaira autant. Bonne semaine. Bisous!

 


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Toute la journée il n’avait eu qu’une seule envie, un seul désir : la rejoindre. Depuis son réveil ses pensées ne se focalisaient que sur une personne, comme si passer ses nuits à rêver d’elle ne suffisait plus.  

 

Sa raison et son cœur s’affrontaient ouvertement en lui et il restait impuissant, ne sachant quel camp choisir.  

 

Seule certitude pour cet homme perdu dans les méandres de ses sentiments, il devait la voir.  

 

Cette obsession ne le quitta pas de la journée. Pourtant il avait vaqué à ses activités quotidiennes en essayant de se concentrer seulement sur ce qu’il faisait.  

Mais en chaque femme qu’il regardait, c’était son visage qu’il voyait. Chaque rire qu’il entendait, c’était le sien.  

 

Mick avait bien remarqué que son ami n’était pas au mieux de sa forme. Il l’avait connu plus entreprenant avec la gente féminine. Mais là, à chaque tentative, il était comme freiné en plein vol par une force invisible.  

A plusieurs reprises, il avait tenté de savoir ce qui perturbait son acolyte japonais qui n’était pas la tête à ce qu’il faisait, mais sans réel résultat.  

 

Ryô semblait ailleurs, sur la lune ou dans un autre monde, en tout cas le regard qu’il avait ne laissait pas de doutes sur l’objet de ses pensées.  

 

- Tu devrais aller la voir. Si tu veux je t’accompagne, ça fait un petit moment aussi que je ne l’ai pas vue, je dois lui manquer, annonça le beau blond les yeux brillants.  

 

- Tu débloques ou quoi ? Tu crois que je vais passer à côté de cette opportunité de faire ce que je veux sans risquer une quelconque punition non justifiée ?  

 

- Y a que toi que tu cherches à convaincre, Ryô.  

 

Mick regarda son ami réfléchir un instant et prendre un air lubrique avant de sauter à nouveau sur la première paire de jambes venue et de s’arrêter juste avant d’atteindre sa cible.  

Il était désespérant.  

 

Ils continuèrent quand même leur manège jusqu’à ce que Mick décide de rentrer car voir son ami dans cet état l’empêchait lui d’agir à sa guise.  

 

Ryô fut soulagé de quitter Mick, il ne tenait pas à ce que l’américain vienne avec lui voir sa partenaire. La journée était passée, non sans mal car il avait trouvé le temps long, alors il avait décidé d’aller la chercher à la fermeture de la boutique qui n’était pas avant une bonne heure.  

Il opta pour y aller maintenant car il ne pouvait plus attendre.  

 

Alors qu’il approchait de la boutique, perdu dans ses pensées, Ryô fut heurté à l’épaule par un individu. Ce dernier ne se retourna pas sous le choc et continua son chemin comme si de rien n’était.  

 

Ryô l’observa partir et pesta contre ces gens qui n’avaient aucun respect pour autrui. Il constata que cet homme au costume chic avait des sacs au nom de la boutique d’Eriko. « Encore un riche qui se croit tout permit » pensa-t-il en regarda l’homme monter dans un véhicule et faire signe au chauffeur de démarrer.  

 

Ryô reprit lui aussi son chemin et pénétra dans la boutique.  

 

Kaori avait fait un bref résumé à son amie, juste de quoi satisfaire sa curiosité sans pour autant rentrer dans les détails. Elle lui avait juste dit que cet homme était un ami perdu de vue et qu’elle ne s’attendait pas à le rencontrer ici et elle s’excusa pour la gêne occasionnée.  

 

- T’inquiètes pas, y a aucun soucis. Je comprends et si je peux t’aider n’hésite pas ! S’enthousiasma Eriko.  

 

Elle n’avait pas suivi l’échange mais elle voyait bien que son amie était perturbée par cet homme mais elle ne voulait pas être indiscrète et attendrait que Kaori veuille bien lui en parler.  

 

Elles en étaient là lorsque la sonnette de la boutique résonna à nouveau.  

 

- Ryô ? Firent-elles en même temps, surprises.  

 

- Oui, le seul et l’unique ! Dit-il fièrement.  

 

Kaori s’approcha de lui et jeta un coup d’œil inquiet par-dessus son épaule vers la rue. Cela n’échappa pas à son partenaire qui constata aussi les yeux rougit de la jeune femme.  

 

- Quelque chose ne va pas ?  

 

- Si si tout va bien. Qu’est-ce que tu fais là ? Tu es seul ? Demanda Kaori pour détourner l’attention.  

 

Ryô sentit un corbeau se poser sur son épaule : à croire que sa partenaire n’était pas contente de le voir et qu’elle s’attendait à quelqu’un d’autre, il s’était passé quelque chose et les yeux fuyants et inquiets de Kaori ne pouvaient mentir à ce sujet.  

 

- Dis-le si je te dérange ! Fit-il vexé.  

 

- Mais non pas du tout, je suis juste étonnée que tu viennes de toi-même dans un magasin.  

 

- Je dois l’admettre… Eriko me manquait tellement que je n’ai pas résisté à l’envie de la voir ! Expliqua-t-il en s’élançant vers la styliste.  

 

Cette dernière l’accueillit avec une grande paire de ciseaux bien aiguisée qui freina subitement les intentions du nettoyeur.  

 

- Je plaints tes clients d’être reçus ainsi.  

 

- C’est pour les ajustements, quand c’est trop long et encombrant, je coupe. Tu as besoin d’une reprise Ryô ? Demanda Eriko tout sourire.  

 

- Non merci ça va aller, tout est comme il faut chez moi, répondit-il en se cachant tout de même derrière sa partenaire.  

 

- Ca suffit Ryô, que veux-tu ? Reprit Kaori en se retournant vers lui.  

 

- Oh, je me disais juste que si je voulais manger à l’heure ce soir, fallait que je vienne te chercher pour que je sois sûr que tu puisses cuisiner quelque chose d’à peu près correct.  

 

Une mini massue fit son apparition et Kaori lui trouva une utilité : s’abattre sur la tête de Ryô.  

 

- Tu vas devoir encore attendre car on n’a pas fini.  

 

Kaori n’attendit pas la réponse et retourna aider Eriko.  

 

Ryô les observa, s’activant à ranger les articles déplacés et remettre en ordre la boutique.  

Ainsi l’heure de la fermeture arriva et les trois personnes se séparèrent devant le magasin, chacun rentrant chez soi.  

 

Ryô et Kaori faisait le chemin en silence quand Kaori demanda :  

 

- Tu as bien fait les courses que je t’ai demandées ?  

 

- Les courses ? Quelles courses ?  

 

- Ryô je t’ai laissé un mot ce matin te disant d’aller faire quelques achats pour le dîner.  

 

- Un mot ? J’ai rien vu moi. De toute manière je n’aurais pas eu le temps car je devais aider Mick.  

 

- Mick ? Il a un problème ?  

 

Kaori s’était arrêter de marcher et regardait avec inquiétude son partenaire.  

 

- Bah oui. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, vu tes absences, Mick n’est pas très bien en ce moment…  

 

- Qu’est-ce qu’il a ?  

 

Kaori imaginait déjà le pire, un soucis médical avec ses mains dont il n’avait pas retrouvé toutes ses facultés ou sentimental avec Kazue.  

 

Ryô prit son air sérieux et posa ses mains sur les épaules de la jeune femme pour capter son attention :  

 

- Notre Mick nous fait un complexe d’infériorité ! Alors je me suis évertué à lui remonter le moral et ça n’a pas été facile, crois-moi !  

 

Kaori regarda Ryô dans les yeux et il sut que ses explications n’étaient pas acceptées.  

Une énorme massue intitulée « arrête ton baratin » encastra cet homme de bonne volonté dans le trottoir sous le regard médusé des passants.  

 

- Fourfoi elle ne me froit zamais ?  

 

Ryô se releva et rattrapa sa partenaire.  

 

- Je te préviens Ryô je n’irais pas faire les courses à cette heure-ci alors débrouille-toi tout seul pour manger ce soir !  

 

- Ok. Que dirais-tu de se prendre quelque chose chez un traiteur et d’aller manger dans le parc ?  

 

Il avait dit ça avec tellement de naturel et d’évidence qu’il en fut le premier surpris et apparemment ce fut également un choc pour sa partenaire.  

 

- Ne vas pas t’imaginer n’importe quoi, c’est juste que vu qu’il n’y a rien à manger c’est pratique un traiteur et puis ce soir je sais qu’il y a un concert en plein air au parc et il y aura très certainement de très belles miss mokkori qui vont se dandiner…  

 

Il stoppa son explication et observa la jeune femme. Ses yeux brillaient et elle affichait un tendre sourire. Qu’elle était belle. Mais il n’oubliait pas son regard de tout à l’heure et lui posa la question :  

 

- Il s’est passé quelque chose aujourd’hui ? Tu avais l’air soucieuse à la boutique.  

 

- Mais non voyons, c’est juste que parfois les clients sont difficiles.  

 

Et comme pour chasser ce moment, elle agita ses mains et reprit :  

 

- D’accord pour le parc, ça nous fera du bien de prendre l’air et de profiter d’une soirée d’été à écouter de la musique. Ca fait longtemps que je n’ai pas fait ça. Dépêchons-nous d’acheter ce qu’il nous faut et d’aller au parc.  

 

- Heu oui… mais on a le temps, les festivités ne commencent que vers 21h.  

 

- Tu n’as jamais été à un concert en plein air ? Si on veut avoir de bonnes places il ne faut pas tarder.  

 

Kaori se moquait bien du pourquoi de cette « invitation ». Pour elle s’était un pique-nique sous les étoiles et en musique, cela lui remonterait le moral. Elle était aux anges.  

 

Sans faire attention à son geste, Kaori attrapa la main de Ryô et l’entraîna à sa suite.  

Ryô sentit la chaleur de la jeune femme s’infiltrer en lui à ce contact comme une décharge électrique. Il regarda cette main fine et si menue dans la sienne et accentua la pression de cette prise.  

A cet instant, ils ressemblaient à un couple comme les autres.  

Très vite ils arrivèrent au parc. C’était bondé : une grande scène avait été installée pour l’évènement et des techniciens s’activaient à finir les branchements alors que les gens déjà s’attroupaient autour.  

 

Kaori avait repéré un stand où l’on pouvait acheter de quoi manger. Elle lâcha Ryô pour aller commander.  

 

Ryô regrettait déjà cette chaleur qui disparut en même temps que la main de sa partenaire mais il la suivit car parmi ce monde même une chatte n’y retrouverait pas ses petits.  

 

Une fois les victuailles achetées, il restait à trouver une place pour pouvoir profiter du concert.  

Kaori regarda aux alentours, ça n’allait pas être simple.  

Ils commencèrent à se frayer un chemin parmi la foule.  

 

Sans comprendre ce qui lui arrivait, Kaori fut happé par une main puissante qui l’entraîna à l’abri des bousculades et des regards.  

Elle inspecta l’endroit que Ryô avait choisi : un coin de pelouse avec un arbre, le tout caché par d’épais buissons. Ce lieu était propice à l’intimité ce qui fit rougir la jeune femme.  

 

- On ne verra pas grand-chose ici, dit-elle.  

 

- Oui mais la musique ça ne se regarde pas, ça s’écoute.  

 

Le couple s’installa et Kaori déballa leur repas.  

 

Les premières notes de musique s’élevèrent et ils mangèrent en silence.  

 

Kaori se rendit compte qu’elle ne connaissait pas les goûts musicaux de son partenaire et quand elle voulut lui poser la question, elle l’observa : Ryô, adossé à l’arbre, avait enlevé sa veste pour la poser sur l’herbe, il était en tee-shirt et offrait une agréable image de ses muscles saillants. Kaori rosit à l’idée de les caresser mais quand elle posa ses yeux sur son visage, elle fut amusée.  

Ryô était en train de manger et à vitesse grand V. Dans sa précipitation à remplir son estomac, il avait un peu de sauce au coin de la bouche. Elle sourit au portrait de cet homme au charisme certain qui contrastait avec ce côté enfantin. Elle se rapprocha de lui et dans un geste anodin avança sa main vers le visage de l’homme.  

 

Ryô avait senti le regard de sa douce glisser sur lui et il en était fier. Puis il la vit se rapprocher et tendre la main vers lui : dans un geste rempli de sensualité et de douceur, elle essuya le coin de sa bouche de son pouce pour ensuite le porter à ses lèvres gourmandes.  

 

Elle sourit en lui disant qu’il avait un peu de sauce. Elle ne se rendait pas compte que ce simple geste avait déclenché une tempête d’émotions chez son partenaire.  

 

Sans réfléchir Ryô attrapa la main audacieuse et attira la jeune femme contre lui.  

Un baiser léger et salé vint ponctuer ce rapprochement.  

 

Ryô avait toujours laissé sa tête et son cœur se battre pour ses sentiments envers Kaori et c’est en fait son corps qui avait choisi : son cœur l’avait suivit et sa raison avait plié sous l’évidence.  

 

- Merci, fit-il en la couvant du regard.  

 

- …  

 

Kaori sentait ses joues en feux et ne savait quoi répondre à ce geste si inattendu mais tant espéré de son partenaire.  

 

Avant même de pouvoir réfléchir à ce qui venait de se produire, Ryô ramena Kaori près de lui et ils restèrent ainsi enlacés le reste de la soirée à écouter une musique qu’ils n’entendaient pas, tant les battements de leurs cœurs jouaient un air plus entraînant. 

 


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