Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sarah

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 08-11-04

Mise à jour: 09-09-06

 

Commentaires: 219 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Quand Kaori est confrontée à un amour, comment dire très très mais alors très entreprenant!

 

Disclaimer: Les personnages de "Comment résister ? hein Kaori !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment corriger une erreur de placement de chapitres?

 

Quand vous rajoutez des chapitres à une histoire et que vous avez plusieurs histoires en cours, il peut arriver que vous rajoutiez un chapitre d'une histoire à une autre histoire. Dans ce cas, ne rajoutez pas ces chapitres mal placés. Contactez-moi en m'indiquant les chapitres mal placés et l'histoire à laquelle ils devraient être associés. Je ferai les changements moi-mê ...

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   Fanfiction :: Comment résister? hein Kaori!

 

Chapitre 24 :: Kaori se lance!

Publiée: 22-05-06 - Mise à jour: 22-05-06

Commentaires: Déjà cinq mois d'absence... Le temps passe très vite. Désolé pour ce retard. Je ne voulais pas faire un chapitre très long pour cette partie-là, mais tant pis. Kaori a donc décidé de prendre les choses en main. Je vous laisse lire la suite de ses aventures. Gros bisous tout le monde.

 


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Kaori se regarda une nouvelle fois dans la glace et ne put s’empêcher de rougir. La tenue qu’elle s’était offerte était sans contexte la plus osée qu’elle s’était permise jusque-là. Elle n’avait rien de vulgaire, mais laissait transparaître beaucoup de cette féminité qu’elle avait bien du mal à assumer. Le chemisier en soie gris était entrouvert à la naissance de sa poitrine et à chaque geste laissait deviner ses courbes généreuses. La mini-jupe en jean était confortable, mais serait inévitablement trop courte pour des regards masculins. Elle qui préférait d’ordinaire cacher ses jambes sous des collants en laine, s’était décidé pour des bas en dentelle fumés. Ainsi le galbe de ses jambes était parfait et les petites chaussures à talon les agrandissaient. Elle était magnifique et pour une fois, le ressentait. Un sourire immense étira ses lèvres.  

 

Avant de sortir de sa chambre, elle vérifia que son partenaire n’allait pas quitter la sienne et alla frapper à sa porte. Respirant un bon coup, elle se força à demeurer sur place –bien que l’envie de fuir lui tordait le ventre – et d’une voix calme, lui demanda s’il comptait rester enfermer toute la soirée. Une voix ronchonna quelques mots, mais elle ne se laissa pas démonter. La tête haute, les poings serrés, elle se fit violence pour l’inviter :  

 

- Ryô est-ce que tu veux m’accompagner au cinéma, ce soir ? Je t’ai parlé du film d’action que je voulais voir. Il y a une séance dans dix minutes. Il va se terminer tard et je n’ai pas vraiment envie de devoir rentrer toute seule dans la nuit. Ryô, tu m’entends ?  

 

Des pas se rapprochèrent de la porte et une tête apparut dans l’entrebâillement. Les traits tirés, le regard hagard, son partenaire l’observa un instant, fronça les sourcils et lui demanda si elle comptait réellement aller au cinéma dans cette tenue. Kaori feignit de ne pas comprendre.  

 

- Pourquoi cette question ? Je ne vois pas en quoi ma tenue est gênante ? Mais si tu crains pour ma sécurité, tu peux toujours m’accompagner. A moins que tu n’ais autre chose de plus intéressant à faire !  

 

Ryô ravala la réplique qui lui brûlait les lèvres. Rendre sa partenaire furieuse n’était pas vraiment le meilleur moyen de finir la soirée… Quant à Kaori, elle savait pertinemment que ce séducteur n’apprécierait pas de la savoir aussi « mal fagotée » et qu’il l’aurait accompagné, d’accord ou pas d’accord.  

 

- Donne-moi cinq minutes.  

- La séance commence dans dix minutes ! Tu ferais bien de te dépêcher.  

- Je serais prêt. Attends-moi en bas.  

 

La première étape était accomplie avec brio. Elle venait de trouver le courage de l’inviter – plus ou moins – au cinéma avec elle. Après tout, tous les premiers rendez-vous commençaient par-là… Elle essaya de faire disparaître son sourire victorieux derrière une mine moins réjouie.  

Cinq minutes plus tard, Ryô s’était rafraîchi et habillé convenablement. Kaori, ignora les battements sourds de son cœur durant tout le trajet qui les menait au centre-ville et observa, attendrie, les nombreux couples qui s’agglutinaient les uns contre les autres dans la file d’attente du cinéma. Son partenaire devait réellement avoir des soucis pour ne pas se coller contre tous ses fessiers et toutes ses poitrines offertes. Tant mieux, songeait-elle, au moins la première partie de la soirée ne serait pas bêtement gâcher par le comportement stupide et grotesque d’un obsédé.  

Ryô se laissa entraîner machinalement vers le couloir qui conduisait à la première salle, balaya rapidement les quelques sièges vides et attrapant le poignet de sa partenaire, se fraya un chemin jusqu’à deux places restées inoccupées tout à gauche. Il ronchonna aussitôt qu’ils auraient dû mieux arriver avant, qu’il détestait devoir se tordre le coup pour regarder l’image et que le mur à sa droite ne lui plaisait pas. Agacée, Kaori lui demanda de se taire. Comme un enfant, il croisa les bras contre sa poitrine et bouda dans son coin.  

Les pubs arrivèrent et enfin le film commença, plongeant la salle dans une semi-obscurité. Au bout de dix minutes, Kaori se rendit compte qu’elle n’avait pas écouté le moindre mot du film, trop attentive à la respiration calme de l’homme assis à sa droite, à son parfum qui l’enivrait et ses mouvements perpétuels pour se trouver une position plus confortable. Un instant leurs genoux se touchèrent. Elle cessa de respirer.  

Comme elle était stupide ! Pourquoi ne pouvait-elle donc pas réagir normalement ! Elle leva la tête vers l’écran et observa les deux protagonistes qui se tiraient dessus. Le professionnel à ses côtés ricanaient des incohérences des actions, des sauts grotesques, des répliques stupides… Elle se pencha vers lui pour lui demander une nouvelle fois de se taire, mais intrigué du mouvement de sa partenaire, celui-ci avait fait de même. Leurs visages étaient à quelques centimètres l’un de l’autre. Ils s’observèrent intensément et tous aussi honteux se remirent prestement dans le fond de leur siège.  

Cinq minutes plus tard, un homme - dont la chevelure ressemblait plus à une boule de poil - pénétra dans la salle et se fraya un chemin dans les rangs, guidé par la lampe-torche d’un réceptionniste. Kaori vit avec horreur que l’inconnu se dirigeait dans leur direction. Elle n’avait pas vraiment tort. Après mille excuses destinées aux personnes qu’il dérangeait, il s’approcha lentement et se plaça juste devant elle.  

 

- Mais c’est pas possible, marmonna-t-elle. Comment je fais moi maintenant !  

 

Bien qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’il s’était passé depuis le début du film, il n’était pas question de laisser son partenaire deviner ses pensées. Elle était là pour le film et rien d’autre.  

 

- Prends ma place, murmura Ryô en se penchant vers elle. Je suis plus grand.  

- On ne devrait pas laisser les gens rentrer après la fermeture des portes !  

- Je croyais que l’on ne devait pas parler dans un cinéma ?  

 

Des « chut !» se firent entendre un peu partout autour d’eux, faisant rougir Kaori jusqu’aux orteils. Elle se leva doucement, son partenaire fit de même. Toutefois, il fallait bien le reconnaître, celui qui avait organisé les rangs n’avait pas prévu un espace suffisant pour que deux personnes puissent se croiser. Si Ryô s’était forcé de ne pas jeter un regard à la tenue provocante qui le chatouillait, il ne put détourner cette fois-ci son regard dans la poitrine qu’il surplombait. Ses joues se tintèrent légèrement. Il pria pour que sa partenaire ne remarque pas son trouble.  

Leurs deux corps se pressèrent l’un contre l’autre le temps qu’ils se retrouvent chacun sur leur siège. Troublée au plus haut point par ce contact, Kaori eut un long frisson qu’elle réprima difficilement. Ryô, de son côté, n’avait pas été insensible à la douceur de la soie sur ses bras. Il louchait maintenant discrètement sur les cuisses que la lumière de l’écran éclairait doucement. Kaori lui jeta un œil, remarqua qu’il avait les yeux sur ses jambes et en un ultime effort pour ne pas perdre complètement ses moyens, les croisa.  

Ryô ne bougeait pas, ne respirait pas. Son regard était fixe. Il avait eu le temps d’apercevoir une petite dentelle s’échapper. Une seule pensée l’obsédait : Kaori portait des bas. Son regard glissa lentement sur la forme de ses mollets, de ses genoux, de ses cuisses. Il eut l’envie furieuse d’y laisser vagabonder sa main pour sentir la douceur du nylon. Son cœur s’accéléra. Une chaleur coutumière dans le bas ventre venait de l’envahir. S’il s’était trouvé dans un de ses rêves, il aurait volontiers glissé sa main sous sa jupe, remonter sur son ventre, déboutonner l’unique bouton qui la maintenait en place… Mais il ne rêvait pas.  

Si Kaori comprit son combat intérieur, elle fit tout pour l’accentuer. Prétextant qu’elle ne voyait pas grand chose, ronchonnant pour la forme, elle se pencha vers lui, pour finalement se pencher de l’autre côté.  

 

- Quelque chose ne va pas ? demanda-t-il, la voix extrêmement calme.  

- Je ne vois pas grand chose. Je t’aurai bien demandé de me servir d’accoudoir, mais te connaissant, tu vas encore te moquer de moi.  

 

Certainement pas. Ryô y vit l’unique moyen de la sentir contre lui. Il feignit tout de même d’en être contrarié : son poids l’engloutirait dans le fauteuil. Une petite tape derrière la tête fit voler des effluves d’un parfum sucré. Ryô était de plus en plus troublé. Il la laissa s’installer contre son épaule et repoussa une mèche folle. La caresse de ses doigts sur son front, perturba Kaori au plus haut point.  

 

 


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