Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sarah

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 08-11-04

Mise à jour: 09-09-06

 

Commentaires: 219 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Quand Kaori est confrontée à un amour, comment dire très très mais alors très entreprenant!

 

Disclaimer: Les personnages de "Comment résister ? hein Kaori !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Comment résister? hein Kaori!

 

Chapitre 22 :: La puce à l'oreille

Publiée: 01-09-05 - Mise à jour: 01-09-05

Commentaires: L'histoire va prendre une autre tournure dans les prochaines lignes... J'espère qu'elle vous plaît toujours autant et que vous apprécierez la suite de l'histoire. Bonne lecture à tous.

 


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Ryô descendit lentement les escaliers, aussi stupéfait que sa partenaire qui se tenait debout en bas des marches. Il la rejoignit doucement tout en balayant du regard le salon. Mais qu’est-ce qu’il s’était passé ici ?  

 

Kaori avait posé une main sur sa bouche et faisait de même.  

 

Les coussins du canapé gisaient par terre comme s’ils avaient servi de matelas improvisé. Des chaussettes reposaient sur un des coussins et sous la table basse. Une chemise et une jupe pêle-mêle gisaient à quelques centimètres d’écart à côté de la table du salon, tandis qu’un soutien-gorge et un caleçon s’entremêlaient sur le sol, des bottines en cuir et des chaussures à talons semblaient avoir volé à travers la pièce… Il était évident que les personnes qui s’étaient débarrassées de toutes ces choses avaient forcément un truc plus important à faire et, la manière dont elles étaient dispersées dans la pièce supposaient une certaine impatience…  

 

Ryô se laissa aller en arrière, totalement effaré par un tel spectacle et s’appuya contre la rampe de l’escalier. Il jeta un œil à sa partenaire qui s’avançait de quelques pas en murmurant des « c’est pas possible… »  

 

Il jeta un œil sur sa gauche et aperçu son pantalon dans l’embrasure de la porte menant à la cuisine. Il s’y dirigea, le ramassa et comme s’il s’attendait à un spectacle identique, il s’empressa d’ouvrir la porte en grand.  

 

Il n’avait pas eu tort ! Un vrai bazar !  

 

Les rares affaires que Kaori mettaient sur la table de la cuisine le matin gisaient à présent par terre, comme s’il avait été important que la table soit vide… Il se sentit aussitôt pris de frissons. Bon sang, pourquoi cette pagaille ne l’étonnait-il pas ! Mais parcequ’il avait toujours rêvé de lui faire l’amour dans ces endroits… Non, il n’avait pas pu… pas comme ça… pas ainsi…  

 

Il referma aussitôt la porte mais bien trop violemment. Kaori sursauta et le questionna du regard, un regard empli d’inquiétudes, d’appréhensions et d’une grande panique.  

 

- Ryô, mon dieu je crois que… enfin nous…  

 

Il se passa une main dans les cheveux. A vrai dire, lui aussi se posait pas mal de questions…  

 

- Ne panique pas. On en sait rien. Toi et moi on ne se souvient de rien. C’est quand même étrange… et puis tout à l’air de bien aller, non ?  

 

Kaori le regarda, ouvrit des yeux ronds et la panique la gagnant, hurla :  

 

- NON Y’A RIEN QU’Y VA !  

 

 

* * *  

 

Saeko se recula vivement de la sono au moment même où Kaori hurlait sur son partenaire. Elle fit une grimace horrible, persuadée que l’ultrason lui avait percé les tympans. Elle fit un rapide test auditif, puis se mit à sourire jusqu’aux oreilles.  

 

- On y est presque ! Allez mes amis, encore un peu de courage !  

 

Kazue fronça les sourcils et fixa l’image de son amie sur la vidéo. Elle se sentait extrêmement mal pour elle.  

 

- Cette plaisanterie a assez duré, je n’aime pas ça du tout !  

- Allons ne dis donc pas de bêtises !  

 

Kazue lui jeta un regard en coin.  

 

- Je te soupçonne d’adorer cette situation ! Je suis sûre que tu attends depuis longtemps de mettre à mal notre pauvre Ryô.  

 

Saeko se mit à rire bruyamment puis eut son petit sourire mystérieux qui d’ordinaire laissait présager que tous allaient encore une fois en pâtir…  

 

- Oh je t’en prie, après tout Ryô n’a que ce qu’il mérite ! C’est bien fait pour lui ! Il n’arrête pas de se pavaner dans la rue avec toutes ces femmes devant notre Kaori. Ne me dis pas que tu vas le plaindre maintenant !  

- Je ne pensais pas à Ryô mais à Kaori justement ! La pauvre doit être complètement bouleversée ! Mais enfin mets-toi à sa place !  

 

Le sourire de Saeko s’étira un peu plus.  

 

- Justement, des deux c’est elle qui va faire avancer les choses. La pauvre en a déjà suffisamment enduré…  

- Qu’est-ce que tu veux dire…  

 

Saeko fixa le regard furieux de Kaori.  

 

- Regarde-la ! L’heure des explications est enfin venue !  

 

Mick qui les avait rejoint depuis quelques minutes, s’éloigna de la porte et se plaça derrière sa fiancée. Il jeta un regard à Saeko qui était aux anges à l’idée de s’imaginer accoutrée de la nouvelle petite merveille d’Eriko, puis prenant place sur le coin du bureau, il plongea son regard dans celui de sa jeune amie. Il ne put s’empêcher de songer à quel point elle était belle vêtue ainsi. Il soupira et songeant ensuite à Ryô, il eut un sourire en imaginant les pensées qui devaient se bousculer dans son esprit. Le pauvre avait probablement en ce moment même la peur de sa vie.  

 

 

* * *  

 

- Je n’en peux plus ! Maintenant c’est terminé ! hurlait Kaori en agitant ses mains dans tous les sens.  

 

Ryô aurait bien essayé de la calmer mais il comprenait clairement que ce n’était visiblement pas le bon moment. Et surtout, Kaori était dans un tel état d’énervement que cela allait mal finir pour lui.  

Cette dernière s’empressa de ramasser ces vêtements et le tas pressé contre sa poitrine, elle se tourna vivement vers son partenaire.  

 

- RYO, JE NE TROUVE PAS ÇA DROLE DU TOUT !  

- Quoi donc ?  

- NE FAIS PAS L’INNOCENT !  

- Mais enfin de quoi parles-tu ?  

- DE QUOI JE PARLE ! DE QUOI JE PARLE ! MAIS DE CA !  

 

Elle désigna la pièce en désordre, sa propre tenue et le gros sous-entendu que tous ces détails essayaient de dire.  

 

- C’EST UNE BLAGUE JE SUPPOSE !  

- Ne dis pas n’importe quoi, répliqua Ryô en fronçant les sourcils. Je n’y comprends rien, comme toi !  

- MENTEUR !  

- Oh je t’en prie, s’énerva Ryô, ça te va bien de t’énerver comme ça, vu l’état du salon, j’ai pas le sentiment que t’étais contre !  

 

Kaori en fit tomber son paquet. Elle ouvrit la bouche de stupeur.  

 

- Alors c’est vrai tout ça ! Alors toi et moi on a…  

- Ce n’est pas ce que j’ai dis !  

- Si tu l’as dis ! Tu as dis que je n’étais pas contre ! Alors tu te souviens de tout ! Tu m’as menti !  

- Bon sang, vas-tu cesser de t’emporter ! Calme-toi !  

 

Kaori le foudroya du regard.  

 

- ME CALMER ! TU VEUX QUE JE ME CALME !  

- KAORI ÇA SUFFIT MAINTENANT !  

Ryô la secouait sans ménagement tandis que Kaori se débattait. Elle qui quelques secondes auparavant avait cru à une mauvaise blague, était maintenant plus que convaincue que quelque chose c’était passé entre eux. Et lorsque son partenaire eut la brillante idée de la secouer dans tous les sens, une seule chose se passa en elle. Elle leva les yeux vers lui et dans un cri le repoussa de toutes ses forces.  

 

Surpris, Ryô en tomba à la renverse et percuta de plein fouet le mur du salon. Alors qu’il se relevait, son regard glissa légèrement sur la gauche, sur la petite chose qui dépassait de la plante suspendue que Kaori avait accroché à la poutre du salon. Il fronça les sourcils, brusquement peu intéressé par la ribambelle d’injures de sa partenaire qui n’allait pas tarder à lui faire payer la nuit dont il n’avait aucun souvenir.  

 

- RYO TU M’ECOUTES !  

 

Ryô se retourna doucement et posa un doigt sur sa bouche.  

 

- QUOI ? hurla Kaori, peu enchantée à l’idée de jouer aux devinettes.  

 

Ryô posa une nouvelle fois son doigt sur sa bouche et lui désigna la petite caméra qui était braquée sur elle. Par réflexe, Kaori la fixa des yeux et Ryô s’empressa d’attirer son attention sur lui. Il ne voulait surtout pas que celui ou celle qui avait osé faire ça le remarque. Il jeta un dernier regard à la caméra et fit un signe de tête en direction de l’escalier. Perplexe, Kaori en oublia presque aussitôt sa colère et après avoir jeté elle aussi un regard à ce curieux invité, elle le suivit.  

 

En haut des marches, Ryô la poussa dans la salle de bain, fit couler l’eau du lavabo et entreprit de fouiller minutieusement la pièce. Il savait pertinemment qu’il allait en trouver une autre. La dernière fois, il avait faillit en avoir une crise cardiaque… et cela lui fit songer aussitôt à sa chaîne HI-FI piégée… Il fronça les sourcils. On était bel et bien en train de se payer sa tête ! Et il la trouva au-dessus de la porte. Elle était aussi petite qu’un bouton de chemise. Elle ciblait une seule chose, la baignoire.  

 

- Je peux savoir ce qu’il se passe ! s’énerva Kaori.  

 

Pour simple réponse, Ryô arracha la caméra et la mit sous le nez de sa partenaire qui écarquilla les yeux avant de devenir cramoisie.  

 

- Mais qu’est-ce que ça veut dire !  

- Je crois que quelqu’un nous observe.  

- Hein ?  

- Tu veux dire qu’il y a deux secondes, on nous voyait...  

 

Kaori en frissonna d’horreur.  

 

- Non, c’est ma télé qui permet de voir ce qui se passe dans la salle de bain, donc personne ne sait que nous sommes ici. Et il n’y a pas de micros.  

 

A peine venait-il de finir sa phrase qu’il en comprit le sens… Kaori avait écarquillé les yeux et le fixait complètement choquée.  

 

- Non non, c’est pas ce que tu crois, bafouilla-t-il lamentablement en se raclant la gorge, ce n’est pas moi qui l’ai installé. Je crois que quelqu’un essaye de nous piéger et pour le moment je dois bien dire que c’est réussi…  

- Comment ça « quelqu’un veut nous piéger » ! De quoi tu parles !  

- Je dirai plutôt « à qui tu penses » !  

 

Kaori le regarda sans comprendre, puis lentement la lumière se fit.  

 

- Mick…  

 

Ryô hocha la tête.  

 

- Je doute qu’il soit seul dans le coup… et puis cela me semble assez bizarre tout ça…  

 

Kaori fixa la caméra et murmura :  

 

- Miki… elle tenait absolument à ce que je rentre dans ce magasin…  

- Mick qui devient brusquement fou amoureux…  

- Saeko qui me présente sans raison un homme… le fait que je me retrouve dans ton lit sans souvenir…  

 

- Oui… et puis si on l’avait vraiment fait, crois-moi tu t’en serais souvenu ! lâcha Ryô sans réfléchir.  

 

Kaori piqua un fard dans la seconde tandis que son partenaire se mordait la langue…  

 

- Alors a ton avis, qu’est-ce que ça veut dire ? questionna sa partenaire.  

- Hum… j’ai bien l’impression qu’ils font tout pour nous mettre ensemble…  

- Heu…  

- Oui…  

- …  

 

 


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