Chapter 37 :: Réglement de comptes

Published: 13-12-07 - Last update: 13-12-07

Comments: Hello tout le monde :) comme promis une fois la fic terminée en hors ligne voici enfin la suite :) appréciez là, et je vous annonce tout de suite que c'est l'avant dernier chapitre :) Bonne lecture et n'oubliez pas les reviews !

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Le soir même Nicolas alla chercher sa petite amie à son école et ils récupérèrent ensemble leur fils à la maternelle, ce dernier avait un sourire radieux et ce fut donc avec énergie qu’il vint dans les bras de son père.  

- Tu as passé une bonne journée mon poussin ? demanda Haruka.  

- Super !! Au fait maman !  

- Oui ?  

- Bon anniversaire !  

La jeune femme répondit pour ne pas vexer son petit garçon :  

- Merci mon chéri.  

- J’ai un cadeau pour toi.  

- Ah…  

- Papa pose moi, on va s’asseoir pour que je le donne à maman !  

- Ok mon grand.  

Nicolas observait l’attitude de la jeune femme, il savait qu’elle accepterait le cadeau de son fils, pour ne pas le blesser. Le garçonnet ne pouvait pas comprendre la profonde blessure et tristesse de sa maman.  

Il espérait d’ailleurs que la mort resterait pour lui nébuleux encore très longtemps. Il voulait le protéger de tout ! C’était plus fort que lui, il voulait aussi protéger Haruka, il voudrait réussir à faire chasser cette tristesse de son regard. Ils s’installèrent sur un ban et Tomas lui mis dans la main un paquet tout enrubanné de papier doré dont les doigts agiles de la jeune femme retira délicatement pour ne pas abîmer le précieux présent.  

Haru en sortit une forme étrange, elle le toucha et analysa la forme elle déclara :  

- ça ce sont des oreilles non ?  

- oui c’est ça ! fit l’enfant ravi que sa mère ait reconnu les oreilles.  

Malgré elle, la jeune femme sourit à l’impatience de son fils, elle continua sa découverte et déclara :  

- C’est un joli chat mon chéri que voilà ! De quelle couleur est-il ?  

- Violet !  

- il est très bien fait.  

- Tata m’a aidé un peu, c’est du papier mâché !  

La jeune femme posa le présent sur ses genoux avec délicatesse et embrassa son petit garçon et lui fit un câlin.  

- Merci mon chéri.  

Nicolas vit une larme couler sur la joue de son amie. Machinalement, il l’essuya à l’aide de son index droit. Le câlin finit, ils allaient se lever, quand le jeune homme sentit une tension.  

« Oui » songea-t-il « Enfin l’affrontement va avoir lieu »  

Il était à la fois inquiet d’attirer des ennuis à Tom et sa mère, mais d’un autre côté il avait hâte que cela se finisse, d’une manière ou d’une autre de toute façon cela serait finit ce soir.  

Nicolas fit la grimace, c’était le jour de l’anniversaire d’Haruka, il espéra de tout son cœur que tout se passe bien. Juste à ce moment là, Mick arriva l’air de rien soulevant une jupe à droite, se prenant un coup de coude au passage, puis à gauche il alla se coller contre le postérieur d’une autre femme, qui se mit à hurler tout en lui faisant une prise de karaté et qui déclara :  

- Oh c’est super ! j’ai réussi à reproduire une prise de karaté vu à la télévision.  

Nicolas se reçut un corbeau tandis qu’Haruka faillit éclater de rire. Tom lui déclara :  

- Tonton Mick ! Je vais le dire à Tata Kazue !  

Mick se redressa avant d’atteindre une énième victime et se gratta la tête et rigola bêtement.  

- Tu vas pas me faire ça mon petit pote !  

- Tu m’offres une glace et je dis rien ! déclara l’enfant en croisant les bras le visage sérieux.  

- Tom ! intervint Haruka.  

- Alors Tonton ? fit l’enfant en ignorant sa maman.  

L’Américain fit mine de réfléchir et déclara :  

- C’est d’accord mon petit ami ! marché conclu ! tu viens on va la manger !  

- Maintenant ? demanda Tom stupéfait.  

- Oui ! c’est le meilleur moment juste après l’école avant de combler trop l’estomac !  

Il prit l’enfant dans ses bras et le mit sur ses épaules d’un geste leste et déclara :  

- En avant toute !  

Il en profita pour faire un clin d’œil à Nicolas qui clignait toujours les yeux perplexe. Il savait qu’il l’avait fait exprès, pour récupérer le petit garçon l’air de rien tout ça à cause de la menace de plus en plus fort.  

- Tu viens ma chérie on y va. On passe par le parc de Shinjuku d’accord ?  

- D’accord.  

- Ton père ne doit pas être bien loin.  

- Je sais. C’est aujourd’hui ?  

- On dirait.  

Elle frissonna et le jeune homme mit un bras autour de sa taille. Yuutsu répondit présent immédiatement, fidèle à son éducation de chien pour aveugle.  

Faisant semblant d’être complètement calme, Nicolas avança tranquillement, mettant la main de son amie sous son bras. Il se débrouilla aussi pour laisser libre accès à son arme au cas ou et a ses couteaux dissimulés dans le revers de sa veste.  

Ryo lui avait dit qu’il ne risquait rien, mais avec Haruka il préférait ne compter que sur lui-même.  

Cependant il devait reconnaître qu’il ressentait en plus de cette pulsion meurtrière omniprésente, une ambiance étrange, un peu comme dans un cocon. Instinctivement il embrassa sa fiancée sur le front pour lui donner du courage.  

Alors qu’ils arrivaient dans une petite aire circulaire, il la traversa avec Haruka mais au moment de dépasser les petits talus, ils furent encerclés.  

Imperceptiblement, Haruka serra plus fort la main de son fiancé. De derrière les hommes un homme imposant passa entre eux pour arriver devant le jeune couple.  

- Nicolas.  

- Mon oncle, fit le jeune homme avec une condescendance exagérée.  

- Voici donc ta fiancée, à quoi ressemblera-t-elle une fois éventrée.  

Comme si c’est mots avaient été magiques, la jeune femme s’écarta imperceptiblement de son ami, elle se tint droite et lui dit :  

- Je pense assurer que si vous vous en prenez à moi, mon père vous tuera.  

Elle déclara ça de manière naturelle comme si le meurtre faisait partie de son élément.  

- Ah et votre papa est ?  

- City Hunter.  

La voix qui prononça ses mots s’avança, charismatique et son aura puissante l’entourant. Aucune pulsion meurtrière ne se dégageait de lui. il dit :  

- Je suppose que c’est vous qui aviez tenté de faire enlever mon petit fils quand il était bébé.  

- Ainsi c’était donc vrai, vous êtes vraiment le père de cette aveugle, à votre place j’aurais honte d’avoir contribué à une demi-vie.  

L’oncle n’eut pas le temps de voir partir le coup il se retrouva allongé sur le sol, Nicolas lui avait envoyé son poing gauche dans la figure. Nicolas reprit immédiatement sa place à côté de la jeune femme et toisa avec froideur son oncle.  

- A ta place je ferais attention à ce que tu dis, je ne laisserais jamais personne insulter Haruka. Je ne laissais personne le faire quand j’étais gamin je ne vois pas ce qui aurait changé aujourd’hui. Tu peux remercier sa présence.  

Indifférent et charismatique de manière différente de son beau-père il toisa un à un chacun des hommes. A leur intention, il déclara :  

- Il me semblait vu les années que j’ai passé avec vous, que vous respectiez mon père, et cela ne vous fait rien que son assassin vous dirige ?  

- Qui ? demanda l’un des gars.  

- Mon père était Jian Li Ustamo.  

Il les défia du regard.  

- Alors ?  

Les hommes du Clan s’écartèrent et Nicolas s’avança dans leurs rang avec Haruka. Il la sentait fébrile. Son oncle se releva et lui dit :  

- Si tu crois que tu vas t’en sortir comme ça !  

Il sortit son arme pour le viser, une détonation eut lieu, Haruka cria tandis que Nicolas la serrait contre lui. Il lui murmura :  

- ça va ma chérie, il ne va rien t’arriver.  

- Il… il est mort ?  

- Oui.  

Il tourna la tête et vit le chef de groupe l’arme à la main encore fumante.  

- C’est vous le chef maintenant Monsieur Nicolas, fit ce dernier.  

- Non. Mon père voulait que ça cesse. Le groupe est plutôt doué pour les affaires pourquoi ne pas faire dans l’honnête à partir de maintenant ?  

Les différents hommes se regardèrent stupéfaits, « c’est possible ? semblaient-ils se demander… »  

- Monsieur Mitsubisuto Seiko dirigera la société à partir de maintenant. Je sais que vous étiez l’homme de confiance de mon père. Faîtes au mieux, je ne veux plus en entendre parlé, ni moi, ni ma famille.  

- Bien monsieur. Votre père était un grand homme.  

Un sourire se dessina sur ses lèvres et il avança en direction de la sortie du parc.  

- Finalement le quartier a servit à rien déclara Ryo.  

- Ce n’est pas plus mal.  

- Tu ne regretteras pas de ne pas garder la direction.  

- Non, cent fois non.  

Haruka qui n’avait pas ouvert la bouche depuis un moment, demanda en sentant que Nicolas cachait quelque chose.  

- Pourquoi cent fois non ? une fois les affaires illicites finies tu aurais pu prendre la direction…  

- Non, c’est pas mon genre d’affaires.  

Le père et la fille froncèrent les sourcils.  

- Quelle genre d’entreprise est-ce ? finit par demander Haruka, sentant intérieurement que là résidait le secret…  

- L’entreprise est spécialisée dans… - il hésita un moment se sentant rougir comme un écolier – dans la lingerie fine très fines…  

Haruka rougit, elle ne pouvait que deviner ce que ça pouvait donner. Ryo lui commença à baver et se retourna et cria :  

- Mitsssssssuuuuuuuuuuubitoooooooo mon ami !!!!!!!!!! je veux bien prendre votre place si vous vvoulez !!!!!!!!!!!! diriger une boutique de sous-vêtements féminins affriolant est mon rêveeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!  

Il se mit à courir et à sauter pour rattraper le groupe, jusqu’à ce qu’une massue le télescopa et l’envoya valdinguer contre un arbre. Sur la massue il y avait marqué : « N’y songe même pas, tu es chargé de baby-sitting papy ! »  

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