Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sarah

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 08-11-04

Mise à jour: 09-09-06

 

Commentaires: 219 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Quand Kaori est confrontée à un amour, comment dire très très mais alors très entreprenant!

 

Disclaimer: Les personnages de "Comment résister ? hein Kaori !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Comment résister? hein Kaori!

 

Chapitre 26 :: Une blague de trop!

Publiée: 04-06-06 - Mise à jour: 04-06-06

Commentaires: Bonne lecture à tous. Bisous.

 


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Ryô avait accueillit le baiser sans vraiment réagir, encore trop surpris par ce qu’il se passait entre eux. Toutefois, il ne devait vraisemblablement pas la tenir dans ses bras. Il ne devait pas sentir son parfum, imaginer la douceur de sa peau. Il eut un mouvement de recul qui ne passa pas inaperçu. Kaori se redressa et le fixa intensément.  

 

- Je ne suis pas assez bien pour toi, c’est ça ?  

 

Ryô ne sut quoi répondre. Elle avait tort, évidemment, mais comment le lui faire comprendre sans trop se perdre lui-même.  

Comme si la réponse l’importait peu, Kaori haussa les épaules et lui tourna le dos.  

 

- Après tout, ta réaction n’a rien d’extraordinaire. Tu m’as toujours repoussé, il est évident que ce n’est pas aujourd’hui que tu vas changer d’avis.  

- Je… Kaori…  

 

Le sourire aux lèvres, sa partenaire murmura quelque chose qu’il ne comprit pas. Toutefois, il entendit distinctement son rire nerveux avant que la porte de sa chambre ne se referme sur elle.  

 

Ryô resta, là, immobile, songeant à la demande de la femme qu’il voulait aimer plus que tout. Ses doigts se crispèrent contre la balustrade et, il se força à monter une marche après l’autre. Devant la porte fermée, il fixa pendant de longues secondes la poignée, incapable de la tourner. Finalement, se traitant de lâche, il tourna les talons.  

 

Allongé sur son lit, la tête enfouit dans son oreiller, il pensa longuement à la femme qu’il venait de repousser après l’avoir tant caressé dans la journée. Elle avait eu la force et le courage de lui faire une telle proposition et, lui, l’avait humilié. Comme tout pouvait être stupide. Il se voulait l’un l’autre, mais sa peur de l’engagement, sa peur de lui faire du mal, gâchait absolument tout. Son estomac criant famine lui rappela à l’ordre. S’il ne pouvait réagir comme un homme amoureux, au moins pouvait-il paraître comme un homme attentionné !  

 

Il sortit de sa chambre et dévala en trombe les marches de l’escalier. Dans la cuisine, terrain totalement inconnu pour ce grand gaillard, il ouvrit placard, tiroir et frigo à la recherche d’un plat succulent à lui concocter. En quelques minutes, une odeur infâme de brûler se répandit dans l’appartement.  

 

Dans sa chambre, Kaori le remarqua et croyant que l’appartement était en feu se rua vers l’extincteur le plus proche, avant de se précipiter dans la cuisine. Elle n’eut pas le temps de remarquer les joues enfarinées de son partenaire ni le gros point d’interrogation marqué sur son visage, qu’elle ouvrit le robinet !  

 

En entendant une bordée de jurons et des bras qui gesticulaient dans une vague de mousse, elle poussa un cri de surprise et poussa un énorme rire qui secoua les murs. Absolument pas peinée de voir son cher nettoyeur en tablier, les fesses à l’air, submergé par ce bain de mousse.  

 

- Mais t’es folle ou quoi ! hurla Ryô en crachant le produit destiné à éteindre les flammes.  

- Je suis désolée, murmura Kaori en réprimant difficilement son rire. Mais qu’est-ce que tu fabriques dans une tenue pareille ?  

- Avant que tu ne débarques comme une furie, j’essayais de faire un repas !  

 

Devant la surprise de sa partenaire, Ryô lui mit sous le nez l’énorme plat recouvert d’une pellicule blanche bon à être jeté à la poubelle.  

 

- Depuis quand tu fais la cuisine, toi ?  

- Depuis que l’on ne me prépare plus à manger !  

 

Devant la moue boudeuse de Ryô, Kaori jeta un œil à l’état déplorable de ses plaques de cuisson, de ses ustensiles de cuisine et de son sol.  

 

- Et bien on peut dire, que tu n’es pas un cordon bleu !  

- Rigole si tu veux, mais en attendant, notre repas est tombé à l’eau, et ce par ta faute !  

 

Ryô allait en rajouter une bonne couche sur la délicatesse habituelle de sa partenaire, lorsqu’un cliquetis étrange attira son attention. Posant un doigt sur sa bouche, il lui ordonna de se taire. Un autre cliquetis semblable au précédent s’était fait entendre. Il quitta la cuisine et s’avança lentement vers le salon. Le bruit venait de là… et il le reconnut !  

 

Ryô se précipita sur Kaori et la protégeant de son corps, la serra étroitement contre lui. Il ferma la porte de la cuisine à la volée et protéger par la table de la cuisine qu’il retourna attendit la fin de l’explosion. Apeurée, sa partenaire fermait les yeux et tremblait. Notre nettoyeur la délaissa un moment pour aller vérifier l’état déplorable de son si beau salon. La petite bombe placé sous la petite table avait explosé soufflant tout sur son passage. La porte d’entrée était un véritable trou béant et il ne restait pas grand chose de l’escalier et du mobilier.  

 

- Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ici ! hurla Kaori en accourant, une fois que la tempête avait cessé.  

 

Elle voyait son partenaire de dos, légèrement voûté, les poings serrés, maugréant mille jurons et sortilèges.  

 

- Ryô ?  

 

Kaori s’avança à ses côtés et observa ahurie le message dessiné dans la poussière : Amitiés. Umibozu. Une flopée de libellules lui martela le crâne. Ryô, quant à lui, avait dégainé son python et à grande enjambée, se dirigeait vers le trou béant de son ancienne porte d’entrée, bien décidé à mettre un terme aux plaisanteries douteuses de leurs camarades. Cette fois-ci, ils avaient bien faillit y laisser la vie.  

 

Kaori remarqua un petit papier légèrement brûlé qui traînait par terre et le ramassa. Elle écarquilla les yeux devant le message : Ne t’inquiète pas Kaori, j’ai enlevé de la poudre. J’espère que ce feu d’artifice t’aura fait profiter un peu des bras de notre Ryô. Amitié. Miki.  

 

Seule dans l’appartement désormais invivable, Kaori ne sut si elle devait rire ou pleurer. Et maintenant, où est-ce qu’ils allaient dormir ?  

 

 

 

 

 

 


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