Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sarah

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 08-11-04

Mise à jour: 09-09-06

 

Commentaires: 219 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Quand Kaori est confrontée à un amour, comment dire très très mais alors très entreprenant!

 

Disclaimer: Les personnages de "Comment résister ? hein Kaori !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quelques conseils pour écrire une bonne fanfiction

 

Quelques conseils de base à suivre pour les fanfictions: - Vérifier l'orthographe avant de poster vos histoires. C'est essentiel. Plus il y a de fautes d'orthographe, plus les lecteurs auront dû mal à apprécier pleinement la fanfic. Donc, relisez-vous. Cela vous donnera aussi l'occasion de rectifier les passages mal tournés par la même occasion. - En ce qui concerne ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Comment résister? hein Kaori!

 

Chapitre 10 :: Le premier d'une longue série

Publiée: 06-02-05 - Mise à jour: 06-02-05

Commentaires: Je vous laisse deviner l'auteur des tourments de Ryô...

 


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Voilà maintenant plus de deux heures que Ryô ruminait dans sa chambre.  

Que devait-il faire ? Il avait beau utiliser ses petites cellules grises, aucune solution ne lui était apparue clairement. Enfin il y en avait une… d’ailleurs la vendeuse le leur avait expliqué de manière très claire : ils devaient jouer les amoureux. Facile à dire !  

Bon sang, il se voyait mal la câliner comme il l’avait fait dans le placard, quoi que… Non ! Surtout ne pas y penser !  

Il se redressa d’un bond sur son lit et s’ébouriffa sauvagement les cheveux.  

- Allez Ryô, bon sang ! Kaori n’a rien d’extraordinaire, ouvre les yeux ! Qu’est-ce que tu peux bien trouver à ce dindon ! Oui c’est ça : Kaori est un dindon, une moche, une limace, une horrible chose… boouuuhh, caca… allez Ryô…  

Il poussa un immense soupir et retomba sur son lit. Sa partie inférieure n’était pas vraiment du même avis…  

- Mais comment fait-elle pour me mettre dans des états pareils !  

Il grommela de plus en plus mécontent.  

Finalement, il sauta de son lit.  

- Je dois aller faire un tour. L’air du dehors me fera le plus grand bien…  

Alors qu’il avait la main sur la poignée de sa chambre, des bruits de pas dans le couloir l’alerta. Kaori venait. Malgré lui, son cœur s’affola. Il entrouvrit doucement la porte et aperçut sa partenaire qui se dirigeait vers la salle de bain. Aussitôt des images érotiques le submergèrent… Il referma aussitôt la porte et s’y adossa.  

- Ryô, mon gars, t’es un grand garçon. Tu dois assumer tes actes. Aller sors de cette chambre et va lui parler. Non, mais qu’est-ce que je raconte ! Lui parler ? Et lui dire quoi ! Bon sang, je risque de sortir une de ses vacheries dont j’ai le secret et là je suis certain que Kaori ne me le pardonnera jamais. Non, il faut que je trouve quelque chose… Mais QUOI ! Qu’est-ce que je peux lui dire !  

» Bon sang, pourquoi est-ce son corps que j’ai caressé ! Si cela avait été une autre fille, je lui aurais gentiment expliqué que c’était terminé et hop c’était fini. Là je risque de déclencher une troisième guerre mondiale ! Sûr qu’elle ne me le pardonnera jamais. Et si… oui si, je l’accompagnais… oui… pourquoi pas ? Mais enfin, qu’est-ce que tu crois mon pauvre Ryô ! Kaori ne va quand même pas t’ouvrir les bras comme ça !  

Après tout ce remue-méninge, le malheureux n’avait plus réellement envie de se détendre avec une de ses hôtesses de night-club.  

Énervé, il alla se recoucher, attrapa son oreiller et le serra contre lui avant d’allumer son téléviseur. Aussitôt des images de guerres apparurent. Du sang, des explosions, des hurlements, des cadavres…  

Ryô se rembrunit aussitôt et observa les scènes épouvantables qui se déroulaient devant lui. Il ne les connaissait que trop. Cela avait été son combat, sa vie, durant toute son enfance.  

Il jeta un œil à la porte de sa chambre. Mais c’était plus que ce morceau de bois qu’il regardait, c’était sa partenaire qu’il devinait dans son bain en ce moment même. Cette femme qui avait accepté son passé douloureux. Il ne la méritait pas. Pourquoi s’obstinait-elle à demeurer à ses côtés ?  

Il se concentra de nouveau sur les images renfermant autant de violence que d’horreur.  

Son regard se voilà de tristesse lorsqu’il vit une femme s’agenouiller, le visage ravagé par sa souffrance, devant un corps d’homme. Le malheureux venait de périr sous les balles des rebelles.  

Son regard observa encore et encore. Il avait vu tellement de gens mourir, tellement de gens souffrir de la perte d’un proche.  

Il avait lu la souffrance de Kaori dans son regard lorsqu’il lui avait annoncé la mort de son frère. Pourquoi était-t-elle restée ? Pourquoi n’avait-t-elle pas accepté l’argent que je lui proposais ? Pourquoi ? Si seulement, elle était partie…  

Les bras derrière la tête, il ferma les yeux.  

Brusquement, de grésillements le fit sursauter.  

- Maudit téléviseur, grommela-t-il toujours les yeux fermés, c’est la troisième fois en une semaine qu’il me fait ça.  

Mais à vrai dire, à cet instant, il s’en moquait. Ses pensées étaient bien trop encombrées…  

Quelques secondes plus tard, l’image revint. Il le devina entre ses paupières closes, mais demeura de marbre.  

Un léger murmure lui parvint, un bruit d’eau…  

Ryô fronça les sourcils. Le bruit du téléviseur, l’empêchait de réfléchir convenablement. Il attrapa la télécommande et avant de l’éteindre, il ouvrit un œil.  

La télécommande tomba à terre, tandis que son propriétaire poussait un cri.  

La surprise passée, Ryô se plaqua une main sur la bouche et observa complètement ahuris la silhouette fine et élancée qui jouait tranquillement avec les bulles de savon qui recouvrait l’eau de son bain. Il n’avait pourtant aucun mal à deviner son corps sous cette épaisse couche de savon.  

- Kaori… murmura-t-il… mais…  

Il faut bien le reconnaître, notre pauvre Ryô, ne songeait brusquement plus à ces années douloureuses ! Et tandis que Kaori s’examinait minutieusement, Ryô, le rouge aux joues, portait un regard sur l’écran qui osait profaner l’intimité de sa partenaire.  

Il se redressa doucement, totalement subjugué par les images. Aucun souffle ne parvenait à sortir de ses lèvres entrouvertes.  

Kaori bascula sa tête en arrière et portant la bulle de savon à sa bouche, elle souffla doucement. La bulle s’envola lentement, tandis que la jeune femme se mettait à rire.  

Ryô ne parvenait plus à détacher son regard du visage serein. Elle était belle. Vraiment très belle. Une agréable chaleur l’envahit et le sourire de sa partenaire se fit contagieux. Sans s’en rendre compte, ses lèvres s’étirèrent un long sourire de tendresse.  

Doucement et sans quitter l’écran, il s’allongea sur son lit.  

Kaori dégageait une sensualité qui troublait l’homme qui la regardait. Il n’y avait rien de pervers dans le regard de celui-ci. Rien, si ce n’est cette étincelle qui illuminait ses iris sombres. Un regard capable de faire fondre n’importe quel cœur de femme. Le regard d’un homme qui est fasciné, troublé et en même temps intimidé. Car pour la première fois depuis leur cohabitation, il la voyait réellement telle qu’elle était, une femme magnifique, belle et désirable.  

Il s’approcha tout doucement de l’écran et caressa timidement le visage de sa partenaire.  

Kaori remua doucement et leva la tête.  

Ryô fixa ses lèvres.  

- Kaori…  

Doucement, tout doucement, il approcha son visage de l’écran.  

Kaori l’observait en souriant.  

Délicatement, il posa ses lèvres sur les siennes.  

Une petite décharge électrique le sortit de sa rêverie. Il écarquilla les yeux.  

- Mais qu’est-ce que je fous !  

Il se mit à rire stupidement. Décidément, sa santé mentale faiblissait à vue d’œil en ce moment !  

- Ryô…  

Ryô releva subitement la tête et fixa ahuri sa partenaire qui venait de prononcer son nom.  

- Ryô…  

Kaori plongea la tête dans l’eau et en ressortit quelques secondes plus tard.  

- Ryô…  

Un long frisson traversa le corps de notre nettoyeur.  

- Ryô…  

Son cœur s’accéléra.  

- Ryô…  

Sa bouche s’ouvrit lentement, tandis que son souffle s’accélérait.  

Brusquement, se sentant au bout de ses limites, Ryô se jeta à terre pour attraper la télécommande. Il appuya sur le bouton pour l’éteindre, mais curieusement, rien ne se produisit.  

Pendant ce temps, Kaori levait une jambe au-dessus de l’eau et souriait.  

Notre pauvre nettoyeur appuyait comme un forcené sur tous les boutons de la télécommande.  

- Ban sang éteins-toi ! Eteins-toi bordel ! Allez !  

Kaori se passa une main dans les cheveux et ferma les yeux en poussant un soupir de ravissement.  

Soupir qui n’eut pour effet que d’augmenter la chaleur corporelle de Ryô.  

Comprenant qu’il ne pourrait rien faire avec cet instrument de malheur, il le jeta brutalement par terre et se précipita en courant sur le téléviseur. Durant sa course, il poussa un juron en se prenant sa grosse charentaise qui traînait toujours au pied de son lit.  

- Bordel, de nom de di…  

Le bruit alerta sa partenaire qui commençait à se relever de son bain. Son cou apparut, sa gorge…  

- Reste dans l’eau, reste dans l’eau, priait Ryô qui n’osait regarder l’image.  

Il grimaça de douleur et des larmes au coin de chaque œil, il continua courageusement sa course.  

Constatant que plus aucun bruit ne lui parvenait, Kaori s’allongea de nouveau et poussa un nouveau soupir, cette fois-ci, en un son beaucoup plus rauque.  

Ryô se sentait à bout de nerf.  

Arrivé devant le poste télé, il avança sa main à l’aveuglette afin de trouver le gros bouton qui lui permettrait de calmer les ardeurs de sa libido. Mais sa main tremblait tellement qu’il en était bien incapable.  

Kaori continuait de soupirer de ravissement.  

L’oreille à quelques centimètre de l’écran, Ryô crut que son pantalon allait exposer… Il s’empara des écouteurs de sa chaîne Hi-Fi et les appliqua sur ses deux oreilles. Il devait écouter autre chose, n’importe quoi…  

Il appuya sur le bouton on. Un grésillement se fit également entendre. Il ferma les yeux et se concentra sur la musique qui n’allait pas tarder à se déverser dans ses oreilles.  

Dans trois secondes.  

Deux secondes.  

Il continuait en même temps de chercher le bouton de la télé.  

Il se risqua à jeter un œil, mais le referma aussitôt.  

Une seconde.  

Et brusquement la chaîne se mit en route.  

Des soupirs, des gémissements, des râles de plaisir.  

Ryô hurla comme un dément !  

- Ryô ! Ryô, est-ce que tout va bien ! cria Kaori dans le téléviseur.  

Par pur réflexe, Ryô jeta un œil dans la direction de la voix et se mordit aussitôt la lèvre, jusqu’au sang. Kaori le regardait – ou en tout cas la porte de la salle de bain - et était prête à bondir pour l’aider.  

- Mon dieu, mon dieu, oui… oui… Oui tout va bien, bredouilla-t-il tremblant de la tête au pied.  

- Ryô ! cria Kaori. Ryô tu m’entends ? Tout va bien ?  

- Non ça ne va pas, rien ne va…  

- Ryô ! Ban sang, qu’a-t-il fait encore ! maugréa sa partenaire en se levant.  

Au moment même où Kaori s’extirpait de l’eau, Ryô jeta les écouteurs et se réfugia dans un recoin de sa chambre, le souffle irrégulier et en sueur.  

- Ne rentre pas ! hurla-t-il.  

- Mais enfin je peux savoir ce qu’il t’arrive ! s’exclama sa partenaire derrière la porte de sa chambre.  

- Tout va bien, je t’assure, bredouilla Ryô en proie à des bouffées de chaleur.  

 

 


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