Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: tennad

Beta-reader(s): Cristinampm, Usakisa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 16-03-09

Ultimo aggiornamento: 24-10-09

 

Commenti: 247 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Quand la vie vous offre une seconde chance.......

 

Disclaimer: Les personnages de "Une nouvelle vie qui commence" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une nouvelle vie qui commence

 

Capitolo 12 :: Plus là

Pubblicato: 31-05-09 - Ultimo aggiornamento: 31-05-09

Commenti: Coucou! Vous vous êtes posés beaucoup de questions pour le chapitre précédent alors voici quelques réponses. Grisaille! Grisaille! Merci pour votre soutien! Bisousssss!!!

 


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Par une journée de brume et de pluie, quelque part dans Shinjuku, un immeuble se dressait seul et miséreux. En pénétrant à l’intérieur, seules la solitude et l’amertume y régnaient. L’appartement où ces sentiments avaient trouvé refuge n’avait plus rien à voir avec ce qu’il avait été à une autre époque : les maîtres mots de ce lieu étaient ravage, désespoir et abandon.  

 

L’appartement était sans dessus dessous. Des débris de verres jonchaient le sol ainsi que de nombreuses bouteilles vidées de leur alcool. La poussière avait envahi tout l’espace et la lumière extérieure n’était pas la bienvenue au vu des rideaux tirés. L’air y était sec et piquant.  

 

Cet antre sombre et froid abritait une âme perdue, un être retombé dans l’oubli, un homme brisé : Ryô Saeba n’était plus depuis trois mois.  

 

Trois mois qu’il vivait reclus avec pour seuls amis sa souffrance et ses regrets.  

 

Depuis ce jour fatidique, le temps n’existait plus. Plus de jours plus de nuits. Il revivait sans cesse les derniers moments partagés avec elle. C’était tout ce qu’il lui restait d’elle. Les vapeurs d’alcool l’aidant à ne pas estomper son image, à croire qu’elle était toujours là auprès de lui. Croyant presque qu’il pouvait encore la toucher. Caresser sa peau. Goûter ses lèvres. La tenir contre lui. C’était tout ce qu’il cherchait même si elle ne restait qu’une chimère.  

 

Pour donner plus de véracité à ses illusions, il écoutait en boucle le dernier vestige d’une autre vie. Il enclenchait alors l’un des rares objets encore en état de marche et écoutait presque religieusement cette machine lui retransmettre encore une fois la voix douce et mélodieuse de sa partenaire disparue. C’était tout ce qui le rattachait au monde extérieur. Une voix, sa voix.  

 

Il avait banni tout autre être humain de son existence, ne supportant plus leurs regards emplis de compassion et de tendresse comme s’ils savaient ce qu’il ressentait alors que tous ignoraient ses sentiments réels pour elle. Ils se disaient ses amis mais il ne les voyait plus comme tels. Il ne voulait plus d’amis. Plus d’attaches. Plus rien.  

 

Il ne s’était rendu compte que trop tard que la seule personne dont il avait besoin c’était elle.  

 

Elle qui était tout ce qu’il n’était pas, la générosité, l’amour des autres, l’espoir et la vie.  

 

Elle qui avait tant enduré à ces côtés sans jamais se plaindre, attendant patiemment d’être enfin heureuse avec lui.  

 

Cela n’avait duré que le temps d’une soirée, le destin s’étant joué d’eux.  

 

Il haïssait ce coup du sort, cette farce cynique qui faisait qu’il était seul aujourd’hui à supporter cette atmosphère lourde et étouffante qui emplissait son lieu de mort. La vie lui était redevenue étrangère et il se moquait bien de demain. Tout ce qu’il avait un jour espéré, même inconsciement, était parti en fumée. Plus rien ne comptait.  

 

Il ne sortait que pour se réapprovisionner en boissons fortes, seul remède à ses maux et sa déchéance grandissante éloignait les éventuels ennemis qui ne voyaient là aucun mérite à prendre sa place de numéro un qu’il n’était plus.  

 

Alors Ryô préférait rester cloîtrer à attendre. Attendre que ça passe. Attendre qu’il oubli. Attendre ce qui ne viendrait que trop tard : sa propre mort.  

 

Affalé en bas des escaliers qui menait à l’étage, Ryô vidait une énième bouteille avant de l’envoyer rejoindre les autres témoins de sa perdition dans un bruit fracassant.  

Il soupira de lassitude face au champ de ruine qui s’étendait autour de lui et qui l’indifférait.  

 

Il se leva tant bien que mal et s’agrippa à la rambarde pour tenter d’atteindre l’étage. Tout en titubant il accéda à la salle de bain où en posant une main sur le lavabo pour garder un semblant d’équilibre, il partit à la recherche d’un quelconque médicament susceptible de calmer la tempête qui sévissait dans sa tête.  

 

La pièce d’eau n’avait pas échappé à la souffrance dévastatrice de cet homme qui n’en paraissait plus un : ses vêtements tâchés et ternis, un visage quasi inaccessible car recouvert en parti par une barbe sombre, épaisse et broussailleuse qui s’alliait avec sa chevelure grasse et emmêlée, des yeux noirs, vides de tout sentiment, refusant de reconnaître tout ce qui n’était pas elle, niant cette réalité sans saveur.  

 

Rien, il n’y avait plus rien pour atténuer sa douleur et d’un geste rageur il envoya promener le peu de choses encore intactes et le miroir déjà brisé reflétait en plusieurs morceaux les différents moments d’une vie perdue.  

 

Il ressortit en chancelant et longeant de tout son corps le mur du couloir, il se posta devant une porte. Derrière cette porte la seule et unique pièce à ne pas avoir subi la moindre défaite sur le temps : la chambre de Kaori.  

 

Il n’y était retourné qu’une fois depuis. Il ne voulait rien modifier à cet espace, tout garder en place. Ne pas l’abîmer même par sa simple présence. Préserver son odeur et sa vie dans cette pièce. Il ne s’était permis qu’une chose : voler le seul objet qui la représentait.  

 

Il avait subtilisé à cette pièce ce bijou qu’il portait constamment contre son cœur. Ryô avait attaché la bague de sa partenaire à une ficelle. Le contact de l’anneau contre sa peau le brûlait mais c’était peu face à l’absence qui le rongeait. Toutes les douleurs n’étaient rien pour lui si elle n’était plus là pour qu’il ai envie de les combattre.  

 

Il se laissa glisser le long du mur et prit sa posture d’observateur passif pour rester là, face à cette porte close à guetter le mouvement de la poignée.  

 

Il revivait le jour où il avait perdu son ange sur Terre.  

 

 

"Flashback trois mois plus tôt"  

 

 

Il était rentré tard dans la nuit et l’avait contemplée, si seulement il avait su que c’était la dernière fois…  

Au matin il avait sentit sa peine envahir l’atmosphère mais le temps de chercher ses mots et ses gestes pour lui parler, elle était partie. Alors il avait remis à plus tard ce moment… encore et toujours plus tard.  

 

Puis il avait entendu la porte d’entrée claquer pour se rouvrir peu de temps après : elle revenait.  

 

Des pas dans l’escalier, des pas dans le couloir, une main sur la poignée de sa porte et elle était là : Reika.  

 

- Qu’est-ce que tu fais là ?  

 

- Je vois que la « bonne humeur » est contagieuse ici.  

 

Reika ne prêta pas attention à l’attitude du nettoyeur et vint s’asseoir près de lui pour lui expliquer le but de sa présence ; après ce bref échange elle descendit l’attendre au salon car de toute évidence il n’était pas d’humeur ce matin.  

 

Et c’était ainsi de manière impatiente qu’il avait passé la journée avec la détective à suivre une piste qui les mena dans un cul de sac.  

 

Tout ce temps perdu pour rien.  

 

Il était rentré en vitesse se changer afin d’être plus présentable, il était déjà en retard et s'imaginait déjà la colère de Kaori et l’indignation des autres d’avoir autant tardé. Il allait devoir se faire pardonner surtout que Kaori avait vu Reika. Mais il lui expliquerait tout. La rassurerait sur ses intentions. Elle comprendrait.  

 

Arrivé au Cat’s, les stores étaient baissés pour plus d’intimité pour l’évènement. Il entra et le temps s’arrêta : pas de musique, pas de rires, pas de larmes de joie ni de massue ; tous ces yeux rivés sur lui parlaient plus que tous les mots. Miki et Kazue étaient en pleurs. Falcon se tenait droit auprès de sa femme qu’il tentait de calmer. C’est alors que Mick se détacha du groupe pour se diriger vers Ryô et avant même d’avoir prononcer un mot, Ryô le devança :  

 

- Où est-elle ?  

 

- Ryô… je…  

 

- Non !! Je te demande où est Kaori ?!!  

 

- Elle…  

 

Mick n’y arrivait pas, il ne pouvait supporter ces yeux qui s’assombrissaient et le défiaient d’oser lui dire l’horrible vérité. Mick ne voulait pas être celui qui le briserait définitivement. Il savait qu’il allait le perdre et personne ne pourrait le sauver de cette épreuve.  

 

- Un incendie, Kaori et Eriko sont… intervint Falcon d’une voix terne.  

 

- Tais-toi !! Dites-moi où elle est !!  

 

Ryô perdait patience, il ne voulait pas de leur compassion ni de leur pitié. Il ne pouvait croire ce qui s’imposait à son esprit, pas tant qu’il ne l’aurait pas vue.  

 

- Je t’emmène. Mick reste avec elles.  

 

Laissant Mick avec les jeunes femmes, Falcon prit ses clefs.  

 

Les deux hommes prirent la direction de l’appartement et Falcon mena la discussion :  

 

- Tu ne pourras pas la voir. Miki s’inquiétait que Kaori tarde à revenir après avoir été emmener Eriko à la gare. Donc elle a appelé et n’ayant pas de réponse elle est partie voir si elles avaient eu un souci. Quand elle est arrivée, l’appartement était en feu ainsi qu’une partie de l’immeuble et les pompiers faisaient leur possible pour éteindre l’incendie. Ils en sont venus à bout en une heure mais c’était trop tard.  

 

- Qui dit qu’elles étaient là ? Demanda Ryô.  

 

- La voiture de Kaori est encore là, annonça Falcon en se garant.  

 

Ryô regarda la rue, quelques pompiers étaient restés pour sécuriser le lieu du sinistre et des badauds suivaient la scène avec intérêt. Ryô leva les yeux pour ne découvrir qu’un immeuble dévasté et au vu des dégâts, l’incendie avait été violent et sans pitié. Il n’y avait aucune chance qu’elles aient pu y survivre.  

 

Son cœur s’emballa, ses mains devinrent moites, sans un mot Ryô sortit de la jeep et s’approcha de l’immeuble, une odeur acre s’en dégageait et par endroits encore un peu de fumée.  

 

Il ne pouvait s’empêcher d’imaginer ce qu’elle avait pu ressentir, l’enfer était pour lui mais c’était elle qui l’avait littéralement vécu. De rage il lança son poing contre un mur qui ne vacilla pas sous l’impact gardant une trainée de sang sur la brique.  

 

 

"Fin du Flashback"  

 

 

Au début ses amis avaient tenté de l’aider mais il les repoussait plus fort à chaque tentative.  

 

Le rapport des experts avait diagnostiqué une fuite de gaz à l’origine de l’accident et deux corps de femmes avaient été trouvés dans l’appartement d’Eriko sans compter les autres victimes. La violence du feu avait rendu impossible toute identification.  

 

Un enterrement avait été organisé mais Ryô avait refusé d’y assister prétextant qu’il n’avait pas besoin de ça pour honorer la mémoire de sa partenaire.  

 

Il ne voulait en rien reconnaître les faits et son manque d’elle grandissait de jour en jour.  

 

Tout s’était arrêté là et plus rien aujourd’hui.  

 

Il n’était plus rien sans elle.  

 

Il se sentait mal dans son corps et dans sa tête. Tout se mélangeait : la peur d’avancer sans elle, les regrets de ne pas l’avoir aimée, la culpabilité de ne pas avoir été là pour elle.  

 

Seul devant cette porte, il comprenait qu’il n’était plus rien, qu’il n’avait plus rien depuis elle. Le vide, le néant, trop d’espace le faisaient se sentir misérable et insignifiant.  

 

Il ne contrôlait plus sa vie, il ne pouvait faire semblant d’être heureux sans elle, il avait perdu sa place dans ce monde ou dans un autre.  

 

Il était seul et cela lui convenait. Juste lui. Rien que lui.  

 

Dehors la pluie redoublait comme si le ciel pleurait pour cet homme qui ne savait pas le faire.  

Alors qu’un éclair déchirait le ciel, un cri, une plainte émanant d’un être aux abois retentissait dans cette folie :  

 

- KAAAAAAAAAAOOOOOOOOOORIIIIIIIIIIIIII…  

 

 

*******************************************************************************  

 

 

Elle se réveilla en sueur, encore ces ombres et ces cris. Elle attendit que son cœur reprenne un rythme plus calme avant d’ouvrir ses yeux, elle avait la bouche pâteuse et la tête en feu. Où était-elle ?  

 

Elle se redressa légèrement dans le lit à baldaquin et détailla la pièce : une chambre spacieuse et meublé avec soin. A gauche du lit se trouvait une salle de bain qu’elle put apercevoir dans l’entrebâillement de la porte, le long du mur une imposante armoire, en face d’elle la porte de la chambre et une coiffeuse et à sa droite une fenêtre aux rideaux ouverts qui lui montrait la pluie au dehors et les barreaux. Pourquoi y avait-il des barreaux ? Pour finir une table de chevet auprès du lit avec un bouquet de roses rouges posé dessus.  

 

Elle repoussa les draps difficilement, son corps semblait vidé de toute énergie. Avec lenteur elle posa un pied sur le sol, ce simple mouvement lui donna le vertige. Elle attendit un peu et se leva. Elle portait une longue nuisette en soie grise alors elle se couvrit avec le peignoir assortit posé au bas du lit.  

 

Elle passa devant la coiffeuse où elle put voir son reflet : les yeux fatigués et cernés donnaient l’impression qu’elle n’avait pas dormi depuis des jours, ses cheveux en bataille avaient dû livrer le même combat contre le sommeil, sa peau était pâle.  

Kaori n’était pas au meilleur de sa forme et elle avait beau regarder ses yeux dans ce miroir, elle ne voyait rien, elle ne se souvenait de rien.  

 

Elle avança jusqu’à la porte, une main sur la poignée et l’autre sur son cœur, elle hésita à ouvrir.  

Elle entrouvrit la porte et jeta un œil dans le couloir : pas un bruit.  

Toujours pieds nus elle s’aventura hors de la chambre, elle longea le couloir une main posée contre le mur car son équilibre n’était pas parfait.  

 

Il y avait de nombreuses portes dans ce couloir, ça ressemblait à un étage d’un luxueux hôtel. Elle continua quand même tout droit pour arriver dans un hall : un immense escalier permettait d’atteindre le rez-de-chaussée.  

 

Kaori s’appuya à la balustrade pour reprendre son souffle et essayer de maîtriser la course effrénée de son cœur, sa tête tournait.  

 

Des pas résonnèrent dans l’entrée, claquants comme un fouet.  

 

Les mains de Kaori se crispèrent sur la rambarde et elle retint sa respiration, cherchant des yeux l’auteur de ce bruit.  

 

Il vint se poster en bas des marches, ses yeux verts sondèrent ceux de Kaori et sa voix retentit :  

 

- Bonjour ma puce.  

 

- Ginko… ???  

 

Sous l’effet de la surprise, Kaori lâcha la rampe et son vertige reprit.  

Elle se sentit partir en avant, la tête la première et perdit connaissance. 

 


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