Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sarah

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 08-11-04

Mise à jour: 09-09-06

 

Commentaires: 219 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Quand Kaori est confrontée à un amour, comment dire très très mais alors très entreprenant!

 

Disclaimer: Les personnages de "Comment résister ? hein Kaori !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Comment résister? hein Kaori!

 

Chapitre 29 :: Un réveil pas comme les autres !

Publiée: 09-09-06 - Mise à jour: 09-09-06

Commentaires: Et voilà, les aventures se terminent... Gros bisous à tous ceux qui ont lus et aimés cette histoire!^^ Je reviendrai avec la suite des Doubles de Ryô!

 


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Ryô remua une nouvelle fois dans un demi-sommeil. Perturbé par les émotions qui avaient osé faire surface, notre cher nettoyeur n’avait réussit qu’à faire une succession de rêves brefs, dans lesquels il s’amusait avec les formes de sa partenaire, entrecoupés de longues heures de réflexions. Autant dire, qu’il n’était pas au meilleur de sa forme le matin suivant. La bouche pâteuse, le regard hagard, il n’avait rien du beau prince charmant qui se réveille au côté de sa princesse…  

 

Kaori remua contre lui, mais ses paupières demeurèrent baissées. Vu la mine affreuse qu’elle avait, elle avait dû partager sa nuit mouvementée. Elle bougea une main et caressa involontairement une partie bien réveillée de son partenaire. Ryô se mordit les lèvres et stoppa sa respiration, priant pour que son bel ami n’ait pas envie de renouveler ce contact. Mais le monsieur en question était bien réveillé et s’intéressait beaucoup à ce corps étranger lové contre son maître. Il tapota gentiment le ventre comme on frappe à une porte. Ryô se sentit rougir jusqu’aux orteils !  

 

Et là, à cet instant précis, une seule question lui vint à l’esprit : Et maintenant, que devait-il faire ? Se pencher et l’embrasser ? La réveiller ou la laisser dormir encore un peu ? La remettre en vitesse dans son lit ou accepter que Mick ou Kazue ne les découvrent lovés l’un contre l’autre ? La réponse vint finalement d’elle-même.  

 

Perturbée de sentir quelque chose bouger contre elle, Kaori qui avait bien dû mal à remettre les pieds sur terre, attrapa sauvagement le gêneur et le serra brutalement à trois reprises ! Ryô passa par toutes les couleurs ! Il en eut le souffle coupé ! La seconde suivant, il poussait un cri de douleur de tous les diables en la repoussant de toutes ses forces !  

 

Kaori se retrouva aussi vite les fesses par terre, les yeux encore embués de sommeil, se demandant pour quelles raisons son partenaire venait de se précipiter dans la cuisine. Elle se leva péniblement en regardant tout autour d’elle. Qu’est-ce qu’elle fabriquait dans le canapé ? Quand enfin les évènements de la veille lui revinrent en mémoire, elle se mit à rougir brutalement. Puis, laissant finalement de côté cet événement gênant, elle alla s’enquérir du problème de Ryô.  

 

- Ryô, tout va bien ? demanda-t-elle en franchissant le seuil de la cuisine.  

 

Son partenaire avait ouvert le frigo. Il lui tournait le dos et était penché en avant. Elle s’approcha sans bruit, curieuse de savoir ce qu’il fabriquait et fut surprise d’entendre des sanglots.  

 

- Ryô, quelque chose ne va pas ?  

 

Son partenaire tourna vers elle un visage bouffi et larmoyant. Il renifla bruyamment avant de laisser couler une grosse larme sur sa joue.  

 

- Je savais bien que t’étais un monstre sans cœur !  

- Mais enfin de quoi tu parles ! Qu’est-ce que j’ai encore fait ?  

 

Ryô la fixa avec un drôle d’air pour savoir si elle plaisantait.  

 

- Comment ça ce que tu as fait ? Mais je te parle de ÇA !  

 

Il pointa du pouce l’intérieur de son caleçon. Kaori qui n’avait pas eu conscience de le brutaliser piqua brutalement un fard.  

 

- Ne me dis pas que tu me reproches de t’avoir mis dans cet état !  

 

Kaori n’en revenait pas ! Cela n’avait rien de dégradent qu’il lui montre son désir ! Pour une fois qu’elle parvenait à tromper la vigilance du si précieux ami de son partenaire, voilà que celui-ci le lui reprochait ! Comment pouvait-il se comporter ainsi alors que la nuit dernière, ils avaient été si proches ! Elle le fusilla du regard. Ryô, quant à lui, ne songeait pas du tout à la même chose. Il pensait principalement à son pauvre mokkori tout violacé par la poigne de cette brute. Aussi butés l’un que l’autre, pas un ne fit l’effort de comprendre que l’autre était dans l’erreur.  

 

- Je ne te le reproche pas, nom d’un chien ! Mais tu aurais pu y aller plus doucement, c’est carrément sensible ces bêtes-là !  

- Tiens donc ! Je croyais que monsieur n’était pas capable d’avoir ne serait-ce qu’un petit début de garde-à-vous vis-à-vis de moi ! A moins évidemment que je ne me sois trompée ! Ne me fais pas croire que tu t’es forcé à me toucher la nuit dernière !  

 

Ryô fronça les sourcils. Qu’est-ce qui lui prenait à la fin ! Ecartant au maximum l’élastique de son caleçon afin de ne pas le laisser en contact avec son membre douloureux, il attrapa rapidement deux glaçons qu’il glissa tant bien que mal dans un sachet en plastique. Serrant les dents pour ne pas hurler tellement c’était froid et douloureux, il apposa son sachet fraîcheur contre sa peau violacée. Kaori observait la scène, de plus en plus furieuse. Non seulement, il osait lui montrer qu’il refusait d’avoir du désir pour elle, mais en plus il osait se rafraîchir devant elle ! Si c’est une douche qu’il voulait, il allait l’avoir.  

 

D’un geste qui en arracha presque la tuyauterie, elle attrapa le robinet et le tira violemment vers elle.(Il s’agissait d’un de ces robinets qui avaient la capacité de s’agrandir.)  

Dans son élan, elle ouvrit l’eau et plongea le tout dans le caleçon de son partenaire.  

 

- Tiens ! J’espère que CA ça te refroidira !  

 

L’eau glacée qui se déversa dans son caleçon lui fit l’effet de multiples piqûres d’aiguille. Ryô passa par toutes les couleurs avant d’arracher le corps étranger. La douleur était telle qu’il s’effondra par terre.  

 

- Parce que maintenant tu me reproches le fait que finalement je te plaise ? fulminait Kaori. C’est bien ça ! C’est ce que tu me reproches ! Maintenant que monsieur se met au garde-à-vous pour moi, monsieur le nettoyeur n’est plus satisfait !  

Kaori avait les mains sur les hanches et le fusillait du regard, totalement satisfaite de ne le voir souffrir.  

- Mais qu’est-ce… que… tu racontes ! bafouilla Ryô en articulant difficilement.  

 

Il jeta un œil à la scène de combat et eut un sanglot en voyant la mine défaite du vaincu. Il se mordit la langue et ne put réprimer un énorme sanglot.  

 

- J’espère au moins que c’était douloureux ! triompha Kaori en pointant son index sous son menton.  

- Je ne pouvais pas espérer mieux venant d’une brute épaisse comme toi ! marmonna Ryô en se penchant vers elle, les lèvres pincées.  

 

Kaori eut l’envie violente de lui tordre le cou !  

 

- Brute épaisse ! Moi ?  

- Exactement ! Tu ne peux pas faire comme toutes les filles normales ! Non toi faut que tu m’étripes ! Bonjour les réveils !  

- Tu l’avais mérité !  

- Tu te moques de moi ! Et en quoi je l’ai mérité !  

- Parce que !  

- Parce que quoi ! Je n’avais rien fait !  

 

A bout de nerfs, l’ombre d’une massue apparut au-dessus de la tête de Kaori. Ce sale crétin ! Comment pouvait-il… ! Comment osait-il la prendre pour une imbécile ! Il refroidissait ses ardeurs devant elle et elle ne devait pas se sentir blesser ! Elle comptait bien le lui faire comprendre d’une manière ou d’une autre… !  

 

- Non franchement ça ne pouvait pas être pire ! Bonjour les réveils ! marmonnait Ryô. J’aurais dû m’en douter qu’avec toi ça ne se passerait pas comme d’habitude. En général, la journée commence par un baiser, mais là… NON ! C’est trop te demander ! Et moi qui étais près à passer outre mes bonnes résolutions… non mais c’est pas possible !  

 

Kaori lui lança un regard noir. Pendant ce temps, Ryô encourageait son petit copain à se relever fièrement et à repartir en guerre. Mais ce dernier refusait obstinément de l’écouter, préférant bouder dans son coin.  

 

- Regarde ! s’agaça Ryô au bout d’un moment. Tu lui as fait peur avec tes manières de rustre ! Maintenant il ose plus sortir !  

 

La réplique eut l’effet d’une gifle. Kaori piqua un fard et se mit à trembler. Toute sa fierté féminine venait de s’en prendre un coup ! La massue projeta Ryô contre le mur.  

 

- JE TE DETESTE ! hurlait Kaori.  

 

Ryô était bon à ramasser à la petite cuillère. Le dos en charpie, il s’écroula avec toute la grâce d’un mammouth contre le plancher de la cuisine.  

 

- Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ! s’exclama Kazue sur le seuil de la porte. Vous en faites un boucan vous deux.  

 

Mick qui la suivait jeta un œil au-dessus d’elle vers les deux partenaires. En les découvrant dans des positions habituelles – Ryô aplati comme une crêpe et Kaori brandissant sa massue – il poussa un soupir las. Ces deux-là étaient vraiment irrécupérables !  

 

Kazue s’agenouilla auprès de Ryô et s’enquit de son état. Ce dernier ne parvint qu’à bafouiller des mauvais sorts à l’encontre de sa partenaire, à la maudire et à lui promettre de se venger. Kaori, de son côté, lui faisait clairement comprendre qu’elle était « son homme ».  

 

- Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ? demanda Kazue ne comprenant décidément rien.  

 

Bien que Ryô mourrait d’envie d’expliquer ce qu’il s’était passé, il ne pouvait tout simplement pas dire que Kaori avait fait un bras de fer avec son mokkori. Bien qu’il était volontiers blagueur dans ce domaine, il restait quand même pudique avec tout ce qui touchait la sœur de son ex-partenaire. Et puis, il se voyait mal leur dire des choses pareilles !  

 

Toutefois, Kazue qui avait tout de même une formation d’infirmière repéra bien vite les endroits stratégiques de la douleur lorsque Ryô se releva péniblement. Elle entoura les partenaires d’un regard stupéfait. Décidément, c’est deux-là ne pouvaient rien faire comme tout le monde ! Elle ignorait comment ils en étaient arrivés là, mais une chose est sûre : leur relation avait changé. Jusqu’à quel point ?  

 

Mick, qui restait un homme, le comprit à la seconde où Ryô avança douloureusement. Cette démarche loin d’être élégante d’un homme ayant ses parties intimes abîmées ne lui était pas inconnue. Comme sa compagne avant lui, il comprit. Toutefois, sa jalousie coutumière lui fit monter la moutarde au nez ! Car Mick avait sa propre version des faits ! Si le mokkori de Ryô souffrait c’est qu’il avait essayé de connaître Kaori plus étroitement et sa si douce, sa si belle Kaori en avait été choqué, outré, blessé, un bon coup de genou et plus de danger ! Voilà ce qu’il s’était passé !  

 

- Espèce de sale pervers ! marmonna Mick en s’avançant vers lui les poings en avant. Tu ne pouvais pas te retenir comme d’habitude ! Non ! Il a fallut que tu lui sautes dessus !  

Un gros point d’interrogation apparut sur le visage de Ryô.  

 

- De quoi tu parles ?  

- Ne fais pas l’innocent !  

- Explique-toi, je ne te comprends pas ! s’énerva Ryô.  

Mick prit une profonde respiration et hurla :  

- TU AS ESSAYE DE CALINER KAORI DANS MON DOS !  

 

Ryô sentit la moutarde lui monter au nez. De quoi il se mêlait celui-là ! Y’a quelques heures à peine, il prévoyait de lui faire une visite nocturne !  

 

- C’est pas ce que tu crois ! Et d’ailleurs, tu ferais bien de te mêler de tes affaires !  

 

Kazue le lui fit d’ailleurs remarquer à grands renforts d’étincelles dans ses belles prunelles. Mick ronchonna et tourna les talons pour remonter dans la chambre. Il ne perdait rien pour attendre, celui-là ! Une fois qu’il pourrait parler d’homme à homme, il ne se gênerait pas ! Kazue leur demanda si leur « petite discussion » comptait s’éterniser ou s’ils allaient reprendre le chemin de leur lit respectif. Kaori se rendit brutalement compte de l’heure encore matinale et s’en voulut immédiatement de l’avoir éveillée. Il n’était que cinq heures. Elle se confondit en excuses et pria son amie d’aller se coucher pendant qu’elle aidait son partenaire à regagner le canapé. Une fois seuls, Kaori fusilla de nouveau son partenaire du regard.  

 

- Satisfait de ton petit numéro, j’espère !  

- De quel numéro tu parle, je te rappelle que tout est de ta faute ! marmonna Ryô.  

 

Kaori qui le soutenait le poussa brutalement en avant. Heureusement, les coussins du canapé eurent la gentillesse d’amortir la chute de notre nettoyeur. Ryô poussa un gémissement et se contorsionna pour se trouver immédiatement une position moins douloureuse.  

 

- Mais t’es folle ou quoi ! Tu ne peux pas être plus douce ! Déjà que tu as essayé de me l’arracher !  

 

Ryô massait avec une grimace ses parties endolories. Kaori qui allait répliquer une nouvelle fois, sentit un éclair de lucidité lui traverser l’esprit. Et brutalement, elle comprit. Elle se revit attraper cette chose dans sa main et la serrer brutalement. Dans son sommeil, elle n’avait pas saisi l’ampleur de cette erreur.  

 

Alors qu’elle aurait dû vouloir fuir le plus loin possible de la pièce et se cacher dans un petit trou de souris, elle dissimula difficilement son sourire… qui se transforma bien vite en rire. Au premier étage, un vacarme assourdissant retentit suivit d’un corps qui s’écroule par terre. Kazue venait de plaquer au sol son amoureux soupçonneux pour l’empêcher de les rejoindre.  

 

- Ne me dis pas que cela te fait rire !  

 

Ryô eut une moue boudeuse en songeant aux malheurs qui venaient de s’abattre sur lui. Une partie de lui-même s’était peut-être recroquevillé à tout jamais et sa partenaire ne trouvait rien de mieux à faire qu’à rigoler bêtement !  

Kaori ne parvenait pas à se contrôler. Elle étouffait ses hoquets derrière ses mains.  

 

- Je suis désolée… je ne m’étais pas aperçue que c’était… enfin que c’était…  

 

Ryô tira l’élastique de son caleçon et recommença à sangloter.  

 

- Arrête de rire ! Plus il t’entend et plus il prend peur !  

 

D’ordinaire, Kaori se serait vengée d’une telle remarque, mais cette dernière ne fit que redoubler ses hoquets. Ryô eut une moue boudeuse et lui ordonna de cesser immédiatement de rigoler. Kaori en était bien incapable.  

 

- J’aurais dû me douter que rien ne se passerait normalement avec toi ! ronchonna Ryô. Faut toujours qu’il m’arrive un truc !  

- Reconnais que c’est drôle ! articula Kaori entre deux rires.  

- Ah oui tu trouves ! C’est pas toi qui souffre le martyre !  

- Je t’en prie, il va s’en remettre ! Tu dis tout le temps que rien ne peut le faire flancher !  

 

Agacé, Ryô observa sa partenaire, mais sa colère fondit brutalement en la voyant rigoler de bon cœur. Il soupira un peu déstabilisé par la situation qui aurait pu s’annoncer des plus romantiques. C’était sans compter leurs caractères respectifs… Brusquement, une lueur malicieuse brilla dans ses prunelles noires et un demi-sourire étira ses lèvres.  

 

Kaori riait toujours… tout en tâchant de faire le moins de bruit de possible. Lorsque la main de Ryô se referma autour de son poignet, elle se sentit immédiatement poussé en avant. Avant de lui laisser le temps de réagir, Ryô la renversa sur le canapé et avec un sourire de petit démon, lui murmura à l’oreille :  

 

- Et moi qui avais peur que quelque chose change entre nous…  

- Pourquoi veux-tu que cela change quelque chose ? rougit Kaori. Tu resteras toujours le même insupportable partenaire et le même empoté !  

- Et toi, la même brute épaisse !  

 

Kaori le regarda en fronçant les sourcils… puis un sourire étira ses lèvres.  

 

- Promets-moi de rester près de moi, Ryô.  

 

Son partenaire feignit de réfléchir.  

 

- Attends, tu me demandes de rester près de toi – la furie, la manipulatrice, la tortionnaire – et d’abandonner toutes les belles jambes qui traînent dehors !  

- Exactement.  

- Je ne sais pas si je pourrais…  

 

A peine venait-il de prononcer ces quelques mots qu’il sentit une massue lui effleurer le crâne.  

 

- Je croyais qu’une femme était douce et aimante ?  

 

Kaori eut un sourire.  

 

- Je croyais qu’un homme était gentil et attentionné.  

 

Ryô se pencha vers sa partenaire et rechercha ses lèvres. Il y déposa un tendre baiser.  

 

- Parce que je ne le suis pas, peut-être ?  

 

Le plus tendrement possible, il caressa ses cheveux et l’enlaça. Kaori lui renvoya son sourire. Quand Ryô se laissa aller, il ne put réprimer une grimace de douleur lorsque son petit ami essaya de comprendre ce qui se passait…  

 

 


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