Chapitre 7 :: Un placard nommé désir...

Publiée: 21-11-04 - Mise à jour: 21-11-04

Commentaires: J'ai pu constater que mon petit placard faisait de l'effet à certaines !! ^_^ Donc je me suis dis pourquoi ne pas les laisser un petit peu plus longtemps là-dedans... J'espère que ce chap vous fera plaisir!! Hésitez pas à me conseiller,car je ne suis pas très doué pour ce genre de scène, toutes remarques seront les bienvenues. Bonne lecture !

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Peu à peu, une chaleur insoutenable régna dans le placard.  

Ryô continuait d’embrasser passionnément Kaori. À chacun des gémissements de sa douce partenaire, il se serrait encore plus étroitement contre elle.  

Kaori avait les joues en feu. Son cœur battait la chamade. Elle aurait tout fait en cet instant s’il le lui avait demandé. Elle l’aimait. Elle l’aimait terriblement.  

Les mains de Ryô se firent plus impatientes. Elle glissèrent sous son pull et s’aventura sur sa poitrine pour jouer doucement avec la dentelle.  

Kaori se crispa pendant une seconde, puis sous la violence du baiser se détendit. Et elle y répondit avec encore plus de passion.  

Ryô ne put retenir plus longtemps un gémissement de plaisir.  

Kaori se souleva sur la pointe des pieds et s’agrippa à sa nuque. Elle perdit un instant l’équilibre, mais Ryô la rattrapa et la plaqua contre le fond du placard à quelques centimètres du sol. Elle poussa un petit cri vite étouffé par la bouche de son partenaire.  

Ryô perdait pied. Sa respiration était saccadée. S’il ne s’arrêtait pas maintenant. Il sentait qu’il allait commettre l’irréparable. Mais il ne voulait pas se détacher du corps brûlant qui répondait à chacune de ses caresses. Il la voulait. Maintenant.  

Il agrippa les minces poignets d’une main lui faisant lever les bras et de l’autre il continua sa douce torture. Il laissa sa main glisser sur sa poitrine qui se soulevait frénétiquement à chacune de ses respirations. Il descendit sur son ventre et y traça des courbes imaginaires qui la fit frissonner de plaisir.  

Ryô avait chaud. Des gouttes de sueur glissaient entre ses omoplates.  

Kaori allait le rendre fou.  

L’espace exigu du placard ne permettait pas une circulation d’air. Il allait étouffer s’il ne sortait pas d’ici. Mais Ryô n’avait pas l’intention de se soustraire au corps de sa partenaire aussi facilement et pour une raison purement physiologique. Car un autre problème physiologique avait fait son apparition depuis quelques minutes…  

Il retira ses lèvres des siennes et libéra ses bras.  

Kaori ouvrit les yeux se demandant les raisons de ce changement.  

Mais Ryô n’avait nullement l’intention de la laisser s’enfuir…  

Ses lèvres dessinant des sillons de plaisir sur sa gorge et la base de son cou, Ryô lui enlevait tout simplement son pull, qui était maintenant inutile avec la chaleur étouffante qui régnait dans ce lieu étroit…  

Lorsque le vêtement se retrouva par terre, Kaori eut le réflexe purement féminin de cacher sa poitrine. Ryô les lui abaissa aussitôt et continua avec ses lèvres, le chemin que ses mains avaient délaissées…  

Kaori n’arrivait plus à penser. Elle n’en pouvait plus. Son corps bouillait. Son corps l’appelait. Elle fermait les yeux, se laissant agréablement aller au plaisir qui la submergeait. Elle ne pouvait pas parler, elle ne le voulait pas. Ses doigts jouaient avec les cheveux de Ryô. Elle ne voulait pas qu’il s’arrête.  

Ryô remonta lentement vers son visage déposant au passage de légers baisers sur les parcelles de peau que sa bouche rencontrait. Lorsqu’il rencontra de nouveau ses lèvres, il s’empressa de retirer son haut et apprécia la chaleur enivrante de la poitrine nue contre son torse à présent nu de tout vêtement.  

Ses mains glissèrent sur ses hanches, son dos, ses reins pour s’arrêter sur les formes rondes qu’il caressa amoureusement. Il accompagnait chaque caresse par un baiser terriblement sensuel qui anéantissait une par une chacune des barrière de pudeur de sa partenaire. Il mordillait ses lèvres, les happaient, les suçaient…, glissait sur son cou, sa gorge, ses épaules, sa poitrine….  

Mais que faisait-il ? Pourquoi était-il en train de caresser sa partenaire ? Pourquoi n’arrivait-il plus à contrôler ses mains ? Pourquoi ne parvenait-il plus à réfléchir ?  

- Tu vas me rendre fou… gémit Ryô dans un souffle les doigts cherchant les crochets du soutien-gorge.  

- Ryô…  

Son nom le glaça.  

Notre séducteur ouvrit subitement les yeux. La voix de sa partenaire venait de lui faire reprendre pied dans la réalité.  

Qu’avait-il fait ?!  

Lorsqu’il prit conscience de sa semi-nudité serrée contre le corps qu’il désirait plus que tout depuis tant d’années, il eut un imperceptible mouvement de recul.  

Pourquoi s’était-il laisser aller ? Qu’est-ce qui lui était passé derrière la tête ? Où était-il ?  

Les réponses à toutes ses questions lui apparurent aussi nettement que le cri de désespoir d’un pauvre amoureux abandonné derrière la porte du placard.  

- Mick, murmura-t-il pour lui même.  

Kaori sentit le trouble de son partenaire et ouvrit les yeux.  

Tremblant, Ryô se détacha d’elle – autant qu’il le put à cause de l’exiguïté du placard – et plongea son regard dans le sien.  

Kaori ne parvint pas à comprendre ce qui se passait dans sa tête, l’obscurité qui régnait lui masquait l’expression de son visage.  

Ryô ne parvenait pas à croire qu’il venait de toucher sa partenaire. Il se sentit soudainement gauche et fut incapable de prononcer un mot.  

Son désir n’avait pas disparu et le corps qu’il voyait se dessiner dans la semi-pénombre n’allait pas l’aider à retrouver un semblant de maîtrise.  

Ils s’observèrent pendant quelques secondes, chacun essayant vainement de retrouver un semblant de respiration. Mais le souffle de l’un démontrait à l’autre que leurs esprits étaient encore submergés par leurs plaisirs.  

- Je… commença Ryô.  

Kaori leva un regard gêné. Elle savait parfaitement ce qui aurait pu se passer si Ryô n’avait pas interrompu ses caresses… Ils avaient été à deux doigt… Elle avait encore du mal à réaliser ce qui venait de se passer.  

Comme Ryô était encore incapable de bouger, Kaori se baissa, ramassa son pull et malgré la chaleur, le remit prestement. Ryô ne l’avait pas quitté des yeux. Il savait qu’il devait faire de même, mais… actuellement une autre partie de son corps commandait sa tête…  

Finalement, au bout de quelques secondes, il se décida à enfiler son maillot pendant que Kaori détournait vivement la tête, embarrassée.  

- Kaori…  

Kaori observa un point sur le sol.  

Subitement la porte du placard s’ouvrit sur la vendeuse du magasin.  

- Et bien ça y est vous pouvez sortir. J’ai réussi à convaincre l’autre imbécile que vous n’étiez plus là. Et bien quelle fournaise là-dedans ! Heureusement, que vous n’êtes pas restés une seconde de plus à l’intérieur !  

Kaori se sentit rougir.  

Ryô essaya d’ignorer la gêne de sa partenaire et le regard soudain insistant de la vendeuse qui les observait intensément, un petit sourire au coin des lèvres.  

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