Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: chibiusa

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 38 chapters

Published: 14-07-06

Last update: 02-01-08

 

Comments: 185 reviews

» Write a review

 

GeneralDrame

 

Summary: Un souvenir intarissable...

 

Disclaimer: Les personnages de "Remember me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo - les personnages extérieurs m'appartiennent !

 

Tricks & Tips

The link to ask for access to the NC-17 section sends an email with the wrong email address.

 

That's because you haven't configured Outlook correctly. It uses the default email. In that case, send me an email with the correct email address and put in the subject "NC17-ID:" + your ID. And respect all the other instructions.

 

 

   Fanfiction :: Remember me

 

Chapter 16 :: Juste pour nous

Published: 09-11-06 - Last update: 09-11-06

Comments: Hello tout le monde ^^ ! merci à Sabi, Eden et Saintoise pour leur review ^^ ! Donc doucement on avance dans l'histoire ! il reste encore plusieurs chapitres ne vous inquiétez pas ! Bonne lecture à tous et à la semaine prochaine pour la suite :)

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

Dans le café un silence de tombe régnait.  

Katy avança et déclara doucement à l’attention du nettoyeur :  

 

- Je suis désolée, on aurait dû vous dire qu’Haruka détestait les fêtes plus spécialement quand elles sont pour son anniversaire. On pensait…  

- On pensait que peut-être au Japon se serait différent fit Bryan.  

- Elle ne fête pas son anniversaire demanda Miki.  

- Non.  

- Pourquoi ?  

- C’est parce qu’aujourd’hui c’est le jour ou…  

- La maman d’Haruka est morte finit Vanessa.  

 

Ryo ne disait rien, on lui avait bien dit qu’Haruka n’aimait pas son anniversaire, mais lui ne savait pas quoi penser. Tout d’abord il fallait qu’il les retrouve. Aussi sans un mot pour l’assemblée il sortit.  

Fort lui était de constater, qu’elle n’était plus dans les parages. Le nettoyeur savait que personne dans le milieu ne serait assez fou pour s’en prendre à elle vu la rumeur qu’il avait fait circuler. Mais un instant ses pensées alla à ce qui s’était passé l’avant veille au soir.  

 

Il se mit à courir et retourna à l’appartement, mais sa fille ne s’y trouvait pas, il ressortit comme une fusée et réfléchit à l’endroit ou sa fille pouvait bien être.  

 

Il interrogea certain de ses indics mais personne ne l’avait vu. Il commençait à s’inquiéter, il était presque dix-huit heures, il était rentré chez lui et attendait.  

 

Seulement quinze minutes plus tard rentra sa fille précédée de Miro. Elle déposa le petit garçon endormi dans un fauteuil puis entrepris d’enlever ses chaussures qu’elle rangea dans le placard avant de reprendre son petit garçon dans les bras.  

 

- Ou étais-tu ? demanda le nettoyeur.  

- Dehors…  

- Haruka je me suis inquiété.  

- J’ai laissé un message sur le répondeur, pour pas que tu t’inquiètes.  

- Hein ?  

- Oui sur le répondeur de l’appart’, j’aurais bien mis un sur ton portable mais j’avais plus de batterie regarde…  

 

Elle lui tendit son téléphone. Ryo constata que c’était vrai et il alla voir le répondeur et lui aussi clignotait, il écouta le message et appris que la jeune fille l’avait attendu dans un petit restaurant. Il se retourna pour s’excuser mais elle n’était plus dans la salle, il la retrouva sur le canapé dans sa chambre en train de changer Tom.  

 

- Je suis désolé mais tu sais je suis pas…  

- Doué avec la technologies. Miki me l’a dis, je suis rentré au Cat’s Eyes tout à l’heure. C’est Falcon qui m’a guidé jusqu’ici.  

- Mais pourquoi m’a-t-elle pas appelé ? elle savait que je te cherchais.  

- Ton portable est éteint.  

 

Il regarda son téléphone et effectivement, il tenta de l’allumer et se prit une libellule : une inscription indiquait « batteries faible ».  

 

- Tu as mangé ? demanda-t-il.  

- Non. Mais je n’ai pas faim.  

- Pourtant tu vas manger avec moi ! aujourd’hui c’est jour de fête.  

- J’ai dis que je voulais rien pour mon anniversaire, fit-elle sèchement.  

- Qui te dis que je parlais du tien ?  

- Pardon ?  

- C’est mon anniversaire aussi. Et j’ai bien l’intention de le fêter.  

- C’est le jour ou maman est morte lâcha-t-elle glaciale.  

 

Ryo s’agenouilla devant elle et posa ses mains sur les genoux de la jeune fille.  

 

 

- Je sais. Mais la vie ne s’arrête pas pour autant. Quand ta mère m’a choisi une date de naissance on s’était promis de passer tout nos anniversaires ensemble, ce qui ne fut pas le cas évidemment.  

- A cause de moi.  

- Non, à cause du milieu. Comme je te l’ai dis la recrudescence de l’activité criminelle y était pour beaucoup. Sais-tu que ta mère à forcé le destin pour t’avoir le jour de mon anniversaire ?  

- Comment ça ?  

- Et bien, d’après ce que j’ai lu elle a marché plusieurs kilomètres pour être sûre de t’avoir un 26 mars. Elle voulait que nous soyons liés tous les deux, toi et moi. Elle voulait que tu aies plus qu’un fantôme en guise de père et cela même si tu ignorais tout de moi ou de ma date de naissance. J’ai promis à ta mère de fêter mon anniversaire avec elle, mais comme elle n’est plus là, et que tu es notre enfant, tu te dois te plier à mon exigence.  

- Quoi ?  

- Oui, je veux que tu passes tout tes anniversaires avec moi, comme tu veux pas fêter ton anniversaire ce sera donc le mien que l’on fêtera. Chaque 26 mars nous commencerons la journée par un tour au cimetière, puis nous mangerons ensemble, nous nous amuserons ensemble…  

- Nous amuser le jour de la mort de maman ! non !  

- Et pourtant c’est ce que nous allons faire ce soir. Ta maman ne voulait pas te faire de peine en mourrant le jour de ton anniversaire, je suis sûre qu’elle aurait voulu un autre jour. Mais dis-toi qu’elle a tenu aussi longtemps qu’elle a pu.  

 

Les larmes coulaient sur les joues de sa fille et il voyait sa détresse mais il attendait :  

 

- Ce jour-là… maman m’a souhaité un bon anniversaire, elle m’a embrassé elle m’a dit que je devais être forte. Elle m’a dit qu’elle m’aimait et qu’elle était désolée… je me suis mise en colère parce que je voulais pas qu’elle me laisse. Je suis parti en colère et… on nous a appelé et elle était morte…  

 

Ryo lui caressa le front et l’attira dans ses bras.  

 

- Je sais… tu sais ta maman ne s’est jamais laissé abattre parce que le destin lui jouait des vilains tours…  

- …  

- Tu sais ton oncle Hideyuki, il est mort le jour de l’anniversaire de ta maman…  

- C’est vrai ?  

- Oui. Et ta maman n’a pas arrêté de fêter son anniversaire pour autant, justement parce que ça n’aurait pas plu à ton oncle, il voulait qu’elle soit heureuse. Et ta maman…  

- …veut que je sois heureuse. Mais je ne peux pas… faire ça…  

- Alors nous fêterons mon anniversaire d’accord ? ensemble tous les deux.  

- D’accord. Juste tous les deux, enfin nous trois.  

- Oui.  

 

Haruka était toujours secouée par des sanglots indomptables, son père la câlina un bon moment avant qu’elle ne s’endorme dans ses bras. Doucement il l’allongea sur le canapé récupéra le petit garçon qui venait de se réveiller sans pour autant pleurer.  

 

Il la laissa dormir et s’occupa du petit garçon avec application. Il le mit dans le bain et lui dit doucement :  

 

- Alors petit bonhomme qu’est ce que vous avez fait avec ta maman…  

 

Et comme répondant à sa question, le petit garçon assis commença à commenter la journée et divers babillage joyeux ponctué par des éclaboussements et des sourires merveilleux. Ryo le récupéra et l’habilla. Plus ça allait moins il avait de problème pour changer le bébé, mais il n’arrivait jamais à faire tenir la couche sur ses fesses. Il avait pris pour habitude de laisser un rouleau de scotch à porté de main. Ensuite il lui mis un pyjama et l’aida à se mettre debout le petit garçon réussi à tenir quelques secondes mais fini par retomber assis.  

 

- Que de progrès petit bout !  

 

En effet Ryo était sous le charme du petit garçon, il le connaissait depuis moins d’un mois et pourtant Tom avait fait de nets progrès.  

 

Il l’installa dans le parc de la salle à manger et s’installa et feuilleta une nouvelle fois les albums de photos de quand sa fille était bébé. Il prit le téléphone et composa le téléphone du Cat’s Eyes, et il expliqua à la mercenaire ce qu’il s’était passé.  

Ryo alla dans la cuisine et commença à préparer un plat typiquement japonais, qu’il put finir quand Miki arriva avec du poisson frais et un gâteau. Elle lui dit :  

 

- Quand tout le monde est parti peu après Haruka et toi, Katy a dit que c’était pour marqué quand même un peu l’événement qu’elles avaient passé la soirée ensemble. C’est la seule façon que Katy et Vanessa on trouvé pour fêter quand même l’anniversaire de leur amie. Le seul regret qu’elles ont c’est qu’elle refuse qu’on lui offre des cadeaux… qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de mon cadeau ?  

 

Ryo resta silencieux un moment et lui dit :  

 

- Tu auras qu’à lui offrir la semaine prochaine pour la féliciter de sa prestation théâtrale.  

- Oui mais les prochaines années ?  

- Nous trouverons bien un moyen. Pour ma part j’ai réussi à obtenir de ma chère têtue de fille qu’elle fête mon anniversaire avec moi. Enfin nous trouverons bien un moyen.  

 

Ryo alla vers le salon suivit de Miki et ils découvrirent le petit garçon en train de se déplacer en se tenant au bord du parc, un immense sourire envahi le visage du nettoyeur. Ravissement et fierté s’étendaient dans ses yeux sombres.  

 

- Tom ?  

 

Le petit garçon se lâcha et battit des mains avant de retomber sur ses fesses dodues et de s’applaudir encore une fois. Cette fois-ci il resta bien une bonne minute en équilibre précaire sur ses deux jambes. Ryo le souleva et le mit au-dessus de lui et lui dit :  

 

- Bravo petit bout ! je suis fier de toi.  

 

Le petit garçon se mit à rigoler de plus bel !  

 

Miki était étonné par la scène qui se jouait devant elle, elle lui confia :  

 

- Tu aurais fait un papa extra j’en suis sûre, mais tu fais un grand-père super.  

- Hum, je commence doucement à m’habituer au terme de grand-père mais il faut pas encore que je l’entende trop.  

- Au fait comment ce petit bonhomme va-t-il t’appeler ? grand-père ? papy ? ou pépé ? ou alors grand’pa.  

- Je sais pas. Ce sera Haruka qui choisira.  

- Je vais vous laisser en famille. Passez une bonne soirée j’ai laissé des victuailles fraîches et une partie de ce qui était prévu pour aujourd’hui.  

- Désolé.  

- C’est rien… on en a juste pour trois semaine de tout manger…  

 

Ryo resta encore à s’amuser avec le petit garçon puis fini par l’installer dans sa chaise haute. Il finit de préparer les sushis, sashimis, yakitori et maki. Ensuite il mit la table dans la salle à manger, pour deux. Il prépara le dîner du petit garçon et le mit dans une assiette. Il avisa de l’heure il était déjà 19 heures, il prit avec lui le petit garçon et alla réveiller sa fille. Quand cette dernière ouvrit les yeux, Ryo sourit. Décidément cette enfant lui ressemblait beaucoup.  

 

- Tu viens manger ?  

- J’arrive…  

 

Il l’aida à se lever et lui proposa :  

 

- Tu as qu’à te changer.  

- Ok.  

 

Ryo repartit avec le petit fardeau dans les bras, quand il vit arriver sa fille il faillit tomber à la renverse. Elle s’était effectivement changée, mais il ne s’attendait pas à ça. Elle portait un t-shirt évasif et un jogging très large. Il se retint d’éclater de rire. A cet instant précis il avait l’impression d’avoir à faire avec la Kaori d’antan qui ne faisait pas attention à ses habits. Mais là il avait l’impression d’avoir affaire un rappeur et il songea qu’il manquait plus que la casquette sur les cheveux noirs de sa fille.  

Il ne fit aucun commentaire et l’amena jusqu’à la table de la salle à manger.  

 

Ils mangèrent en silence. L’adolescente était loin de ressentir une quelconque joie en ce jour précis, Ryo le comprenait et évita donc d’agir avec son enthousiasme habituel et évita notamment de hurler à tue-tête qu’il était toujours un beau jeune homme de 20 ans. A la fin du repas, il débarrassa et demanda en revenant :  

 

- Avec ta mère tu faisais quelque chose de précis ?  

- …  

- Haru…  

- on jouait aux jeux de sociétés…  

- quel genre ?  

- la bonne paye.  

- C’est bien un jeu de ta mère ça !  

- Hein ? pourquoi tu dis ça ?  

- Elle espérait sans doute que tu hérites de son goût pour les économies plutôt que pour la dépense dont je suis coutumier.  

- Ah c’est pour ça alors ! fit l’adolescente en clignant des yeux. Chaque fin de semaine maman me demandait comment j’avais dépensé mon argent de poche. Quand elle apprenait que j’avais tout dépensé en deux jours elle me grondait qu’il fallait mieux gérer que ça. Et si par hasard il me restait des sous elle me félicitait. Autant dire qu’une semaine sur deux j’étais grondée et l’autre félicité. Car les bonnes habitudes se perdent vite sur ce point.  

 

Ryo éclata de rire sous l’œil réprobateur de sa fille. Mais il se calma vite en entendant les premières paroles de la mélodie que diffusait la radio. A la première phrase, Haruka se leva et alla s’installer devant la fenêtre. Cette chanson lui parlait… elle connaissait un peu l’espagnol, elle avait choisit cette deuxième langue parce que sa mère lui avait confié que son père parlait aussi bien l’anglais que l’espagnol ou encore le japonais sa langue maternelle.  

 

Hoy en mi ventana brilla el sol / Aujourd’hui à travers la vitre brille le soleil  

Y el corazon / et mon cœur  

Se pone triste contemplando la ciudad / est triste en contemplant la ville  

Porque te vas / parce que tu pars

 

 

« Maman, tu me manques tant et aujourd’hui plus que n’importe quel jour… »  

 

Como cada noche desperté / comme chaque nuit désespérée  

Pensando en ti / en pensant à toi  

Y en mi reloj todas las horas vi pasar / sur ma montre je vois chaque heures passer  

Porque te vas / parce que tu pars

 

 

« Chaque minute je pense à toi, toi qui m’a tant bercée et réconforté quand j’étais enfant… »  

 

Todas las promesas de mi amor se iran contigo / toute les promesses de mon amour partiront avec toi  

Me olvidaras / tu m’oublieras  

Me olvidaras / tu m’oublieras

 

 

« Qu’est ce qui me reste de ton amour maintenant que tu es partie ? maman… »  

 

Junto a la estacion lloraré igual que un nino /Ensemble à la gare, pleurant comme un enfant  

Porque te vas / parce que tu pars  

Porque te vas / parce que tu pars

 

 

« Je pleure si souvent tu me manques tellement maman »  

 

Bajo la penumbra de un farol / Sous l’ombre d’un feu  

Se dormiran / s’endormiront  

Todas las cosas que quedaron por decir / toutes les choses qu’ils diront  

Se dormiran /s’endormiront

 

 

« C’est pas juste j’ai pas pu tout te dire et pourtant je t’aime tellement, je n’ai pas su te le dire à temps maman »  

 

Junto a las manillas de un reloj / Ensemble les aiguilles de la montre  

Esperaran / feront espérer  

Todas las horas que quedaron por vivir / toutes les heures qu’il faut pour vvire.  

Esperaran / espéreront

 

 

« je sais qu’il faut avancer, j’ai compris qu’il fallait toujours avancer quoi qu’il arrive »  

 

Todas las promesas de mi amor se iran contigo / toutes les promesses de mon amour partiront avec toi  

Me olvidaras / tu m’oublieras  

Me olvidaras / tu m’oublieras

 

 

« Plus jamais je n’aurais l’occasion te dire ce que je ressens, et toi tu m’oublieras dans ton monde d’émerveillement »  

 

Junto a la estacion yo lloraré igual que un nino / ensemble à la gare je pleurerai comme une enfant  

Porque te vas / parce que tu pars  

Porque te vas / parce que tu pars  

Porque te vas / parce que tu pars.

 

 

- Elle le sait Haruka, elle a toujours su que tu l’aimais plus que tout… murmura Ryo en encerclant de ses bras les épaules secouées de sanglots de sa fille.  

 

Après un petit silence il lui dit :  

 

- Elle t’aimait plus que tout et elle était malheureuse à l’idée de te laisser seule. Mais elle savait que tu serais jamais vraiment seule, elle te confiait à moi. Moi je suis ton papa malgré le fait que tu me vois pas comme tel.  

 

L’adolescente se retourna et secoua la tête et laissa ses larmes couler sur ses joues. Ryo semblait lire dans ses pensées ; il lui dit tout en se mettant à genoux devant elle pour qu’elle s’agenouille elle aussi.  

 

- Ta mère t’aimait plus que tout, et moi je t’aime aussi. Je sais que tu ne pourras probablement jamais m’appeler papa mais sache que je comprends ce que tu ressens. Je sais que je ne vaux pas le titre de papa…  

- C’est faux !!!!  

- Haruka ?  

 

Elle se jeta dans ses bras et enfouit sa tête dans l’épaule de son père et elle murmura :  

 

- Tu es mon papa. Mais j’arrive pas encore à prononcer ce mot à voix haute… Maman me manque tant, et j’ai peur de l’oublier…  

- Non cela n’arrivera jamais petit cœur, car elle restera toujours dans ton cœur. Tu as ses yeux tu as une partie de son caractère, tu lui ressembles n’en doute pas. De la même façon que tu me ressembles un peu.  

- Si… j’ai appris l’espagnol, c’est parce que je voulais avoir quelque chose de toi… murmura-t-elle.  

- …  

- Maman m’avait dit que mon papa parlait espagnol en plus du japonais et de l’anglais… je voulais me rapprocher de mon papa parce que je savais que je n’avais plus que ces faibles informations pour l’imaginer…  

- Chut, petit cœur… Tu vois, tu as bien plus de ressemblance avec ta maman ou moi que tu ne le croyais.  

 

Combien de temps resta-t-elle ainsi dans ses bras ? elle n’aurait su le dire. Elle finit par demander d’une toute petite voix :  

 

- Est-ce qu’un jour j’arriverai de parler de maman sans pleurer ?  

- Je suppose que oui… mais pour le moment petit cœur tu as besoin d’extérioriser ta souffrance. Moi-même j’en mène pas large avoua le nettoyeur.  

 

En effet même s’il ne pleurait pas, ses yeux brillaient. Elle réussit à sourire malgré ses larmes en s’écartant et lui dit :  

 

- J’aime bien quand tu m’appelle « petit cœur » c’est mignon.  

 

Ryo passa sa main sur son nez embêté et gêné. Haruka lui adressa cette fois-ci un sourire ravi.  

 

- C’est sorti tout seul… grommela-t-il.  

 

Mais cela ne réussi pas à convaincre sa fille qui l’embrassa sur la joue avant de décréter qu’elle devait changer Tom avant qu’il ne s’endorme totalement sur son assiette.  

 

L’adolescente mit sa main dans son jogging, quelque chose de précieux dans sa main elle se retourna vers son père qui la regarda perplexe, elle avança un peu inquiète. C’était une bague marqué d’histoire, l’objet précieux dans sa main elle avança vers lui.  

 

- Ryo….  

- Oui ?  

- Donne-moi ta main… fit-elle doucement.  

 

Le nettoyeur lui mit sa main dans la sienne et il vit la main droite de sa fille glisser quelque chose dans sa main.  

Cette dernière récupéra dans la chaise haute le petit garçon somnolant son fils avant de s’enfourner dans la salle de bain. Là, elle déposa son fils sur la machine à laver et lui changea la couche. Elle resta un moment à s’occuper du petit garçon  

 

Dans le couloir Ryo hésita et finit par ouvrir sa main. Elle contenait une bague. Mais pas n’importe quelle bague…  

Il referma sa main dessus. Et il murmura :  

 

- Kaori…  

 

A cet instant précis, il avait envi de hurler l’injustice. Il entra dans la salle de bain, et sans qu’il ne demande rien Haruka lui dit :  

 

- Ils me l’ont donné le lendemain… Maman y tenait beaucoup.  

 

Elle hésita puis continua :  

 

- J’aurais du te la donner il y a un moment déjà… enfin quand j’ai su que tu étais mon père…  

- Elle est à toi…  

- Non.  

 

Même si le « non » formuler par l’adolescente n’était pas très fort, il sentit cependant qu’il n’aurait pas le dernier mot. Il ouvrit la paume de sa main et revit le jour ou il lui avait offert.  

C’était le symbole de leur engagement mutuel, il trouvait ces babioles bien inutiles mais quand passant avec sa partenaire devant une bijouterie elle avait été attirée par cette bague il ne lui avait pas fallut dix minutes et ce, malgré les réticences de sa partenaire pour lui offrir. Sur un coup de tête peut-être mais l’émotion qu’il avait ressenti en lui glissant au doigt avait été très fort.  

Un signe d’appartenance, et quelques jours plus tard elle lui avait timidement offert une chevalière, il avait senti que c’était quelque chose de diamétralement important pour l’un comme pour l’autre.  

Un jour il trouverait un moyen pour en faire cadeau à sa fille, il arriva près de sa chambre et la regarda dormir, elle avait déposé le petit garçon dans son petit lit, et été monté dormir dans son drôle d’accoutrement. Il rabattit les couvertures sur elle et discrètement ferma les volets.  

Il referma la porte derrière lui, en sortant.  

 

Il monta les pas lourd jusqu’à sa chambre et avant de ranger la bague de sa femme il posa ses lèvres sur la pierre avant de déposer avec plein de délicatesse la bague dans le tiroir.  

Il se déshabilla mécaniquement et s’allongea sur son lit. Juste avant de s’endormir il songea que sa fille malgré son âge avait subit beaucoup d’épreuve, et il pouvait comprendre son manque d’enthousiasme à fêter son anniversaire.  

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de