Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sarah

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 08-11-04

Mise à jour: 09-09-06

 

Commentaires: 219 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Quand Kaori est confrontée à un amour, comment dire très très mais alors très entreprenant!

 

Disclaimer: Les personnages de "Comment résister ? hein Kaori !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce qu'une fanfiction NC-17 ?

 

Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. Le contenu peut être considéré comme strictement réservé à un public adulte. La façon de percevoir ce genre de choses reste subjective, donc certains seront plus vite choqués que d'autres. Nous essayons de respecter certaines limites pour ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Comment résister? hein Kaori!

 

Chapitre 28 :: Tous contre Ryô (2ème partie)

Publiée: 21-08-06 - Mise à jour: 21-08-06

Commentaires: Hello tout le monde. Je vous préviens. Ce chapitre est plus long, mais je sais que si je ne l'avais pas fini, on m'en aurait voulu pendant longtemps. Aussi je vous laisse en agrébalement compagnie.

 


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Ils n’avaient pas eu vraiment le choix. L’appartement était inhabitable et ce grâce aux bons soins de ce cher Umibozu. Ryô, cachait son désir de tuer tous ses amis sous un masque morne et une mine à exterminer tous les insectes qui traînaient dans le coin. Autant dire qu’il ne dissimulait nullement ses sentiments ! Et la situation ne le faisait vraiment pas rire.  

 

Debout l’un à côté de l’autre, Ryô et Kaori observaient le comportement foncièrement différent de Kazue et de Mick qui venaient de leur proposer de les héberger pour la nuit. Kazue avait refusé que son amie dorme dans un endroit sans porte ni fenêtre (la bombe avait fait bien des ravages). Elle jugeait l’appartement bien trop dangereux pour sa jeune amie et connaissant les habitudes de dépensier de son partenaire, elle se doutait que leur compte en banque ne supporterait pas une nuit à l’hôtel. C’était donc avec plaisir qu’elle leur avait proposé de passer la nuit chez elle. Mick évidemment avait insisté de bon cœur.  

 

- Oui rester ici. Et puis, c’est trop dangereux là-bas ! N’importe qui pourrait venir enlever notre douce Kaori !  

 

Ryô avait plongé son regard dans celui de son ancien partenaire et ce qu’il y avait lu ne l’avait franchement pas surpris. Quoi de mieux que Kaori à portée de main pour assouvir les plus vils fantasmes de ce cher Mick ! De son air le plus aimable, Ryô avait alors entrepris de refuser toutes les raisons valables à cette hospitalité. Une discussion animée avait alors suivi ou l’un et l’autre montrèrent leurs plus beaux sourires narquois et leurs affreuses grimaces.  

 

Lasse de les voir se chamailler sans arrêt, Kazue entraîna Kaori vers une pièce où elle installa un petit lit pliant. Le bureau était petit, mais finalement c’était tout à fait confortable ainsi. Mieux valait des murs et une porte lorsqu’on se trouvait dans le territoire d’une sangsue… Ryô eut droit au canapé du salon.  

 

La soirée se déroula dans une atmosphère agréable pour les femmes et dans un climat de tension et de sous-entendus pour les hommes. Mick ne perdait pas une miette des mines déconfites de son cher ami. Inventant n’importe quel prétexte pour se coller ou effleurer le corps de Kaori. Si la jeune femme ne réagissait pas outre mesure, Ryô fulminait dans son coin, totalement conscient du but de toutes ses actions. Quand vint le moment de se souhaiter une bonne nuit, Mick glissa juste quelques mots à l’oreille de son compagnon :  

 

- Kaori n’a pas de pyjama…  

 

Si cette simple phrase troubla notre cher Ryô, l’instant d’après il en comprenait véritablement le sens. Si ses bas instincts lui avait toujours dicté de vérifier ce genre d’informations auprès de ses belles clientes, il ne doutait pas un seul instant que ce cher Mick allait faire de même avec sa douce partenaire.  

 

- Je ne te le conseille pas.  

 

Le ton avait été sec. Mike l’avait très bien entendu, mais ne trouva rien de mieux que de lui faire un petit clin d’œil et un bisou volant. Avant de rejoindre Kazue qui éteignait les lumières du salon, ce dernier prit soin de poser en hauteur les quelques petits objets qui le gêneraient pour sa traversée.  

 

Ryô fronçaient des sourcils, assis sur le canapé, observant le manège de l’homme qui allait rendre une petite visite nocturne à sa partenaire. D’un regard, il lui fit comprendre qu’il ne parviendrait pas à son but. Mick le prit pour ce que c’était : un défi. Et rien ne pouvait le rendre plus téméraire et plus inventif qu’un défi lancé par Ryô ! Et Ryô le savait !  

 

Alors notre nettoyeur guetta. Le moindre bruit, la moindre respiration et il se relevait sur un coude prêt à botter les fesses de son ami. Les rayons lunaires filtraient au travers des volets, si bien que notre nettoyeur n’avait nul besoin de plisser les yeux pour distinguer une quelconque silhouette. Sans voir comme en plein jour, la pièce était suffisamment éclairée pour distinguer une forme indésirable.  

Un petit frisson lui fit remonter la couverture sur son torse nu. Il n’était pas du genre frileux, mais il aurait bien aimé avoir un petit peu plus de chaleur. Sans qu’il ne le veuille vraiment, son regard se posa sur la petite porte devant lui. Celle du bureau. Kaori était allongée derrière. Sentir son corps contre lui aurait suffi à le réchauffer des pieds à la tête. Il eut un petit rire et se moqua de lui-même. Décidément, ça ne tournait pas très rond dans sa caboche ! Mais bien qu’il se traitât d’imbécile, son imagination avait déjà visualisé le corps gracile de sa partenaire allongé sur le lit pliant. Il imagina son dos nu de tout vêtement et de toute couverture. Il vit sa main effleurer la courbure de son dos pour descendre vers ses reins.  

Incapable de résister face à la chaleur qui s’emparait de lui, il se releva sur un coude et se força à songer à autre chose. Pourtant, toutes ses pensées revenaient sans cesse vers cette image qui lui renvoyait toute la sensualité de sa partenaire.  

 

Et soudain, il l’entendit. Ce petit grincement. Ce petit pas, furtif. Dans les escaliers. Quelqu’un descendait. Mike ! Ryô se prépara à lui sauter dessus. Une chevelure épaisse apparut dans un rayon. Ryô se crispa. Mike savait qu’il ne dormait pas, il en était certain. Il n’allait quand même pas oser y aller malgré tout !  

 

- Ryô, excuse-moi je t’ai réveillé ?  

 

La voix féminine le perturba. Depuis quand Mike savait aussi bien imiter la voix des femmes ? Kazue s’avança dans la lumière et devant la surprise de Ryô, elle s’empressa de le rassurer sur ses intentions.  

 

- Ne fais pas cette tête ! Je n’ai pas l’intention de te sauter dessus ! Je voulais juste prendre un verre d’eau. Tu veux quelque chose à boire ?  

- Désolé, j’ai cru que c’était Mike. Et en te voyant…  

 

Kazue eut un petit rire qu’elle étouffa bien vite pour ne pas réveiller tout l’appartement.  

 

- Ne t’inquiètes pas, Mike ronfle comme une locomotive. Et je l’ai à l’œil, il ne va pas rendre visite à Kaori cette nuit.  

 

Elle lui fit un petit clin d’œil. Ryô se détendit aussitôt et n’essaya même pas de rétorquer qu’il ne s’en inquiétait pas. Il se leva tranquillement et vêtu de son seul caleçon, il la suivit dans la cuisine. Kazue avala son verre d’eau et lui souhaitant une nouvelle fois bonne nuit se dépêcha de rejoindre le premier étage. Ryô retourna s’allonger.  

 

Une demi-heure plus tard, il ne dormait toujours pas. Les mains derrière la tête, il ne cessait de repenser à tous les évènements de ces derniers jours, aux manigances de ses amis, à son obstination et surtout à l’invitation de sa douce partenaire. Toutes à ses réflexions, il ne prit pas garde que la porte du bureau s’entrouvrait. Quand il s’en rendit enfin compte, il était trop tard pour changer de position et avoir l’allure débrayée qu’il avait habituellement en plein rêve.  

 

Kaori était à quelques mètres de lui, vêtue simplement d’un long maillot. Certainement, une intention de Kazue. D’où elle était, elle ne pouvait voir ni le visage de son partenaire ni se douter qu’il ne dormait pas. Elle crut un instant sentir un regard perçant qui la détaillait. Pourtant, quand elle fit un pas puis un deuxième, Ryô avait les yeux fermés. Elle avait probablement rêvé… Elle rassembla le peu de courage qui lui avait permis de quitter son lit et elle se força à faire un troisième pas.  

 

Si une oreille attentive avait traîné dans le coin, peut-être aurait-elle perçu deux cœurs battant fortement dans la poitrine de leur propriétaire. Mais il n’y avait personne. C’était d’ailleurs ce qui permit à Kaori de s’agenouiller devant le canapé et d’observer pendant une interminable seconde le visage de son partenaire.  

 

Ryô n’osait même pas avaler sa salive de peur de se trahir. Il sentit un long frisson lui parcourir la colonne vertébrale et il résista avec force à la pulsion de la prendre dans ses bras et de la renverser sur le canapé. Même s’il aurait voulu prononcer un grognement pour faire songer à un mauvais rêve ou afficher son air de bêta absolu quand il voguait agréablement dans ses rêves érotiques, cette fois-ci, il était bien incapable de faire quoi que ce soit.  

 

L’ombre sur son visage lui fit comprendre qu’elle se penchait sur lui. Que faisait-elle ? Elle n’allait quand même pas… Ryô s’attendit à sentir ses lèvres sur les siennes. Mais non. Elle l’observait, simplement.  

 

Ne pas respirer son odeur. Résister à cette pulsion qui lui dictait de la renverser. Ignorer le désir que la situation et sa présence faisaient naître. Alors qu’il croyait qu’elle s’en allait, il sentit la couverture se soulever. Il n’osa pas entrouvrir un œil et attendit la suite. Que faisait-elle ? Il sentit son hésitation. Entrouvrant à peine un œil, il observa son visage et y lut toute sa gêne. Il le referma bien vite, gardant juste en mémoire le portrait plus que plaisant de sa douce partenaire dans ce simple vêtement.  

 

Il remua doucement. Des fourmillements lui parcouraient les bras à force de les maintenir croiser derrière sa tête. Le plus doucement possible, comme si ces gestes étaient dictés par son subconscient, il se plaqua contre le dossier du canapé, dormant ainsi sur le côté. Cette fois, il ne pouvait plus ouvrir les yeux sans que leurs regards ne se croisent. Il le savait. Sa partenaire n’avait pas encore bougé. Elle tenait encore dans ses bras la couverture. Malgré la chaleur qu’il sentait lui monter des entrailles, Ryô eut un léger frisson.  

 

L’instant d’après, il sentit le poids de sa partenaire sur le canapé. Son parfum l’enivra complètement. Kaori prenait soin de remettre la couverture sur son partenaire et se glissait également dessous. Ryô n’en revenait pas : Kaori venait de s’inviter dans sa couche ! En voulant remonter la couverture sur ses épaules, sa partenaire manqua de tomber à la renverse et poussa un petit cri de panique. Par réflexe, Ryô tendit le bras pour la rattraper. Brusquement se rendant compte de son erreur, il cacha bien vite ce mouvement derrière un geste anodin d’un endormi. Il entendit son prénom, mais n’y répondit pas. Si Kaori le savait réveillé, elle fuirait probablement.  

 

Sans le vouloir, il avait maintenant son bras reposant sur la hanche de sa partenaire. Enfin reposer est un bien grand mot. Tendu serait plus correct. Comme une bonne distance les séparait, l’articulation du coude n’avait pas suivi la forme des hanches. Ryô sentit des doigts hésitants lui effleurer le torse. Un long frisson lui traversa la colonne vertébrale. Se rendait-elle seulement compte de ce qu’elle faisait ? L’instant d’après, ce n’était plus des doigts mais sa poitrine qui se serrait contre lui. Kaori s’était collée contre son corps et cherchait une position confortable pour s’endormir. Ses quelques soupirs quand elle remuait et le contact de sa peau nue eurent un effet dévastateur sur notre cher Ryô. S’il savait se contrôler en présence d’une Kaori masculine, comment pouvait-il lutter contre la femme qui se pressait contre lui et qui le réchauffait de sa chaleur ? Il sentit son petit ami se réveiller et se mordit la langue. Il devait se contrôler.  

 

Le bras de Ryô épousait maintenant tranquillement la hanche de sa partenaire. Kaori attrapa l’une de ses mains et la fit lentement glisser sous son maillot afin qu’elle repose sur son dos. Quand elle sentit la main chaude son partenaire, elle poussa un léger soupir et se colla encore plus étroitement contre lui. Incapable de résister plus longtemps, Ryô remua doucement. Il sentit Kaori se crisper, mais il ne s’arrêta pas pour autant. La tête de sa partenaire reposait dans son cou, aussi ils ne pouvaient se voir ni l’un ni l’autre.  

 

Quand sa main descendit progressivement sur ses reins et qu’elle caressa sa lingerie, Kaori ne fit aucun geste de recul. Dans son cou, Ryô sentait sa respiration chaude. Elle le laissait faire. Il avait dû mal à croire ce qu’il lui arrivait. Malgré toutes les interrogations qui auraient dûes le submerger, aucune ne vint. Ryô ne voulait tout simplement pas réfléchir. Sa main effleurait tendrement la peau nue de sa partenaire.  

 

Kaori le connaissait suffisamment pour se douter qu’il ne dormait pas. Elle aurait aimé que ce moment dure éternellement. Elle se livrait à ses caresses sans gêne. Silencieuse, elle écoutait la respiration rauque mais contrôlée de son partenaire. Elle sentait contre elle la force de son désir. Curieusement, elle appréciait ce contact. Elle se sentait bien, désirée et à demi-nue dans ses bras. Sentant qu’il allait lui caresser le dos indéfiniment si elle ne prenait pas les devants, elle rassembla ce nouveau courage qui palpitait en elle et s’empara de nouveau de sa main. Délicatement, elle la déposa sur l’un de ses seins. Cette fois, Ryô eut du mal à se contenir, il remua franchement en la plaqua davantage contre lui pour sentir ses formes épouser les siennes. Ce simple contact ne le satisfaisant plus, il la renversa brutalement sur le canapé. Kaori laissa échapper un soupir quand elle sentit tout le poids de Ryô sur elle. Ce dernier leva la tête et son regard plongea dans le sien. Pour la première fois, Kaori n’eut aucun mal à le soutenir.  

 

Leurs lèvres se joignirent timidement. Puis, Ryô accentua son baiser. Il l’embrassa doucement, tendrement, délicatement. Son corps appelait celui de sa partenaire. Kaori avait fermé les yeux et se laissait agréablement porter par les sensations nouvelles que Ryô lui prodiguaient. Ce dernier avait toujours cru que si ce jour arriverait, il ne saurait que lui arracher ses vêtements et la faire sienne, tellement son désir était impérieux. Et curieusement, il se surprenait lui-même à écouter chaque battement de cœur, chaque soupir, chaque sourire qui étirait les lèvres de Kaori, et à en vouloir toujours plus. Il prenait son temps et il adorait ça.  

 

Pourtant, il s’arrêta.  

 

Non, il ne prenait pas peur. Non, il ne voulait pas s’enfuir. Simplement, il ne voulait pas que ce moment qu’il attendait depuis tant d’années se déroulent sur le canapé de leurs amis. Il s’allongea alors tendrement sur le corps de son partenaire et la tête sur sa poitrine, un sourire sur les lèvres, il attendit simplement que les battements de leur cœur se calment. Il ne sentait aucune frustration de la part de Kaori ni aucune colère ou rancœur. Un sourire étirait ses lèvres. Elle avait compris.  

 

Par contre, ni l’un ni l’autre ne dormit de la nuit…  

 

 


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