Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sarah

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 08-11-04

Mise à jour: 09-09-06

 

Commentaires: 219 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Quand Kaori est confrontée à un amour, comment dire très très mais alors très entreprenant!

 

Disclaimer: Les personnages de "Comment résister ? hein Kaori !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quelques conseils pour écrire une bonne fanfiction

 

Quelques conseils de base à suivre pour les fanfictions: - Vérifier l'orthographe avant de poster vos histoires. C'est essentiel. Plus il y a de fautes d'orthographe, plus les lecteurs auront dû mal à apprécier pleinement la fanfic. Donc, relisez-vous. Cela vous donnera aussi l'occasion de rectifier les passages mal tournés par la même occasion. - En ce qui concerne ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Comment résister? hein Kaori!

 

Chapitre 20 :: Une situation peu commune...

Publiée: 02-08-05 - Mise à jour: 02-08-05

Commentaires: Désolé pour le retard mais j'ai essuyé une mini tornade la semaine dernière pendant deux jours donc impossibilité de faire quoi que ce soit. Tout va bien, le temps est beau fixe donc j'en ai profité pour finir le chap que certaines me demandent avec impatience (hein Maiki? hein MIlene? ^_^) Donc avant de me hurler dessus, sachez que la suite ne va pas tarder! Enfin j'espère...lol. Bonne lecture à tous et comme d'habitude toute remarque est la bienvenue!

 


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Ryô se força à fixer Kaori droit dans les yeux de manière à ne pas loucher sur les formes que le drap mettait en valeur. Kaori le regardait, aussi perdu que lui. Les pauvres partenaires ne savaient franchement pas quoi penser et surtout ne voulait absolument pas croire qu’une telle chose ait pu arriver entre eux. C’était tout bonnement impossible ! Pour Kaori, c’était la pire des catastrophes. Elle qui aurait tout donné pour sa tendresse, n’avait absolument aucun souvenir de sa première fois…  

 

Ryô ouvrit la bouche, la referma, l’ouvrit de nouveau. Que dire ? Que faire ? Quels mots devaient-ils prononcés pour enfin rompre ce silence qui était devenu insupportable. S’il s’était réellement passé quelque chose entre eux, il ne pouvait tout bonnement pas lui sortir un « qu’est-ce que tu fous dans mon lit ? », la malheureuse irait se tirer une balle dans la tête… mais il ne pouvait pas non plus, lui dire quelque chose du genre que c’était bien alors qu’il ne s’était rien passé.  

 

Il essaya de contrôler les battements de son cœur. Lui poser la question reviendrait à lui tirer lui-même une balle dans la tête et vu la façon dont elle avait blêmi et le fait qu’elle n’est pas poussée de cris alors qu’elle se trouvait dans ce déshabillé, ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose : ils l’avaient bel et bien fait !  

 

Il déglutit péniblement. Et maintenant ? Devait-il faire semblant de se souvenir de leur nuit ? Devait-il la prendre dans ses bras ? L’embrasser ?  

 

Son regard glissa sur les lèvres féminines. Il déglutit de nouveau.  

 

Il en avait rêvé des centaines de fois. Il lui avait déjà fait l’amour, tendrement, passionnément… mais dans ses rêves pas dans la réalité ! Mais bordel, qu’est-ce qui s’est passé !  

 

En plus la chemise de nuit qu’il avait entraperçu était un détail de leur préliminaire. Kaori n’aurait jamais osé porté ce genre de vêtements s’il ne l’avait pas poussé. Bon sang, qu’avait-il pu lui dire ! Il se voyait mal lui faire des propositions indécentes pourtant, elle était là à côté de lui, attendant avec anxiété ce qu’il allait dire. Il devait trouver quelque chose. Un truc, n’importe quoi. Quelque chose qui pourrait s’appliquer aux deux situations. Voyons…  

 

- Et bien la soirée a été animée ! rigola-t-il nerveusement en s’ébouriffant les cheveux.  

 

Kaori blêmit encore plus. Ryô se mordit la lèvre. Qu’était-elle en train de se dire ? Elle devait le prendre pour un goujat… Lui faire l’amour et lui dire une phrase aussi banale ! Il devait trouver autre chose.  

 

Il toussota afin de se laisser le temps de chercher ses mots.  

 

- Alors euh… cette soirée ? Ça c’est plutôt bien passé, tu… trouves pas ?  

 

Il y avait plus une interrogation dans sa voix qu’une affirmation, mais Kaori ne comprit pas la nuance.  

 

Elle remonta le drap jusqu’au menton. Elle ne parvenait pas à parler. Elle était trop choquée pour prononcer le moindre mot. Ryô était là, à côté d’elle et ne semblait pas le moins du monde surpris par sa présence dans son lit. Pourquoi était-elle dans ce déshabillé ! Et d’ailleurs comment se fait-il qu’il se soit retrouvé sous ses draps !  

 

Kaori baissa brusquement son regard et le remonta aussitôt. En moins d’une seconde elle était devenue cramoisie.  

 

Ryô chercha l’origine de sa gêne et baissant son regard sur son anatomie virile, constata qu’en effet ce matin, il était plutôt en forme. Jamais de sa vie, il ne s’était senti aussi gêné ! Et maintenant ? Devait-il lancer une plaisanterie douteuse qui lui vaudrait une massue méga tonnes ? Le pire c’était qu’il avait une horrible envie de pisser et il se voyait mal se lever pour se rendre tranquillement au toilette…  

 

- Ryô… est-ce que… ?  

 

Ryô pria pour qu’elle ne finisse pas sa phrase pour la simple raison qu’il n’avait aucune réponse à lui apporter.  

 

- Je… c’est surprenant… pas vrai ?  

Il se mit à rigoler d’un rire qui sonnait particulièrement faux…  

 

 

* * *  

 

- Mais quel crétin ! s’énerva Saeko. Qu’est-ce qu’il fait l’étalon de Shinjuku ! Saute-lui dessus, enfin !  

Kazue, quant à elle, se sentait affreusement gênée pour son amie et s’en voulait énormément.  

- On y a peut-être été un peu trop fort…  

- C’est possible, reconnut l’inspectrice, mais après tout on a rien sans rien !  

- Sauf que là, je ne peux plus. J’ai le sentiment de lui avoir gâché sa première fois ! Je me sens mal pour elle.  

- Dis pas de bêtise, tu sais bien qu’il ne sait rien passé !  

- Sauf qu’on est les seuls à le savoir ! s’énerva Kazue en tapant du poing sur la table. Non là c’est trop pour moi, je vais leur dire. Et Mick tu viens avec moi ! (Elle se tourna vers son fiancé et s’aperçut qu’il lui avait fait faux bond.) Mais où est-il celui-là !  

 

 

* * *  

 

Mick ouvrit doucement la porte de l’appartement et sur la pointe des pieds rejoignit rapidement le premier étage. Il avait bien envie d’en rajouter une couche ! Il sentait que Ryô allait péter un câble.  

Il se mit donc à chantonner :  

 

- Kaoriiiiii ! Ma chérie, ma belle, mon amour ! Où te caches-tu ?  

 

Content de son arrivée qui allait encore compliqué la situation, il se dépêcha de faire une entrée fracassante dans la chambre de Ryô. Et là, son visage se décomposa à la vitesse de l’éclair. Mimique qui voulait naturellement gêner encore plus nos deux partenaires.  

 

Kaori écarquilla les yeux et Ryô le regarda avancer la bouche ouverte, incapable d’émettre le moindre son. Que pouvait-il dire de toute manière ?  

 

Mick s’écroula à genoux sur le sol et les larmes inondant son visage et la moquette, il hurla comme un pauvre diable :  

 

- Noooonnnn, c’est pas vrai ! Je peux pas le croire ! Noooon, ma Kaoriiiiiiiiiiii !  

 

Les deux partenaires se jetèrent un regard puis se détournèrent aussitôt. Kaori lui tourna le dos et s’empressa de cacher son corps en s’enveloppant dans le drap, tandis que Ryô faisait son maximum pour se cacher derrière son vulgaire oreiller.  

 

- Mick, je t’en pris, bafouilla Kaori. J’aimerai que tu t’en ailles ! Je… je peux pas… enfin je suis pas… enfin je suis…  

 

Kaori était bel et bien incapable de prononcer les mots « presque nue » car cela signifierait qu’elle acceptait l’événement qui s’était déroulé entre elle et Ryô.  

Mick releva son visage noyé par les larmes, renifla bruyamment et s’empressa de se blottir contre le corps camouflé d’un simple drap.  

- Je comprends pas mon amour, je croyais que… enfin que tu ferais tout pour moi. Et maintenant je te vois avec lui, dans son lit. Tu t’es offert à lui… (Kaori sentit une sueur froide lui couler le long de la colonne vertébrale.) Je ne te comprends pas, moi qui croyais que tu m’aimais, alors c’est donc lui que tu aimes ? C’est pour lui que tu réservais ta première fois ? Je connaissais ton inexpérience mon amour, et j’aurai tout donné pour t’enseigner ce que je sais, pour sentir ton corps sur le mien, tes formes pleines, ton souffle, entendre ta respiration s’accélérer…  

 

Mick entrouvrit un œil afin de vérifier dans quel état ces quelques mots avaient mis les partenaires et devant le masque rouge de chacun d’entre eux, estima qu’il était tant de porter le coup fatal :  

 

- Kaori, je veux te l’entendre dire, est-ce que tu l’aimes ?  

 

Le sol aurait pu s’écrouler sous les pieds de la jeune femme que cela n’aurait pas été pire. Que devait-elle répondre ? Que oui elle l’aimait ? Que oui elle le désirait depuis tant d’années ? Qu’elle voulait le sentir en elle, qu’elle en rêvait toutes les nuits, qu’un simple effleurement de peau était capable de la submerger de bonheur ? Devait-elle répondre ça ?  

 

- Et toi Ryô, enchaîna Mick en plissant les yeux et en le fusillant du regard. Je veux une réponse tout de suite !  

 

Ryô sentit ses mains trembler. Il ne savait toujours pas quoi répondre. Pourtant, un petit détail le gênait dans toute cette mise en scène. La présence de Mick n’était pas vraiment désirée…  

 

Tenant étroitement son oreiller contre son bas-ventre, Ryô s’approcha de Mick en évitant soigneusement de croiser le regard de sa partenaire, il attrapa le gêneur par le col de sa chemise, le souleva et le remit prestement debout.  

Mick essaya aussitôt de se défendre en gesticulant dans tous les sens et notre nettoyeur manqua de se dévoiler complètement. Il rattrapa l’oreiller de justesse, le remit en place aussitôt et priant pour que Kaori ne relève pas les yeux de sa contemplation de la moquette, poussa l’intrus vers la porte.  

 

- Je t’interdis de me jeter dehors ! hurla Mick. Kaori ma chérie, dis-le moi ! Dis-le moi ! Si tu l’aimes, je veux l’entendre ! Et toi sale pervers détraqué, sale coureur de mes fesses, maintenant qu’elle est à toi, je te préviens, si jamais tu lui fais du mal, je viendrais me venger ! Et tes bijoux de famille, « squick ! »  

 

Mick avait mimé le coup mortel d’un ciseau. La porte se referma presque aussitôt sur sa charmante figure qui ne parvenait plus à cacher son fou-rire.  

 

- Cette fois-ci Ryô, je me demande bien ce que tu vas imaginer pour te sortir de là. Courage mon garçon !  

 

L’espace d’un instant, il redevint sérieux et contempla la seule barrière qui l’empêchait de voir ses deux amis. Curieusement, cette idée qui lui avait semblé au départ assez amusante commençait peu à peu à le gêner.  

 

- Vous êtes bien deux crétins…  

 

Il tourna les talons et les mains dans les poches prit la direction de son appartement.  

 

 


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