Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sarah

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 08-11-04

Mise à jour: 09-09-06

 

Commentaires: 219 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Quand Kaori est confrontée à un amour, comment dire très très mais alors très entreprenant!

 

Disclaimer: Les personnages de "Comment résister ? hein Kaori !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Comment résister? hein Kaori!

 

Chapitre 23 :: Une décision importante

Publiée: 12-01-06 - Mise à jour: 12-01-06

Commentaires: Que dire après trois mois d'absences, sinon que j'espère que vous n'avez pas oublié cette petite fic. Les mises à jour ne sont pas quotidiennes mais je la finirais, ne vous inquiétez pas. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Bisous à vous tous.

 


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Kaori fixait la tasse fumante devant elle et se forçait à ne pas jeter des petits coups d’œil vers son partenaire qui ne cessait de déposer les divers objets de surveillance qui avaient été éparpillés dans l’appartement. Elle avait compris que ses amis étaient derrière tout ça, mais cce qu’elle ne comprenait pas était l’agacement non dissimulé du grincheux qui marmonnait dans son coin les sorts peu enviables qui attendaient chacun d’entre eux.  

 

Kaori soupira et observa à la dérobée les traits marqués de son partenaire. Son regard glissa machinalement sur son cou puissant, ses pectoraux qui tressautaient à chacun de ses mouvements et enfin ses bras qui l’avaient tant de fois entouré. En songeant à tous les évènements précédents, elle eut une petite moue rieuse vite effacée devant les sourcils froncés et l’œil perçant qui continuaient inlassablement l’examen minutieux de toutes les pièces.  

 

La matinée était presque écoulée et pas un n’avait échangé le moindre mot ni le moindre regard. Les deux s’obstinaient à accomplir leur tâche en silence : le nettoyage pour l’un et boire le café complètement raté pour l’autre.  

 

Devant les bras chargés de caméras et autres babioles en tout genre, Kaori soupira, soudainement très lasse. Pour la première fois depuis leur réveil quelque peu embarrassant, Ryô retrouva sa bonne humeur habituelle et Kaori, sa tendresse coutumière.  

 

- Tu pourrais m’aider au lieu de siroter ton café !  

 

Kaori reposa lentement sa tasse et détourna la tête, méprisante. Elle n’avait aucune envie de devoir aider un être aussi changeant que son partenaire. Après tout, si ce dernier se décidait une bonne fois pour toute à lui avouer ce que leurs amis avaient compris depuis belle lurette, tout irait pour le mieux. Elle en était à présent persuadée. Ils ne se seraient pas donnés autant de mal si elle était la seule à éprouver un semblant d’attirance pour son colocataire…  

 

- Et pourquoi je t’aiderai ?  

- Comment ça pourquoi ! Mais parce que tu as les fesses collées à ta chaise et que je suis le seul à me coltiner ces foutus machins ! Tu pourrais me donner un coup de main !  

- Non.  

- Comment ça non ?  

- Tu m’as très bien entendu !  

 

Ryô l’observa tandis qu’elle se relevait et la suivit jusque dans la cuisine. Il la regarda les mains sur les hanches tandis qu’elle déposait sa tasse dans l’évier et se servait d’une pomme. Elle croqua dedans et avala sa bouchée en le fusillant du regard. Il était quelque peu surpris de ce comportement si soudain et alors qu’il allait lui demander ce qui ne tournait pas rond chez elle, elle passa à ses côtés et quitta le salon pour remonter dans sa chambre. Du bas des escaliers, il l’entendit ruminer et claquer la porte de sa chambre.  

 

Il soupira et alla s’affaler sur le canapé. A tout bien y réfléchir, rien d’étonnant à ce que sa partenaire soit aussi furieuse contre lui. Il la prend sans cesse dans ses bras pour mieux la rejeter tout de suite après. Il s’allongea et les mains derrière la tête, songea que décidément rien n’allait plus entre eux. Enfin tout dépendait de quel point de vue on se plaçait…  

 

Son oreille capta brusquement un bruit de pas dans le couloir. Un instant surpris, il se contenta de se redresser et attendit patiemment que son ancien partenaire daigne montrer le bout de son nez. Mick ouvrit doucement la porte devant l’aura meurtrière qui s’était installé dans l’immeuble, et avec un grand sourire sur les lèvres fit comme si de rien n’était. Il le salua gaiement d’une énorme claque sur le dos et tenta de ne pas être effrayé devant le masque meurtrier de son ami de toujours.  

 

- Donne-moi une raison de ne pas te tuer !  

 

Ryô ne plaisantait pas et Mick le comprit sans hésiter. Il effaça donc son sourire stupide et prit place sur l’un des deux fauteuils du salon. Il avait la réelle impression de se sentir comme un élève prit en faute et qui attendait le sermon de son professeur. Seulement, son professeur était un parfait imbécile qui ne comprenait pas la chance qu’il avait d’avoir une fois si merveilleuse sous son propre toit et qui prenait soin de lui depuis tant d’années. D’ailleurs, il ne se gêna pas pour le lui faire remarquer. Ryô ne prit pas la peine de dire quoi que ce soit, mais se releva, s’avança vers lui… pour lui assainir un violent coup de poing au visage !  

 

- T’es malade ou quoi ! hurla Mick avant d’avoir les yeux inonder de larmes. Tu m’as fait mal !  

 

Ryô se pencha sur lui et lui hurla dans les oreilles :  

 

- C’EST BIEN FAIT, TRIPLE CRETIN ! OBSEDE ! Me faire ça à moi… Si on n’avait pas été partenaire, je t’assure que je t’aurais étripé de mes mains ! Je veux savoir maintenant pourquoi vous vous êtes mis dans la tête de nous faire une mascarade pareille !  

 

- Avoue que ça t’a plu ! taquina Mick le sourire aux lèvres. Kaori était vraiment ravissante, pas vrai et puis tu l’as même dit lorsque tu étais dans ta chambre. Je te renvoies encore embrasser ta télé. (Mick avait les lèvres tendues vers son ancien partenaire et ce dernier tentait de le repousser comme il le pouvait.) T’étais trop chou, je t’assure !  

 

Les joues de Ryô se tintèrent et sans hésiter, il frappa du poing sur la tête de Mick.  

 

- Ne dis pas n’importe quoi ! Kaori est Kaori et c’est tout !  

- Vraiment ?  

- Puisque je te le dis !  

- Pourtant y’a des cassettes qui prouvent le contraire…  

 

Mick prit la frimousse de Ryô et l’imita :  

 

- Kaori, ô ma Kaori tu es si belle… Tu me rends fou ! Kaori, tu…  

 

Ryô le fit taire aussitôt en lui plaquant ses deux mains sur sa bouche et en le traitant des pires noms d’oiseaux. Mick ricanait comme un enfant de cinq ans et continuait de marmonner ses « ô Kaori ». Finalement, à bout de souffle et le teint verdâtre, Ryô eut pitié et le relâcha.  

 

- Redis encore ça et je te troue la peau !  

 

Mick le regarda sérieusement, puis la seconde d’après remémorait la scène où Ryô avait saisi les mains de Kaori et se frictionnait rapidement le torse. Un super uppercut au menton le ramena à la réalité.  

 

- Ce que tu peux être lourd quand tu t’y mets ! maugréa Ryô.  

 

Mick retourna s’asseoir sur le fauteuil, le toisa pendant deux interminables secondes puis finalement eut un demi-sourire.  

 

- Tu as beau être l’être le plus redouté du Japon, tu n’en restes pas moins un collégien devant son premier amour. C’est plutôt craquant.  

- Ne dis pas n’importe quoi ! Je n’éprouve rien pour elle. Et tu le sais très bien.  

- Arrête tes histoires. A quoi cela te sert-il de te dire des choses pareilles ? Ce que tu peux être ridicule.  

- Je ne suis pas ridicule juste réaliste.  

- Arrête un peu. J’ai eu le temps de t’observer et je sais que tu tiens à elle. Et c’est plus qu’une promesse faite à son frère. Même bourré, tu veux la prendre dans tes bras. Reconnais au moins que tu as besoin de l’avoir prêt de toi. (Le sourire augmenta devant la gêne de son ancien partenaire. Ce dernier détourna rapidement la tête.) Tu comptes la laisser souffrir longtemps comme ça ? Ou tu vas te décider à prendre ta vie en main et à agir avant qu’il ne soit trop tard !  

 

L’oreille experte, Ryô remarqua la tristesse dans sa voix. Il lui jeta un œil et ce qu’il vit sur son visage n’était plus cet éternel masque de jovialité et de pervers, mais un homme perdu.  

 

- Tu l’aimes toujours, n’est-ce pas ? demanda-t-il sans réfléchir.  

 

Mick eut un demi-sourire qui n’enleva rien à sa peine.  

 

- Kaori est une femme extraordinaire. Elle a accepté beaucoup de choses en partageant ta vie. Même après toutes ces années, elle est encore à tes côtés. Elle a vu le sang sur tes mains. Malgré tous ces crimes que tu as commis, elle te voit comme son chevalier servant. Et toi, tu la protèges des dangers qui la guettent. Tu fais ton demeuré mais dès qu’elle s’absente de l’appartement, tu t’entraînes dur. Pourquoi refuses-tu de lui dire que tu as peur de la perdre ? Rien que cette phrase lui ferait plaisir.  

» Tous tes ennemis ont compris à quel point tu tenais à elle, sinon pourquoi serait-elle sans cesse en danger ? Réfléchis, Ryô. Si elle n’était vraiment rien pour toi, tous ces salauds qui traînent dehors ne la toucheraient même pas.  

 

Ryô leva les yeux vers l’escalier. Mick suivit son regard et vit comme lui, l’ombre qui s’y dessinait. Kaori était là et les écoutait.  

 

- Dis-le lui, Ryô ? Tu n’as rien à perdre.  

 

Ryô se leva et se dirigea vers la porte d’entrée. Il attrapa en vitesse son manteau et sortit sans un mot. Mick eut un soupir exaspéré devant l’attitude constamment fuyante de son ami.  

 

- Il faudra bien qu’un jour tu le lui dises.  

 

Kaori se risqua à apparaître en haut des marches. Elle plongea son regard dans celui de Mick et s’installa silencieusement sur la moquette, le dos au mur. Elle resta ainsi, quelques secondes, immobile, se demandant ce qu’il convenait de faire. Puis, sa voix s’éleva dans le salon :  

 

- Vous semblez tous croire que Ryô m’aime…  

 

Mick se leva du fauteuil et s’appuya contre le mur de l’escalier en bas des marches. Il croisa ses bras sur sa poitrine et attendait un court instant avant de répondre :  

 

- Peut-être parce que c’est le cas.  

- Il ne me l’a jamais dit.  

- C’est vrai.  

- Alors comment pouvez-vous croire que ce soit le cas !  

- Il arrive par moment qu’une personne ait tellement peur d’éprouver le bonheur qu’elle préfère ne pas savoir qu’il est à sa portée. Ryô est comme ça. Je suis persuadé qu’il est fou amoureux de toi, mais cet imbécile refusera de le reconnaître.  

- Pourquoi est-ce si compliqué…  

- La vie elle-même est compliquée, Kaori. Ryô a tellement peur de te perdre qu’il préfère garder une certaine distance entre vous.  

- C’est stupide.  

 

Mick croisa les bras derrière la tête et eut un petit rire.  

 

- Tout ce qui est stupide est Ryô.  

- Merci.  

- Hein ? fit Mick en se tournant vers elle. Pourquoi me remercies-tu ?  

- Grâce à toi, enfin à vous tous… j’ai pu voir ce que serait ma vie si Ryô se laissait aller.  

 

Kaori se releva doucement, s’épousseta et lui fit face, le regard volontaire et décidée à aller jusqu’au bout de cette aventure.  

 

- Je refuse de revenir en arrière. Je refuse que l’on fasse comme si ces dernières heures n’avaient jamais existées. Même si Ryô refuse de me dire qu’il m’aime alors c’est moi qui lui dirais.  

 

Mick en resta stupéfait.  

 

- Tu es sûre de toi ?  

- Plus que certaine. Mais je vais avoir besoin de votre aide.  

- Très bien. Compte sur nous.  

 

 


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