Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: tennad

Beta-reader(s): Cristinampm, Usakisa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 16-03-09

Ultimo aggiornamento: 24-10-09

 

Commenti: 247 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Quand la vie vous offre une seconde chance.......

 

Disclaimer: Les personnages de "Une nouvelle vie qui commence" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une nouvelle vie qui commence

 

Capitolo 9 :: Apparences trompeuses2

Pubblicato: 11-05-09 - Ultimo aggiornamento: 21-09-09

Commenti: Bonjour, bonjour! Voici la suite de la soirée en espérant que ça vous plaise autant. Merci pour vos reviews qui encouragent à poursuivre cette aventure! Bonne semaine à vous, bisouss!!

 


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La journée s’était avérée extrêmement longue pour Ryô et cela même s’il s’était levé assez tard pour profiter pleinement de cette sérénité qui l’enveloppait quand il pensait à elle.  

 

Après son coup de fil manqué, il avait quand même hésité à aller la voir mais n’avait pas cédé à cette envie pour ne pas la mettre mal à l’aise et lui aussi ne savait pas trop comment il devait réagir en la voyant.  

Il voulait préserver ce début de quelque chose car il ne savait pas où ils allaient mais il voulait le faire avec elle, ensemble et à l’abri de tous alors autant éviter les situations d’embarras pour elle et pour lui, ce serait dommage de tout gâcher par ses pitreries conditionnées quand il était avec elle.  

 

Alors il avait occupé son temps tant bien que mal: nettoyer ses armes, s’entraîner au tir, un peu de musculation. Mais l’heure n’avançait pas assez vite à son goût. Il essaya même de se concentrer sur les présentatrices à la télé ou encore sur les miss mokkori de ses magazines préférés mais cela n’avait plus la même saveur.  

 

La patience n’était pas son fort mais il devait se faire violence, de toute façon il n'y avait rien d’autre à faire, Mick était occupé avec « sa fête surprise » alors que les filles se chargeaient de tout préparer. Ryô n’était pas motivé à aller voir la belle Miki vu que Falcon serait aussi là et il n’avait pas envie de sortir non plus, donc c’était résigné et affalé sur le canapé en zappant les chaînes de télé qu’il attendait, après cette journée, que cette soirée s’achève aussi et que son ange daigne enfin rentrer.  

 

 

Au restaurant la soirée battait son plein, Eriko et Kaori étaient d'humeur joyeuse et savouraient ce moment de complicité.  

 

Eriko avait tenté à plusieurs reprises d’en savoir plus sur « Gin, l’ami mystère » de Kaori mais cette dernière ne lui disait pas tout, elle le sentait.  

 

Au bar, un homme se rapprocha doucement de leur table tout en restant hors de leur vue. Il voulait d’abord les observer, les détailler, les écouter, entendre sa voix et son rire.  

 

C’est ainsi qu’il prit connaissance de leur conversation :  

 

- N’oublies pas que lundi tu dois m'emmener à la gare pour 18h30, un mois loin de tout tracas pour revenir en forme, ça va me faire du bien. Et toi que vas-tu faire pendant ce mois d’août ?  

 

- Hahahahahaha, Eri je ne risque pas d’oublier vu que tu me le rappelles sans arrêt. Tu es pressée de partir mais ne t’inquiètes pas tu es sur ma liste des choses à faire. Et…  

 

Kaori laissa sa phrase en suspend car, toute à sa discussion, elle baladait son regard sur les personnes qui parlaient et riaient et là, elle le vit.  

 

Surprise pas sa présence, elle ne réagit pas tout de suite. Elle le regarda s’approcher d’elle d'une démarche fière et assurée, une main dans une poche et l’autre tenant un verre d’alcool, les yeux rieurs.  

 

- Bonsoir Mesdemoiselles.  

 

Poliment il salua les jeunes femmes et attendit l’invitation pour se joindre à elles.  

 

- Eriko Kitahara, je te présente Ginko Nagao.  

 

- Ravie de faire votre connaissance, salua Eriko, de toute évidence sous le charme.  

 

Kaori sourit, Gin savait toujours s’attirer la sympathie des femmes en un rien de temps.  

 

Sans hésiter, Gin s’installa directement auprès de Kaori sur la banquette en l’encerclant d’un bras nonchalamment posé derrière elle sur le rebord du dossier.  

 

- Je ne m’attendais pas à te voir ici.  

 

- Moi non plus ma belle mais j’étais dans le coin et j’avais envie de me rafraîchir alors n’écoutant que ma soif je suis entré et je suis agréablement surpris de ce hasard.  

 

Eriko observa ce court échange et se sentit de trop mais elle vit là l’occasion d’en savoir plus sur ce que son amie lui cachait :  

 

- Alors comme ça vous êtes un ami de Kaori ?  

 

- En effet, un très vieil ami…  

 

- C’est une cachotière notre Kao, où l’avais-tu caché depuis tout ce temps ? Demanda sans détours la styliste.  

 

- Eri !  

 

Kaori fit les gros yeux à son amie pour son manque de tact.  

 

- Haha laisse Kao je vais répondre. Oui on peut dire que j’étais « caché » mais plus par obligations que par envie.  

 

Un regard en direction des jeunes femmes lui fit comprendre qu’il avait attisé leur curiosité :  

 

- Comme tu le sais Kao, j’ai embrassé la carrière de policier tout comme ton frère, je suis flic et un très bon flic même. Puis, par la force des choses on va dire, une opportunité s’est offerte à moi et je suis allé plus loin que ça, là où mes capacités pouvaient être reconnues et appréciées.  

 

Kaori avait bien compris le sous-entendu, « la force des choses » cela ne pouvait être que Hide.  

 

- Je suis donc entré dans les forces spéciales, un métier d’action, traquer les pires criminels recherchés en attaquant de l’intérieur. C’est un boulot passionnant qui allie action et réflexion. J'occupe un poste important mais il est vrai que je peux me permettre d’être en « vacances » plus souvent que mes collègues mais je ne vais pas m’en plaindre. Parallèlement je diversifie mes relations dans divers domaines. De ce fait ma vie ne permet pas beaucoup les liens extérieurs et malgré moi, on s’est perdu de vu, finit-il en posant un regard délicat sur Kaori.  

 

Celle-ci avait écouté en essayant d’assimiler le peu d’informations qu’il avait donné et elle semblait perdue par ses révélations.  

Alors Gin était « monté en grade », il n’était pas un simple flic. En y repensant, cela lui ressemblait, il n’aimait pas rester inactif, avec son caractère méthodique mais impulsif il avait besoin de cette adrénaline que lui procurait un tel métier.  

 

A plusieurs reprises Hide l’avait mis en garde à ne pas se faire dévorer par cette puissance qu’il pouvait éprouver lors de ses missions, peut-être était-cela la cause de leur différent ? Ils n’avaient pas la même vision des choses. Mais apparemment Gin gérait bien les choses et menait sa vie comme il l’entendait.  

 

 

- Donc tu es bien placé dans la police, je suppose ? Demanda Kaori.  

 

- Oui ma grande mais je ne suis pas là pour parler boulot. Ce qui m'intéresse c'est toi.  

 

- Oh Kaori aussi travaille… commença Eriko.  

 

- Dur, je travaille dur avec mon amie qui est styliste et qui tient sa propre boutique.  

 

Kaori n’avait pas trouvé mieux pour reprendre la phrase d’Eriko.  

Ce n’était pas le moment d’annoncer qu’elle travaillait et vivait avec un homme recherché.  

 

Un regard insistant fit comprendre à la styliste la faute qu’elle avait faillit commettre. Alors tout naturellement Eriko changea de sujet :  

 

- Donc vous connaissez Kaori depuis longtemps alors vous allez pouvoir me dire : elle était comment toute petite ? Je veux tout savoir.  

 

- Excuse-la Gin, mon amie souffre d’une curiosité maladive.  

 

- Non y a pas de mal, mais par où commencer? Kaori était une petite fille généreuse, timide, et intrépide. A-t-elle changé ?  

 

- Généreuse et timide ça c’est sûr ! Eriko reconnaissait bien là son amie. En quoi était-elle intrépide ?  

 

- Quel exemple donner ? J’en ai en stock !  

 

- Gin ! Non je t’interdis de raconter ! On a tous fait des bêtises comme tous les enfants…  

 

Kaori n’aimait pas trop la tournure que prenait cette conversation, à ce rythme Eriko assouvirait vite sa curiosité et par la suite elle ne manquerait pas de la taquiner.  

Elle fit comprendre à Gin qu’il avait intérêt à passer sous silence certaines histoires.  

 

Il apprécia ce regard gêné et réprobateur mais quelques anecdotes raviveraient certainement ses souvenirs et ses sentiments en sa faveur :  

 

- Par quoi commencer ? Je sais, la fois où tu es rentrée couverte de boue de la tête aux pieds ! Hihihi c’était trop drôle à voir…  

 

- Oh je veux savoir, comment elle a fait ?  

 

- Alors voilà, elle s’est retrouvée dans cet état pour un malheureux chaton qui n’avait pas trouvé mieux que de grimper en haut d’un arbre par temps de pluie.  

 

Et voilà, Kaori ne pouvait plus les arrêter, ils riaient et échangeaient comme si elle n’était plus là. Elle ne pouvait qu'acquiescer aux propos de l’un et sourire timidement aux regards amusés de son amie.  

Kaori était un peu gênée et elle se rappelait bien tous ces moments mais il était hors de question qu’elle laisse Gin tout déballer, elle aussi avait des histoires à son encontre à raconter.  

 

A ce rythme, ils ne virent pas le temps passé entre les éclats de rire et la tendresse que ces souvenirs dégageaient.  

 

En parfait gentleman, Gin alla régler la note en toute discrétion. Eriko apprécia l’attention mais se sentait redevable :  

 

- C’est très gentil à vous mais il ne fallait pas.  

 

- On peut se tutoyer, après ce soir on se connaît mieux, je pense.  

 

- Oui en effet. Comme il se fait tard moi je vais rentrer.  

 

A cette annonce Kaori percuta :  

 

- Attend je rentre avec toi, je n’ai pas mes clefs, tenta Kaori qui espérait qu’Eriko comprenne où elle voulait en venir.  

 

- Heu… oui bien sûr, autant rentrer ensemble.  

 

Gin ne comprenait pas, elles étaient amies, ça c’était sûr, mais il lui semblait qu’elles n’étaient pas complètement naturelles dans leur comportement, surtout Kaori.  

Avait-elle quelque chose à lui cacher ? Il avait bien compris que si il voulait en savoir plus, ce n’était pas à elle qu’il devait demander mais à la charmante créatrice qui l’accompagnait.  

 

- Je vais vous raccompagner, ce sera plus sûr.  

 

La phrase et le ton n’admettaient aucun refus.  

 

- Suivez-moi Mesdemoiselles, ma voiture est garée là.  

 

Kaori et Eriko obtempérèrent.  

Se faire passer pour des colocataires n’était pas bien méchant, Kaori n’avait pas demandé son accord à Eriko mais elle savait que son amie, connaissant la situation avec Ryô, ne lui en tiendrait pas rigueur.  

 

Kaori était aussi mal à l’aise vis-à-vis de Gin, lui il lui avait raconté sa vie, son absence et elle ne parlait qu’à demi mots, faisant volontairement abstraction de sa vie, son métier, ses amis.  

Évoquer le passé ne la dérangeait pas mais maintenant de quoi allaient-ils parler ?  

 

Galamment il ouvrit les portières et aida les jeunes femmes à monter dedans. Le trajet jusqu'à l'appartement d'Eriko se fit rapidement sous les indications de Kaori installée à l’avant.  

 

- Alors des demoiselles aussi charmantes comme vous doivent avoir une ribambelle de soupirants, non ?  

 

- Heu… non pas en ce moment, répondit Eriko.  

 

- … rougissait Kaori.  

 

- Kaori, tu as quelqu’un dans ta vie ? S’inquiéta Gin.  

 

- Non, personne, murmura-t-elle le rouge aux joues.  

 

Cette question intime jeta comme un froid entre les deux jeunes gens. Gin en conclut que c’était un sujet personnel dont elle ne voulait pas parler, sa timidité refaisait toujours surface dans ces moments.  

 

- Voilà, nous sommes arrivés, merci Gin, indiqua Kaori.  

 

Eriko remercia chaleureusement Gin et sortit de la voiture.  

 

Au moment de partir Gin retint Kaori par le bras, l’invitant à rester encore. Kaori fit signe à Eriko qu’elle la rejoindrait après Son amie rentra chez elle et les laissa tous les deux.  

 

- Kao, c’était sympa de se revoir comme ça et ça m’arrange car pour demain je vais devoir annuler, une affaire en cours m’oblige à changer mes plans.  

 

- Dommage, ce sera pour une autre fois mais c’est vrai que ce soir on a bien rit. Je… je voulais m’excuser pour ma réaction d’hier, seulement… quand il s’agit de Hide…  

 

- Il me manque à moi aussi… Gin regardait dans le vague sa tête reposant sur l’appuie-tête en cuir. Comment fais-tu sans lui ?  

 

Comment lui dire qu’elle avait été dévastée par la mort de son frère, qu’elle avait cru mourir avec lui, qu’elle s’était sentie si seule encore une fois, qu’elle se serait sûrement laissée aller au pire si personne n’avait été là pour elle ?  

 

- Parfois j’ai l’impression qu’il est encore là, alors je vis aussi pour lui.  

 

- Tu as toujours su faire preuve de force et de courage quand la situation l’exigeait. J’aurais du être là pour toi, j’ai manqué tant de choses, pourras-tu un jour me pardonner ?  

 

Kaori ne savait comment interpréter le regard fixe et chargé de regrets de son ami.  

 

- Je t’en ai voulu c’est vrai mais je comprends mieux la raison de ton absence et je ne vais pas t’en tenir rigueur. Peu m'importe vos divergences à l'époque, l'important c'est que tu ailles bien. Et puis regarde-moi, je vais bien, j’ai un travail, des amis et une vie que j’adore alors ne culpabilise pas pour ce que tu ne peux pas changer.  

 

- Merci ma belle, ça fait du bien d’entendre cela. Je n’ai pas envie qu’on s’éloigne à nouveau.  

 

- Ha, il ne tient qu’à toi de donner des nouvelles de temps en temps, le taquina-t-elle. Car d’après ce que j’ai compris, tu ne vis pas ici ?  

 

- C’est vrai que je bouge beaucoup mais j’ai quand même un chez moi à Osaka. Tu pourrais peut-être y venir ?  

 

- Y passer le week-end ou les vacances ? Faudrait que j’y réfléchisse,  

 

- Non Kao, tu pourrais venir y vivre, avec moi ?  

 

Gin n’avait pas réfléchit à la portée de ses mots mais il n’envisageait pas de continuer sans elle. Il devait être fixé sur les attentes de la jeune femme et il avait ce sentiment que s’il la perdait à nouveau de vue, jamais il n’aurait d’autre chance d’avoir la vie qu’il rêvait pour eux.  

 

Kaori restait sans voix face à cette question, de toute évidence Gin était sérieux et il ne se permettrait pas de plaisanter sur un tel sujet. Il voulait revenir dans sa vie et même si cela lui faisait plaisir de le revoir, elle ne pouvait pas lui donner une vraie place dans sa vie.  

 

- Gin…  

 

- Réfléchit Kao, je m’occuperais de toi, tu ne manqueras de rien, je peux t’offrir tout ce que tu désires et plus encore.  

 

- Gin, tu ne comprends pas. Ce soir, je t’ai retrouvé enfin, mais je ne me vois pas tout quitter pour toi. Nous avons fait nos vies chacun de notre côté et ma vie est ici, j’y suis bien et mon frère aussi est dans cette ville.  

 

Elle chercha dans ses yeux l’éclat qu’elle y avait vu toute la soirée mais n’y trouva que du gris. Etrangement ses yeux prenaient cette teinte quand il était contrarié, alors prenant sa main dans les siennes, elle le rassura :  

 

- Gin, ça ne change rien à ce que je ressens pour toi mais nos vies sont différentes, je suis différente et je n’ai plus besoin que l’on veille sur moi, je suis une grande fille maintenant.  

 

Il la regarda, trouvant dans ce regard noisette la détermination et la force dont il avait besoin et cette douceur dans ses mains le réchauffait; sa main ferme attira soudainement Kaori à lui et dans un geste d’une infinie tendresse il déposa un léger baiser sur son front.  

 

Enlacée ainsi, Kaori eu l’impression de se retrouver dans les bras de son frère, protégée et confiante.  

 

- Très bien Mademoiselle, je vais vous libérer et je tâcherai de te donner des nouvelles avant mon prochain départ et on verra bien par la suite.  

 

- Hahaha oui on fait comme ça.  

 

Kaori le remercia une dernière fois, sortit de la voiture et le regarda disparaître dans la nuit.  

 

Elle se retourna et comme elle le pensait, Eriko était à sa fenêtre. Elle lui sourit et la salua de la main avant de prendre la direction de son appartement.  

 

Marcher lui ferait du bien pour assimiler cette soirée : Gin était toujours aussi charmeur et soucieux pour elle, il ne voulait que son bien, elle n’en doutait pas mais elle savait quel homme ferait réellement son bonheur, alors elle précipita ses pas pour le rejoindre. 

 


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