Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: chibiusa

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 38 chapters

Published: 14-07-06

Last update: 02-01-08

 

Comments: 185 reviews

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GeneralDrame

 

Summary: Un souvenir intarissable...

 

Disclaimer: Les personnages de "Remember me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo - les personnages extérieurs m'appartiennent !

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rated, please contact me.

 

 

   Fanfiction :: Remember me

 

Chapter 4 :: Katy

Published: 15-08-06 - Last update: 15-08-06

Comments: Bonjour tout le monde ^^ ! je remercie ceux qui ont laissé une review sur ma fic ^^ ! Encore un chapitre qui vous fera à la fois sourire, rire et pleurer ^^ ! j'espère qu'il vous plaira et que vous me laisserez une review ! (si vous trouvez les chapitres trop longs je peux les couper ^_~ !) Bonne lecture à tous ^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

Après quelques coups de fils notamment à Saeko, il avait fait une liste d’appartement à visiter avec le numéro des propriétaires.  

Le premier était pas assez bien entretenu, une jeune fille comme Haruka aurait pu glisser ou tomber et se faire mal… Le deuxième était très mal éclairé, évidemment la jeune fille aurait pu s’en accommoder mais le petit garçon avait besoin de vivre à la lumière du jour.  

Le troisième ressemblait à une cage à poule cachée sous les toits, rien que l’odeur démotiva les deux inquisiteurs, le quatrième était trop petit pour deux, en fait, il s’agissait d’un studio et à deux c’était pas possible.  

Le cinquième était proche du collège de la demoiselle mais n’était libre que le mardi, la jeune fille grogna et décida de le prendre quand même. Il s’agissait d’un trois pièces, deux chambres, un salon, une cuisine et les toilettes séparées de la baignoire. Le loyer était un peu cher, comme tout à Tokyo, mais l’adolescente ne s’en souciait pas, elle était encore dans la somme à ne pas dépasser indiquée par son avocat.  

 

S’il plaisait à la jeune fille de part son exposition, il ne confortait que très peu le nettoyeur qu’il était, en effet, il se trouvait qu’au premier étage et donc par définition facile d’accès.  

Ils en visitèrent encore quelques uns, et le nettoyeur accepta à contrecœur qu’il prenne celui qui avait plu à sa fille.  

Ryo lui avait dit que par contre c’était du temporaire, le temps qu’un appartement plus sécurisé soit libre. Elle l’avait regardé perplexe, elle ne comprenait pas en quoi un appartement à ce niveau pouvait être vulnérable.  

 

Il était donc prévu qu’une fois son chien complètement remis, elle pourrait vivre seule avec le petit garçon.  

 

Le jour de la rentrée, Haruka demanda timidement au nettoyeur de l’accompagner jusqu’à sa salle, en effet elle n’avait pas le chien et avait du mal à se repérer dans l’espace dans ces cas là.  

Elle était inquiète, Ryo s’en rendait compte. Elle avait les lèvres un peu tremblantes et son visage très pâle. Pour lui donner du courage, il déposa sur son front un baiser.  

Cela laissa l’adolescente stupéfaite, et elle ne put s’empêcher de rougir.  

 

- Ce soir je viens te chercher avec Tom, je viendrais te chercher au portail ou ici si tu veux. Je t’ai rentré mon numéro sur ton téléphone il est au numéro…  

 

- 11, compléta-t-elle. Merci c’est gentil…  

 

- C’est normal fit naturellement Ryo.  

 

Des jeunes entrèrent dans la pièce et une enfant qui passait devant la porte en fauteuil interpella Haruka :  

 

- Haruka !!!!  

- Katy ? fit l’adolescente perplexe.  

- Viiiii c’est moi !  

- Mais qu’est ce que tu fais à Tokyo ?  

 

La jeune fille qui entra dans la pièce lui dit :  

 

- Je fais partie de la sélection pour la pièce mais j’étais malade l’autre jour j’ai pas pu venir ! je suis contente que tu en fasses parti ! c’était ta place puisque…  

- Comment vont tes jambes ? l’interrompit brusquement Haruka.  

- Ça va… un peu mieux que d’habitude.  

 

Puis Katy sembla remarquer la présence de l’adulte et le dévisagea :  

 

- Vous êtes l’homme qui est sur les photos de la maman d’Haruka non ?  

 

D’abord surpris, le nettoyeur observa l’enfant en face de lui. Elle ne devait pas avoir plus de dix ans, elle était de type asiatique mais elle avait parlé en anglais. Ses yeux oscillaient malgré tout entre le vert et le marron et ses cheveux étaient châtains clairs. Il finit par répondre :  

 

- Je m’occupe d’Haruka pour le moment, déclara-t-il en anglais, il enchaîna en japonais : Je te laisse Haruka je vais jouer les baby-sitter !  

- Merci beaucoup.  

 

Et il sortit, et se retourna encore sur les deux jeunes filles qui discutaient, puis il vit la plus jeune faire demi-tour et le rejoindre et lui dit :  

 

- Je m’appelle Katy Thomas et j’ai bientôt 10 ans.  

 

Ryo la dévisagea perplexe, il finit par dire :  

 

- Je m’appelle Ryo Saeba et j’ai 20 ans…  

 

Katy écarquilla les yeux puis vit passer une libellule et elle finit par déclarer :  

 

- C’est ça ! et moi j’ai quatre jambes ! déclara la gamine. Vous ne m’avez pas répondu, c’est bien vous que j’ai vu sur les photos de sa maman ? vous êtes son père c’est ça ?  

 

Ryo la dévisagea, ainsi elle avait compris. Il faut dire qu’il devait probablement y avoir quelques photos exhaustives.  

 

- Ne vous inquiétez pas je lui dirais pas, puisqu’elle semble l’ignorer. Mais vous devriez lui dire, la famille c’est le plus important !  

- Si j’ai bien compris, tu es au Japon pour pas longtemps.  

- J’aimerais y rester, mais c’est un peu compliqué ! moi je suis pas né ici, je suis née à New York alors que mes parents étaient originaires d’ici. Les orphelinats ou foyers ne veulent pas de quelqu’un comme moi, et trouver une famille d’accueil est impossible pour cette même raison… quand je serais plus grande probablement dit-elle songeuse.  

- Katy !!!!  

 

La jeune fille se retourna et vit Vanessa avec ses béquilles.  

 

- Oh ! Vanessa ! Comment va ta jambe ? Ça gratte pas trop ?  

- C’est une horreur, une véritable démangeaison mais il fallait bien trouver une raison à ce qu’Haruka reprenne sa place.  

- Si j’ai bien compris intervient le nettoyeur, vous n’avez pas la jambe cassé.  

- Vous n’allez pas lui dire hein ? demanda Katy. Si non elle aura plus de raison de jouer et c’est elle qui doit faire le spectacle dans deux semaines.  

- Pourquoi ?  

- On lui doit bien ça. Bon viens Katy je t’accompagne à ta classe.  

- Enfin maintenant on ressemble un peu à un club d’éclopés déclara l’enfant.  

- Oui tu as raison une véritable cour des miracles ! mais c’est pour ça qu’on est les meilleurs !  

- Tu as bien raison !  

 

Ryo sortit en souriant, il trouvait vraiment que ces enfants aux destins visiblement pas faciles avaient une telle force de vie, une telle volonté de vivre. Mais il y avait une ombre à ce tableau idyllique qu’il s’imaginait, il savait que sa fille était plus vulnérable que Katy et Vanessa…  

Il voudrait tellement l’aider, l’épauler et il savait qu’il voulait aussi la prendre chez lui, mais comment lui proposer sans qu’elle ne lui balance à la tête une fois de plus que c’était à cause de sa cécité ?  

Ces derniers jours il n’avait pas eu le temps de réfléchir, tout s’était enclenché les choses derrières les autres et Mick qui ne trouvait rien sur Haruka. Il faut dire aussi qu’il ne savait pas sa date de naissance et ne lui avait pas demandé. D’après ses calculs elle devait être née vers fin avril.  

Alors qu’il regagnait en marchant le centre, son portable se mit à sonner et à chanter une voix de casseroles : « je suis le plus boooooooo ! je suis le plus foooooooorrt ! je suiiiiiiiiiis l’étalooooon de Shinjukuuuuuuuuuuuu ! La la la ! lala la l’air ! »  

 

Il sortit avec hâte son portable, évidemment il chercha un bon moment et pour une fois fut un peu gêné qu’il ait sonné dans un quartier commercial et tout le monde s’était retourné sur lui, il n’avait trouvé qu’à faire une fois de plus l’idiot…  

Et il déclara juste avant :  

 

- C’est ça la célébrité tout le monde se retourne sur vous.  

 

Et là la cinquantaine de passants tombèrent à la renverse, et se demandèrent qui était ce type, l’un d’entre eux suggéra d’appeler l’hôpital psychiatrique mais finalement finit par ignorer ce type à la sonnerie qui n’en finissait pas de ne pas finir :  

 

« Moi le beau gosse ! moi le meilleurrrrrr !,  

Moi le sexe symbole, l’idole des femmes !  

Je suis le plus beau ! je suis un bon coup !  

 

Je suis l’étalon de shinjukuuuuuuuuuuu »  

 

Enfin il finit par réussir à le trouver et saisit le portable et décrocha enfin. Le silence se fit, tout le monde se retourna vers lui et furent surpris quand il répondit :  

 

- Oui ? Docteur Saeba à l’appareil.  

 

Les passants furent atterrés et se promirent de fuir si un jour ils devaient rencontrer ce médecin. Ryo s’éloigna dans une ruelle loin des oreilles indiscrètes des gens tombés à la renverse à la nouvelle de sa profession.  

 

- Baby Face ! enfin maintenant ce serait plutôt Old Face…  

- Parle pour toi vieux chnoque !  

- Un peu de respecté pour tes aînés !  

- Tu veux dire ancêtre plutôt non doc ?  

- Pff. Bon je te demandais de m’apporter les carnets de santés de ta fille et du petit garçon…. Au fait c’est quoi cette histoire de « docteur Saeba »  

- Pourquoi faire ? J’aime jouer au docteur avec les femmes tu dois le savoir.  

- Pour voir ou ils en sont niveau vaccination, je t’en ai déjà parlé. Ah et maintenant tu as changé d’orientation ? pour me faire une telle proposition « Old Face »  

- Oui mais je ne sais pas, je n’ai pas demandé à Haruka j’ai oublié. Je peux pas fouiller comme ça. Bon attend je vais vite l’appeler avant, je te rappelle. ÇA VA PAS LA TÊTE ! et puis arrête avec tes « Old Face ! » Vieux Chnoque ! Et puis, je veux pas que tu mettes ton truc tout mou et ridé en moi ! J’AIME LES FEMMES !  

 

Le vieil homme tomba à la renverse dans son cabinet, lui qui voulait juste le taquiner avait réussi à le faire marcher plus que nécessaire. D’ailleurs il ne fut pas surpris que le nettoyeur lui raccroche au nez.  

 

Sur cet intermède qui l’avait rendu grognon, Ryo avisa de l’heure il y avait encore une vingtaine de minutes avant l’heure de la classe. Il l’appela et obtint l’autorisation de récupérer les carnets de santés dans ses affaires.  

 

Avant de récupérer Tom, qu’ils avaient confié à Miki avant de l’accompagner à son école, il fit un détour par un magasin pour bébé, là-bas il acheta deux trois jouets pour le petit garçon. Il se rendit aussi à un rendez-vous pour acheter d’occasion un parc pour enfant, en effet, sa fille lui avait demandé de voir si y’en avait pas un d’occasion.  

 

Une fois les courses effectuées, il avait eut le droit à une liste que sa fille lui avait dicté pour que ça aille plus vite. Elle lui avait donné les intitulés exacts pour qu’il ne se trompe pas. Elle lui avait même donné de l’argent qu’il n’avait pas l’intention d’utiliser.  

Il n’avait pas été là jusqu’à présent il pouvait bien subvenir à ses frais le temps qu’elle resterait dans sa vie.  

Il pénétra dans la chambre et il se souvint alors qu’elle lui avait dit qu’il ne fallait pas déplacer les objets sans quoi elle risquerait de tomber comme la première fois.  

Il jeta un coup d’œil à la pièce et constata que tout était bien entretenu. Il vit le petit lit pour enfant et déposa ce dernier qui dormait dedans. Il chercha d’abord dans le secrétaire, peut-être avait-elle disposé de la place ? Mais non, rien n’avait bougé, il y avait juste une photo sur la table de nuit, d’abord surpris par un tel objet chez la jeune fille, il la toucha et fut surpris de constater que cette dernière était plus ou moins en relief, le visage en soit était lisse mais il y avait comme une légère couche de mousse sur les cheveux et cette photo représentait Kaori.  

Il la regarda un instant, il cligna des yeux et murmura :  

 

- mon ange… tu es si belle…  

 

Sur cette photo, son ancienne partenaire avait un sourire magnifique mais il voyait qu’elle était un peu triste malgré tout. Il remarqua des pictogrammes sur la surface et passa sa main dessus, il ne savait pas ce que ça voulait dire, mais il était sûr que c’était comme une dédicace.  

Il reposa l’objet et regarda dans les tiroirs, là encore il rencontra les quelques tenues qui appartenaient à Kaori.  

C’était vrai qu’il n’avait pris le temps ou le courage de ranger les quelques affaires qu’elle ait laissées, laisser planer sa présence était venue naturellement, mais c’était surtout vital. Il avait toujours espéré son retour.  

Son regard se posa sur le sac de voyage au pied du lit, ainsi Haruka n’avait même pas sorti ses affaires. Elle se sentait de passage…  

Il eut un serrement au cœur, il aurait tellement voulu qu’elle se sente chez elle ici. Et il constata qu’il vivait reclus dans le souvenir de la femme de sa vie peut-être qu’elle ne s’était sentie pas très bien accueillie ou seulement tolérée parce qu’elle était la fille de Kaori.  

Il prit le sac dans ses mains et souleva ses vêtements délicats. Il constata qu’ils étaient simples, pratiques mais certains étaient plus recherchés, tantôt plus extravertis comme il put le constater avec certains, mais il retourna son attention aux épais dossiers en dessous de ses derniers.  

 

Il fut d’abord surpris par leur nombre, il vit qu’il y avait une pochette écrite avec cette même écriture graphique un dossier maman, un autre tom et enfin un pour elle-même. Il saisit tous les trois, curieux de voir ce qu’il trouverait dans celui de sa femme. Il les emporta tous les trois sur le canapé, il en profita pour vérifier que le petit garçon dormait toujours. Il s’approcha du petit lit et le vit, il soupirait, visiblement il rêvait.  

 

Il sortit d’abord les carnets de santés de ce petit garçon et de l’adolescente, il vit dans celui de sa fille qu’elle avait perdu la vue à 4 ans, ils utilisaient des mots un peu compliqués. Il nota mentalement de demander au doc de lui faire un résumé. Ensuite il regarda celui de Tom. Il remarqua tout de suite que les diagnostique et observations avaient été écrites à la main mais que pour chaque page, une petite fiche en braille l’accompagnait probablement pour permettre à Haruka de savoir ou elle en était. Il retourna sur la première page et il vit sa date de naissance : 26 mai. Il fut surpris quand il regarda à nouveau celui de sa fille, il vit sa date de naissance : 26 mars.  

Elle était né le jour de son anniversaire à lui, ou tout du moins le jour que la femme qu’il aimait plus que tout avait choisit pour lui. Il songea avec amertume que cette date approchait à grand pas, cela serait le samedi suivant.  

Il regarda le dossier Kaori et vit qu’il y avait un journal et quand il l’ouvrit il vit qu’il datait de quelques jours avant son annonce comme quoi elle voulait rester vivre une vie normale. Curieux, il le feuilleta et fut étonné par le nombre de choses qu’elle écrivait, il portait le numéro 1. Visiblement, elle n’avait pas l’intention d’en écrire qu’un, il devait en avoir un autre au moins, il ignorait que Kaori écrivait autant. A la fin du livret il trouva des lettres, une pour sa fille, une pour lui…  

Visiblement c’était à l’attention de sa fille pour qu’elle « distribue » tout cela en son nom, il vit même sur une le nom de Miki…  

Il ouvrit la sienne et commença à lire :  

 

« Le 12 mars,  

Ryo,  

Tu trouveras dans tout ça tous les documents concernant notre fille…  

Tu trouveras aussi mes journaux intimes ? enfin si on peut appeler ça comme ça. Je suis sûr que tu ignorais que j’écrivais, d’ailleurs tu n’as sûrement jamais dû t’en douter.  

Tu vas rire, mais tu n’es pas le seul à avoir des cachettes dans l’appartement ou tu caches « des trésors ».  

Je te déconseille de lire les premiers, disons qu’ils reflètent ce que tu m’as fait subir pendant toutes les années de notre partenariat.(autant dire que tu n’es pas traité en héros à chaque paragraphe)(rire nerveux de Ryo)  

En revanche, tu peux lire ce que j’ai écris après, ils étaient plus centrés sur moi, ma grossesse et surtout ma fille enfin notre fille.  

Tu m’as sûrement trouvé égoïste de ne pas t’avoir prévenu pour Haruka ? je ne t’en veux pas du tout.  

Il est vrai que je ne voulais pas qu’elle grandisse dans notre monde, je sais que tu t’en doutes, mais ce n’était pas la seule raison. Contrairement à toi, j’ai toujours su que tu serais un père formidable. Seulement avoir un enfant dans notre monde revenait à te mettre en danger à la mettre en danger. En plus au jour d’aujourd’hui, en raison de sa vue, je suis sûre que j’ai fait le bon choix. J’ignore comment, cependant, elle a développé très tôt un peu le même genre de capacités qu’Umi pour se déplacer. Bien sûr si elle est trop pressée, elle tombe si quelque chose n’est pas à sa place mais si non elle se débrouille bien.  

Je suis sûre qu’elle te surprendra de jour en jour. Ce que je regrette (son écriture tremblait), c’est de n’être plus là au moment fort de sa vie, elle est si petite et si vulnérable. Je lui ai dis que je voulais qu’elle vienne te voir sans pour autant lui dire qui tu étais exactement mais je pense qu’elle comprendra rapidement, alors s’il te plait ne tarde pas trop à lui dire sans quoi elle t’en voudrait.  

Toi qui ne voulais pas d’animaux tu vas être servi, car elle a une passion pour son chien c’est incroyable. Je crois que le jour ou je l’ai acheté c’était la meilleure idée que j’ai eu. Elle l’a eu à huit ans, quand j’ai appris qu’elle allait perdre peu à peu la vue j’ai décidé de lui faire ce cadeau (avec un peu de difficulté). Je voyais ces personnes non voyantes dans la rue, c’est incroyable comme on est plus attentif aux gens différents, quand la différence nous frappe de si près.  

Normalement, il devrait y avoir dans tout ça, une clé de consigne. Quand j’ai su que j’étais malade je suis venue à Tokyo confiant Haruka à ma sœur quelques jours ! Je voulais revoir mon pays avant de…mourir partir, et surtout te revoir.  

Tu ne t’en souviens sûrement pas mais en faisant le trajet jusqu’à l’immeuble, je t’ai trouvé en train de cuver dans des poubelles, saoul comme pas possible. Je suis restée plus d’une heure près de toi, je m’étais même assise par terre et avais mis ta tête sur mes genoux et je t’avais volé encore quelques instants de ta vie. J’allais me relever quand tu m’as pris la main et que tu as dis « Kaori ne me quitte pas ». Les larmes sont venues car, j’allais te perdre à jamais… je t’ai embrassé passionnément même avant de me relever. Je t’ai laissé mon châle. Je n’ai jamais appartenue qu’à toi, mon amour.  

Je te laisse à présent lire (si tu le souhaites) ces cahiers qui racontent ma vie.  

Quand tu auras récupéré ce qu’il y a dans la consigne de la gare (n°3126) ne soit pas étonné si tu trouves « mes cendres » c’est triste de penser que je ne serais plus que ça mais, je te demande pour Haruka, de les mettre près de mon frère, avec lui. Comme ça tu sauras ou me trouver... Si tu te demandes qui a fait cette démarche, c’est évidemment ma sœur (probablement pour obéir à ma volonté).  

Je suis si fatiguée, j’ai du mal à écrire et comme tu as pu le voir j’ai changé maintes fois de stylo à chaque écriture (il faut dire que je ne voulais pas écrire en présence d’Haruka et son petit ami. Dommage que je ne puisse pas les voir grandir tous les deux, ils sont si mignons ensemble. Peut-être qu’un jour ils se marieront ? (ne fais pas cette tête mon chéri, c’est comme ça, on élève les enfants pour qu’ils volent de leurs propres ailes (enfin pas trop tôt non plus qu’ils restent enfants le plus longtemps possible) )  

 

Je t’embrasse bien fort.  

 

Kaori »  

 

Le nettoyeur ferma les yeux, alors il n’avait pas rêvé…  

 

Flash…  

Il avait écumé les bars comme à son accoutumé avec Mick mais ce dernier était repartit avant la fin de leur tournée il s’était retrouvé seul et abandonné.  

Dans ses moments là, sa femme lui manquait plus que tout, c’était à cause de son absence qu’il ressemblait à une épave la nuit.  

Cette nuit qui pour lui représentait la mort, en fait cette même nuit lui faisait peur et lui rappelait surtout son rôle de chasseur. Mais même les lumières de la ville, ne lui éclairait plus assez le cœur, depuis qu’elle n’était pas rentrée. Ils avaient eu une affaire difficile et le type en question était vraiment tenace, en fait il s’agissait presque d’un cannibale et il avait jeté son dévolu sur les belles femmes de Tokyo. Et quand une de ses clientes était la sœur d’une victime, il savait que dès lors qu’il s’occuperait de cette affaire, sa partenaire, sa femme depuis quelques mois serait en danger.  

Alors il l’avait éloigné et il lui avait dit qu’elle était la meilleure des partenaires mais qu’il avait peur de ce qui pourrait arriver.  

Et elle n’était pas rentrée, elle lui avait dit qu’elle voulait vivre normalement, qu’elle l’aimerait toujours mais que l’aperçu d’une vie simple l’avait séduite. Stoïquement même s’il était malheureux il avait plié à ses arguments qui avaient été les siens pendant des années pour qu’elle parte… Au début il l’avait un peu cherché, il avait découvert qu’elle avait rejoint sa sœur à New York, soulagé et la pègre plus présente que jamais à Shinjuku avait alors attiré toute son attention pendant plusieurs jamais, mais jamais il ne l’avait oubliée, jamais.  

 

Et ce jour-là quand dans les vapes Ryo avait vaguement senti sa présence alors qu’il était en train de rêver d’elle comme chaque nuit, ne sachant plus si c’était un rêve ou la réalité, il avait réussit la prendre contre lui et il avait senti ses lèvres.  

Il avait approfondi le baiser et avait même passé une main dans ses cheveux et lui avait demandé de ne pas le quitter. Elle lui avait demandé pardon et l’avait supplié de prendre soin de leur trésor.  

Quand il s’était réveillé, il avait trouvé un châle sur lui comme pour le protéger du froid hivernal. Mais il était seul, il pensait avoir rêvé, il avait caressé ses propres lèvres pour savoir si c’était un rêve ou pas…  

Il avait chassé rapidement la perspective de l’avoir retrouvé le temps de quelques heures, et puis c’était incompréhensible de quel trésor parlait-elle ?  

 

…fin du flash  

 

Ryo sortit de ses pensées en entendant Tom pleurer, il se leva prestement et alla récupérer ce petit bout dont il ignorait encore tout.  

L’adulte le leva lui changea la couche et l’enroula toujours à tour de rouleau de scotch, statuant que ça tenait beaucoup mieux que ces deux misérables languettes…  

 

Il arriva au Cat’s Eyes tourmenté, il avait fini par trouver la clé de la consigne dont Kaori lui avait parlé. Il avait pris la Mini et il fit les allers et retours entre la consigne avec le gosse qui le gênait un peu et les deux gros cartons. Au début il avait été impressionné par leur taille mais si l’un des deux était lourd, l’autre était au contraire léger.  

 

C’était dans cet état d’esprit un peu brumeux, qu’il entra dans le café avec Tom. Il s’assit tranquillement sur son tabouret et mit le gosse assis sur le bar.  

Seul Falcon était présent et il ressentait le trouble de Ryo. Et enfin ce dernier se mit à parler…  

 

- Kaori avait laissé tout un dossier à Haruka, et quand j’ai cherché le carnet du petit et d’elle pour le Doc, je suis tombé sur un de ses journaux intimes. A la fin y’avait une lettre pour moi, il y en avait aussi une pour Miki, je lui donnerais plus tard d’ailleurs. Et le pire, c’est que dans sa lettre j’ai appris qu’elle était revenue à Tokyo quelques jours en novembre visiblement quand elle a su qu’elle était condamnée. Elle a déposé dans une consigne des albums photos et autres trucs pour moi, à mon attention, quand Haruka voudrait venir…  

- Et ?  

- J’ignorais qu’elle tenait des cahiers, d’ailleurs elle m’a conseillé de ne pas lire ceux qu’elle avait laissés à la maison, parce que je m’en prenais plein la poire dedans.  

- Ah ah ah ! au moins tu es prévenu.  

- Pff. J’hésite à regarder le carnet de santé de Tom, pour savoir qui il est.  

- Hum. Tu sais déjà qui il est.  

- Pardon ?  

- Oui, tu le sais, tu te refuses à le considéré mais tu le sais…  

- Le fils d’Haruka. Pourquoi cette idée m’est elle difficilement envisageable ?  

- Parce que tu viens de découvrir qu’elle était ta fille, qu’elle n’est encore qu’une enfant et que tu découvres qu’elle est à son tour maman.  

- Mais pourquoi, je veux dire, Kaori ne l’aura pas éduquée pour qu’elle aille avec le premier venu…  

- Vous êtes pas sympa avec Haruka là intervint une petite voix.  

 

Ryo se retourna et vit qu’il y avait Katy, dans son fauteuil roulant, il sentait sa colère.  

 

- Vous avez beau être son père vous êtes un crétin.  

- Hé ! je te permets pas !  

- Vous savez que de perdre ses parents ? moi je ne me souviens pas trop des miens mais je peux vous assuré, que c’est la pire des souffrances. Du haut de mes quatre ans j’ai vu mon frère aîné faire quelques conneries pour attirer de l’attention des autres. Si vous posez la question à Haru, elle vous dira qu’elle n’est pas fière d’elle, mais qu’elle ne regrette pas. Parce que si non Haruka serait vraiment toute seule. Et ce n’est pas vous, qui êtes là maintenant qui pouvait en un claquement de doigts comprendre ce qui s’est passé. Tom existe et c’est très bien comme ça.  

- La petite a raison déclara Miki qui était rentré par la porte de derrière, tu ne peux pas juger ta fille.  

- …  

- Moi je vais y aller, c’est pas tout mais il faut que je rentre au centre maintenant.  

- Au centre ? demanda Miki.  

- L’hôpital grogna l’enfant, sont pas fichu d’avoir un accès handicapé au foyer alors ils m’ont refourgué en pédiatrie le soir.  

- Au foyer ?  

- Oui.  

 

L’enfant allait sortir quand Miki lui demanda :  

 

- Mais tu as quel age ?  

- J’ai eu dix ans y’a pas longtemps !  

 

Le téléphone de Katy sonna et elle répondit :  

 

- Euh oui, au Cat’s Eyes.  

- Qu’est ce que tu fais là bas ? c’est loin de l’école…  

- Oui mais y’a que du sport aujourd’hui… alors je suis partie parce que 4 heures de permanences sans moi.  

- Tu vas avoir des ennuis !  

- Mais non ! et pis si oui bah c’est pas grave… Bon je te laisse bye Haruka.  

 

Puis elle se tourna vers le géant et lui demanda de l’aide pour sortir. Ce dernier sortit de derrière le bar, souleva l’enfant et la posa sur une des banquettes avant de plier le fauteuil et le sortir et de transvaser l’enfant dessus il lui dit :  

 

- Fais attention à toi en rentrant, et tu es la bienvenue ici. Les amis d’Haruka sont les bienvenu…  

- Dites pas ça !  

- Pourquoi ?  

- Ça risque d’être un véritable débarquement fit-elle en éclatant de rire avant d’ajouter – Haruka a une multitude d’amis surtout qu’on a tous été transféré sur Tokyo pour une année entière… moi ça va me permettre d’apprendre un peu mieux ma langue maternelle ! Au revoir monsieur Falcon, Madame Miki et même vous… lâcha-t-elle par pure politesse.  

- Elle a du répondant la gosse déclara le nettoyeur.  

 

Mais ce dernier n’avait pas fini de parler qu’il se retrouva encastré dans le mur.  

 

- Mais qu’est ce que tu fais !!!!! s’exclama le nettoyeur.  

- Ça c’est pour avoir pensé du mal de ta fille, au moins comme ça peut être que tu comprendras que ta gosse a encore l’air à l’heure d’aujourd’hui tourmentée, et peu solide psychologiquement et toi tu veux lui reprocher si elle est la maman de cet adorable bambin ?  

 

Miki cligna des yeux, si elle avait su elle lui aurait fait un gosse. Et là elle le vit prendre le petit garçon qui s’était mis à pleurer et à le câliner. Ryo lui n’en menait pas plus large car sa mâchoire traînait par terre. Se rendant compte de son attitude le géant refila le bébé à sa femme qui fut ravi de l’avoir enfin dans ses bras tandis que son mari virait au rouge écrevisse quand son épouse lui dit qu’elle aurait dû lui faire un gosse quelques années auparavant.  

 

- Haruka a perdu sa mère, puis peu après sa tante, techniquement parlant, les seuls adultes qui la protégeaient. C’est normal que si elle a eu un petit ami, qu’elle ait eu besoin de se rapprocher de lui davantage.  

- Si c’est le cas et que ce gamin a abandonné ma fille enceinte je vous assure qu’il va sentir sa douleur quand je connaîtrai son identité ! et pour votre gouverne, je ne voulais pas lancer de pierre à ma fille, je voulais juste comprendre.  

- Mais tu es sûr que c’est le sien ?  

- Je ne sais pas encore, je n’ai pas encore regardé la devanture du carnet.  

 

Tout à coup une impression étrange le submergea et il tendit le carnet à Miki et lui dit :  

 

- Regarde, tu me diras quand je reviens, je crois que la petite Katy a quelques soucis.  

 

Ryo sortit rapidement et ajusta son magnum dans son holster avant d’avancer d’un pas décidé dans les rues, il retrouva l’enfant dans le parc, et entouré de deux garçons en train de lui clamer leur performance sexuelle à Katy. Qui leur dit qu’avec leur groin à la place de leur nez, ils devaient se faire plus de films qu’autre chose et qu’en plus elle n’était pas intéressée par des rustres de leur espèce.  

Heureusement, qu’ils ne comprenaient pas très bien l’anglais si non ils l’auraient probablement très mal pris.  

 

- Allez viens ma puce ! fit l’un d’entre eux en posant sa main sur sa cuisse, cette dernière se dégagea en le pinçant fortement et en lui roulant sur les pieds.  

 

Il voulut la gifler en signe de représailles, et alors que Katy s’attendait à avoir des ennuis, il n’y eut rien. Elle était en larme, et quand une main vint se poser sur son épaule gauche elle sursauta en ouvrant les yeux :  

 

- ça va, il ne t’embêteront pas de si tôt déclara le nettoyeur.  

- Vous, vous m’avez aidé ? Pourquoi ? j’ai été méchante…  

 

Il sourit et lui dit :  

 

- Tu es bien trop mignonne pour que je laisse ces idiots te faire du mal.  

 

Elle se jeta dans ses bras et laissa libre recours à ses larmes, et le nettoyeur se releva avec l’enfant dans ses bras. Elle murmura :  

 

- Pourquoi la vie est un enfer ? Pourquoi vivre c’est si dur ? et pourquoi voir mourir nos proches nous donne envie de disparaître !  

- Chut, ça va Katy… Il ne t’arrivera rien…  

 

Il la reposa sur son fauteuil et l’amena près d’un banc ou il s’assit sur le dossier, elle était en face de lui et ce dernier avait le regard perdu sur ses pieds.  

 

- Pour Haruka, que Tom soit son fils ou non ne m’empêchera pas de m’occuper d’eux deux. Si j’ai eu une réaction virulente tout à l’heure à cette perspective c’est juste que je viens de découvrir que j’ai une fille de 14 ans bientôt et alors qu’elle devrait vivre une vie d’ado, elle se retrouve à s’occuper d’un petit garçon qui est peut-être son fils ?  

- C’est pas peut-être, c’est le sien.  

 

Il la dévisagea, elle lui fit un sourire conciliant et lui dit :  

 

- Haruka a tout perdu, alors que Tom soit là est une bonne chose pour elle, déclara Katy. Car vous auriez dû la voir après… elle nous a fait un peu peur. Puis elle a repris du poile de la bête pour avoir son enfant. Même les parents de notre petite troupe ont dit que c’était pas plus mal pour elle…  

- Qui est le père de l’enfant ?  

- …  

- Tu ne veux pas le dire ?  

- Ce n’est pas à moi de vous le dire.  

- Bon, tu viens… je vais te chercher un taxi, fit-il en se levant. Puis il lui déclara – tu n’as pas la verbe d’une enfant de 10 ans.  

- Je prends ça pour un compliment ! déclara l’enfant.  

- …  

- Quand on est dans un fauteuil, on a en permanence le regard des autres, des fois on a des remarques plus qu’acerbes alors il faut savoir répondre. Vous voyez bien que tout le monde me jette des regards parfois plaintifs parfois méprisants. C’est difficile d’être différente. Et puis il paraît que les épreuves de la vie, force à la maturité. D’une certaine manière, Haruka a de la chance dans son handicap…  

- Pourquoi tu dis ça ?  

- Je dis ça, parce qu’elle ne voit pas le regard des autres. Elle le sent, je crois mais elle ne le voit pas. Enfin elle c’est irréversible c’est en ça que c’est dramatique.  

- Toi c’est réversible ? demanda le nettoyeur.  

 

A ce moment, elle eut un sourire énigmatique et douloureux mais n’ajouta rien. Ryo appela un service de taxi qui prendrait le fauteuil. Une fois arrivé, il la plaça lui-même à l’arrière et l’accompagna. Le type qui conduisait n’avait pas une assez bonne tête à son goût. Il appela rapidement Miki pour lui dire, cette dernière le rassura en lui disant qu’elle adorait s’occuper de Tom.  

 

Une heure plus tard, Ryo revint au Cat’s Eyes, il avait raccompagné la jeune fille jusqu’à sa chambre ou elle était avec quatre gosses de cinq ans qui courraient partout. Il avait senti l’amertume dans l’attitude de l’enfant, et lui dit qu’il viendrait la voir ce soir avec Haruka si elle voulait. Elle lui dit qu’elle préférait qu’elle vienne la chercher pour la répétition si c’était possible, ça lui éviterait de faire appel à une ambulance. Ryo lui garantit.  

 

- Alors ?  

- Regarde le carnet de santé…  

- Hum, c’est bien ce qu’on pensait alors. Pauvre gosse par quoi elle est passée toute seule en plus.  

- Ou est Katy ? demanda le géant.  

- Je l’ai ramené jusqu’à sa chambre à l’hôpital, elle était dégoûtée, il faut dire qu’elle partage sa chambre avec trois gamines de six ans qui criaient et courraient partout. En plus comme elle me l’a fait remarquer, elle n’est pas malade. C’est terrible qu’ils se soient pas arrangés autrement.  

- Oui…  

- T’a qu’a lui dire de venir vivre avec nous, déclara Miki. Comme ça ce serait plus simple !  

- Miki ! Crois-tu que donner des illusions à cette enfant soit utile.  

- Je sais mais ça lui donnerait un peu de gaieté non ?  

- …  

 

Ryo récupéra le petit garçon et lui dit :  

 

- Alors comme ça je suis ton grand-père… fit-il en faisant une grimace et les larmes qui coulaient sur les joues – ma fille est méchante de me faire un coup pareil ! snif !  

 

Le géant, lui donna une claque sur la tête et lui dit :  

 

- Tu vas finir par traumatiser ce bébé.  

- Au fait, j’ai récupéré les affaires de Kaori à la consigne de la gare de Shinjuku, comme elle me l’avait dit, il y avait bien ses cendres…  

- Ses cendres ?  

- Oui, d’après ce que j’ai compris c’était de un plus pratique à ramener au Japon. Je pense surtout c’était parce qu’elle a été emportée par la maladie elle ne supportait probablement plus son corps, pourtant si beau, ajouta-t-il pour lui-même.  

- Que vas-tu faire pour Haruka ?  

- Je lui ai trouvé un appart…  

- Tu vas la laisser toute seule !  

- C’est ce qu’elle veut !  

- Enfin Ryo !! tu ne peux pas laisser une gosse de 14 ans dans la nature.  

- Je sais mais elle est intransigeante je veux la garder près de moi, mais cela veut dire ranger les affaires de Kaori dans un carton…  

- Quoi ?  

- Haruka dort dans la chambre de Kaori, et en fait je n’ai jamais enlevé le reste de ses affaires… enfin, pour les cendres elle voudrait les mettre avec Maki. Je n’ai rien contre, mais je me demandais si vous vouliez venir, on pourrait faire ça bientôt. Une sorte de cérémonie commémorative pour Kaori et une plaque sur la tombe de Makimura. Après tout, il s’agit de la tombe familiale.  

- Oui bien sûr.  

- Vous en parlez aux autres, on pourrait faire ça bientôt.  

- Bien sûr. Quand tu auras décidé de la date préviens.  

- Ok.  

- Bon en route bonhomme ! c’est l’heure de manger ! j’ai faim moi…  

 

Puis une odeur nauséabonde fit son apparition et il grogna :  

 

- Ah non ! Tom tu m’as pas refait le coup hein ? j’ai pas le masque à oxygène ici.  

 

Et le petit garçon battait des mains. Ryo donna le sac du bébé à Miki et lui dit de s’en occuper. Bien qu’ayant voulu le taquiner, elle ne fit pas attendre le petit Tom. Et elle éclata de rire quand elle vit la couche et comment elle tenait. Voulant ridiculiser le nettoyeur elle apporta le petit garçon en couche culotte et montra l’exploit à Kazue qui venait d’arriver.  

Quand Falcon rigola, il lui lança qu’il voudrait bien le voir lui avec un bébé ! le géant vira rouge…  

Ryo boudeur, s’assit sur le sol et croisa les bras. Miki alla délivrer le petit garçon de sa couche. Quand elle ouvrit enfin le paquet à l’aide d’un ciseau. En effet, le nettoyeur n’avait pas lésiné sur le scotch et avait fait quatre tours.  

 

Une fois au propre, elle lâcha le petit garçon après s’être assuré que les portes étaient fermées. A quatre pattes, joyeusement Tom alla rejoindre Ryo et vint s’asseoir sur ses jambes repliées en tailleurs quand il voulut monter plus haut avec son équilibre précaire, le nettoyeur décroisa ses bras et le tint bien fermement.  

 

 


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